Click Here! google.com, pub-9420613854073964, DIRECT, f08c47fec0942fa0 BTCClicks.com Banner Flag Counter

mardi 14 juillet 2009

Benno Siggil Senegaal en renfort

Les leaders de Benno Siggil Senegaal ont lancé un appel organisations syndicales, patronales, à la société civile, aux paysans et aux membres de l’opposition pour se joindre à la lutte initiée par les religieux, les résidents de la Banlieue et les consuméristes pour s’opposer à la hausse de 8% du prix de l’électricité. Les raisons de ces hausses répétées se trouvent, selon l’opposition dans les « 16 milliards ponctionnés dans la trésorerie de la Senelec en Mars 2009, pour financer sa Loi de Finances Rectificatives, avec un projet de lui soutirer 14 milliards supplémentaires, sous prétexte de remboursement de la dette fiscale que doit cette entreprise ».
La Conférence des leaders de Benno Siggil Senegaal en appelle à leurs membres et sympathisants, aux organisations syndicales, patronales, du monde rural, et de la société civile et de défense des Droits Humains, à se joindre à la lutte « initiée par les religieux et résidents de la Banlieue et des consuméristes, pour sauver le Sénégal », renseigne une déclaration en date du 10 juillet.

Les responsables de l’opposition se disent convaincus que « seule une vaste convergence des luttes de tous les secteurs de la population, dans les quartiers, les villes, les villages et les entreprises, est en mesure d’imposer à Wade de changer de politique, de mode de gestion de notre Etat et de notre Economie ou, à défaut, de partir »

Pour la Conférence des leaders de Benno Siggil Senegaal sans une telle convergence dans la mobilisation pour faire triompher cette lutte, « aucun dialogue politique entre le pouvoir et les forces vives de la nation ne peut aboutir au changement attendu par les populations dans l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail, ni dans leur espoir de s’épanouir par un travail décent », souligne la même source.

Elle est d’autant plus certain que sans ce vaste rassemblement, il n’y a point de salut, pour la bonne raison que Wade, « malgré son appel au dialogue, vient d’administrer, à nouveau, la preuve de sa volonté de perpétuer son mode de gestion unilatérale et étroitement partisan de la chose publique ».

Les vraies raisons de la hausse du prix de l’électricité

Benno Siggil Senegaal croit savoir que ce sont les 16 milliards ponctionnés dans la trésorerie de la Senelec en Mars 2009, pour financer sa Loi de Finances Rectificatives, avec un projet de lui soutirer 14 milliards supplémentaires, sous prétexte de remboursement de la dette fiscale que doit cette entreprise, qui est à l’origine de la hausse du tarif de l’électricité. Ce n’est pas, disent les leaders de l’opposition, le renversement de la tendance du prix du baril au niveau mondial, qui explique la hausse, comme l’a laissé entendre le régime de Me Wade.

Pour les opposants, même si cela était le cas, le Gouvernement aurait pu, pour épargner les ménages, utiliser à cet effet les « 22,7 milliards que le Fonds de Stabilisation des Importations des Produits Pétroliers ( FSIPP ) a engendrés depuis Janvier 2009 ». Et que, curieusement, soulignent-ils, « le fonds n’a pas comptabilisé dans les recettes fiscales de la Loi de Finance Rectificative que le Parlement vient d’adopter, selon l’aveu même de la Direction de la Planification et des Etudes Economiques ( DPEE) du Ministère de l’Economie et des Finances, de Juin 2009 ».

Mieux, soutient l’opposition, « le Gouvernement aurait pu utiliser une partie des revenus tirés de la vente des 30 hectares de l‘Aéroport de Dakar LSS, d’une valeur estimée à 57 milliards, plutôt que de le troquer à un privé en payement d’un marché public d’un coût de 12 milliards ! »

Bradage foncier

Pour la Conférence des leaders de Benno Siggil Senegaal, c’est ce « bradage du patrimoine foncier, qui est un véritable cas d’abus de biens sociaux, est non seulement un motif valable pour traduire ses protagonistes en justice, mais, il est aussi à l’origine d’un regrettable malaise diplomatique avec l’Union Européenne qui a suspendu son aide, outrée qu’elle est, par un tel deal au moment même où le Sénégal court derrière les bailleurs de fonds pour boucler son budget rectifié ! »

Les ménages à faibles et moyens revenus ne sont donc pas victimes, selon l’opposition, « des effets du prix du baril, mais bien du train de vie dispendieux de nos Gouvernants, de leur pillage des entreprises publiques et de notre patrimoine foncier, et de leur gestion patrimoniale de l’Etat ».

Actes de représailles

Par ailleurs, les leaders de Benno Siggil Senegaal, se sont prononcés sur la nomination des membres du Conseil économique et social. Ils soutiennent que le pouvoir a écarté toutes les organisations syndicales (CSA), patronales (CNES, UNACOIS), du monde rural (le CNCR), et de la société civile, du fait de leur participation aux Assises nationales « et/ou qui ont exprimé leur solidarité à l’entrepreneur Bara Tall, doublement victime des « Chantiers de Thiès » et de son appui à l’organisation des Assises nationales ».

Et Bennoo Siggil Senegaal de lancer cet appel au peuple Sénégalais à la « mobilisation la plus vaste et la plus déterminée, pour faire aboutir les revendications sur l’électricité, et au-delà, pour imposer la tenue d’un véritable dialogue porteur du changement attendu des populations, et l’application des conclusions des Assises nationales, notamment de la Charte de gouvernance démocratique ».

Le Benno charge le Président Tandja

Par ailleurs, la Coalition Bennoo Siggil Senegaal condamne énergiquement « les agissements du Président Tandja qui, à l’image du Président Abdoulaye Wade au Sénégal, cherche à imposer un recul démocratique grave au Niger, notamment par le piétinement inacceptable de la constitution du pays ». Et de « s’étonner que le Président Abdoulaye Wade, d’habitude si bavard, ne dise rien sur la situation préoccupante du Niger ».

Par conséquent, elle exprime sa solidarité et son soutien à l’ensemble des « forces démocratiques et patriotiques du Niger qui sont en train de se battre contre les dérives monarchiques de Tandja pour maintenir leur pays dans le concert des nations démocratiques ». Avant d’appeler la communauté internationale en particulier l’Organisation des Nations Unies à « condamner ce coup se force le Président Tandja et à l’obliger à revenir à la raison afin d’épargner au Niger des turbulences inutiles »

Benno indique la voie à Wade

Les leaders de l’opposition réunis au sein de Benno Siggil Senegaal sont en train, par le biais du groupe de contact, de travailler sur le contenu de la lettre-réponse à Me Wade et qui va préciser les termes de références de la première correspondance. Chaque point relativement au format, aux parties prenantes, objectifs, thématiques, à la durée et au sort des conclusions du dialogue, sera détaillé, avec un contenu clair. Le pillage des ressources nationales, la flambée des prix des denrées de première nécessité, les crimes de sang, les conclusions des Assises, entre autres, figureront en bonne place dans le document que l’opposition fera parvenir à Me Wade dans moins de vingt jours.

Le groupe de Contact de Benno Siggil a deux semaines pour finaliser le contenu de la lettre-réponse que l’opposition va envoyer au président de la République, Me Abdoulaye Wade, relativement aux termes du dialogue national souhaité par ce dernier.

La Conférence des leaders de Benno Siggil Senegaal qui était en réunion hier, au domicile de Ahmed Dansokho, a discuté du contenu de la réponse qui va surtout préciser, note Madièye Mbodj, porte-parole du jour, les termes de références de la première correspondance envoyée au Chef de l’Etat. Il s’agit du format du dialogue, les parties prenantes, les objectifs, des thématiques, de la durée et du sort des conclusions.

Cette fois-ci, les leaders de l’opposition réunis au sein de Benno vont donner un contenu réel à chaque point. Le pillage des ressources nationales, la flambée des prix des denrées de première nécessité, les crimes de sang, les conclusions des Assises etc, sont entre autres, les préoccupations qui seront consignées dans cette lettre-réponse qui sera envoyée au Président Wade dans moins de vingt jours.

Et c’est lorsque le Chef de l’Etat entérinera les propositions de la Conférence des leaders de Benno Siggil Senegaal, qu’une autre lettre sera envoyée au Premier ministre, Souleymane Ndéné Ndiaye, avec la liste des plénipotentiaires de l’opposition qui vont discuter avec ce dernier. Mais la Conférence des leaders de Benno ne perd pas de vue que « l’agenda de Me Wade s’articule autour de calculs politiciens », précise le porte-parole du jour. Pour sûr, « nous refuserons de nous engager dans une entreprise de diversion et surtout de marginalisation des conclusions des Assises Nationales », ajoute-t-il.

En outre, la Conférence des leaders de Benno Siggil Senegaal organise, le 02 août prochain, une réunion d’évaluation des élections locales du 22 mars dernier. Des perspectives d’ancrage de Benno après des masses et une vision prospect-ive sur le Sénégal qui s’appuiera sur les conclusions des Assises nationales, seront dégagées au cours de cette rencontre.

La Conférence des leaders de Benno Siggil Senegaal a étudié la situation sociale au niveau du pays, avec une attention particulière sur ce qui se passe à Mbanne, théâtre, selon les mots de Madièye Mbodji « d’une double injustice ». La première, dit-il, est liée à l’inversion des résultats des locales remportés par les responsables de Benno au profit des libéraux ; la seconde a trait à la spoliation des terres des éleveurs, agriculteurs etc au profit des gros bonnets de l’Etat. Pour l’opposition il s’agit là d’une bombe sociale qui réveille de douloureux souvenirs du conflit Casamançais qui trouve ses origines dans le foncier.

Concernant l’augmentation du prix de l’électricité, la Conférence des leaders de Benno Siggil Senegaal a battu en brèche l’argument du gouvernement qui met l’accent sur les facteurs endogènes pour justifier l’inflation des prix du courant. Mais pour l’opposition la raison de ces hausses répétées est à voir dans le mode de gouvernance avec à la clé les gaspillages et la dilapidation des ressources. Et après, souligne Madièye Mbdoji, c’est au contribuable de payer les pots qu’il n’a pas cassés.

Les leaders de l’opposition se sont aussi intéressés à la situation des travailleurs de l’Hôtel Indépendance qui observent la grève de la faim depuis quelque temps.

La situation sociale a amené la Conférence des leaders de l’opposition a faire une déclaration dans laquelle elle lance un appel à la constitution d’un large front de lutte, la plus organisée possible, pour mettre hors d’état de nuire le régime de Me Wade, en le boutant dehors.

L’Alliance des forces de progrès (Afp) de Moustapha Niasse

L’Alliance des forces de progrès (Afp) de Moustapha Niasse refuse de jouer le rôle de faire –valoir à ceux qu’ils qualifient « d’adeptes de la mal gouvernance et de l’incompétence », ceux qui nourrissent dans le secret de leur conscience, le vœux pieux de faire du dialogue national le lieu de l’artifice et la ruse politique. Cette position est contenue dans une déclaration en date du 13 juillet. Pour les « Progressistes » aucune « comédie » ne saurait détourner les Sénégalais des urgences qui assaillent le pays.


L’Alliance des forces de progrès (Afp) de Moustapha Niasse, affirme, dans une déclaration en date du 13 juillet, que le dialogue prôné par Me Abdoulaye Wade, « ne saurait être ni une fin en soi, ni un bol d’oxygène pour les adeptes de la mal gouvernance et de l’incompétence, ni un cadre de compromissions au détriment du peuple et de l’intérêt général ». Et cela, au regard des urgences qui assaillent le pays.

Il y a la crise profonde, multiforme et multisectorielle qui affecte tous les secteurs d’activités de notre pays et les populations toutes couches confondues. Dans le même temps, les conséquences des politiques désastreuses du régime en place sont tellement visibles, qu’il est évident, aujourd’hui, que les tenants du pouvoir sont désarmés face à l’ampleur du désastre et la profondeur du mécontentement populaire qui se manifeste tous les jours, çà et là, sur l’ensemble du territoire national, relève la même source.

C’est pourquoi, en ce qui concerne le cadre, le format et les acteurs du dialogue, les « Progressistes » « insistent sur son caractère inclusif et global, ce qui implique la participation de toutes les forces vives de la Nation qui ont livré les conclusions scientifiques, objectives des Assises Nationales. Pour le peuple, rien que pour le peuple, à travers une évaluation sans complaisances, des diagnostics pointus, et des recommandations claires, aux fins de trouver des solutions concrètes aux maux de notre pays », renseigne la déclaration.

En effet, les objectifs du dialogue étant ainsi campés, relève la même source, son champ de compétence devrait embrasser le devenir du Sénégal, de ses populations, de l’Afrique et les ambitions de notre pays sur la scène internationale. « Pour sûr, la durée du dialogue devrait être circonscrite dans un calendrier qui ne dépasserait pas quelque huit semaines. Le processus de décisions, les conclusions et les changements escomptés par les Sénégalais devraient bénéficier de mécanismes réels qui garantiraient leur application programmée, datée, contrôlée et évaluée », déclarent les camarades de Moustapha Niasse.

Analysant la question du dialogue proposé par le Président de la République, l’AFP estime que « les préalables exigés par l’opposition constituent la traduction concrète et effective des priorités du peuple sénégalais, en matière de gouvernance démocratique, de transparence et de rigueur dans la gestion du bien public et des ressources nationales, dans le respect des dispositions de la Constitution et dans le respect dû aux Sénégalais, dans l’exercice de leurs droits en tant que citoyens d’un pays libre et souverain ».

Accepter une invitation au dialogue relève de la culture de paix reconnue aux Sénégalais, mais cela ne saurait signifier se livrer à un simulacre de recherche d’un consensus fondé sur l’artifice et la ruse politique, précise l’Afp.

OBAMA INTERPELLE LES REGIMES POLITIQUES AFRICAINES : La part sénégalaise dans le discours d’Accra de Barack

Il fallait commencer par un Etat, par un pays, et le Président des Usa, Barack Obama a porté son choix sur le Ghana. Contrairement à l’appréciation de certains observateurs, le choix du Gold Coast n’enlève en rien les mérites des autres Etats africains tels : le Sénégal, le Nigéria, le Maroc, la Tunise, le Malie, le Kenya qui auront sans nul doute, l’honneur de recevoir sur leurs terres le président américain.

Le Ghana a été la première étape d’un voyage du premier président noir en Afrique subsaharienne. Le pays de John Milles s’est distingué, il faut le dire dans sa pratique démocratique qui contraste singulièrement avec la situation générale sur le continent, où les élections frauduleuses et violentes sont monnaie courante. Quelle a été la part sénégalaise dans le discours d’Obama ?

Barack Obama a estimé samedi que l'avenir de l'Afrique appartenait «aux Africains eux-mêmes», mais que les Etats-Unis les soutiendraient dans leurs efforts, à l'occasion d'un discours devant le parlement ghanéen. Il a noté que l'Afrique était en encore en proie aux conflits, à la maladie, au sous-développement économique, à la corruption et aux pratiques antidémocratiques. «Le développement dépend de la bonne gouvernance. C'est l'élément qui manque en bien trop d'endroits depuis trop longtemps», a déclaré le chef de la Maison blanche, dont la visite à Accra est sa première en Afrique noire en tant que Président. Eh bien oui, le Chef de l’Etat américain a beaucoup insisté sur la bonne gouvernance et a fustigé les pratiques corruptives et antidémocratiques. Il faut avoir le courage de dire que le Sénégal n’est plus ce donneur de leçon en la matière. Aujourd’hui en dépit des dettes annulées par certains partenaires au développement et aux nombreuses aides au développement, l’économie sénégalaise traverse une période de crise profonde. Est-ce du fait de la corruption, du manque de transparence dans la gestion des affaires publiques ? Seuls les tenants du pouvoir sont aujourd’hui aptes et habilités à donner des explications précises, claires et sans ambiguïtés.

L’administration Obama détient toutes les informations relatives à la gestion des affaires publiques dans tous les pays où les Institutions financières versent leur sou. La Banque Mondiale tout comme le Fmi contrôle de très près le fonctionnement de nos petits Etats. Comparés aux autres pays, le Sénégal n’est pas un modèle en matière de transparence dans la gestion de la chose publique.

Jusque-là, aucun chiffre officiel n’a été donné sur le montant exact de la dette intérieure, la vente des hectares dans le site de l’aéroport continue d’alimenter les places publiques, la destination de l’aide publique au développement demeure plus que jamais opaque. Barack Obama a tenu à préciser que là, «l’Occident n'est pas responsable de la destruction de l'économie zimbabwéenne au cours de la dernière décennie, ou des guerres où on enrôle les enfants dans les rangs des combattants». Il n’est pas non plus responsable du climat politique délétère au Sénégal. Là, le Président américain veut dire que les africains sont seuls responsables de la plupart des malheurs qui s’abattent sur eux. Et Obama de préciser que le soutien américain au développement serait lié au respect des règles démocratiques: «Ce que nous ferons, c'est augmenter notre assistance aux individus et aux institutions responsables, en faisant porter l'effort sur le soutien aux règles de bonne gouvernance».

Respecter les règles démocratiques, c’est respecter les termes de la Constitution de nos Etats que certains dirigeants changent à leur guise dans le seul but de se maintenir au pouvoir. C’est le cas actuellement au Niger mais aussi au Sénégal où la Constitution est devenu un petit morceau de tissu qui sert d’exercice aux apprentis tailleurs débutant. La première puissance mondiale a les yeux sur la démocratie sénégalaise. Aujourd’hui, le Sénégal attend avec impatience la subvention du Millenium Challenge Account (Mca), mais comme l’a si bien dit Obama, l’octroi d’aide est condition de bonne gouvernance et de respect des règles démocratiques dans tous les Etats africains.