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lundi 13 octobre 2008


Et maintenant … ?
Le président Abdoulaye Wade n’a pas accompli la mission que le peuple du Sénégal, un soir du 19 mars 2000, lui avait confiée, à une très confortable majorité, à l’issue d’un vote souverain, qui n’avait fait l’objet d’aucune contestation.

Par Moustapha Niasse L’histoire retiendra que l’évènement a été salué, unanimement, comme un acte majeur du Sénégal, de l’Afrique et des nations dites défavorisées, pour administrer la preuve que sous-développement ...
pouvait rimer avec démocratie et retard économique avec une morale publique, éthique républicaine, transparence électorale et avec une confiance maîtrisée dans les capacités de dépassement que portent, comme les autres, les peuples du tiers-monde. Maintenant, il est évident que Me Wade ne résoudra pas les problèmes du Sénégal. Il ne le peut pas. Il ne le peut plus. Ni aujourd’hui. Ni demain. Au soir du 3 avril 2008, à la veille du 48ème anniversaire de l’indépendance de notre pays, il vient de délivrer un message à la nation, comme d’habitude. Que faut-il en attendre ? Aujourd’hui, huit années se sont écoulées, depuis l’avènement de ce que nombre de nos compatriotes avaient compris comme une ère d’épanouissement nouveau des libertés et des énergies, à la faveur d’une sorte de renaissance et d’émergence d’un mental nouveau chevauchant les coursiers des valeurs de travail organisé, de justice sociale et de solidarité nationale, de générosité et d’humilité en mouvement, qui font la force des nations et inscrivent celles-ci, avec dignité et grandeur, parmi les porte-drapeaux de la gloire humaine. Le peuple est déçu. A la mesure de l’immense élan d’espoir de mars 2000. Les marches, même pacifiques et encadrées, sont réprimées avec une rare et inutile violence, au mépris de la loi et en violation flagrante des libertés du citoyen. Aujourd’hui, notre pays est à la croisée des chemins. Et, plus que jamais, le peuple connaît des dérives annonciatrices de dangers qu’il faut absolument conjurer, quand des accents triomphalistes accompagnent une marche irresponsable de fuite en avant, nourrie, à suffisance, par le recours au mensonge, à la manipulation, aux faux-semblants et aux fausses promesses, aux fausses statistiques et aux faux bilans, et quand des mesures de gouvernance enduites de cosmétiques aux effets fugaces sont présentées, par des médias aux ordres, comme des réalisations sans précédent. Vanité des vanités, tout n’est plus que vanité ! Or, ceux qui savent, ceux qui possèdent, parce que voyant ce qui se passe ailleurs, y compris en Afrique, des éléments objectifs de comparaison, ceux-là sont étonnés et indignés, devant l’étalage éhonté de soi-disant performances dont se prévaut le régime de Me Abdoulaye Wade. Le peuple a faim, l’école sénégalaise est malade, le monde rural souffre, chaque jour, le martyre pour survivre, quand notre jeunesse prend la mer avec comme seule arme le désespoir et quand les autorités publiques promettent pour l’an 2012 ou 2025, la fin de la misère, celle des délestages d’électricité, de la faim et de la soif, aux Sénégalais. La question est là posée, lancinante, lourde de silences et d’interrogations. Et, encore une fois, de multiples dangers. Cependant, les problèmes de notre pays ont des solutions. Mais ces solutions ne seront trouvées qu’au travers d’une nouvelle approche de mécanismes et de choix pour un autre mode de gouvernance qui intègre, sans hiatus, un appel au sérieux, à l’honnêteté, à l’esprit de respect de l’autre et de solidarité avec l’autre et qui tourne le dos au mensonge et à la manipulation, qui s’appuie sur ce que le peuple du Sénégal a comme première richesse, c’est-à-dire l’intelligence et la générosité. Et face aux défis immenses qui interpellent notre pays et ses populations, il n’y a nul lieu de vouloir gloser, dans des débats stériles ou dans des empoignades sans lendemain, sur ce qu’il faut faire pour sauver le Sénégal. Mais nul ne doit céder au découragement parce que ce pays est notre pays. Et ni les intimidations, ni les menaces, ni la violence qu’exerce le régime de Me Abdoulaye Wade n’y changeront rien. Et notre combat se poursuit contre les injustices, le vol organisé, l’irresponsabilité, et cela contre vents et marées. Une exigence qui est pour nous créatrice d’autant de devoirs qui sont là et qui nous regardent. 1. Il faut ramener en surface la pratique de la vérité et le culte de la morale publique. 2. Il faut réhabiliter – et commencer de le faire sans tarder – l’agriculture, au sens large, c’est-à-dire les activités du secteur primaire productif et mettre en place, à cet effet, les dispositifs appropriés. Une telle résolution est à la portée des pouvoirs publics, avec les moyens internes disponibles à prolonger au niveau des partenaires au développement qui n’attendent, de notre part, que des initiatives intelligentes marquées du sceau de l’expertise et du savoir-faire. 3. Rétablir la crédibilité du Sénégal dans nos rapports avec les partenaires au développement et les bailleurs de fonds qui se posent encore des questions pertinentes sur les capacités de nos dirigeants actuels en matière de compréhension des priorités et de leur prise en charge pour impulser une dynamique du développement sans laquelle la descente aux enfers se poursuivra inexorablement. 4. Créer, rapidement, les conditions d’un vrai dialogue national et non politicien, en allant vers l’organisation des Assises nationales auxquelles les Sénégalais ont massivement adhéré. 5. Préparer la tenue d’une table ronde avec les bailleurs de fonds, à l’exemple de certains pays africains, pour assurer une relance planifiée de l’économie sénégalaise, par la mobilisation des ressources disponibles et par une utilisation rationnelle de celles-ci, avec une participation active de toutes les couches de la nation, en dehors de toutes considérations de politique politicienne. 6. Prendre à bras le corps la question de la cherté du coût de la vie quotidienne des populations, par des mesures de réduction des prix des denrées de première nécessité, en amenant l’Etat à diminuer la partie de recettes fiscales provenant des impôts indirects, de 72 % à 30 %. 7. Il faut, dans tous les cas, respecter les Sénégalais, respecter le principe des libertés démocratiques, rétablir le droit, pour chaque citoyen, de s’exprimer par la marche ou par tout autre moyen qui ne viole pas la loi et qui ne soit pas violent. Il faut démonarchiser l’Etat, les Institutions de la République, les mécanismes de fonctionnement de l’Etat et les instruments d’exercice de la souveraineté qui n’appartiennent qu’au peuple et qui ne sont utilisés que par délégation par les gouvernants. Il faut mettre fin à la politique du « MAATEYE » et à tous comportements allant dans le sens d’une dictature rampante qui s’étend, pas à pas, et qui envahit l’espace politique et l’espace citoyen.

mercredi 8 octobre 2008

Vives remerciements

Le Bureau politique de l’AFP s’est réuni le mardi 07 octobre 2008, sous la présidence de M। Moustapha Niasse, Secrétaire général et a adressé ses « vives félicitations » à M। Niasse qui a rendu publique, le 29 septembre dernier, une déclaration de haute tenue intitulée : « FAIRE FACE ». Et a dénoncé « la menace du choléra dont le nombre de victimes croît dangereusement, notamment à Kaolack »


Concernant le premier point, les progressistes estiment que non seulement, « le texte procède à l’état des lieux, mais il propose des solutions responsables, réalistes et opportunes, aux nombreux maux qui frappent aujourd’hui notre pays, du fait de l’incurie des tenants du pouvoir »। Par ailleurs, le Bureau politique s’est penché sur la situation nationale en retenant essentiellement trois données relevant de questions économiques, financières, sociales et politiques. Revenant sur les inondations, l’Afp a dénoncé « l’inertie du gouvernement de Me Wade qui se réfugie derrière un silence incompréhensible et coupable, après avoir effectué des visites théâtrales sur quelques sites ». « Les populations continuent de faire les frais d’un plan Jaxaay dénaturé dès sa conception, plan qui était en fait une ruse de plus pour bouleverser le calendrier électoral, en saisissant l’occasion pour entretenir une clientèle insatiable. Aujourd’hui, les problèmes liés à l’assainissement demeurent entiers et les sinistrés continuent de subir l’insalubrité avec la menace du choléra dont le nombre de victimes croît dangereusement, notamment à Kaolack. Au lieu de s’amender pour améliorer la transparence dans la gestion des ressources publiques, le gouvernement de Me Wade s’emploie à contourner les contraintes du code des marchés publics » ; indiquent-ils. Et de soutenir que : « C’est dans ce contexte que le pouvoir actuel se livre systématiquement au sabotage de l’Education nationale et de la formation, à la veille de la rentrée scolaire et universitaire. Ce sabotage se traduit par le peu d’intérêt que les pouvoirs publics portent à ce secteur qui détermine tout à la fois la formation des citoyens, la qualité des élites de demain, l’adhésion de ces élites à la mystique du développement et à la valeur du travail. Cela compromet gravement la préservation des valeurs morales et des vertus cardinales qui ont toujours fait distinguer le Sénégal non seulement sur le continent africain, mais dans le monde. Il convient d’éviter de négliger le corps enseignant de tous ordres et de considérer ses composantes comme des populations de parias qui n’ont droit qu’à la portion congrue dans la répartition des ressources nationales. En effet, les pays qui sont sortis du lot comme le Japon après 1945, la Corée du sud après la partition de la Corée, la Thaïlande, le Laos, la Chine, l’Inde et, en Afrique, la Tunisie, le Maroc et l’Algérie ont dépassé la notion de ressources et de richesses naturelles, pour se hisser au niveau de la priorité que représente la formation de leurs élites. Ce qui est ahurissant et décevant, c’est que le gouvernement ne semble nullement se préoccuper de créer les conditions d’une rentrée scolaire et universitaire apaisée, quand tous les voyants sont au rouge. Il est temps que le gouvernement se ressaisisse ». Dans le domaine économique et social, le Bureau politique de l’AFP « exprime sa vive préoccupation face au grand déficit que connait aujourd’hui le Sénégal, en matière d’infrastructures, notamment ferroviaires et routières. La liaison Dakar-Bamako est aujourd’hui inexistante. Il s’y ajoute les conséquences de la suppression des accès par voie ferrée à Saint-Louis et toutes les villes qui étaient desservies par cette ligne. Le Sénégal n’a pas le droit de renoncer à développer ses infrastructures ferroviaires. L’état des routes également, dans l’ensemble des départements du pays, a atteint un niveau de délabrement qui nuit à la santé des populations qui se déplacent, détruit les mécaniques des véhicules et décourage tout effort d’échanges commerciaux entre les contrées du pays. Le plus grave, c’est qu’il n’existe plus dans les régions de services d’entretien routier, sans compter les accidents mortels qui se multiplient à l’intérieur du pays ». Et de marteler que : « Toute cette morosité est accompagnée d’un réflexe totalitaire qui ne sauve même plus les apparences. Cinq ans après la tentative d’assassinat du leader du Jëf-Jël, M. Talla Sylla, les criminels, les commanditaires comme les exécutants, courent toujours, alors qu’ils ont été clairement identifiés. En plus, les persécutions contre la presse continuent de plus belle, notamment à travers l’incarcération du directeur de publication de 24 heures chrono, M. El Malick Seck, à qui il est reproché de faire son travail de journaliste ». L’Afp n’a pas été tendre avec le ministère de l’Intérieur. Car, selon les progressistes, « le coup de grâce contre notre démocratie est en train de s’organiser à travers le découpage administratif bassement politicien et la nouvelle mascarade électorale que préparent les fraudeurs zélés du Ministère de l’Intérieur ». Ils dénonceront avec la dernière énergie « la parodie de révision des listes électorales. En plus, la confection des cartes nationales d’identité est presque bloquée, alors que depuis la présidentielle de 2007, plus de 1.500.000 électeurs ont été privés de ce document indispensable, dans le cadre de la stratégie de fraude du pouvoir ». Alassane DIALLO

mardi 7 octobre 2008

Faire face

MOUSTAPHA NIASSE SECRETAIRE GENERAL DE L’AFP

Le Sénégal évolue, de plus en plus intensément, dans un contexte d’interrogations multiples, d’inquiétudes cumulées, de questions sans réponses. Les populations subissent, jour après jour, les effets d’une conjoncture économique et sociale qui déroule ses phases successives comme une vis sans fin.
Les femmes, confrontées aux difficultés de la vie quotidienne des ménages, vivent dans une angoisse existentielle qui embrasse tout à la fois le sort de leurs époux, l’avenir de leurs enfants, l’équilibre familial et des lendemains qui n’annoncent rien qui ressemble à un motif d’espérance. Les jeunes, quel que soit leur niveau de formation et les moyens de leurs parents, vivent le calvaire d’un horizon qui s’estompe progressivement et les perd dans les dédales de la confusion, parce qu’aucune politique sérieuse n’a été conçue et mise en œuvre par les tenants du pouvoir en faveur de cette frange de la population qui, au sein de chaque peuple, porte l’espoir et les enjeux de demain. De plus en plus, le Sénégal sombre dans l’arriération économique, dans la corruption et dans la gabegie. La situation est grave. Déjà, lors du 8ème anniversaire de ma Déclaration du 16 juin 1999, j’annonçais que les tenants du pouvoir prendraient un certain nombre de mesures trop faciles et marquées de violence, conformément à leurs propres méthodes de gestion qui ont montré leurs limites : « 1. augmenter les recettes fiscales ; « 2. privatiser certaines entreprises rentables du secteur public ou parapublic ; « 3. augmenter l’endettement privé intérieur ou extérieur ou les deux à la fois. « L’augmentation des recettes fiscales passe nécessairement par l’accroissement du produit des impôts indirects qui, seuls, représentent plus de 71 % des recettes totales. « Ces impôts sont non seulement inéquitables parce qu’indifférenciés, payés par tous les citoyens, de la même manière et quels que soient les moyens des uns et des autres. Ils sont, en outre, d’une collecte facile. Il s’agit, essentiellement, des taxes sur la consommation, c’est-à-dire des produits les plus demandés sur le marché et de la TVA et des taxes spécifiques sur le carburant et les droits de porte. C’est pourquoi, pour augmenter ses recettes ordinaires, l’Etat laissera encore augmenter les prix des denrées de première nécessité. Il continuera même de favoriser ces augmentations. Il en sera ainsi du carburant, du ciment, de l’eau, de l’électricité, du gaz, du lait, de l’huile et d’autres produits, en somme, de tous les produits et biens de consommation courante qui font l’objet de la demande sociale ». Aujourd’hui, il faut ajouter à ces préoccupations les loyers et la spéculation foncière. A la place de mesures opportunes, élaborées avec la nécessaire vision qui confère à une société la force, la perspicacité, la lucidité et les moyens d’entrer dans la modernité, les tenants du pouvoir dit libéral se livrent, sans limite, à des gesticulations et à des comportements que réprouve la morale républicaine et qui sont contraires aux exigences de bonne gouvernance. Les conséquences d’une telle situation envahissent, de plus en plus, les espaces de libertés et réduisent drastiquement les capacités de production de modules de progrès et de développement des Sénégalais, à tous les niveaux. La pauvreté s’accroît dans les campagnes mais aussi dans les villes. Le chômage s’installe, les hôpitaux manquent de tout et, plus grave, croulent sous le poids d’un endettement irrépressible. Le secteur de l’Education s’enlise dans le mal traitement qui lui est réservé, dans nos Universités, dans nos Lycées et Collèges, dans nos Ecoles de formation technique et professionnelle. A peine annonce-t-on la rentrée scolaire pour la mi-octobre, voilà que sont déposés, déjà, des préavis de grèves qui sont le résultat d’engagements non tenus de la puissance publique et d’une volonté manifeste de refuser tout dialogue avec les enseignants. Le niveau de la dette intérieure que porte l’Etat vis – à – vis des sociétés et entreprises opérant au Sénégal vient de dépasser 300 milliards de francs Cfa, quand la dette extérieure a, de son côté, atteint le montant inquiétant de plus de 900 milliards de francs Cfa. Maintenant, face à une telle situation, les discours politiciens, les incriminations réciproques, les imprécations répétées et les philippiques à l’emporte-pièce doivent être définitivement écartées, même s’il est vrai que de tels comportements proviennent plus souvent des tenants du pouvoir que de la jeunesse de notre pays ou des citoyens organisés dans des formations politiques. Le mal est profond, trop profond. Les promesses vaines n’y changeront rien. Les programmes conjugués au futur, l’idée chimérique d’une centrale nucléaire à Oussouye, pour un coût de 3.000 milliards de francs Cfa au moins et une durée de construction d’un tel ouvrage qui s’étend sur quinze années au moins, rien de tout cela ne peut changer la situation. Les Sénégalais doivent tous se mettre à l’ouvrage et ils le peuvent. Quand l’espoir est tué dans les cœurs, quel pouvoir peut encore avoir de simples paroles de la part d’un gouvernant ou d’un Chef d’Etat, ce dernier tendant à s’occuper davantage de ce qui se passe à l’extérieur du pays, pour de simples raisons de recherche de gloire ou de titres ? Les Sénégalais ne doivent nullement avoir peur de l’avenir, celui-ci est entre les mains de Dieu et s’appelle destin. Mais les Sénégalais, dans la poursuite de ce destin, ont une obligation vis-à-vis d’eux-mêmes, de leur pays et de l’avenir de leurs enfants. Sans doute, enfin, celui qui, pour le moment, se trouve à la tête du pays entendra-t-il la voix qui lui dit : « Ouvrez les yeux sur la souffrance des innocents ! ». La question se pose dès lors de savoir si M. Abdoulaye Wade et son Gouvernement sont capables de s’élever à la hauteur des responsabilités qui sont les leurs pour répondre, avec compétence et dignité, aux appels de la conscience populaire. La question se pose toujours de savoir s’ils sont capables de comprendre, enfin, que le problème des Sénégalais est devenu une question de survie. La crise générée par les divers aspects du phénomène de la mondialisation ne peut servir de prétexte encore moins de tentative d’explication dans l’analyse de la crise sénégalaise, crise multidimensionnelle et multiforme, causée et aggravée par des actes posés, depuis 9 années, par un régime irresponsable et incompétent, nourri à la source pernicieuse d’un pouvoir personnel. Où sont passés les 67 milliards qui avaient été prévus pour lutter contre les inondations, dans le cadre d’un Plan Jaxaay devenu ce que l’on sait, quand des quartiers entiers de Dakar et de sa banlieue sont envahis par les eaux stagnantes, à la faveur des dernières pluies de juillet – août 2008 ? Il faut mettre fin à cette situation. Comme je l’ai indiqué lors de ma conférence de presse du 20 mai 2008, il faut ajuster immédiatement les dépenses de l’Etat aux priorités de l’heure. J’ai préconisé, notamment la création d’un « Fonds budgétaire d’ajustement structurel de 300 milliards au moins, sur une période de trois années, Fonds qui sera alimenté par le prélèvement d’une partie des recettes douanières tirés des produits chimiques entrant au Sénégal, le prélèvement sur les recettes douanières provenant des produits alimentaires importés, et en affectant 50 % de la dotation des crédits de carburant et de téléphone des ministères, de l’Assemblée Nationale, du Sénat et, évidemment, en commençant par la Présidence de la République et les services qui lui sont rattachés ». A peine quatre mois après, l’évolution de l’endettement intérieur implique un effort financier encore plus important, autour de 20% du budget de l’Etat. Les mesures drastiques qui s’imposent sont dictées à la fois par le souci d’efficacité, d’équité et par le devoir de solidarité. C’est pourquoi aujourd’hui, eu égard à l’aggravation de la situation, nous devons encore aller plus loin et plus vite, dans le train de mesures destinées au redressement de notre pays. A cet effet, pour sa survie, le Sénégal, plus que jamais, a besoin : 1 d’une gestion transparente de l’Etat et de ses démembrements ; 2 d’un retour définitif et sécurisé aux valeurs de la République, loin de tout pouvoir patrimonialisé et de dérives monarchiques qui ont fait la preuve de leur nocivité, au détriment des populations de notre pays ; 3 de l’arrêt immédiat de la gabegie et de la mauvaise gestion des ressources publiques et de l’opacité qui entoure des investissements de nature publique, quand toute idée d’audit est devenue un chiffon rouge pour les tenants du pouvoir ; 4 de revoir les politiques en cours et mettre en place, sans attendre, des mécanismes destinés à réhabiliter les secteurs : de l’Education nationale ; de la Santé ; de l’Aménagement du territoire, dans la répartition et dans l’installation équilibrées des structures et équipements du développement en faveur de toutes les régions du pays ; de la formation des Sénégalais, pour préparer notre entrée progressive dans la société du savoir, depuis l’ingénieur, le médecin, l’enseignant jusqu’à l’ouvrier spécialisé, dans le cadre d’une planification de nos ambitions pour demain, voulant que le Sénégal soit un pays moderne, développé, capable de se prendre en charge et apportant sa contribution au rendez-vous des nations et à leur progrès, avec dignité et avec panache, pour la fierté des générations présentes et futures ; de la réduction des dépenses de l’Etat, en commençant par une amputation de 50 %, et cela sans attendre, des budgets de la Présidence de la République et de l’Assemblée Nationale, par la suppression du Sénat et par celle des innombrables Agences qui sont rattachées aux services du Chef de l’Etat. Le nombre d’Ambassades et de Consulats du Sénégal à l’étranger doit faire l’objet d’une réduction, comme cela avait été décidé en 1978 – 1979, en accord avec la Banque Mondiale et le Fonds Monétaire International. Ne seraient alors conservées que les Représentations diplomatiques du Sénégal dans des pays avec lesquels nous entretenons un partenariat mutuellement bénéfique et auprès d’Institutions internationales comme l’ONU, à New-York et à Genève, avec l’Union Européenne, à Bruxelles, et avec l’Union Africaine, à Addis-Abeba. Naturellement, il faut, ici et maintenant, mettre fin aux nombreux voyages inutiles des tenants du pouvoir, réduire de moitié la taille du Gouvernement, du Bureau de l’Assemblée, supprimer tous les contrats spéciaux complaisants, mettre fin aux fonctions fictives et coûteuses, ajuster les factures téléphoniques et des logements conventionnés à la situation actuelle des finances publiques, procéder à une gestion plus rationnelle du parc automobile de l’Etat. La mise en place de ce fonds sera subordonnée au vote, dès l’ouverture de la prochaine Assemblée, d’une loi des Finances rectificative, pour corriger les errements budgétaires, notamment en matière de dépenses. Il convient, en effet, de bloquer les investissements de prestige, en faveur des investissements productifs et du volet social. Il s’agit aussi de mettre fin au piétinement des Institutions de la République et, en particulier, de l’Assemblée Nationale, par une application stricte du principe de la séparation des pouvoirs, principe posé dans la Constitution de la République. Il convient également d’assurer la sécurité des Sénégalais par la protection des citoyens, devant les dérives constituées par des actes de nature administrative ou politique, qui viennent fréquemment violer les principes liés aux libertés individuelles ou collectives. Par ailleurs, le dossier de la crise casamançaise mérite d’être traité avec rigueur, lucidité et compétence. Une telle ambition est tout à fait réalisable s’il s’engage des négociations véritables avec les interlocuteurs du Mouvement des Forces Démocratiques de Casamance (MFDC) et avec toutes les bonnes volontés qui existent présentement, dans les milieux confessionnels, musulmans et chrétiens, et au sein de la société civile. Les Sénégalais sont en mesure d’assumer leur destin et de prendre leurs responsabilités pour sauver leur pays. Il peut arriver dans l’histoire et dans l’évolution d’une nation des situations exceptionnelles et des moments de remise en cause, qui conduisent à un retour aux vertus de la concertation et du dialogue, sans qu’aucune des parties en présence se considère comme étant supérieure à l’autre. Et les Sénégalais ont l’obligation de se ressaisir pendant qu’il est encore temps. Cet impératif catégorique devra impliquer nos compatriotes établis à l’étranger, les Sénégalais de l’Extérieur parmi lesquels se trouvent compétence, rigueur, savoir-faire et expérience dont le pays a tant besoin. A cet égard, les Assises nationales constituent un brillant exemple de solidarité dans la conjugaison de toutes les compétences, au service des urgences, des vraies urgences. Nous devons également inscrire, dans la logique de notre volonté de sauver le Sénégal, nos partenaires au développement et les Institutions internationales qui nous apportent un soutien d’appoint, pour compléter l’effort national, dans l’esprit du principe de complémentarité entre les peuples et les Etats membres de la Communauté des Nations. Fait à Dakar, le 25 septembre 2008 Moustapha Niasse * Le chapô est de la rédaction Exergues 1/ De plus en plus, le Sénégal sombre dans l’arriération économique, dans la corruption et dans la gabegie 2/ Le niveau de la dette intérieure que porte l’Etat vis – à – vis des sociétés et entreprises opérant au Sénégal vient de dépasser 300 milliards de francs Cfa 3/ les discours politiciens, les incriminations réciproques, les imprécations répétées et les philippiques à l’emporte-pièce doivent être définitivement écartées… 4/ Les Sénégalais sont en mesure d’assumer leur destin et de prendre leurs responsabilités pour sauver leur pays.

mardi 30 septembre 2008

Crise dans tous les secteurs : Niasse appelle les Sénégalais à 'faire face'

‘De plus en plus, le Sénégal sombre dans l’arriération économique, dans la corruption et dans la gabegie। La situation est grave…le mal est profond, trop profond’। Ces mots sont du secrétaire général de l’Afp qui vient encore une fois de tirer la sonnette d’alarme dans une déclaration appelant les Sénégalais à ‘faire face’ à la situation actuelle du pays।De la précarité des conditions de vie des Sénégalais à la ‘crise’ des finances publiques en passant par celle des entreprises, des secteurs de la santé et de l’Education, rien n’a été passé sous silence par Moustapha Niasse qui appelle les Sénégalais à se retrousser les manches. ‘Maintenant, face à une telle situation, les discours politiciens, les incriminations réciproques, les imprécations répétées et les philippiques à l’emporte-pièce doivent être définitivement écartées … ’


En effet, indique le patron de l’Afp, ‘Les Sénégalais doivent tous se mettre à l’ouvrage et ils le peuvent’. Moustapha Niasse qui semble ne plus compter sur le chef de l’Etat pour ‘sauver’ le Sénégal de s’interroger en ces termes : ‘Quand l’espoir est tué dans les cœurs, quel pouvoir peut encore avoir de simples paroles de la part d’un gouvernant ou d’un Chef d’Etat, ce dernier tendant à s’occuper davantage de ce qui se passe à l’extérieur du pays, pour de simples raisons de recherche de gloire ou de titres ?’
Néanmoins, le patron des progressistes estime que les Sénégalais ne doivent nullement avoir peur de l’avenir. ‘Celui-ci est entre les mains de Dieu et s’appelle destin. Mais les Sénégalais, dans la poursuite de ce destin, ont une obligation vis-à-vis d’eux-mêmes, de leur pays et de l’avenir de leurs enfants… Sans doute, enfin, celui qui, pour le moment, se trouve à la tête du pays entendra-t-il la voix qui lui dit : ‘ ouvrez les yeux sur la souffrance des innocents !’’
La question se pose dès lors, aux yeux de Moustapha Niasse, de savoir si Me Wade et son Gouvernement sont capables de s’élever à la hauteur des responsabilités qui sont les leurs pour répondre, avec ‘compétence et dignité’, aux appels de la conscience populaire.
‘La question se pose toujours de savoir s’ils sont capables de comprendre, enfin, que le problème des Sénégalais est devenu une question de survie’, martèle le secrétaire général de l’Afp. Non sans préciser que la crise génèrée par les divers aspects du phénomène de la mondialisation ‘ne peut servir de prétexte encore moins de tentative d’explication dans l’analyse de la crise sénégalaise, crise multidimensionnelle et multiforme, causée et aggravée par des actes posés, depuis 9 années, par un régime irresponsable et incompétent, nourri à la source pernicieuse d’un pouvoir personnel’.
Excédé, l’ancien Premier ministre martèle : ‘Il faut mettre fin à cette situation’.
Rappelant ses propos tenus lors de sa conférence de presse du 20 mai 2008, Niasse clame qu’il faut ajuster immédiatement les dépenses de l’Etat aux priorités de l’heure. En effet, le chef des progressistes avait préconisé, notamment la création d’un Fonds budgétaire d’ajustement structurel de 300 milliards au moins, sur une période de trois années. Fonds qui sera alimenté par le prélèvement d’une partie des recettes douanières tirés des produits chimiques entrant au Sénégal, le prélèvement sur les recettes douanières provenant des produits alimentaires importés, et en affectant 50 % de la dotation des crédits de carburant et de téléphone des ministères, de l’Assemblée Nationale, du Sénat et, évidemment, en commençant par la Présidence de la République et les services qui lui sont rattachés.
En effet, pour sa survie, Moustapha Niasse estime que le Sénégal, plus que jamais, a besoin: ‘d’une gestion transparente de l’Etat et de ses démembrements ; d’un retour définitif et sécurisé aux valeurs de la République, loin de tout pouvoir patrimonialisé et de dérives monarchiques qui ont fait la preuve de leur nocivité, au détriment des populations de notre pays ; de l’arrêt immédiat de la gabegie et de la mauvaise gestion des ressources publiques et de l’opacité qui entoure des investissements de nature publique, quand toute idée d’audit est devenue un chiffon rouge pour les tenants du pouvoir ; et de la révision des politiques en cours…’
La mise en place de ce fonds, explique-t-il, sera subordonnée au vote, dès l’ouverture de la prochaine Assemblée, d’une loi des Finances rectificative, pour corriger les errements budgétaires, notamment en matière de dépenses. Il convient, de l’avis de Niasse, de bloquer les investissements de prestige, en faveur des investissements productifs et du volet social. ‘Il s’agit aussi de mettre fin au piétinement des Institutions de la République et, en particulier, de l’Assemblée nationale, par une application stricte du principe de la séparation des pouvoirs, principe posé dans la Constitution de la République’.
Georges Nesta DIOP

jeudi 5 juin 2008

ALLIANCE DES FORCES DU PROGRES

L’AFP ET LES ASSISES NATIONALES M। Moustapha Niasse Sénégalaises et Sénégalais, Patriotes et Démocrates debout, Par l’appel du 16 juin 1999, M. Moustapha Niasse diagnostiquait les maux du Sénégal, en affirmant sa volonté de changement. Cet appel historique allait déboucher logiquement sur la création, le 23 août 1999, de l’Alliance des Forces de Progrès qui, par la grâce de Dieu, a occupé une place centrale dans le bouleversement du 19 mars 2000 voulu par le peuple sénégalais, qui exigeait clairement qu’une gouvernance nouvelle prît forme. L’immense espoir suscité alors a été suivi d’une déception

LES ASSISES NATIONALES AU SENEGAL UNE FERME VOLONTE DE RENOUER AU DIALOGUE DU PEUPLE SENEGALAIS VICTIMES D’UN DICTATEUR DEGUISE

CONTEXTE
Tout le monde sait que le Sénégal traverse une période difficile de son histoire. Dans la plupart des domaines de la vie nationale, les fruits de l’alternance démocratique n’ont pas tenu les promesses des fleurs du 19 mars 2000. Aux contentieux politiques d’ordre institutionnel ou électoral viennent s’ajouter les difficultés croissantes de la vie quotidienne, dominées par une misère et un chômage endémiques, une inflation galopante et des pénuries de toutes sortes.

Face à cette crise multidimensionnelle aux conséquences imprévisibles, l’inquiétude et le désarroi se répandent, tandis que chacun s’interroge avec perplexité sur l’avenir.

L’acuité des problèmes de survie du plus grand nombre et l’accumulation des périls à l’horizon, exigent de l’ensemble des forces vives du pays une réflexion collective, une mobilisation massive et une action pacifique mais résolue.

JUSTIFICATIONS

Tous, ensemble, nous devons nous poser la question de savoir : où va le Sénégal ? Notre opinion est que le pays se trouve dans une impasse et notre choix est de lui éviter des convulsions douloureuses ; de tenter de l’en sortir par le dialogue, qui est plus conforme à nos traditions, à notre culture, à notre civilisation.

Or, aujourd’hui, au Sénégal, le dialogue social avec le pouvoir est rompu ou de piètre qualité et le dialogue politique inexistant.

Certains opérateurs économiques nationaux crient leur marginalisation et réclament toute leur place dans notre tissu économique, dans l’attribution des marchés publics, dans le capital des entreprises stratégiques. Mais, le pouvoir fait la sourde oreille !

D’autres réclament la tenue d’un Forum Economique qui serait un moment d’échanges et de propositions pertinentes pour mieux aider notre pays à sortir de l’ornière. Seul le silence leur répond.

Des acteurs du monde rural souhaitent, depuis quatre ans, la tenue des Etats Généraux du monde rural (agriculture, pêche, élevage, foresterie) et, à ce jour, ils se demandent encore comment se faire comprendre. La dégradation accélérée de l’environnement et la gestion prédatrice des ressources naturelles préoccupent au premier chef les écologistes, qui se heurtent à un mur d’indifférence.

Des organisations de la société civile, de travailleurs et du patronat réclament une amélioration significative de la gouvernance du pays, la transparence dans la gestion des affaires publiques. Il leur a fallu des années pour se faire entendre partiellement, grâce à l’appui des bailleurs de fonds intéressés, et obtenir un nouveau code des marchés. Cependant, aujourd’hui encore, certains parmi eux en sont à déplorer « le retard à la mise en place des structures d’accompagnement de l’entrée en vigueur de ce code ».

Des associations de travailleurs réclament l’organisation des assises de l’action sociale, pour définir une démarche appropriée face aux phénomènes sociaux qui déchirent ou transforment négativement notre tissu social ; ils ne reçoivent en retour que leur propre écho.

Des syndicats du secteur énergétique trouvent qu’il est impératif de tenir des concertations avec tous les acteurs concernés, pour avoir de nouvelles orientations stratégiques dans leur domaine, où les difficultés sont évidentes, récurrentes ; mais ils ne reçoivent aucun signal favorable. L’énergie est de plus en plus inaccessible aux ménages et aux entreprises de toutes dimensions, le pouvoir se contentant, en la matière, d’improvisations dont tout le monde souffre.

Des organisations syndicales demandent à être écoutées, parce qu’elles ont des idées pour la défense et la viabilité du service public dans le domaine de l’énergie, de l’eau de l’assainissement, de la communication, de la justice, de la poste, de la santé et de l’éducation. En vain.

Les centrales syndicales, toutes sensibilités confondues, confrontées à l’inflation galopante et à la dégradation des conditions de vie des travailleurs, des associations de consommateurs, les citoyens de manière générale n’arrivent pas à trouver le moment, le lieu, l’interlocuteur et les modalités appropriés pour expliquer leurs propositions de défense ou d’amélioration du pouvoir d’achat des Sénégalais et les mesures susceptibles de mettre un terme aux pratiques néfastes de corruption et de spéculation, visant notamment les modalités d’application de la loi sur « la concurrence et les pratiques déloyales ».

L’Etat prétend injecter 40% du budget national dans le secteur de l’éducation, ce que des organisations d’enseignants contestent. Tout le monde, il faut le dire, s’interroge sur la véracité de cette assertion et, pire, personne ne constate les bons résultats que le pays est en droit d’attendre d’une telle dépense budgétaire. Périodiquement, l’année scolaire est sauvée in extremis.

Pourquoi est-il si difficile au pouvoir de se concerter avec les acteurs concernés de l’école, de partager avec eux toutes les informations et de créer avec eux un système de suivi transparent capable de donner à une telle allocation de ressources l’efficacité et l’efficience requises ?

Des retraités demandent sans succès des journées d’étude sur leur situation et sur celle de leur institution, tandis que d’autres corporations attendent toujours la formalisation de leurs statuts (gardiens, gens de maison, etc.). Quant aux mutilés de guerre, en dépit de leurs multiples sacrifices consentis à la nation, leurs revendications demeurent insatisfaites.

La situation de « ni guerre ni paix » en Casamance préoccupe tous les Sénégalais de l’intérieur comme de l’extérieur, ainsi que toutes les forces politiques et sociales du pays. La démarche choisie aujourd’hui par le Chef de l’Etat est une vraie nébuleuse qui écarte certaines composantes de la nation, pourtant en mesure d’apporter d’utiles contributions, dans la transparence et le désintéressement, à la résolution définitive de cette tragédie. Mais, il se dégage l’impression fâcheuse que cette paix n’est pas une priorité et que c’est le pourrissement de la situation qui est recherché, pour on ne sait quelle obscure raison.

Des voix s’élèvent pour défendre la laïcité, pour exiger que l’Etat soit équitable dans ses relations avec les religions ou avec les confréries. Apparemment leur discours est mal reçu par le pouvoir, qui ne leur accorde ni attention, ni considération.

Les médias publics sont plus que jamais monopolisés par le pouvoir d’Etat et, de ce fait, handicapés pour jouer leur rôle dans le traitement objectif des informations et dans la confrontation d’idées. Ce qui les prive donc d’une participation pleine et entière à la démocratisation de notre société, corollaire du dialogue politique, social et culturel, qui doit être permanent.

Des journalistes du secteur privé se voient agressés dans l’exercice de leur métier et conduits manu militari au tribunal, pour délit d’opinion, ou plutôt crime de lèse- majesté !

Des intellectuels et écrivains, qui éveillent et alertent l’opinion sur certaines tares du pouvoir, sont victimes de la censure, menacés de mort ou traînés devant les tribunaux.

Au niveau politique, c’est également l’impasse. Des partis politiques qui ont contesté la régularité de l’élection présidentielle sont considérés comme des parias par le pouvoir et ne mériteraient pas d’être ses interlocuteurs, puisqu’ils refusent d’être une opposition domestiquée. Et pourtant, Me WADE sait bien que, malgré la contestation d’élections frauduleuses et la proclamation officielle des résultats par le juge des élections, le contentieux politique peut persister et le Sénégal d’avant l’Alternance a souvent eu l’intelligence de lui trouver un traitement approprié.

Pourquoi cet autoritarisme du pouvoir quand notre histoire récente est si riche d’expériences qui ont montré, indubitablement, que le dialogue politique et social est indispensable à la bonne marche des sociétés, à la paix civile, à la stabilité du pays et au bon fonctionnement de la démocratie ?

Le Sénégal a connu, dans le passé, des concertations sectorielles avantageuses qui ont permis à l’Etat et aux acteurs politiques et sociaux de trouver des solutions, aux problèmes difficiles qui se posaient à des moments donnés, ou aux contentieux qui les opposaient. On peut citer par exemple les Etats Généraux de l’Education et de la Formation en 1981 ou les concertations qui ont donné lieu au Code électoral consensuel de 1992. En ces deux occasions, notre pays a su trouver le courage et la volonté de se regarder en face, d’identifier ses problèmes et de les affronter en trouvant des solutions consensuelles qui se sont révélées viables et même novatrices.

Plus récemment, d’autres initiatives analogues ont été prises tant par des partis politiques que par des associations non partisanes : Rencontres Citoyennes, Pacte Républicain, Assises Citoyennes, notamment.

C’est à la lumière de ces expériences antérieures positives, face à la crise globale et multiforme que traverse le pays, que nous proposons la convocation d’Assises nationales, comme solution concertée de sortie de crise.

La conception de ces Assises s’est faite dans une démarche participative qui a associé différentes composantes de la nation qui, au cours de rencontres, ont échangé sur les problèmes du pays et sur l’urgente nécessité de leur trouver des solutions. Les présents termes de référence de ces Assises sont proposés afin de déterminer :

les objectifs poursuivis,
la composition des Assises,
le cadre méthodologique et organisationnel,
les thématiques,
les conditions de mise en œuvre et de suivi.
I. Les objectifs

Nous voulons, de façon pacifique, rassembler toutes les forces vives du pays, pour lui épargner des convulsions inutiles et ouvrir de meilleures perspectives pour le peuple. Nous parions sur l’intelligence, la sagacité, l’expertise et la détermination des Sénégalais. Il s’agit d’investir de l’intelligence, de l’énergie et de la volonté politique pour une voie rationnelle, responsable et civilisée afin que le Sénégal soit mis sur les rails de la paix civile, de la démocratie, du respect des valeurs républicaines, de la laïcité et du redressement de l’économie nationale. Il s’agit, en approfondissant les acquis démocratiques, en renforçant les droits et libertés, en consolidant le dialogue politique et social et en améliorant les conditions de vie de nos concitoyens, de recréer l’immense espoir suscité par l’Alternance de l’an 2000.

Ces Assises ne sont pas conçues comme une conférence nationale souveraine déguisée. Il ne s’agit pas non plus d’une entreprise de subversion, ni d’un complot.

L’objectif général de ces Assises nationales est de trouver une solution consensuelle globale, efficace et durable à la grave crise multidimensionnelle (éthique, politique, économique, sociale et culturelle) qui sévit dans le pays.

Les objectifs spécifiques sont les suivants :

Dresser l’état de la crise nationale,
proposer des réponses appropriées aux urgences et priorités (politiques, économiques, sociales, culturelles et sportives) du présent et du proche avenir ;
bâtir un consensus dynamique sur les principes essentiels fondant une bonne gouvernance politique et un Etat de droit, une gouvernance économique de qualité, transparente et soucieuse des intérêts nationaux, une gouvernance sociale, culturelle et sportive basée sur des valeurs de progrès (travail, professionnalisme, culte de la performance, justice sociale, éthique, équité, solidarité) ;
concevoir les mécanismes d’un dialogue périodique et pérenne au niveau politique, économique, social, culturel et sportif entre, d’une part, le pouvoir et l’opposition et, d’autre part, le pouvoir et les partenaires sociaux, afin de créer les conditions du développement du pays dans la paix civile, la démocratie, la stabilité et la sécurité.
II. Composition des Assises nationales

Autour des objectifs précités, les Assises seront un moment fort où la nation, dans toutes ses composantes, renoue avec le dialogue.

Les associations de la société civile (Forum Civil, CONGAD, Raddho, Mouvement Citoyen, ASNU, Pacte Républicain, Coalition Nationale Education pour Tous, etc.), les partis politiques de l’opposition aussi bien parlementaire (Jëf Jël, Mouvement Tekki – Emergence Citoyenne, Mouvement de la Réforme pour le Développement Social etc.) qu’extra-parlementaire, regroupée dans le Front Siggil Senegaal, les organisations patronales et d’opérateurs économiques (CNP, CNES, UNACOIS etc.), les organisations syndicales de travailleurs (CNTS, CSA, UNSAS, SYNPICS, etc.), les organisations évoluant dans le monde rural comme le CNCR (agriculture, élevage, pêche, foresterie), le mouvement associatif, le mouvement sportif, les organisations professionnelles, les corps de métiers (Mécaniciens, Boulangers, Acteurs culturels etc.), les corporations (ordres professionnels), les personnes âgées, les associations de retraités, les autorités religieuses, les organisations de femmes (FAFS), les mouvements de jeunes, les mouvements élève et étudiant, tout secteur organisé, des intellectuels de renom, des personnalités identifiées dont la liste serait arrêtée par consensus, tous sont conviés aux Assises.

A ce jour, plus d’une cinquantaine de partis politiques et d’associations non partisanes ont marqué leur accord pour y prendre part.

Le pouvoir y est convié comme partie prenante, à part entière.

Les Sénégalais établis à l’étranger sont également invités à y participer, via Internet au besoin.

Des représentants des organisations de la société civile africaine peuvent être invités à assister aux Assises comme observateurs pour s’enrichir de cette nouvelle expérience.

Les Chefs de missions diplomatiques représentées au Sénégal seront invités aux séances d’ouverture et de clôture des Assises.

Les invitations sont faites par le Comité national de pilotage des Assises, qui définit les modalités d’enregistrement aux Assises.

III. Le cadre méthodologique et organisationnel

Le Comité national de pilotage (Cnp) est chargé de la conduite des Assises. Il est constitué par l’ensemble des représentants des organisations ayant accepté d’y participer, à raison d’un délégué titulaire et d’un suppléant par organisme membre. L’acceptation formelle des présents termes de référence et la désignation des délégués représentant une organisation au sein du Cnp valent adhésion aux Assises Nationales du Sénégal. Le Cnp est dirigé par un Bureau exécutif (BE) de quinze (15) personnalités choisies par consensus, conformément à la décision de l’Assemblée générale des initiateurs du 26/01/08. Il comprend, en outre, trois commissions : une commission d’organisation, une commission scientifique et une commission de communication.

Le Cnp examine les propositions et décide des nominations des : Président des Assises, qui doit être une personnalité d’envergure nationale, non partisane et au-dessus de tout soupçon. Il en est de même pour les trois Vice-Présidents des Assises, ainsi que le Rapporteur général et son adjoint. Tous sont membres du BE.

Le Cnp met en place, par ailleurs, des commissions thématiques et désigne les Présidents et Vice-Présidents des commissions de même que les Rapporteurs et leurs adjoints.

Le Cnp décide de la constitution d’équipe pluridisciplinaire d’experts reconnus sur certaines questions à traiter.

Le Cnp fixe les dates d’ouverture, de clôture et le chronogramme général des Assises et choisit les locaux pour la tenue des Assises, dont il arrête le budget.

Dans la limite des contraintes temporelles et financières, les citoyens seront associés, autant que possible, aux consultations des Assises, sous toutes les formes.

IV. La thématique

Cette liste d’apparence exhaustive, quoique non limitative, ne correspond pas nécessairement aux thèmes des futures commissions de travail. Celles-ci détermineront elles-mêmes, au terme de leurs travaux et de façon consensuelle, l’ordre des priorités, parmi les thèmes et sous-thèmes suggérés ci-après. De même, le nombre total de commissions thématiques à créer aura pour seule limitation le souci de la faisabilité, de l’opérationnalité et de l’efficacité.

1°) - La gouvernance politique :

La gouvernance institutionnelle :
la question de la Constitution,
le fonctionnement des institutions,
les rapports entre les pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire,
l’indépendance du pouvoir judiciaire,
la nature du régime politique,
les organes de contrôle institutionnels et citoyens de la gestion de l’Etat et de ses démembrements,
évaluation des performances de l’administration et propositions de réforme.
La gouvernance locale :

l’évaluation de la politique de décentralisation,
le renforcement de l’autonomie des collectivités locales,
la problématique d’une fonction publique locale.
Le système démocratique :

le processus électoral,
le financement des partis politiques,
la moralisation de la vie publique,
la durée des mandats électifs,
le cumul des mandats, le cumul de mandat et de fonction,
le financement des centrales syndicales.
Le pluralisme médiatique :

la libéralisation du secteur de l’audiovisuel,
la régularité et la transparence dans l’attribution des fréquences,
la régulation du secteur médiatique,
le rôle des professionnels de l’information et de la communication dans la démocratisation du paysage médiatique.
La garantie de l’exercice effectif des droits humains :

l’effectivité de l’exercice des libertés constitutionnelles,
l’abrogation des dispositions liberticides du code pénal,
le renforcement des droits de la défense,
le respect des dispositions sur la durée de la détention préventive,
la protection contre les détentions arbitraires, la torture et les traitements cruels, inhumains et dégradants.
La crise casamançaise. La politique africaine. La politique extérieure. La définition d’un cadre d’expression de la citoyenneté participative.

2°) - La gouvernance économique et financière :

La bonne gouvernance et la transparence :

le droit à l’information économique, sociale et financière pour tout citoyen,
l’obligation de reddition des comptes pour toute structure publique,
la redéfinition de la place des corps de contrôle de l’Etat (Inspection Générale d’Etat, Cour des Comptes, Inspection Générale des Finances) et le renforcement de leurs pouvoirs,
la lutte contre la corruption,
les modalités d’un contrôle citoyen des décisions administratives et de la gestion des biens publics.
Les orientations budgétaires :

l’équilibre budgétaire,
la rationalisation des choix budgétaires,
le train de vie de l’Etat,
la politique fiscale,
la dette (intérieure et extérieure),
les lois de règlement.
Les questions économiques :

l’état des lieux,
la définition des secteurs économiques stratégiques,
la productivité et la compétitivité des entreprises,
la promotion des PME et des entreprises de services,
la place du capital national dans notre économie.
la question des investissements et de la création des emplois,
le financement de l’entreprise,
la situation du tissu industriel national,
la politique énergétique,
la politique touristique,
le secteur non structuré,
la balance commerciale,
les rapports économiques avec les pays de l’UEMOA, de la CEDEAO, et des autres organismes sous-régionaux du continent africain.
la place du Sénégal à l’OMC et aux ACP,
les rapports commerciaux avec l’U.E., les U.S.A, la Chine, l’Inde, le Maroc et les pays du Golfe Arabo-persique,
la position du Sénégal face aux Accords de Partenariat Economique (APE)।

3°)- La gouvernance sociale :

L’accès aux services sociaux de base :

l’approvisionnement en eau potable,
l’expansion de l’électrification rurale,
la fourniture correcte en électricité dans les centres urbains,
l’assainissement,
l’accès aux soins de qualité,
la scolarisation pour tous,
l’accès au service universel des télécommunications.
La condition des travailleurs :

la sécurité sociale, l’assurance maladie, les mutuelles de santé,
la valorisation du travail salarié et du travail non salarié,
la sécurisation du travailleur rural,
la promotion de l’emploi décent,
le pouvoir d’achat,
les institutions de prévoyance,
la généralisation et l’actualisation des conventions collectives professionnelles,
l’actualisation de la convention nationale inter professionnelle.
L’accès au logement :

la politique d’habitat social,
la promotion de l’habitat rural,
le soutien aux coopératives d’habitat,
la lutte contre la spéculation foncière et immobilière,
la lutte contre la surenchère sur les loyers.
Les infrastructures et le transport :

l’amélioration de la mobilité,
le désenclavement des zones et régions périphériques,
l’accroissement et l’entretien des pistes de production
la réorganisation du transport urbain et inter urbain,
la sécurisation et la diversification de l’offre de transport.
La solidarité avec les couches vulnérables :

la discrimination positive en faveur des handicapés,
la protection de la petite enfance,
la lutte contre la mendicité,
la lutte contre l’exclusion, les précarités et la pauvreté,
l’assistance aux grands malades,
les mutilés de guerre.

4°)- Le monde rural et le secteur primaire en général :

L’état des lieux du secteur primaire,
l’évaluation des potentialités et contraintes au développement du secteur primaire,
la définition d’une politique agricole, fondée sur l’application de la Loi d’Orientation agro-sylvo-pastorale,
le financement du secteur primaire,
la réhabilitation de l’agriculture, de l’élevage, de la forêt et de la pêche,
la mise en place de circuits de distribution et de commercialisation,
la promotion des unités industrielles de transformation des produits,
la protection des ressources halieutiques,
la sécurité alimentaire,
la création de pôles économiques de développement en zone rurale,
la promotion de petites unités industrielles locales.

5°) L’éducation et la formation :

L’état des lieux de la politique d’éducation et de formation,
la généralisation de la scolarisation,
la réhabilitation de l’Ecole publique,
la restructuration de l’enseignement privé,
l’introduction des langues nationales dans le système éducatif,
l’introduction de l’apprentissage dans le système éducatif,
la politique de formation professionnelle et technique,
la définition d’une carte universitaire nationale,
la revalorisation de la fonction enseignante,
la promotion de la recherche fondamentale et appliquée.

6°) La santé

L’accessibilité géographique et financière des soins de santé de qualité,
la redéfinition de la pyramide sanitaire (de la case de santé à l’hôpital),
la valorisation de la médecine et de la pharmacopée traditionnelles,
la promotion de l’assurance- maladie universelle et de la mutualité,
la réforme des systèmes et cadres de gestion des établissements sanitaires,
l’évaluation des performances des programmes nationaux de santé,
la prévention et la protection contre les maladies endémo-épidémiques. questions liées au statut du personnel.

7°) La culture

La promotion des langues nationales,
la valorisation du patrimoine historique et culturel national,
la protection de la diversité culturelle,
la promotion des industries culturelles,
le soutien à la créativité intellectuelle et artistique,
la défense et le développement des valeurs culturelles africaines.

8°) La jeunesse, l’emploi et l’insertion socioprofessionnelle

L’état des lieux des politiques de jeunesse et d’emploi,
l’analyse de la situation des jeunes,
l’identification des obstacles à l’épanouissement des jeunes,
la définition d’une politique hardie de création d’emplois
l’implication des entreprises dans la politique de création d’emplois,
la formation complémentaire pour les jeunes en quête d’emploi,
le système de financement des projets de jeunes

9°) La dimension genre et la promotion de la femme

L’état des lieux des politiques et programmes destinés aux femmes,
l’analyse de la situation de la femme,
l’identification des obstacles à la promotion de la femme,
la généralisation de l’égalité de genre,
le financement des entreprises initiées par des femmes,
la répression des violences faites aux femmes.

10°) La situation des personnes âgées

L’état des lieux des politiques destinées aux personnes âgées,
l’analyse de la situation des personnes âgées,
l’identification des obstacles à la promotion des personnes âgées,
la revalorisation du rôle des personnes âgées dans la société,
la création de structures de prise en charge des personnes âgées.

11°) Le problème des migrations

La concertation avec les pays d’accueil sur la question des migrations,
l’émigration clandestine,
la défense des droits des émigrés dans les pays d’accueil,
la gestion des flux financiers générés par les émigrés et leur insertion dans la vie économique nationale,
la représentation des émigrés dans les structures de l’Etat.

12°) Le défi écologique (environnement et développement durable)

La protection des écosystèmes et la lutte contre la sécheresse et la désertification,
la préservation de la biodiversité,
l’émergence d’une conscience écologique et participation à la construction d’une gouvernance mondiale de l’environnement,
la réhabilitation de notre patrimoine forestier,
le repeuplement des parcs et réserves,
la protection des aires marines, des zones maritimes et côtières,
la prévention du risque industriel et des catastrophes naturelles,
la gestion des ordures et déchets,
la question des énergies renouvelables.

13°) Les questions liées aux sports

L’élaboration d’une nouvelle charte sportive,
le développement et l’encadrement des sports de masse,
la mise en place d’un cadre favorable à la pratique du sport d’élite,
la réalisation d’infrastructures pour tous les sports.

14°) Les questions liées à l’éthique, aux comportements et aux valeurs

Quelle éthique de gestion pour quel type de développement ?

famille, foi religieuse et valeurs culturelles africaines,
la perte générale des valeurs : causes et réponses,
la crise éthique : problème local ou global ?
V. Conclusions, recommandations et mise en œuvre

Principes directeurs pour un bon déroulement des Assises.

Privilégier un dialogue débarrassé de tout préjugé et de tout présupposé, faire du consensus le seul mode de prise de décision.

Les conclusions auxquelles aboutiront ces Assises nationales créeront les conditions d’une synergie capable d’impulser une dynamique nouvelle dans notre pays.

Pour y parvenir :

il sera mis en place une commission de synthèse, de suivi, de mise en œuvre et d’évaluation des conclusions, commission dont la composition reflètera la diversité des acteurs ;

les participants doivent accepter que les conclusions consensuelles de même que les recommandations qui en seront issues s’imposent à tous et, par conséquent, engagent chacun à les appliquer et à les faire appliquer ; elles feront l’objet d’une campagne de vulgarisation de masse ;

les mécanismes de mise en œuvre des conclusions et des recommandations sont définis par les Assises.

mardi 20 mai 2008

Vous avez un produit ou un service à proposer ? Un site web à faire connaître ?

Quelques soient les produits ou services qu'une entreprise, un particulier ou un travailleur indépendant veut proposer, il faut le faire connaître. La publicité par affichage est faite pour ça. La visibilité est le point le plus important pour se faire connaitre. Toutes les grandes marques font de la publicité (télé, radio, affichage ...) , même lorsqu'elle parait inutile, la visibilité d'une publicité est permanente dans votre esprit . Votre cerveau emmagasine les sons et les images qui vous sont envoyés sans même que vous y prêtiez attention. De cette façon, lorsque vous cherchez un produit à acheter, immédiatement votre cerveau vous rappelle que ce produit se trouve chez untel ou dans telle marque. Il est donc très important d'être visible partout à tout moment.
Comme chacun le sait la communication et la publicité ne sont pas gratuites. Mais pas de panique ...

L'avantage avec le web est que l'on peut s'adresser à presque tous les pays du monde pour un coût extrêmement faible.

Sur cette étape, nous allons voir la publicité par bannières.

Pour ceux qui ne connaîtraient pas, la bannière est tout simplement une image (publicitaire en général) dans un format précis que l'on retrouve sur + 80% des sites internet.
Le plus courant est la bannière rectangulaire de taille 468 pixels de large sur 60 pixels de haut (468x60).
Cette bannière est dotée d'un lien qui permet, lorsque l'on clique dessus, d'être dirigé vers la page du site souhaité.

L'affichage d'une bannière est parfois gratuite quand il s'agit d'un échange de service. Vous installez la bannière d'un site sur une des pages de votre site en contre partie de l'installation de votre lien ou bannière, chez votre partenaire .

La bannière peut également être mise en place dans un service gratuit ou payant. Les sites comme Allopass proposent des emplacements, mais vous pouvez en trouver également sur d'autres sites spécialisés dans la communication.
Vous trouverez ici, un choix des sites les plus populaires, n'hésitez pas à les visiter, vous inscrire et faire votre promotion, car ils sont très prisés :

- AgoraClub
- RégieClic
- Allotraffic
- FranceVisiteur
- Autovisiteur
- Populassite
- HitsInvaders
- SurfTraffic


La plupart d'entre eux proposent une inscription gratuite avec un nombre d'affichage offert (parfois + de 2000), puis si vous souhaitez d'autres campagnes supplémentaires vous trouverez différentes offres tels que :
Les campagnes publicitaires avec paiement :
- A l'affichage : vous payez un montant pour un certain nombre d'affichages de votre bannière.
- Au clic : vous payez un montant pour un certain nombre de visiteurs ayant cliqué sur votre bannière pour accéder à votre site.
- A la durée : vous payez cette fois pour une durée d'affichage définie.

Vous pouvez aussi vous rendre sur des sites internet (surtout les annuaires, ils sont très visités) et trouver des campagnes d'affichages à acheter. Essayez dans la mesure du possible de trouver des tarifs abordables et sur des sites en rapport avec le produit proposé.
Vous pourrez trouver des affichages pour des tarifs inférieurs à 1 euros les 1000 affichages. Sachez qu'en moyenne 1 à 2% de clics sont effectués sur un affichage (comptez entre 10 et 20 clics en moyenne, sur 1000 affichages).

La bannière publicitaire est un bon moyen de communication, en plus vous investissez ce que vous voulez. Cela permet de gérer votre budget selon vos moyens.

Vous trouverez des exemples de bannières en bas de cette page. Vous pouvez les utiliser en n'oubliant pas de joindre le lien vers l'emplacement souhaité. Par exemple pour la bannière "comment gagner + de 2500 € par mois", joignez le lien :
http://www.mailremunere.net/inscription1.php?pere=1015519
(mettez votre lien à vous, ceci est un exemple)

L'autre moyen est de référencer un site (ou une page de site) sur les annuaires web. Vous indiquez alors le nom du produit, ou du site + un descriptif de ce que l'on pourra trouver + le lien vers la page souhaitée.

Vous trouverez ici une longue liste de sites pour se référencer. Vous en trouverez beaucoup de gratuit. Cela prend un peu de temps, mais votre lien reste visible à vie, et à moindre coût. Vous pourrez utiliser Roboform pour remplir les formulaires de référencement, ce petit logiciel est très pratique, il mémorise et rempli automatiquement tous les formulaires.

Voila, vous avez là, de quoi travailler pour la promotion de vos produits à vendre.
D'autres bannières vous serons fournies gratuitement (elles sont en préparation), pour que vous puissiez les utiliser.
Vous pouvez déjà prendre celles-ci, si vous le souhaitez, il suffit de cliquer droit avec votre souris et faire un copier/coller dans le document de votre choix, ou bien faire "enregistrer l'image sous" et l'installer dans votre fichier "images" de votre ordinateur.

Voila, vous pouvez déjà commencer sérieusement votre activité avec ces premiers outils.


Modèles de bannière 468x60 que vous pouvez utiliser :