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mardi 1 février 2011


Niasse formula pour que lumière soit
Pour sauver la Senelec : Moustapha sort la Niasse formula - Réduction de 30 à 40% du budget de la Présidence - Diminution de 50% des frais de voyage de Wade et des perdiem de son staff


Niasse formula pour que lumière soit
Un dossier menaçant pour le développement du pays

Une gouvernance à problèmes : La production d’énergie au Sénégal est devenue un casse-tête lancinant et durable, autant pour le gouvernement que pour les consommateurs d’électricité, donc pour la croissance et le développement. Cette situation résulte des divers facteurs que sont, tour à tour, l’imprévision dans la planification de la production d’électricité, la non prise en compte de l’augmentation des consommateurs (entreprises, ménages, services, institutions publiques et organismes sociaux), l’opacité et les combines qui accompagnent les contrats d’approvisionnement dans les matières de base (fuel et gaz), la corruption qui en est la caractéristique principale et la non-implication de la Senelec, en tant qu’entreprise essentielle, dans le processus.

Le manque de transparence dans la gestion du secteur dont la gestion est assurée à 90% au moins par le ministère de l’Energie, en lieu et place de la Senelec elle-même. De ce fait, la mission de tutelle qui est celle du ministère dans ses rapports avec la Senelec, s’est transformée en un comportement de substitution pure et simple, qui fait du ministère de l’Energie la société chargée de produire et de vendre l’énergie, de négocier et de signer les contrats d’approvisionnement en combustibles et en gaz et de se livrer à la recherche de financements bancaires ou autres à la place de la Senelec.
Comment expliquer autrement que les consommateurs sénégalais se voient donner un rendez-vous à l’année 2014, pour la fin des délestages qui causent présentement au Sénégal des dégâts et des préjudices incommensurables qui créent le ras-le-bol, et provoquent de violentes manifestations de la part des populations et freinent la croissance économique, depuis plusieurs années ?

Quelles solutions ?

Au niveau structurel, il faut permettre à la Senelec de retrouver et de mettre en œuvre la plénitude de ses responsabilités, dans la conduite de sa mission.

La Senelec, dans ce cadre, doit pouvoir gérer la question des commandes de fuel et de gaz, destinés à alimenter les générateurs et turbines en fuel et en gaz, comme l’induit sa mission.

La Senelec doit retrouver, comme il y a une vingtaine d’années, la possibilité de négocier elle-même, en toute sérénité, dans la transparence et en toute indépendance, les contrats concernant les approvisionnements en combustibles et en gaz. Ainsi, elle négociera et signera, dans des conditions claires, les dispositions contractuelles concernant la période des approvisionnements, la planification des arrivées des bateaux fournisseurs, les prix d’acquisition du fuel et du gaz ainsi que le respect scrupuleux des quantités commandées et de la certification sécurisée de la qualité des produits fournis.

Cette mesure permettra d’éviter, à l’avenir, ces querelles vaines et ces controverses nihilistes que les Sénégalais regrettent et déplorent, dans les affres des ténèbres qui hantent leurs nuits et leurs angoisses quotidiennes.

Le ministère de l’Energie doit se limiter à l’exercice de la tutelle, en s’assurant que le courant électrique soit disponible, en permanence, pour les entreprises, les ménages, les Pme/Pmi, les hôpitaux, les établissements d’enseignement, les services et les lieux du culte. Dans ce cas de figure, le Conseil d’administration de la Senelec et le Directeur général de la société seront seuls responsables de la gestion de la compagnie et de l’accomplissement de ses missions.

Que le ministère de l’Energie, en conséquence, ne s’occupe plus des commandes de fuel et de gaz, encore moins des équipements de la Senelec, comme c’est le cas à la Sonatel dans la gestion de laquelle le ministère de tutelle, celui chargé des Télécommunications, n’est nullement mêlé, de près ou de loin.

Pourquoi ce qui est possible à la Sonatel ne le serait-il pas à la Senelec, l’une et l’autre société occupant, chacun le sait, une place première dans le développement et dans la modernisation du Sénégal ?

Mesures pratiques

Etablir, de manière claire et définitive, avec le concours de la Cour des comptes, le montant de l’endettement effectif de la Senelec au 28 février 2011.

Identifier les créanciers de la Senelec et négocier avec chacun d’eux un échéancier de paiement des créances dues, en mettant l’accent sur l’effort de patience qui sera demandé aux uns et aux autres, dans le but de pouvoir assainir, dans les délais les plus raisonnables, la situation de trésorerie de la Senelec.

Obtenir du Trésor public sénégalais - ce qui est tout à fait possible -, pour moitié et pour bailleurs de fonds, pour l’autre moitié, les crédits nécessaires pour libérer la Senelec de son endettement vis-à-vis de ses créanciers, dans les délais fixés d’un commun accord avec ces derniers.

Pour couvrir la moitié des crédits nécessaires au paiement des créances dues par la Senelec, il est possible d’envisager une réduction de 30 à 40% du budget alloué à la présidence de la République pour l’année 2011. Cette mesure permettrait de rassembler entre 30 et 40 milliards de francs Cfa pour l’année en cours. Ces montants seraient mis à la disposition de la Senelec par le Trésor public, au motif que la question de l’énergie constitue une urgence nationale de même qu’une source possible de déstabilisation du pays, aux plans économique et politique.

Elaborer, immédiatement, un plan de réduction des coûts directs du train de vie de l’Etat, en ce qui concerne les dépenses budgétaires dont l’utilité n’est pas prouvée. Les exemples foisonnent, à cet égard.

Dès le départ, deux chapitres devraient être touchés, par une réduction de 50% des montants inscrits sur le budget 2011 : le coût des déplacements du chef de l’Etat à l’étranger et les crédits de frais de missions des fonctionnaires et autres agents publics durant l’année 2011.


Niasse formula pour que lumière soit
Evidemment, de telles propositions ne peuvent être acceptées et mises en œuvre que si le chef de l’Etat en personne et son gouvernement acceptent le sacrifice d’abandonner les discours et les promesses vaines, pour s’engager dans une croisade de responsabilités au service du peuple, en écoutant, en entendant et en comprenant les plaintes des populations de notre pays.

Par Moustapha NIASSE - Ancien Premier Ministre du Sénégal

Niasse demande à l’Etat de laisser la Senelec piloter la gestion de l’énergie

La question énergétique est devenue préoccupante au Sénégal. Pour une sortie de crise, le leader de l’alliance des forces du progrès (Afp), Moustapha Niasse a jugé, dans un communiqué daté du lundi 31 janvier, que le ministère de tutelle doit se démarquer de la gestion de l’énergie et laisser la Senelec administrer la production ainsi que le renouvellement de ses équipements comme c’est le cas à la Sonatel. Toutefois, M. Niasse a avancé que de telles propositions ne peuvent être acceptées et mises en œuvre que si le Chef de l’Etat en personne et son gouvernement acceptent le sacrifice d’abandonner les discours et les promesses vaines, pour s’engager dans une croisade de responsabilités au service du peuple, en écoutant, en entendant et en comprenant les plaintes des populations de notre pays.


Niasse demande à l’Etat de laisser la Senelec piloter la gestion de l’énergie
Le leader de l’Alliance des forces du progrès (Afp), Moustapha Niasse a préconisé une sortie de crise dans le domaine de l’énergie. Selon lui, la production d’énergie au Sénégal est devenue un casse-tête lancinant et durable, autant tant pour le gouvernement que pour les consommateurs d’électricité, donc pour la croissance et le développement.

A cet effet, l’ancien Premier ministre du Sénégal a préconisé que la Senelec devienne autonome et que le ministère de tutelle arrête de s’occuper des problèmes énergétiques. « Le ministère de l’Energie, en conséquence, ne doit plus s’occuper des commandes de fuel et de gaz, encore moins des équipements de la Senelec, comme c’est le cas à la Sonatel dans la gestion de laquelle le ministère de tutelle, celui chargé des Télécommunications, n’est nullement mêlé, de près ou de loin». Et M. Niasse de se demander « pourquoi ce qui est possible à la Sonatel ne le serait-il pas à la Senelec, l’une et l’autre société occupant, chacun le sait, une place première dans le développement et dans la modernisation du Sénégal». Ainsi Moustapha Niasse au niveau structurel soulignera que la Senelec doit retrouver, comme il y a une vingtaine d’années, la possibilité de négocier elle-même, en toute sérénité, dans la transparence et en toute indépendance, les contrats concernant les approvisionnements en combustible et en gaz.

De ce fait, « elle négociera et signera, dans des conditions claires, les dispositions contractuelles concernant la période des approvisionnements, la planification des arrivées des bateaux fournisseurs, les prix d’acquisition du fuel et du gaz ainsi que le respect scrupuleux des quantités commandées et de la certification sécurisée de la qualité des produits fournis» a soutenu M. Niasse. Et de poursuivre « le ministère de l’Energie doit se limiter à l’exercice de la tutelle, en s’assurant que le courant électrique soit disponible, en permanence, pour les entreprises, les ménages, les Pme Pmi, les hôpitaux, les établissements d’enseignement, les services et les lieux du culte. Dans ce cas de figure, le Conseil d’Administration de la Senelec et le Directeur général de la société seront seuls responsables de la gestion de la compagnie et de l’accomplissement de ses missions.»

Mesures pratiques

Moustapha Niasse dans la problématique de l’énergie a préconisé des mesures pratiques. Selon M. Niasse, il faut établir, de manière claire et définitive, avec le concours de la Cour des Comptes, le montant de l’endettement effectif de la Senelec au 28 février 2011. « Il faut identifier les créanciers de la Senelec et négocier avec chacun d’eux un échéancier de paiement des créances dues,dans le but de pouvoir assainir, dans les délais les plus raisonnables, la situation de trésorerie de la Senelec .

Obtenir du Trésor public sénégalais, pour moitié et pour bailleurs de fonds, pour l’autre moitié, les crédits nécessaires pour libérer la Senelec de son endettement vis-à-vis de ses créanciers, dans les délais fixés d’un commun accord avec ces derniers. Pour couvrir la moitié des crédits nécessaires au paiement des créances dues par la Senelec, il est possible d’envisager une réduction de 30% à 40 % du budget alloué à la Présidence de la République pour l’année 2011 ; Cette mesure permettrait de rassembler entre 30 et 40 milliards de francs CFA pour l’année en cours.

Ces montants seraient mis à la disposition de la Senelec par le Trésor public, au motif que la question de l’Energie constitue une urgence nationale de même qu’une source possible de déstabilisation du pays, au plan économique et au plan politique. Elaborer, immédiatement, un plan de réduction des coûts directs du train de vie de l’Etat, en ce qui concerne les dépenses budgétaires dont l’utilité n’est pas prouvée. Les exemples foisonnent, à cet égard. Dès le départ, deux chapitres devraient être touchés, par une réduction de 50% des montants inscrits sur le budget 2011 : le coût des déplacements du Chef de l’Etat à l’étranger et les crédits de frais de missions des fonctionnaires et autres agents publics durant l’année 2011».

Malgré la préconisation de solutions considérées comme urgentes, M. Niasse en déduit que de telles propositions ne peuvent être acceptées et mises en œuvre que si le Chef de l’Etat en personne et son gouvernement acceptent le sacrifice d’abandonner les discours et les promesses vaines, pour s’engager dans une croisade de responsabilités au service du peuple, en écoutant, en entendant et en comprenant les plaintes des populations de notre pays.

Les causes des délestages

Selon le leader de l’Afp, les causes des délestages intempestives sont dues en grande parti par une mauvaise politique gouvernementale. Une situation qui résulte selon lui des divers facteurs que sont, tour à tour, l’imprévision dans la planification de la production d’électricité, la non prise en compte de l’augmentation des consommateurs (entreprises, ménages, services, institutions publiques et organismes sociaux), l’opacité et les combines qui accompagnent les contrats d’approvisionnement dans les matières de base (fuel et gaz), la corruption qui en est la caractéristique principale et la non implication de la Senelec en tant qu’entreprise essentielle, dans le processus.

Pour Moustapha Niasse, il s’y ajoute le manque de transparence dans la gestion du secteur. « Une gestion qui est assurée à 90% au moins par le ministère de l’Energie, en lieu et place de la Senelec elle-même.

Niasse demande à l’Etat de laisser la Senelec piloter la gestion de l’énergie
De ce fait, la mission de tutelle qui est celle du ministère dans ses rapports avec la Senelec, s’est transformée en un comportement de substitution pure et simple, qui fait du ministère de l’Energie la société chargée de produire et de vendre l’énergie, de négocier et de signer les contrats d’approvisionnement en combustible et en gaz et de se livrer à la recherche de financements bancaires ou autres à la place de la Senelec » a renseigné M. Niasse.