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mardi 21 juillet 2009

L’Afp sur les « pitreries » de Karim le week-end dernier :« Là au moins le talent est incontestable"

Le supposé débat entre Karim Wade et Ousmane Tanor Dieng ne laisse pas indifférent l’Alliance des Forces de Progrès. Réunis Bureau Politique (Bp), Niasse et ses camarades estiment que la démesure et le ridicule sont deux ferments constants de la dictature, que viennent d’actualiser les pitreries du week-end dernier. Et là au moins l’Afp reconnaît en Karim Wade, « un talent incontestable ».

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La gestion de l’Anoci continue toujours de susciter des réactions. Mais l’Afp est beaucoup plus amère quand des « pitreries » s’y ajoutent avec le défi lancé par Karim Wade à Ousmane Tanor Dieng pour un supposé débat télévisé. « Le genre de mascarade organisée le mardi 30 juin dernier à l’Assemblée Nationale captive, pour donner un grossier quitus à une longue série de forfaitures, confirme une vérité palpable dans les péripéties de l’histoire universelle : la démesure et le ridicule sont deux ferments constants de la dictature, que viennent d’actualiser les pitreries du week-end dernier ». Et là au moins, l’instance dirigeante de l’Afp reconnaît en Karim Wade, « un talent incontestable ». Toutefois, les progressistes se veulent catégorique : « Le peuple continue d’exiger le bilan contrôlé de l’ANOCI, par un audit indépendant qui fasse la lumière sur les 432 milliards déclarés ».


Concernant le Conseil Economique et Social, l’Afp indique que « le schéma institutionnel de notre pays, déjà dévoyé par Me Wade, souffre du non respect du principe de la séparation des pouvoirs et continue sa descente aux enfers, avec toute l’érosion de la démocratie qu’un tel cheminement implique ». A cet effet Niass et ses camarades sont d’avis que « la recréation et la composition du Conseil Economique et Social sont le reflet d’une approche sectaire qui se traduit par l’ostracisme à l’endroit de certaines associations et autres groupements représentatifs, ayant eu le tort de ne pas s’insérer dans le discours monolithique laudateur de l’Etat-PDS ». « Le règlement de comptes et la promotion d’une clientèle par le biais des Institutions de la République confirment l’incapacité de Me Wade et de son régime à se hisser à la hauteur des exigences d’une crise qu’ils ont eux-mêmes provoquée, même s’ils convoquent des facteurs exogènes postérieurs aux contre performances actuelles », indique le communiqué. Qui ajoute que « la réception tardive du nouveau Palais de justice, neuf ans après le 19 mars 2000, avec des malfaçons préjudiciables à la fonctionnalité de l’édifice, est un autre exemple du peu de respect que les tenants du pouvoir nourrissent à l’endroit d’une institution fondamentale dans les démocraties modernes ». Ces dérives institutionnelles se déroulent à en croire le Bp de l’Afp, « dans un contexte de morosité, où l’économie nationale subit les contrecoups de l’impéritie, avec la remise en cause des grands équilibres macro-économiques, et le ralentissement de l’activité qui se reflète dans les projections désastreuses d’un taux de croissance autour de 2% ».



Le Bp de l’Afp s’est aussi pencher sur la prochaine édition du Fesman, dont le président de la République vient de reconnaître le manque d’organisation qui le frappe. Et à en croire Niass et ses camarades, « ce rendez-vous mondial appelle une approche multidimensionnelle et pluridisciplinaire. Par ailleurs la construction des infrastructures doit tenir compte de l’avis des hommes de l’art et non dépendre du génie non confirmé de Me Wade, qu’il s’agisse du grand théâtre ou du pseudo monument de la renaissance africaine qui constitue déjà une agression pour les populations riveraines ».

Birahim NDIAYE