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mercredi 6 novembre 2013

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jeudi 18 juillet 2013

Trop Fort Albert Einstein

"Je ne peux pas imaginer un Dieu qui récompense et punit l'objet de sa création. Je ne peux pas me figurer un Dieu qui réglerait sa volonté sur l'expérience de la mienne. Je ne veux pas et je ne peux pas concevoir un être qui survivrait à la mort de son corps. Si de pareilles idées se développent en un esprit, je le juge faible, craintif et stupidement égoïste."

vendredi 21 juin 2013

Un professeur universitaire défia ses élèves avec cette question: « Est-ce que Dieu a créé tout ce qui existe?». Un étudiant répondit bravement: - Oui, Il l'a fait! Le professeur dit: «Dieu a tout créé?». - Oui, Monsieur, répliqua l'étudiant. Le professeur répondit: « Si Dieu a tout créé, Il a donc aussi créé le mal puisque le mal existe et selon le principe de nos travaux qui définissent ce que nous sommes, alors Dieu est mauvais ». L'étudiant fut silencieux devant une telle réponse. Le professeur était tout à fait heureux de lui-même et il se vantait devant les étudiants d'avoir su prouver encore une fois que la foi en un dieu était un mythe. Un autre étudiant leva sa main et dit: «Puis-je vous poser une question professeur?».- Bien sûr, répondit le professeur. L'étudiant répliqua, «Professeur, le froid existe-t-il?». - Quel genre de question est-ce cela? Bien sûr qu'il existe. Vous n'avez jamais eu froid? dit le professeur. Le jeune homme dit, «En fait monsieur, le froid n'existe pas. Selon la loi de physique, ce que nous considérons être le froid est en réalité l'absence de chaleur. Tout individu ou tout objet possède ou transmet de l'énergie. La chaleur est produite par un corps ou par une matière qui transmet de l'énergie. Le zéro absolu (-460°F) est l'absence totale de chaleur; toute la matière devient inerte et incapable de réagir à cette température. Le froid n'existe pas. Nous avons créé ce mot pour décrire ce que nous ressentons si nous n'avons aucune chaleur.» L'étudiant continua. «Professeur, l'obscurité existe-t-elle?». Le professeur répondit: - Bien sûr qu'elle existe! L'étudiant: «Vous avez encore tort Monsieur, l'obscurité n'existe pas non plus. L'obscurité est en réalité l'absence de lumière. Nous pouvons étudier la lumière, mais pas l'obscurité. En fait, nous pouvons utiliser le prisme de Newton pour fragmenter la lumière blanche en plusieurs couleurs et étudier les diverses longueurs d'onde de chaque couleur. Vous ne pouvez pas mesurer l'obscurité. Un simple rayon de lumière peut faire irruption dans un monde d'obscurité et l'illuminer. Comment pouvez-vous savoir l'espace qu’occupe l'obscurité? Vous mesurez la quantité de lumière présente. N'est-ce pas vrai? L'obscurité est un terme utilisé par l'homme pour décrire ce qui arrive quand il n'y a pas de lumière». Finalement, le jeune homme demanda au professeur, «Monsieur, le mal existe-t-il»? Maintenant incertain, le professeur répondit: - Bien sûr, comme je l'ai déjà dit. Nous le voyons chaque jour. C'est dans les exemples quotidiens de l'inhumanité de l'homme envers l'homme. C'est dans la multitude des crimes et des violences partout dans le monde. Ces manifestations ne sont rien d'autre que du mal! L'étudiant répondit, « le Mal n'existe pas Monsieur, ou au moins il n'existe pas de lui-même. Le Mal est simplement l'absence de foi en Dieu. Il est comme l'obscurité et le froid, un mot que l'homme a créé pour décrire l'absence de foi en Dieu. Dieu n'a pas créé le mal. Le Mal n'est pas comme la foi, ou l'AMOUR qui existe tout comme la LUMIÈRE et la chaleur. Le Mal est le résultat de ce qui arrive quand l'homme n'a pas l'AMOUR de Dieu dans son coeur. Il est comme le froid qui vient quand il n'y a aucune chaleur ou l'obscurité qui vient quand il n'y a aucune LUMIÈRE. » Le professeur s’assis, abasourdit d’une telle réponse. Le nom du jeune étudiant ? Albert Einstein.

jeudi 13 juin 2013

Grand serigne de dakar ou president de la «republique leboue»

Aux origines du «Grand Serigne de Dakar» La création d’une organisation sociale, administrative et politique, avec à sa tête un Grand Serigne, remonte vers les années 1790. «Vers la fin du 18e siècle, les Lébous de la région de Dakar déclarent unilatéralement leur indépendance vis-à-vis du Royaume du Cayor. Une armée est constituée rapidement pour la circonstance, destinée à défendre la région contre toute agression étrangère», écrit Papa Assane Diop, auteur du mémoire de Maîtrise «Les Serignes Dakar». Les délimitations des nouvelles frontières entre le Royaume du Cayor et la région de Dakar furent faites et un traité de paix et d’amitié fût signé. Ainsi, cette nouvelle situation a amené les dignitaires lébous à entreprendre d’importantes réformes sociales, administratives et politiques dans la région de Dakar où la constitution d’une République basée sur le Coran et la Sunna s’est avérée nécessaire. C’est à cette période postérieure à l’Islamisation des Lébous que «les dignitaires des onze villages (Penc) de Dakar (Ndlr : on parle aujourd’hui de 12 Penc) tirant profit de l’unité qui a permis de libérer la région de la tutelle du Royaume du Cayor ont créé une fédération et institué une République théocratique où chaque tribu est dotée d’une responsabilité à jouer au sein de la communauté», explique l’auteur du mémoire de Maîtrise. C’est ainsi, par exemple, qu’on nomme le Ndéye Dji Rew chez les Diagne, Mbengue, Mbaye ; le Diaraaf chez les Paye, Ndoye ; les Saltigué chez les Thiaw, etc. Ces mêmes dignitaires ont signé par la suite avec leurs homologues des villages de la banlieue des accords de défense mutuelle et de non agression, des accords de solidarité pour protéger leur patrimoine commun (la terre). Ils ont nommé des Diambours de Penc ou responsables de quartier qui constituent le collège électoral pour élire les membres du gouvernement de la République. Dial Diop, nommé premier «Serigne de Dakar» La nomination du premier «Serigne Ndakaaru» ou «Serigne de Dakar» fut la suite logique de la nomination des membres du Collège électoral. Comme raconté dans ce mémoire de maitrise, ce sont ces derniers qui se sont retrouvé chez le chef des «Soumbares», une tribu des Bègnes, pour procéder à la nomination des «Ndèye dji Rew», «Diamboury Ndakarou», «Ndèyi Diambour», «Diamboury Penc» et «Freys Ndakarou», représentant les membres de la République. Quant à la nomination du «Serigne Ndakarou», elle est intervenue après que toutes les tribus qui composent les 11 villages (devenu 12 villages aujourd’hui) aient obtenu chacune un poste. C’est après de longues discussions qu’un compromis est trouvé consistant à nommer quelqu’un d’ascendance paternelle étrangère et dont la mère appartiendrait à l’une des deux grandes familles du Cap-Vert, à savoir les «Soumbadiounes» et les «Bégnes». Dial Diop étant, à cette époque, le plus méritant pour avoir mené avec succès les opérations qui ont mené la région de Dakar à l’Indépendance et dirigé pendant longtemps la communauté en tant qu’Imam, fut nommé «Serigne Ndakarou», chef religieux et maître du territoire. Celui-ci créa, après son investiture des départements tels que l’Agriculture, les Domaines, les Finances, le Secrétariat d’Etat à la guerre, la Police et les Affaires religieuses. Fonctions du «Serigne Ndakarou» et de celles des membres de son gouvernement Comme mentionné ci-contre, la «République lébou» est constituée de membres dont les fonctions sont clairement définies. Outre le titre de «Serigne Ndakarou», il y a d’autres postes de responsabilités ou organes qui peuvent être comparés, aujourd’hui, à des postes de Ministres dans nos gouvernements actuels ou à l’Assemblée nationale. Il s’agit de «Ndéye Dji Rew», «le Diaraaf», «le Saltigué», «le Frey Ndakarou», «le Diambour», «l’Imam-Cadi»… Le «Serigne Ndakarou» est le chef suprême de la collectivité léboue. Il est chargé, en plus de ses fonctions de chef de la Communauté, des Affaires religieuses et de la Défense qu’il délègue à un Saltigué. Il a donc autorité non seulement sur l’ensemble des membres du gouvernement nommés directement par les Diambours, mais aussi sur ceux qui sont nommés par lui-même, à savoir le Beukk Neek (Aide de Camp) et ses conseillers techniques, le Diaraaf, le Saltigué et l’Imam-Cadi. Le «Serigne Ndakarou» préside l’assemblée des «Diamboury Ndakarou» à leurs deux sessions. Au cours de la session ordinaire, chaque membre rend compte de la situation qui prévaut dans le domaine qui lui est confié. Alors qu’en session extraordinaire, c’est l’occasion où l’on désigne ou destitue les notables, où l’on règle les conflits et où, enfin, l’on décide d’une démarche commune devant les calamités naturelles telles que la famine, les épidémies, les tempêtes, etc. Pour mener à bien la mission de «Grand Serigne de Dakar», «il est souhaitable d’avoir un esprit ouvert, de savoir entretenir de bonnes relations avec toutes les familles religieuses en plus de la communauté léboue», dit Pape Diagne, fils aîné de feu Bassirou Diagne Marème. Le «Ndèye Dji Rew» est la deuxième personnalité du Gouvernement. En cas de décès, démission ou destitution du «Serigne Ndakarou», il est le seul habilité, selon la tradition et la coutume léboues, à assumer l’intérim, à convoquer le collège des dignitaires, les chefs de quartiers traditionnels et les Freys investis du pouvoir d’intronisation. Il est en quelque sorte le ministre de l’Intérieur. Le «Diaraaf» est le ministre de l’Agriculture, du Domaine et des Finances. A ce titre, il est chargé des Finances publiques destinées à la réfection des mosquées, cimetières, locaux affectés aux assemblées et aux cérémonies. C’est lui aussi qui s’occupe de tout ce qui se rapporte à l’agriculture, à la pêche ou à l’élevage. Il est aussi chargé des autorisations à accorder à ceux qui en font la demande, en vue de l’exploitation d’un terrain appartenant à la collectivité. Le «Saltigué», quant à lui, est le sous-secrétaire d’Etat à la guerre et chef de la Police. Il est le premier conseiller militaire du «Serigne Ndakarou». Il a pour mission de diffuser les lois et règlements adoptés lors des réunions ordinaires ou extraordinaires. Il a la charge de veiller sur la sécurité territoriale. Les «Freys Ndakarou» représentent l’assemblée des adultes et sont sous l’autorité du «Saltigué». En cas de conflit entre voisins dans les villages, ils sont les médiateurs désignés. Les «Ndiambours» forment la grande assemblée ou le corps législatif de la «République lébou». Ils représentent le collège électoral qui a reçu mandat d’élire le «Serigne Ndakarou», et rien ne doit se décider en dehors d’eux. Ils sont répartis en 3 catégories : les «Ndiambours» supérieurs ou «Kilifats», les «Ndiamboury Penc» représentant les notables ou délégués des villages, les «Ndiamboury Ndakarou», membres de l’assemblée fédérale de Dakar. L’Imam-Cadi, nommé directement par le «Serigne de Dakar», est chargé de toutes les questions religieuses. Il est aussi le juge consulté pour régler certains conflits familiaux comme les divorces, héritages et autres. A l’occasion de l’investiture du «Grand Serigne de Dakar», c’est lui qui prononce les prières avant d’apposer le livre coranique sur la tête de ce dernier. Critères d’éligibilité du «Serigne de Dakar» Pour éviter de créer une mésentente et une désunion entre eux, les Lébous ont fixé différentes conditions relatives à la nomination d’un «Serigne Ndakarou». Les conditions sont les suivantes : le poste laissé vacant par la démission, la destitution ou le décès d’un «Serigne Ndakarou» doit être assumé provisoirement par le «Ndèye Dji Rew» ou, à défaut de ce dernier, par le Président du Conseil des «Ndiambour» pour expédier les affaires courantes en attendant la nomination d’un autre. Pour être «Serigne Ndakarou», il faut être de sexe mâle (la femme n’est pas apte à exercer les fonctions de «Serigne Ndakarou»). En plus d’être un Lébou et un Musulman, le candidat au poste de «Grand Serigne de Dakar» doit vivre à Dakar. Il doit être physiquement bien portant et ne doit être atteint d’aucune incapacité. Mais surtout, être descendant de Dial Diop (premier Serigne de Dakar). Toutefois, «l’âge n’a pas d’importance pour être «Grand Serigne de Dakar». L’importance, c’est d’avoir la confiance de la collectivité», précise Pape Diagne, fils aîné de feu El Hadj Bassirou Diagne Marème. Au cas où il y aurait une seule candidature, le postulant est élu automatiquement. S’il y a plusieurs candidats, seuls les 2/3 assurent la validité de l’élection. Il n’est donc permis de nommer «Serigne Ndakarou» que celui qui réunit ces conditions précitées. Si l’élu commet une faute grave, il est destitué sans délai. REACTION DE PAPE DIAGNE, FILS AINE DE FEU BASSIROU DIAGNE : «Abdoulaye Makhtar Diop peut bien être «Serigne de Dakar»...» Après le décès d’El Hadj Bassirou Diagne, ancien «Serigne de Dakar», survenu le 25 mars 2013, le problème de la succession de ce dernier se pose. Qui des petits-fils de Dial Diop, premier «Serigne de Dakar», sera à la hauteur de El Hadj Bassirou Diagne ? C’est la question que bon nombre de Sénégalais se posent actuellement. Pressenti comme étant un candidat potentiel à ce poste, Abdoulaye Makhtar Diop et non moins député à l’Assemblée nationale n’a pas voulu se prononcer sur la question. «Nous avons un décès. Si c’est au sujet du «Grand Serigne», je ne peux pas me prononcer là-dessus», laisse-t-il entendre au bout du fil. Interpellé sur la question, Pape Diagne, fils aîné de feu El Hadji Bassirou Diagne, déclare : «Abdoulaye Makhtar Diop est le fils de Doudou Diop Moussé, descendant de Moussé Diop qui est fils de Dial Diop, premier «Serigne Ndakarou». Donc, il peut être et a le droit d’être «Serigne de Dakar». Sera-t-il ou non à la hauteur, il n’y a que lui qui pourra répondre à cette question.» Toutefois, pour reprendre les propos de son défunt père, Pape Diagne demande à la collectivité léboue de s’unir davantage dans l’intérêt de toute la communauté. REACTION DE PAPE DIAGNE, FILS AINE DE FEU BASSIROU DIAGNE : «Abdoulaye Makhtar Diop peut bien être «Serigne de Dakar»...» Après le décès d’El Hadj Bassirou Diagne, ancien «Serigne de Dakar», survenu le 25 mars 2013, le problème de la succession de ce dernier se pose. Qui des petits-fils de Dial Diop, premier «Serigne de Dakar», sera à la hauteur de El Hadj Bassirou Diagne ? C’est la question que bon nombre de Sénégalais se posent actuellement. Pressenti comme étant un candidat potentiel à ce poste, Abdoulaye Makhtar Diop et non moins député à l’Assemblée nationale n’a pas voulu se prononcer sur la question. «Nous avons un décès. Si c’est au sujet du «Grand Serigne», je ne peux pas me prononcer là-dessus», laisse-t-il entendre au bout du fil. Interpellé sur la question, Pape Diagne, fils aîné de feu El Hadji Bassirou Diagne, déclare : «Abdoulaye Makhtar Diop est le fils de Doudou Diop Moussé, descendant de Moussé Diop qui est fils de Dial Diop, premier «Serigne Ndakarou». Donc, il peut être et a le droit d’être «Serigne de Dakar». Sera-t-il ou non à la hauteur, il n’y a que lui qui pourra répondre à cette question.» Toutefois, pour reprendre les propos de son défunt père, Pape Diagne demande à la collectivité léboue de s’unir davantage dans l’intérêt de toute la communauté. Les «Grands Serignes de Dakar» Depuis l’institution de la «République lébou» à aujourd’hui, les Lébou ont connu plus de dix (10) «Serignes de Dakar». Parmi ceux-ci, on peut citer : - Dial Diop (1795-1815), premier à ce poste - Matar Diop (1815-1830), - Elimane Diop (1830-1852), - Momar Diop (1852-1859), - Demba Fall Diop (1859-1890), - Moustapha Diop (1890-1893), - Massamba Coki Diop (1893-1902), - Alpha Diol (1902-1947), - El Hadj Ibrahima Diop (1948-1968), - El Hadj Momar Marème Diop (1970-1985), - El Hadj Bassirou Diagne (1986-2013).

vendredi 24 mai 2013







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mardi 12 mars 2013

Les écoles doctorales doivent jouer leur rôle de formation et d'insertion (PM)

Dakar, 12 mars (APS) - Les écoles doctorales doivent pouvoir jouer pleinement leur rôle consistant à former des cadres de haut niveau en favorisant leur intégration réussie dans la vie économique et sociale, a indiqué, mardi à Dakar, le Premier ministre sénégalais Abdoul Mbaye, avant d'inviter les autorités universitaires à s'inscrire dans cette logique.

"Je voudrais inviter le recteur, en partenariat avec le ministère de tutelle et les autorités universitaires, à veiller à ce que les écoles doctorales, qui sont au sommet de l'architecture de la formation, puissent jouer pleinement leur rôle au double plan de la formation de cadres scientifiques de haut niveau, dans les différents domaines, et de leur intégration réussie dans la vie économiques et sociales", a-t-il déclaré.

Le Premier ministre Abdoul Mbaye présidait la cérémonie d'ouverture de la première édition de l'école doctorale des sciences juridiques, politiques, économiques et de gestion (ED/JPEG) dont il est également le parrain.

Ces doctoriales vont constituer un cadre de rassemblement, pendant deux jours, de divers acteurs avec lesquels, les doctorants pourront échanger, dans un environnement propice et privilégié, sur les orientations relatives à leur avenir professionnel (l'après thèse) et sur le développement des structures de leurs potentiels employeurs (public, privé, parapublic…).

Selon le chef du gouvernement sénégalais, "il est évident que la volonté des initiateurs et des différents acteurs, leur engagement, ne fait l'objet d'aucun doute. Condition sans laquelle aucun résultat significatif ne peut être atteint. "Ce seul engagement ne suffit toutefois pas pour toujours garantir le succès", a-t-il dit.

"En complément, la question des ressources reste une contrainte à lever par les voies et moyens appropriés. C'est la raison pour laquelle, une synergie des actions, un management performant et un suivi strict des conditions préalablement définies et acceptées par tous les acteurs restent indispensables pour la réussite des écoles doctorales", a-t-il révélé.

Pour ce faire, "l'implication des acteurs du secteur privé et de la société civile semble par conséquent absolument nécessaire, et c'est pourquoi un lien de plus en plus étroit devrait être établi entre leurs préoccupations et les recherches des étudiants", a-t-il souligné.

De l'avis du Premier ministre, "il s'agit en effet d'instaurer un dialogue permanent à travers une démarche à double sens qui permet à l'université d'identifier les besoins de l'économie réelle et de leur apporter des réponses pertinentes". A cette économie ensuite de "s'ouvrir à l'université pour mettre à profit son savoir et son savoir-faire", a dit Abdoul Mbaye.

Il a par ailleurs soutenu qu'un tel dialogue doit toutefois être porté par un idéal commun et partagé au sein de l'ensemble de la nation, de l'espace universitaire, afin que cet idéal soit pris en charge par les enseignants, étudiants et personnels, en conformité avec les préoccupations de la société toute entière.

"C'est ainsi seulement, et c'est ma profonde conviction, que l'université pourra jouer son rôle de catalyseur des énergies en tant qu'instrument de création des connaissances, dans une société de savoir au service du développement", a martelé le Premier ministre.

"Je suis persuadé que les idées qui seront agitées à l'occasion de la présente édition, vont contribuer au perfectionnement des cadres, au décloisonnement de la recherche dont les résultats doivent faire l'objet d'une appropriation par le monde de la production et d'une application effective, indispensable à l'exécution optimale des programmes et projets de développement", a-t-il déclaré.

FD/BK

mercredi 6 mars 2013

LA LETTRE D'HUGO CHAVEZ À L'AFRIQUE

Lettre du Président Hugo Chavez aux participants du IIIème Sommet Afrique-Amérique latine et Caraïbes (Guinée Équatoriale, février 2013) Caracas, 22 février 2013. Frères et sœurs, Recevez mon plus fervent salut bolivarien, unitaire et solidaire, avec toute ma joie et toute mon espérance pour le déroulement de ce III° Sommet tant attendu des Chefs d’État et de Gouvernement d’Amérique du Sud et d’Afrique. Je regrette vraiment, du plus profond de mon être de ne pouvoir être présent physiquement parmi vous pour vous réitérer, par une sincère accolade, mon irrévocable engagement en faveur de l’unité de nos Peuples. Je suis présent, cependant, dans la personne du Chancelier de la République Bolivarienne du Venezuela, le camarade Elias Jaua Milano, à qui j’ai demandé de vous transmettre la plus vive expression de mon amour pour ces continents qui sont plus que frères, unis par de solides liens historiques et destinés à avancer ensemble vers leur rédemption pleine et absolue. Je le dis du plus profond de ma conscience : l’Amérique du Sud et l’Afrique sont un même peuple. On réussit seulement à comprendre la profondeur de la réalité sociale et politique de notre continent dans les entrailles de l’immense territoire africain où, j’en suis sûr, l’humanité a pris naissance. De lui proviennent les codes et les éléments qui composent le syncrétisme culturel, musical et religieux de notre Amérique, créant une unité non seulement raciale entre nos peuples mais aussi spirituelle. De la même manière, les empires du passé, coupables de l’enfermement et de l’assassinat de millions de filles et de fils de l’Afrique mère dans le but d’alimenter un système d’exploitation esclavagiste dans leurs colonies semèrent dans Notre Amérique le sang africain guerrier et combatif qui brûlait du feu que produit le désir de liberté. Cette semence a germé et notre terre a enfanté des hommes aussi grands que Toussaint Louverture, Alexandre Pétion, José Léonardo Chirino, Pedro Camejo parmi beaucoup d’autres, avec pour résultat, il y a plus de 200 ans, le début d’un processus indépendantiste, unioniste, anti-impérialiste et reconstructeur en Amérique Latine et caribéenne. Ensuite, au XX° siècle, vinrent les luttes de l’Afrique pour la liberté, ses indépendances, contre ses nouvelles menaces néo-coloniales, Patrice Lumumba, Amilcar Cabral pour n’en citer que quelques-uns. Ceux qui, dans le passé nous ont conquis, aveuglés par leur soif de pouvoir, ne comprirent pas que le colonialisme barbare qu’ils nous imposaient deviendraient l’élément fondateur de nos premières indépendances. Ainsi, l’Amérique Latine et les Caraïbes partagent avec l’ Afrique un passé d’oppression et d’esclavage. Aujourd’hui plus que jamais, nous sommes fils de nos libérateurs et de leurs hauts faits , nous pouvons dire, nous devons dire avec force et conviction, que nous unit aussi un présent de lutte indispensables pour la liberté et l’indépendance définitive de nos nations. Je ne me lasserai pas de le redire, nous sommes un même peuple, nous avons l’obligation de nous rencontrer au-delà des discours formels dans une même volonté d’unité et ainsi unis, donner vie à l’équation qui devra s’appliquer dans la construction des conditions qui nous permettront de faire sortir nos peuples du labyrinthe dans lequel le colonialisme les a jetés et, par la suite, le capitalisme néo-libéral du XX° siècle. Pour cela, je veux évoquer la mémoire de deux grands combattants pour la coopération sud-sud comme l’ont été les deux ex présidents du Brésil et de la Tanzanie, Luis Ignacio « Lula » da Silva et Julius Nyerere dont les apports et les efforts ont permis, en leur temps, la mise en place de magnifique forum pour une coopération solidaire et complémentaire comme l’est l’ASA (1). Cependant, les temps que nous vivons nous obligent à consacrer nos plus profondes et urgentes réflexions à l’effort nécessaire pour transformer l’ASA en un véritable instrument générateur de souveraineté et de développement social, économique, politique et environnemental. C’est sur nos continents que l’on trouve les ressources naturelles, politiques et historiques suffisantes, nécessaires, pour sauver la planète du chaos où elle a été conduite. Faisons que le sacrifice indépendantiste de nos ancêtres qui nous offre le jour d’aujourd’hui serve à unifier nos capacités pour transformer nos nations en un authentique pôle de pouvoir qui, pour le dire avec le père Libérateur Simon Bolivar, soit plus grand par sa liberté et sa gloire que par son extension et ses richesses. Les paroles de cet immense général uruguayen José Gervasio Artigas résonnent toujours dans mon âme et dans ma conscience : « Nous ne pouvons rien attendre si ce n’est de nous-même ». Cette pensée si profonde renferme une grande vérité que nous devons assumer, j’en suis absolument convaincu. Notre coopération sud-sud doit être un lien de travail authentique et permanent qui doit tourner toutes ses stratégies et ses plans de développement soutenable vers le sud, vers nos peuples. Quoiqu’en aucune manière nous ne nions nos relations souveraines avec les puissances occidentales, nous devons nous rappeler que ce ne sont pas elles qui sont la source de la solution totale et définitive pour l’ensemble des problèmes de nos pays. Loin de l’être, quelques-unes d’entre elles appliquent une politique néo-coloniale qui menace la stabilité que nous avons commencé à renforcer sur nos continents. Frères et sœurs, je voudrais rappeler pour ce III° Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’ASA, l’esprit de fraternité, d’unionisme et de volonté qui a dirigé le déroulement de ce II° merveilleux Sommet dans l’île de Margarita, au Venezuela, qui nous permit d’adopter unanimement les engagements de la Déclaration de Nueva Esparta. Je souhaite avec beaucoup de foi et d’espérance que nous puissions récupérer à Malabo l’impulsion et l’effort de ce moment extraordinaire pour notre processus d’unité, le Sommet de 2009, qui a montré autant par sa fréquentation massive que par la quantité et le contenu des accords atteints. Depuis le Venezuela, renouvelons aujourd’hui notre plus ferme engagement dans le renforcement du Secrétariat Permanent de la Table Présidentielle Stratégique de l’ASA avec ses principales tâches et fonctions pour accélérer le rythme dans la consolidation de nos institutions et obtenir ainsi une plus grande efficacité dans notre travail conjoint.

REDUCTION DU MANDAT PRESIDENTIEL : Pourquoi Macky Sall doit passer par l’Assemblée nationale

« Croire en la démocratie implique que l'on croie d'abord à des choses plus hautes que la démocratie. » Ludwig von Mises A brûle-pourpoint, le Président Macky Sall a solennellement réitéré sur le perron de l’Elysée, au sortir de son audience avec le chef de l’Etat français, sa décision de réduire son mandat de sept à cinq ans. « Soit par l’Assemblée nationale, soit par référendum », a-t-il précisé. Cette réponse spontanée à la question d’un journalise, comme pour donner un gage de sa bonne foi, démontre manifestement que le Président Macky Sall est décidé à revenir sur cette disposition de l’article 27 de la Constitution dont la modification par son prédécesseur, Me Abdoulaye Wade, avait fait l’objet d’une véhémente controverse de la part d’une bonne partie de l’opinion nationale. Mais l’atermoiement du chef de l’Etat quant à la voie à suivre était fragrant. Il hésite encore entre une loi constitutionnelle à soumettre à l’Assemblée nationale et un référendum. Nous laisserons le débat juridique sur la question aux juristes, dont certains soutiennent d’ailleurs que les deux options sont acceptables, pour nous intéresser à la pertinence de l’une ou l’autre par rapport au contexte économique et social du Sénégal. A n’en point douter, passer par l’Assemblée nationale ou par un référendum n’altèrerait pas les chances de faire adopter un changement pour la réduction du mandat du président de la République. Eu égard à la configuration de l’hémicycle dont la majorité est détenue par « Bennoo Bokk Yaakaar », mais aussi du fait de l’intérêt politique que cela englobe pour l’opposition, notamment le PDS, et certains membres de la coalition présidentielle qui rêvent de reconquérir au plus vite le pouvoir. Aussi, est-il peu probable que le peuple sénégalais rejette une telle proposition qui consolide notre démocratie parce que pouvant permettre d’éviter les dérives liés à un séjour trop long au palais présidentiel. Maintenant, il est clair que la voie parlementaire permettrait un gain de temps et une économie budgétaire dans un Sénégal où tout est devenu prioritaire : l’emploi, le coût par trop élevé de la vie avec notamment les prix des denrées de consommation courante qui grèvent toujours le budget des Sénégalais, l’enseignement, la santé, le déficit énergétique marqué par les coupures intempestives d’électricité et la pénurie récurrente de gaz, l’environnement économique morose avec des entreprises privées qui mettent la clé sous le paillasson… Des priorités exacerbées par les engagements fermes du Président Macky Sall, lors de la campagne pour la présidentielle, à les résorber au plus vite. Que les Sénégalais attendent toujours, impatiemment, de voir traduits en actes après presque un an d’exercice du pouvoir. En effet, le vote d’une loi constitutionnelle par l’Assemblée nationale ne nécessite pas une disposition singulière ou des charges financières particulières. Le texte est soumis à l’examen et au vote des députés, à l’instar de tous les projets ou propositions de loi qui passent à l’Assemblée nationale. Et en une journée, la messe est dite. L’organisation d’un référendum appelle, en revanche, la mobilisation d’un budget. Ce qui serait un mauvais choix politique dans le contexte économique actuel du pays. Des militants du parti au pouvoir, l’Alliance pour la République (APR), ont émis l’idée de coupler les élections locales avec le référendum. Sauf qu’il faut préciser pour leur gouverne qu’il ne saurait s’agir de couplage dans cette contingence. Pour la raison simple que les locales ne sont pas une élection, mais des élections : régionales d’une part et municipales ou rurales d’autres part. Ce qui nécessite déjà deux urnes dans chaque bureau de vote. Ce serait incongru d’en rajouter une troisième pour le référendum, surtout qu’il faudrait dépouiller trois fois. Techniquement, cela est inefficace. Ce qu’il est possible de faire, cependant, c’est d’organiser le référendum la veille du scrutin pour les locales, le samedi, parce que le matériel électoral est généralement en place dans les bureaux de vote dès le vendredi. L’Etat pourrait alors se passer de l’achat d’une troisième urne en utilisant celles réservées aux élections locales. Mais il n’empêche qu’il y aura des frais incompressibles relatifs notamment à la confection des procès verbaux de recueil des résultats et des bulletins de vote blancs et noirs pour le « oui » et le « non »... Il ne faut pas, non plus, perdre de vue que les deux scrutins (les locales et le référendum) se feront en deux temps parce que les militaires et paramilitaires votent également, généralement avant les civils. Ce qui nécessite aussi quelques réglages. En somme, l’organisation d’un référendum provoquerait des dépenses supplémentaires dont le pays peut se passer en ce moment. Et puis le Président Macky Sall serait incohérent avec lui-même en organisant un référendum après avoir annulé les élections sénatoriales et supprimé le Sénat pour « faire des économies budgétaires » (environ 4 milliards F CFA) afin de prendre en charge les urgences sociales auxquelles le pays est confronté. Surtout qu’il n’y a pas eu beaucoup d’avancées à ce niveau. Et que les promesses relatives à la limitation du nombre de ministres à 25, à la réduction du train de vie de l’Etat n’ont pas été, non plus, respectées. Le Président Macky Sall ne peut donc, dans ce contexte, se payer le luxe d’organiser des élections supplémentaires, au surplus coûteux. A moins qu’un référendum ne soit vraiment nécessaire. C’est dans la mesure où le chef de l’Etat aurait entrepris d’apporter d’autres réformes à la Constitution au-delà de la disposition sur la durée du mandat du président de la République. A Paris, il a fait état d’un travail pour la réforme de la Constitution qu’il a confié à Amadou Makhtar Mbow. Si donc les changements qu’il souhaite introduire dans la charte fondamentale dépasse l’article 27, on peut croire que le Président Macky Sall a l’intention, à l’instar de Me Wade en 2001, un an après son élection, de proposer aux Sénégalais une nouvelle Constitution. Dans ce cas, si les modifications touchent des dispositions portant sur les collectivités locales comme par exemple la parité, le mode d’élection des maires (certains proposent un scrutin direct)… le référendum ne pourrait se tenir la veille des locales, mais bien avant. Ce qui impliquerait forcément deux élections séparées et plus de dépenses. Toutefois, s’il a l’intention de proposer une nouvelle Constitution aux Sénégalais, le Président Macky Sall ne devrait pas s’arrêter au milieu du gué. Il aurait plutôt une suite dans les idées en diminuant les prérogatives exorbitantes octroyées au président de la République à la faveur des changements introduits par Me Wade dans la Constitution à la suite justement du référendum de janvier 2001. Ce serait un acte de bonne gouvernance et le concept de « rupture », tant chanté par le nouveau régime, ne serait plus une vaine théorie. Parce qu’en réalité, le Président Macky Sall a les mêmes pouvoirs que son prédécesseur qui avait taillé l’actuelle Constitution à sa mesure. C’est certes une exigence démocratique que de réduire le mandat du président de la République, mais il est tout aussi d’une urgente et légitime aspiration du peuple à de meilleures conditions de vie. Le Président Macky Sall doit donc faire l’économie d’un référendum (si cette consultation ne concerne que la durée du mandat présidentiel) et passer par l’Assemblée nationale afin d’utiliser cet argent pour satisfaire les besoins des Sénégalais. Et aucun démocrate ne devrait s’y opposer, parce que la démocratie n’est pas qu’institutionnelle, mais aussi le droit de tout citoyen à un mieux être. Car ainsi que le défendait l’économiste autrichien et américain, Ludwig von Mises : « Croire en la démocratie implique que l'on croie d'abord à des choses plus hautes que la démocratie. » Qui plus est, ce serait superfétatoire de demander au peuple sénégalais de se prononcer encore sur la durée du mandat présidentiel. Parce qu’il l’a déjà fait lors du référendum de janvier 2001 à l’issue duquel ce mandat a été réduit de sept à cinq ans. L’article 27 de la Constitution du 22 janvier 2001 était ainsi libellé après le référendum : « La durée du mandat du président de la République est de cinq ans. Le mandat est renouvelable une seule fois. Cette disposition ne peut être révisée que par une loi référendaire. » En modifiant cette disposition pour porter le mandat à sept ans, huit ans après l’adoption de la nouvelle Constitution, le Président Wade n’était pas passé par un référendum, mais plutôt par une loi soumise à l’Assemblée nationale. Repasser par le même procédé, en invoquant la « jurisprudence Wade », pour revenir à une volonté déjà exprimée par le peuple sénégalais, c’est tout simplement remettre les choses à l’endroit. Amadou DIOUF Journaliste Tél : 77 156 52 64 juuf2012@yahoo.fr

mardi 26 février 2013

0,7% du PIB aux pays en développement

Le Royaume-Uni qui assure la Présidence du G8 en 2013 entend imprimer sa marque au groupe des pays les plus industrialisés au monde. Pour ce mandat, la Grande Bretagne veut «promouvoir des économies ouvertes, des gouvernements ouverts et des sociétés ouvertes afin d'appuyer les entreprises et de stimuler la croissance économique dans le monde entier». Pour parvenir à une prospérité partagée, David Cameron mise sur une coopération, un dialogue ouvert et une consultation en vue d'une copropriété des propositions avec les pays africains. La Grande Bretagne qui préside le G8 en 2013 compte partager avec les pays en développement pour l’élaboration d’un meilleur programme intégrant les priorités de ces pays. Pour cela, Ivan Rogers, Sherpa (Représentant spécial) du Premier ministre britannique pour le G8 a entamé une série de visites en Afrique qui l’amèneront tour à tour au Sénégal, au Nigéria et en Afrique du Sud. CE sera l’occasion d’échanger avec les autorités gouvernementales, les représentants du secteur privé, de la société civile et des organisations internationales. Histoire, dans le cadre du programme pour le Sommet du G8 de juin prochain en Irlande du Nord, de recueillir la voix de l’Afrique, ses priorités pour les principales décisions qui en sortiront. A Dakar, première étape de cette tournée, Ivan Rogers a donné une conférence de presse hier, lundi 25 février, dans les jardins de la Résidence de l’Ambassadeur de Grande-Bretagne. Occasion pour le représentant du Premier ministre britannique au G8 de révéler que son pays s’est engagé à «consacrer 0,7% de son Produit intérieur brut (PIB) aux pays en développement en 2013», contre moins de 0,3% jusque-là. Selon lui, le budget de la Grande Bretagne a connu une «certaine protection, mais l’engagement d’octroyer 0,7% du PIB aux pays en développement est une constante. Nous souhaitons que les autres pays du G8 fassent autant en nous rejoignant dans cette voie». Les dix dernières années, le G8 a fait des progrès en ce qui concerne l’aide public au développement, a-t-il relevé. A l’en croire, contrairement au montant de cette aide qui s’élève à plusieurs millions d’euros, c’est son impact sur le développement des pays bénéficiaires qui intéresse son pays. «Notre objectif n’est pas le volume de l’aide, mais l’impact sur le développement des pays bénéficiaires» en termes d’éducation, d’accès à des soins de santé, de réduction de la pauvreté, etc. Présidence britannique en «3T»: Transparence, imposition et commerce Pour lui, l’ère David Cameron, le Premier ministre britannique, à la tête du G8, sera marquée par un programme «ambitieux» qui se résume en «3T» à savoir, «la transparence, l’imposition et le commerce», considérées comme une priorité absolue, conformément à son engagement à mettre à profit le G8 pour prêter main forte aux pays en développement. Il s’agit de «promouvoir des économies ouvertes, des gouvernements ouverts et des sociétés ouvertes afin d’appuyer les entreprises et de stimuler la croissance économique dans le monde entier». S’agissant de la «transparence», Ivan Rogers a expliqué les propositions du Royaume-Uni incluant le relèvement des normes mondiales afin que des informations additionnelles soient disponibles - que ce soit sur les transactions foncières ou les contrats d’extraction de pétrole, de gaz par exemple par le biais de la mise en œuvre de l’initiative afférente à la transparence des industries extractives. Il s’agit de déterminer «ensemble de quelle façon nous pouvons rendre l’ensemble des données relatives aux gouvernements plus disponibles et transparentes afin que les populations puissent avoir une idée du montant des recettes perçues par les pouvoirs publics et du pourcentage de ces fonds qui sont réinvestis dans l’économie», a-t-il dit. En ce qui concerne le volet «imposition», la Grande Bretagne, s’engage à susciter un débat sérieux sur l’évasion fiscale et les formes d’évasion fiscales les plus agressives et à appuyer la capacité des pays en développement à collecter les impôts et à les réinvestir dans l’économie. Et ce programme est en phase avec bon nombre d’initiatives en cours d’élaboration par les organisations africaines telles que la «Vision pour l’industrie minière», le groupe dirigé par Thabo Mbeki sur les Flux financiers illicites, l’Initiative de politique foncière de l’Union africaine et la Vision de l’Afrique pour une zone continentale de libre échange en brisant les barrières non tarifaires. Secteur minier africain: pousser les multinationales à payer la taxe qu’il faut A son avis pour ce qui est du minier, l’insistance du Premier ministre britannique à mettre l’accent sur ce secteur découle du fait que l’Afrique regorge d’énormes richesses et de réserves minières dont l’exploitation par les grandes multinationales ne profite pas réellement aux populations. C’est pourquoi ils vont insister à la mise en place de bons Codes (miniers) pour «pousser ces multinationales à payer le taux qu’il faut en matière de fiscalité. Ce n’est pas facile, mais il faut mettre en place des mécanismes pour arriver à payer les vraies taxes minières». D’ailleurs une rencontre de haut niveau sur la transparence et l’imposition sera organisé le 15 juin en Grande Bretagne, a-t-il informé. Quant au «commerce», la présidence britannique du G8, a-t-il assuré, va continuer à œuvrer par le biais de l’OMC pour parvenir à un accord visant à éliminer la «bureaucratie commerciale» lors de la conférence ministérielle prévue au mois de décembre à Bali. Toutefois, tout en œuvrant pour une couverture accrue dans le domaine du commerce à l’échelle mondiale, «nous souhaitons mettre à profit le G8 pour débloquer les couloirs commerciaux à travers l’Afrique, en misant sur les programmes de facilitation commerciale réussis administrés par Trademark East Africa». Aussi, a-t-il annoncé le lancement cette année d’une «Nouvelle alliance pour la sécurité alimentaire et la nutrition» coprésidée par l’Union africaine. Mieux, une coopération, un dialogue ouvert, une consultation et une copropriété des propositions avec les pays africains, est une condition pour parvenir à une prospérité partagée. Et «le fait de déterminer de manière plus honnête l’incidence de l’économie au sens large dans laquelle nous exerçons toutes nos activités et des règles et normes qui la façonnent sur développement des pays africains. Cela implique un engagement concerté avec les leaders, les organisations régionales, les Ong, et les entreprises en Afrique œuvrant de concert pour dégager des solutions qui engendrent des résultats d’intérêt commun et modernisent la façon dont le G8 et les pays africains collaborent», a-t-il souligné.