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vendredi 30 avril 2010

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Mes panneaux solaires et éoliens?

Avez-vous vu mes panneaux solaires et éoliens? Conseil: Salut ! c’est encore Diagne, Comment avez-vous comme mon panneau solaire et éolienne? Il ne m’a coûté que quelques centaines de dollars à faire et je les ai reliés à mon domicile. J'ai économisé 70 $ sur ma facture d'électricité dernière! Alors ils vont payer pour eux-mêmes en un rien de temps. Seriez-vous intéressé à faire vos propres panneaux solaires ou éolienne? J'ai reçu mon élaborer des plans de Earth4Energy et il a rendu le processus très simple.
Je ne suis pas un constructeur ou quoi que ce soit et je pensais que ça allait être difficile à faire. Le livre et vidéos m'a aidé beaucoup et je trouve effectivement l'ensemble du processus assez simple. Si vous souhaitez utiliser les mêmes plans je puis vérifier le lien ci-dessous:
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Bonne chance avec votre projet DIAGNE! Et à la prochaine pour du nouveau.

mardi 27 avril 2010

MAMADOU DIOP CASTRO, SECRETAIRE GENERAL ADJOINT DE L’UNSAS : «Le projet de loi sur les Cdd est criminel »

Écrit par HAROUNA FALL
Lundi, 26 Avril 2010 14:10
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Le secrétaire général adjoint de l’Union nationale des syndicats autonomes du Sénégal (Unsas), Mamadou Diop Castro revient dans cette interview sur la fête du travail du 1er mai qui se prépare dans sa centrale syndicale. Le leader syndicaliste analyse le projet de réforme du Code du travail dans ses articles L42 à 47, sur les Contrats à durée déterminée (Cdd) et qualifie le projet de « criminel». Il lance un appel à l’unité d’action de toutes les centrales pour faire reculer l’Etat sur ce projet de loi qui, selon lui, risque de précariser l’emploi au Sénégal. Il se prononce également sur la politique de volontariat, les 40% du budget déclarés alloués à l’Education nationale, ainsi que sur l’état d’avancement du protocole d’accord d’août 2009.
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Dans quel état d’esprit l’Unsas prépare-t-elle la fête du Travail, le 1er mai ?
La fête du 1er mai constitue un enjeu pour l’Unsas (Ndlr : Union nationale des syndicats autonomes du Sénégal) qui, chaque année, a travaillé à lui donner toute sa grandeur et toute sa signification. C’est un grand moment de mobilisation, de revendication et de protestation, mais également une fête qu’il faut célébrer dans la dignité pour élever le niveau de conscience des populations, en général, et des travailleurs, en particulier. Mais aussi pour apporter une tonalité à la gestion de la revendication et de la lutte. Depuis quelques années, nous avons inscrit notre action dans la recherche de l’unité des travailleurs. C’est pourquoi, en 2009, nous sommes arrivés à un défilé unitaire qui, malheureusement, n’a pas rassemblé toutes les centrales syndicales, mais qui a été une étape significative. Nous avons travaillé à un boycott collectif de la cérémonie protocolaire à la Présidence de la République pour qu’on en finisse avec ce cercle pernicieux des rencontres et des messes qui ne débouchent pas sur le règlement de la revendication. Le 1er mai 2010, nous voulons l’inscrire également dans cette même logique de recherche effrénée de l’unité pour faire converger tous les ruisseaux du mécontentement en un torrent revendicatif…
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Quelles seront les revendications phares de cette année-ci ?
Pour cette année, il y a encore le respect du protocole d’accord d’août 2009 qui a fait l’objet d’une évaluation à travers les rencontres que le Premier ministre a initiées avec les centrales syndicales. Nous avons tous réclamé l’application du protocole d’accord d’août 2009. Cela veut dire que la bataille que nous avions menée en mai 2009 reste encore inachevée. Il y a eu des rencontres avant le 1er mai, c’est un acquis par rapport aux engagements du président de la République qui avait souhaité rencontrer les centrales syndicales deux fois dans l’année et le Pm, une fois tous les trois mois. Cela, on n’a jamais pu l’avoir. Même le calendrier avec les centrales syndicales qui avaient commencé à être déroulé n’a jamais connu une matérialisation pour l’Unsas. Le président de la République ne nous a jamais reçus depuis qu’il a annoncé ce calendrier de rencontre avec les centrales syndicales. Certains ont été reçus, alors que, jusque-là, nous sommes dans l’attente d’une audience avec le président de la République dans le cadre des rencontres de concertation, de consultation sur les grands dossiers qui agitent notre pays et sur nos préoccupations également.
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Par rapport à la plateforme revendicative de l’année dernière, est-ce qu’il y a des avancées ?
L’application du protocole d’accord d’août 2009 n’est pas satisfaisante. Sur la baisse de la fiscalité, sur la baisse des prix des denrées de première nécessité et des services. Sur la révision du décret sur le travail journalier, la révision du Code la presse, le règlement des entreprises en liquidation. Sur toutes ces questions, le gouvernement est attendu. Sur la question du loyer, vous avez entendu parler des initiatives des parlementaires et de la volonté du gouvernement de contrôler davantage ce secteur, mais nous attendons de voir. La spéculation foncière et la spéculation sur le logement écrasent les travailleurs et les populations. Il n’y a pas encore de mesures hardies, malgré des déclarations d’intention et la volonté exprimée par les parlementaires de contribuer au règlement du problème. Mais qui va contrôler ? C’est là la question. Il y a la violation des droits syndicaux, des libertés démocratiques, il y a des reculs graves dans notre pays avec les interdits de manifestations.
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Ah oui ? C’est aussi grave que cela ?
Mais oui. Et cela va jusqu’au refus de certains patrons d’organiser des élections de délégués dans leurs entreprises. La persécution qui s’abat sur certains travailleurs, comme à Suneor, est inacceptable. Depuis 2001, le patronat refuse d’organiser des élections. On persécute les membres de l’Unsas, avant l’Alternance comme après l’Alternance. La Sonacos et la Suneor appliquent les mêmes démarches à l’égard du Satos (Ndlr : un syndicat-maison) affilié à l’Unsas. La loi sur l’autorité parentale est toujours attendue pour lever toutes les discriminations qui frappent la femme travailleuse. Le président de la République a pris l’initiative de faire voter une loi sur la parité. Mais depuis des années, on se bat pour l’autorité parentale en lieu et place de la puissance paternelle. On ne se presse pas sur ce dossier, mais on accélère l’autre.
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Cela veut dire quoi, concrètement ?
Cela veut dire que nous nous posons des questions… Il y a des avancées sur l’impôt pour les femmes. Il y a des avancées sur la prise en charge du mari non fonctionnaire et des enfants. Mais ce ne sont que des aspects d’une loi que nous voulons globale pour réformer le Code du travail, le statut en général des fonctionnaires, le Code de sécurité sociale, le Code des impôts, le Code de la famille. Pour le moment, le gouvernement dit avoir élaboré un nouveau texte pour le règlement global sur l’autorité parentale. Mais ce texte n’a pas été soumis aux organisations syndicales pour recueillir leurs suggestions avant même le dépôt de ce projet de loi sur la table de l’Assemblée nationale. Puisque c’est une préoccupation des travailleurs, qu’on puisse les consulter avant le dépôt de ce projet de loi à l’Assemblée. C’est cela que nous attendons des parlementaires. Qu’ils reviennent vers les travailleurs pour les consulter pour avoir une autre lecture du texte pour aller dans le bon sens. Dans tous les cas, si le texte nous parvient, nous irons vers les parlementaires avant qu’ils ne procèdent au vote de cette loi. La loi doit sanctionner les résultats de concertation, de consultation pour aller vers un consensus pour être appliqué dans les meilleures conditions. Sinon, c’est une source de contestations, mais aussi une source de perturbations. Simplement parce que nous n’aurons pas accepté les termes d’une loi qui ne prend pas en compte les préoccupations des travailleurs et des populations.
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Que pensez-vous du projet de loi sur les Contrats à durée déterminée (Cdd) qui créé beaucoup de bruits présentement ?
L’Unsas a été la première centrale syndicale à sortir un communiqué pour dénoncer ce projet de loi. Nous avons réaffirmé, lors de la dernière réunion du Secrétariat exécutif, qu’il faut proposer aux centrales syndicales une attitude commune face au président de la République, lors du 1er mai, sur cette question. Il faut que toutes les centrales syndicales tirent dans la même direction, puisque l’occasion nous est offerte de nous adresser au président de la République avant le vote de la loi. C’est criminel à tous les égards. Au moment où on parle du travail décent, au moment où on parle de lutter pour l’éradication de la pauvreté, on va vers la précarisation, la fragilisation du tissu social, à une remise en question même de la politique d’emploi. Des Contrats à durée déterminée fragilisent les travailleurs, fragilisent les familles, fragilisent le mouvement social et créent des perturbations dans le tissu social. Les facilités qui sont offertes aux entreprises sont largement suffisantes. On n’a pas besoin de toucher à la législation sociale dans le sens de libéraliser outre mesure les relations entre le patronat et les travailleurs. Il faut un minimum de protection sociale pour garantir la stabilité dans les entreprises, la stabilité dans notre pays et créer les conditions d’un développement dans notre pays. Nous sommes farouchement contre cette initiative gouvernementale déjà saluée par les patrons, c’est évident. Cela va dans le sens des intérêts du patronat et de la grande finance internationale. Mais si les travailleurs ne se battent pas conséquemment sur cette question, ce sera les pertes d’emplois, le chômage endémique, la pauvreté, le malaise social profond et les perturbations durables dans notre pays.
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Le secrétaire général de la Fgts, Sidya Ndiaye, a lancé un appel à l’union d’action à toutes les centrales syndicales afin de déclencher une grève générale illimitée pour faire reculer le gouvernement. Quelle est la position de l’Unsas sur cette question ?
Cela converge avec nos préoccupations, nos initiatives. Nous avons retenu, en Secrétariat, que notre secrétaire général pose la question aux autres centrales syndicales. Quelle attitude face au 1er mai et à cette rencontre à la Présidence de la République, si le gouvernement persiste dans sa volonté de modifier négativement les articles L42 à L47 du Code du travail. Il faut une attitude commune, d’abord, le 1er mai. Que toutes les centrales syndicales parlent de la même voix contre cette mesure répressive à tous les égards. Il était même possible de boycotter cette cérémonie protocolaire pour faire reculer le gouvernement. Mais le débat n’est pas encore arrivé à ce niveau de réflexion. C’était une autre piste pour faire pression sur le gouvernement. Maintenant, il y a des actions qu’il sera possible d’envisager avec les centrales syndicales. Je ne parle pas, pour le moment, de la grève générale illimitée. Celle-ci répond à des critères, à des conditions d’organisation, de mobilisation, de résistance qu’il faut créer. Sous quelle forme faudrait-il apporter une riposte vigoureuse ? Cela reste à déterminer dans le cadre des concertations entre centrales syndicales. Mais sur le principe de la riposte, nous sommes parfaitement d’accord. Et nous avons déjà exprimé notre volonté d’aller vers les autres pour qu’on puisse prendre des initiatives.
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Venons-en à l’Education, vous dénoncez souvent les quotas sécuritaires, mais il semble que cela fait souvent l’affaire des syndicats ?
Le quota sécuritaire s’intègre dans une politique globale de recrutement. Aujourd’hui, le système souffre de la baisse de la qualité des enseignants, celle de la qualité des apprentissages et celle des rendements. En partie, cela est dû au mode de recrutement et de formation des enseignants. Pour le mode de recrutement, il y a le quota sécuritaire. Il arrive même que des gens qui n’ont pas subi de test soient recrutés. Il arrive que des gens non diplômés soient recrutés. Cela est apparu aujourd’hui dans le contrôle qui a été effectué. Cela veut dire qu’il faut en finir avec cette manière de recruter des enseignants supplémentaires. Même si les gouvernants se cachent derrière un volet suppléant nécessaire chaque année, il faut revoir le mode de recrutement. Nous avons proposé, dans la période transitoire, qu’on se réfère aux listes d’attente. Le gouvernement, lors des dernières négociations de 2009, avait accepté le principe. Le ministre avait même envisagé de trouver une phase transitoire. Parce que nous avons posé, non seulement le problème du quota sécuritaire, mais aussi le recrutement des enseignants, désormais, à partir du Bac. Cela signifie qu’il y a des mesures à prendre.
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L’élection de représentativité syndicale, on l’annonce depuis des années. L’Etat aurait même remis 600 millions FCfa à un responsable de centrale syndicale. Mais rien jusqu’à présent ?
C’est le lieu de rétablir la vérité des faits. L’Unsas, dès sa naissance, avait revendiqué la tenue d’élections générales de représentativité avant l’alternance. Le pouvoir de Diouf a toujours refusé d’aller dans ce sens. Parce que nous avions contesté le monopole des relations professionnelles qui s’étaient établies entre le pouvoir en place et la Cnts qui était affiliée au Parti socialiste. En 1998, les pouvoirs publics avaient préféré organiser des enquêtes de représentativité. Ce sont ces enquêtes qui font toujours foi, qui ont été dénoncées par toutes les centrales syndicales. Même la Cnts qui était classée première n’était pas satisfaite. L’Unsas était classée 2e également, la Csa classée 3e, l’Udts classée 4e, nous avons toujours réclamé des élections.

Mais répondez donc à la question : pourquoi donc ça bloque ?
Je suis en train de vous expliquer. C’est au lendemain de l’Alternance que le premier gouvernement avait donc accepté d’aller à ces élections. Jusqu’à ce jour, nous n’y sommes pas encore arrivés. Nous avons parallèlement réclamé des subventions aux centrales syndicales. Puisque les syndicats qui sont reconnus d’utilité publique doivent être appuyés par les pouvoirs publics dans le cadre de l’exercice du mandat syndical. Le président de la République en avait accepté le principe et avait promis 600 millions FCfa aux centrales syndicales. Interpellé le 1er mai 2008, le Président Wade a dit qu’il a remis cet argent à la Cnts.

A Mody Guiro ?
Oui, à Guiro. Nous en avions contesté le principe durant même la séance du 1er mai 2008. Le président de la République avait même dit qu’il ne se souvenait pas d’avoir promis aux centrales syndicales 600 millions FCfa. Il a fallu sortir le communiqué du Conseil des ministres où il demandait au Pm de prendre des mesures pour la mise en œuvre de cet engagement. Aujourd’hui, cette question est encore inscrite à l’ordre du jour. L’Unsas, en demandant une audience au chef de l’Etat sur ces problèmes, continuera à poser cette équation de la subvention des centrales syndicales. Mais dans la transparence et l’équité. Nous voulons faire inscrire dans le budget de l’Etat une ligne pour la subvention des centrales syndicales. Comme cela se fait au Burkina Fasso, au Bénin et dans d’autres pays où il y a même des subventions aux partis politiques. Parce que ce sont des associations qui sont reconnues d’utilité publique dans l’encadrement des populations, dans la défense de la citoyenneté et de la responsabilité sociale.

Ces 600 millions étaient remis à Mody Guiro pour sa centrale ou pour toutes les centrales syndicales ?
C’était pour sa centrale. Les autres n’avaient pas vu la couleur de cet argent. Aujourd’hui encore, nous réclamons les subventions dans la transparence et dans l’équité. C’est pourquoi, nous avons toujours refusé. Il y a maintenant les enveloppes qu’on distribuait sous la table à l’occasion du 1er mai. Nous avons dit non ! Il doit y avoir des clefs de répartition. Il doit y avoir un consensus sur ces questions-là. Dans la transparence et l’équité, en fonction de ce que chacun représente. Une bourse du travail pour les centrales syndicales. Au Burkina Fasso, au Bénin, il y a un bâtiment extraordinaire qui est construit pour les centrales syndicales les plus représentatives, comme en Europe et ailleurs. Ici, nous continuons de réclamer une Bourse du travail pour notre centrale syndicale, conformément aux dispositions du Code du travail. L’on a parlé également, il y a quelques années, des 300 millions FCfa dans l’enveloppe qui était affectée aux élections de représentativité, des malversations au ministère de la Fonction publique, de l’Emploi et du Travail. Cette question n’a pas encore été élucidée. Dans tous les cas, nous continuons à réclamer des élections dans des conditions transparentes pour assainir le climat social et moderniser les relations professionnelles dans le pays.

LOBBYING A L’ETRANGER : COMMENT ME WADE CASSE DES SENEGALAIS

Écrit par Mathieu Bacaly et Mamoudou Wane
Lundi, 26 Avril 2010 14:16
Depuis qu’il est au pouvoir, le président de la République, Me Abdoulaye Wade, n’a jamais supporté à l’idée de voir ceux qu’il considère comme étant ses adversaires politiques briller au niveau des instances africaines et internationales. L’opinion a toujours en souvenir la méthode qui avait été utilisée par le président de la République, Me Abdoulaye Wade, pour que Moussa Touré ne soit réélu à la tête de la Commission de l’Union économique monétaire ouest africaine (Uemoa). Qui ne se souvient encore des attaques du président de la République contre la Fao où se trouve notre compatriote Jacques Diouf qui y occupe le poste de directeur général. La dernière victime, en date, du Président Wade est son ancien ministre des Affaires étrangères, Cheikh Tidiane Gadio, dont les services avaient été sollicités par le gouvernement guinéen pour l’organisation d’une conférence sur la démocratie et la bonne gouvernance.

Depuis qu’il est démis de son poste de ministre des Affaires étrangères, Cheikh Tidiane Gadio, considéré en même temps comme un adversaire politique par le président de la République Me Abdoulaye Wade et son fils Karim, est dans la ligne de mire de ces derniers. L’ancien ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères qui s’est lancé dans la consultance internationale avait été sollicité par l’actuel gouvernement de la République de Guinée pour l’organisation d’une conférence sur la bonne gouvernance et la démocratie. Ce qui doit être une fierté pour le Sénégal que les compétences d’un de ses fils soient reconnues au plan international. Seulement, le président de la République a une appréciation différente de la chose.
Wade a toujours détesté voir quelqu’un, qui est considéré comme son adversaire politique, briller sur le plan international. C’est ainsi que, selon des informations que nous avons recoupées et qui sont de sources sûres, le président de la République, lui-même, a exercé des pressions sur le gouvernement guinéen pour torpiller ce marché confié à Cheikh Tidiane Gadio. Des pressions qui sont payantes, puisque le gouvernement guinéen s’est passé finalement des services de Cheikh Tidiane Gadio. Diplomatiquement, en plus !
En vérité, Cheikh Tidiane Gadio n’est pas le seul à faire les frais de ses pressions qu’exerce Wade sur des gouvernements ou des organismes internationaux pour les faire renoncer à recourir sur des expertises sénégalaises, quand ce sont des hommes qu’il considère comme étant des adversaires politiques. Ces mêmes pressions, le président de la République n’a de cesse de les exercer sur Jean Ping, le président de la Commission de l’Ua, pour qu’il se passe des services de Moustapha Niasse, le secrétaire général de l’Alliance des forces de progrès (Afp), souvent sollicité pour des missions en Afrique. Le Professeur Abdoulaye Bathily est, lui aussi, victime de ces pratiques. Lui qui est souvent consulté, du fait de sa double casquette de leader de la Ligue démocratique (Ld), mais aussi d’Historien bien au fait de tout ce qui relève de la Géopolitique. C’est encore le président de la République, lui-même, qui s’était farouchement opposé à la réélection de Moussa Touré à la tête de la Commission de l’Uemoa.
Les Sénégalais n’ont certainement pas oublié les méthodes qui avaient été utilisées récemment par le président de la République, Me Abdoulaye Wade, pour déstabiliser notre compatriote Jacques Diouf en «discréditant» la Fao, dont il est le directeur général. Abdoulaye Wade s’était finalement fait à l’idée de voir Abdou Diouf être élu secrétaire général de la Francophonie, parce que tout simplement celui-ci bénéficiait de l’appui de Jacques Chirac, alors président de la France.
Pendant ce temps, un large boulevard est aménagé à son fils Karim. Tout puissant, Monsieur Karim Wade est ministre d’Etat, ministre de la Coopération internationale, de l’Aménagement du territoire, des Transports aériens et des Infrastructures. Ce dernier ne se gêne pas de mobiliser des jets privés, financés on ne sait par quelle alchimie, pour des visites au caractère plutôt…spectaculaire. Des sources diplomatiques s’étonnent d’ailleurs qu’un ministre du gouvernement puisse se permettre de débarquer en Inde, avec un jet privé pour négocier des accords au nom du peuple sénégalais. Alors que les ministres de ces pays, au niveau de vie largement supérieur, voyagent souvent en classe économique, bien soucieux qu’ils sont de bien dépenser l’argent de leurs contribuables.

EN PARTANCE POUR CAP SKIRRING : La délégation de Baldé et Karim Wade échappe à une attaque des rebelles

Écrit par ABDOURAHMANE THIAM
Lundi, 26 Avril 2010 13:56
La délégation gouvernementale conduite par Abdoulaye Baldé, ministres d’Etat ministre des Forces armées, et Karim Wade, ministre d’Etat, ministres des Infrastructures, a échappé, hier, à une attaque des rebelles du Mfdc. Composée de fortes personnalités venues du Maroc, de la France et de partout à travers le monde, la délégation se rendait dans la station balnéaire de Cap Skirring pour participer au colloque international sur le financement et le développement organisé dans le cadre du festival des cultures urbaines et traditionnelles en Casamance. Un soldat de l’armée nationale a été blessé lors de ces échanges de tirs entre l’armée et les bandes armées.

Les faits se sont déroulés hier, entre les villages de Boukitingo et de Diakène-Diola, entre 9h 30 et 10 heures. A en croire nos sources, les rebelles fortement armés ont d’abord attaqué les postes d’opération des militaires qui étaient en faction dans la zone. Et de poursuivre, «un militaire serait atteint avant d’être acheminé au service des urgences de l’hôpital régional de Ziguinchor. Ce n’est que 30mn après que la délégation conduite par les deux ministres va arriver sur les lieux des «affrontements». «Sur place, des tirs nourris ont été entendus avant que, cette même délégation, placée sous une forte escorte militaire ne soit acheminée à Cap Skirring», narre notre source. M. Souleymane Ndéné Ndiaye, Premier ministre, Moustapha Guirassy, ministre de la Communication, Faustin Diatta, ministre chargé des Affaires sociales, et la forte délégation qui les accompagnait ne se présenteront qu’à 12h 35mn dans l’enceinte de l’hôtel les «Alizés» où le colloque se tenait, obligeant, du coup, le ministre d’Etat Karim Wade à présider les débats. Ces bandes armées, selon certains témoignages, avaient auparavant arrêté des véhicules sur la route avant de dépouiller les passagers, en partance dans la zone touristique pour assister au show que le lead vocal du Super Etoile devait offrir aux populations, de tous leurs biens.
Arrivé sur les lieux du colloque qui était placé sous haute surveillance militaire et de la gendarmerie, le Pm a aussitôt pris la parole pour préciser : «Les rebelles n’ont pas attaqué notre cortège. Nous nous sommes arrêtés pendant presque deux heures sur la route sans être inquiétés.» Et le ministre d’Etat, ministre des Forces armées, Abdoulaye Baldé, d’emprunter la même trompette pour confirmer : «Nous ne sommes arrivés également sur les lieux de l’attaque, survenue entre les villages de Boukitingo et de Diakène-Diola, que 30mn après les faits.» Une situation qui a fini de plonger les participants dans un grand scepticisme.
L’aile politique du mouvement séparatiste avait, à l’occasion de l’ouverture de ce Festival international des cultures urbaines et traditionnelles en Casamance, élevé la voix pour réclamer une audience avec le chef du gouvernement sénégalais, Souleymane Ndéné Ndiaye. Un mouvement qui se dit pourtant ouvert à un dialogue franc et sincère pour un retour rapide et définitif de la paix dans cette partie méridionale du pays.

mercredi 21 avril 2010

Où allons nous avec ces perroquets de la république?




Recours intempestifs au marché financier : Le Sénégal met en péril le Cfa

Le pays se sert allègrement sur le marché financier international, pour ses besoins en argent à court terme. Or, c’est la garantie même qui lui permet de continuer de cette manière que le président de la République voudrait faire disparaître. Par Mohamed GUEYE

Le marché financier sous-régional est devenu le véritable poumon financier du Trésor public sénégalais. Il ne se passe plus de trimestre sans que le gouvernement ne fasse émettre des bons du Trésor, ou d’emprunt obligataire. Et ces émissions à échéances si courtes ne servent manifestement qu’à régler des problèmes urgents de trésorerie, tout en continuant à s’alimenter les unes les autres, par les remboursements des crédits précédents.
Or, vu qu’il semble que l’économie sénégalaise n’est plus maintenant en mesure de générer suffisamment de ressources internes pour faire redémarrer la machine, tous ces recours au marché financier international sont essentiellement couverts par le matelas financier de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (Bceao), les fameuses réserves de change que le Président Wade tient absolument à voir rapatrier dans nos pays membres de l’Union économique et monétaire de l’Afrique de l’ouest (Uemoa), pour qu’elles financent les économies à bout de souffle de la sous-région. Or, des spécialistes du ministère de l’Economie et des Finances, parlant sous la garantie de l’anonymat, affirment que dans la situation actuelle, si, par extraordinaire la demande du chef de l’Etat venait à être satisfaite, le pays serait doublement perdant. D’abord, il perdrait la garantie qui lui permet de s’endetter à tour de bras ; et ensuite, les réserves de change, divisées au prorata des dépôts de chaque pays, et de son niveau d’endettement, ne rapporteraient pas grand-chose au Sénégal. En tout cas, moins de 1 000 milliards de francs, aux dires des spécialistes.

Un endettement effréné
Pour donner une idée du niveau d’endettement du pays sur le marché financier, ces derniers mois, il suffit d’indiquer qu’il n’y a pas encore une semaine depuis que l’Etat a lancé son premier avis d’appel d’offres de l’année 2010, pour un emprunt obligataire de 30 milliards de francs Cfa, d’un taux d’intérêt de 6%, et pour une échéance de trois ans. C’est dire que les millionnaires qui vont acquérir ces titres, recevront, par titre, 6% d’un million de francs par an, pendant trois ans, avant de recouvrer leur principal, sans aucune difficulté.
Autrement dit, pour 30 milliards qu’il aura encaissés dans cette opération, le gouvernement va sortir chaque année, pendant trois ans, 1,8 milliard de francs Cfa en intérêts. Qu’aura-t-il alors réalisé avec les 24,6 milliards que lui aura rapportés l’opération ?
Avant l’emprunt obligataire, il y a eu la dernière émission des bons du Trésor, la première de l’année en cours, pour 25 milliards de francs Cfa, en février dernier. Ces bons arrivent à échéance 91 jours après, c’est-à-dire, le 13 mai 2010, très bientôt. La Banque centrale, conseiller financier de l’Etat en la matière, s’est félicitée quelques jours après, du succès de l’opération, qui a vu une offre plus importante que la demande qui était émise. Au point qu’au lieu des 25 milliards demandés, ce sont 31 milliards qui ont été retenus. Le 15 décembre 2009, lors de son émission inaugurale sur le marché financier de Londres, pour 200 millions de dollars, le ministre des Finances Abdoulaye Diop, cité dans le communiqué publié à l’issue de l’opération, vantait, une fois de plus, «la qualité de la signature du Sénégal», ainsi que la capacité du pays à diversifier ses sources de financement. Et les 200 millions de cet emprunt obligataire, émis au taux de 8,75%, seraient censés servir au financement de l’autoroute à péage, dont le concessionnaire est déjà choisi, et a apporté son écot…
On ne parlera pas des bons du Trésor émis en août dernier, ni de l’emprunt obligataire qui les a précédés. Sur ce point, la lecture du journal Le Soleil est très édifiante, pour ceux que cela inspire. Il s’agit ici d’indiquer, comme dit plus haut, que le Sénégal s’est engagé dans une spirale d’endettement qui annihile tous les bénéfices des effacements de la dette accordés par les partenaires bilatéraux et multilatéraux.

Inflation et dévaluation
Plus encore, avec une économie fortement extravertie, dont la balance commerciale est structurellement déficitaire, seule la garantie de la Banque centrale, à travers ses réserves de change, peut servir de caution au fort taux d’endettement du pays. Si le Sénégal venait à faire défaut à ses préteurs, il peut compter sur les réserves de change de la Bceao pour couvrir sa créance. Or, ce sont ces milliards de francs, estimés à 4 000 milliards, que le Président Wade tient à faire partager entre les différents pays ayants-droit, pour, dit-il, «financer les économies».
Or, ce faisant, il ferait bondir l’inflation sans cause, en créant une masse monétaire importante. Mais, plus encore, disent ses propres fonctionnaires, si cette masse d’argent était redistribuée, le Sénégal n’est pas sûr d’être des mieux servis. Notre niveau d’endettement a écorné notre capacité à constituer une épargne, malgré les performances de notre ministre de l’Economie et des Finances. L’économie sénégalaise continue, depuis 2004, à perdre régulièrement en compétitivité. S’il devait continuer de cette manière, et fragilisait sa monnaie, le pays ne pourrait éviter à la zone Cfa une nouvelle expérience de dévaluation monétaire. Sans grands effets bénéfiques cette fois.

mgueye@lequotidien.sn

mercredi 7 avril 2010

LE PIT SUR LA RÉVISION DU CONTRAT DE TRAVAIL A DURÉE DÉTERMINÉE, PRIVATISATION DES TERRES AGRICOLES: Cauchemar des travailleurs et paysans



Le pire est à venir pour les travailleurs et les paysans. C’est du moins ce qu’affirme le Parti de l’indépendance et du travail (Pit) d’Amath Dansokho dans une déclaration datée du 03 avril. Il soutient que la « révision du contrat de travail à durée déterminée » et la « privatisation des terres agricoles », sont des mesures qui vont livrer « les travailleurs du Sénégal à la pire régression, en en faisant des hommes et des femmes taillables et corvéables à merci ».

« En effet, avant le 31 Mai 2010, l’Assemblée Nationale doit adopter deux lois : l’une pour « réviser le contrat de travail à durée déterminée » et une autre portant « privatisation des terres agricoles ». Si ces lois sont adoptées, Les travailleurs et les paysans du Sénégal, seront donc confrontés à la plus grave agression contre les conquêtes sociales du monde du travail. Abdoulaye Wade a désormais jeté le masque ! Il veut livrer les travailleurs du Sénégal à la pire régression, en en faisant des hommes et des femmes taillables et corvéables à merci ». Ces mots sont contenus dans une déclaration du Parti de l’indépendance et du travail (Pit) en date du 03 avril.

Spoliation des terres

Les camarades d’Amath Dansokho considèrent ces mesures comme « une spoliation pure et simple des terres des paysans, sans contre partie aucune, au profit de l’Agro-industrie, une paupérisation massive et une destruction de l’agriculture familiale ». Ils parlent alors de « porte ouverte à la généralisation des expropriations des paysans à l’instar du coup de force perpétré dans la communauté rurale de Mbane ! Ceci ne manquera pas de se traduire, entre autres, par un exode rural d’une exceptionnelle ampleur ».

Des tensions sociales en perspectives

Pour le Pit, le « Secteur informel des villes, considérablement saturé avec son économie de survie et ses bidonvilles, va connaître des tensions sociales de toutes sortes , mettant en péril la stabilité et la paix civile et aggravant l’émigration clandestine suicidaire ». Il ajoute : « On comprend aujourd’hui, à la lumière de cette offensive de Wade contre les travailleurs et les paysans, son acharnement contre le Mouvement Syndical et les Organisations paysannes, le C.N.C.R. en Tête »

La capacité de riposte des centrales

Les camarades de Dansokho de rappeler que « Jusqu’à l’Alternance, les travailleurs disposaient, à travers la CNTS, la CSA, et l’UNSAS, d’une telle capacité de riposte que toutes les tentatives pour remettre en cause des acquis du Code du Travail ont été mises en échec. IL en a été ainsi avec la glorieuse lutte de la CNTS contre la loi 80.01, en 1980, et de même de la tentative de révision de l’Article 47 du Code du Travail, tentative qui a mobilisé des dizaines de milliers de travailleurs à la Place Soweto ».

Il est possible de résister

Nul doute « qu’il est possible de résister et c’est une nécessité d’autant plus impérieuse qu’Abdoulaye Wade est personnellement et idéologiquement déterminé, au nom du libéralisme sauvage, à acclimater dans notre pays le marché de l’emploi tel qu’il fonctionne dans les pays pétroliers du Golf arabo persique où les syndicats sont interdits ». Et pour mettre fin à cette politique de « régression sociale, il importe que l’ensemble des organisations syndicales du Sénégal, que tous les travailleurs, fassent front et travaillent au rétablissement de l’unité syndicale condition sine qua non pour arrêter la machine infernale de Wade ». L’une des conditions de succès, selon le Pit, dans cette direction, est de « mettre hors d’état de nuire les « dirigeants syndicaux » qui ont vendu leur âme à l’affairisme et à la politique systématique de « diviser pour régner » de Abdoulaye Wade ».

Développer des initiatives pour les travailleurs

En ce qui concerne le Pit Sénégal, « conformément à sa tradition de strict respect de l’indépendance des syndicats et de soutien conséquent de leurs luttes, il développera des initiatives pour que les travailleurs puissent se défendre, pour que les organisations syndicales travaillent au coude à coude, pour qu’elles renforcent leur coopération fraternelle qui a été le fondement des succès des luttes sociales de ces trente dernières années », renseigne la source.

Les camarades d’Amath Dansokho ont élaboré et diffusé un Mémorandum exhaustif sur ces questions pour éclairer l’opinion. « En avant tous, dans les campagnes comme dans les villes, pour mettre un terme à la politique désastreuse de Abdoulaye Wade et de ses corrompus incrustés dans le mouvement syndical », lit-on dans la déclaration.



par Bacary Domingo MANE


Source : Sud Quotidien