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vendredi 21 juin 2013

Un professeur universitaire défia ses élèves avec cette question: « Est-ce que Dieu a créé tout ce qui existe?». Un étudiant répondit bravement: - Oui, Il l'a fait! Le professeur dit: «Dieu a tout créé?». - Oui, Monsieur, répliqua l'étudiant. Le professeur répondit: « Si Dieu a tout créé, Il a donc aussi créé le mal puisque le mal existe et selon le principe de nos travaux qui définissent ce que nous sommes, alors Dieu est mauvais ». L'étudiant fut silencieux devant une telle réponse. Le professeur était tout à fait heureux de lui-même et il se vantait devant les étudiants d'avoir su prouver encore une fois que la foi en un dieu était un mythe. Un autre étudiant leva sa main et dit: «Puis-je vous poser une question professeur?».- Bien sûr, répondit le professeur. L'étudiant répliqua, «Professeur, le froid existe-t-il?». - Quel genre de question est-ce cela? Bien sûr qu'il existe. Vous n'avez jamais eu froid? dit le professeur. Le jeune homme dit, «En fait monsieur, le froid n'existe pas. Selon la loi de physique, ce que nous considérons être le froid est en réalité l'absence de chaleur. Tout individu ou tout objet possède ou transmet de l'énergie. La chaleur est produite par un corps ou par une matière qui transmet de l'énergie. Le zéro absolu (-460°F) est l'absence totale de chaleur; toute la matière devient inerte et incapable de réagir à cette température. Le froid n'existe pas. Nous avons créé ce mot pour décrire ce que nous ressentons si nous n'avons aucune chaleur.» L'étudiant continua. «Professeur, l'obscurité existe-t-elle?». Le professeur répondit: - Bien sûr qu'elle existe! L'étudiant: «Vous avez encore tort Monsieur, l'obscurité n'existe pas non plus. L'obscurité est en réalité l'absence de lumière. Nous pouvons étudier la lumière, mais pas l'obscurité. En fait, nous pouvons utiliser le prisme de Newton pour fragmenter la lumière blanche en plusieurs couleurs et étudier les diverses longueurs d'onde de chaque couleur. Vous ne pouvez pas mesurer l'obscurité. Un simple rayon de lumière peut faire irruption dans un monde d'obscurité et l'illuminer. Comment pouvez-vous savoir l'espace qu’occupe l'obscurité? Vous mesurez la quantité de lumière présente. N'est-ce pas vrai? L'obscurité est un terme utilisé par l'homme pour décrire ce qui arrive quand il n'y a pas de lumière». Finalement, le jeune homme demanda au professeur, «Monsieur, le mal existe-t-il»? Maintenant incertain, le professeur répondit: - Bien sûr, comme je l'ai déjà dit. Nous le voyons chaque jour. C'est dans les exemples quotidiens de l'inhumanité de l'homme envers l'homme. C'est dans la multitude des crimes et des violences partout dans le monde. Ces manifestations ne sont rien d'autre que du mal! L'étudiant répondit, « le Mal n'existe pas Monsieur, ou au moins il n'existe pas de lui-même. Le Mal est simplement l'absence de foi en Dieu. Il est comme l'obscurité et le froid, un mot que l'homme a créé pour décrire l'absence de foi en Dieu. Dieu n'a pas créé le mal. Le Mal n'est pas comme la foi, ou l'AMOUR qui existe tout comme la LUMIÈRE et la chaleur. Le Mal est le résultat de ce qui arrive quand l'homme n'a pas l'AMOUR de Dieu dans son coeur. Il est comme le froid qui vient quand il n'y a aucune chaleur ou l'obscurité qui vient quand il n'y a aucune LUMIÈRE. » Le professeur s’assis, abasourdit d’une telle réponse. Le nom du jeune étudiant ? Albert Einstein.

jeudi 13 juin 2013

Grand serigne de dakar ou president de la «republique leboue»

Aux origines du «Grand Serigne de Dakar» La création d’une organisation sociale, administrative et politique, avec à sa tête un Grand Serigne, remonte vers les années 1790. «Vers la fin du 18e siècle, les Lébous de la région de Dakar déclarent unilatéralement leur indépendance vis-à-vis du Royaume du Cayor. Une armée est constituée rapidement pour la circonstance, destinée à défendre la région contre toute agression étrangère», écrit Papa Assane Diop, auteur du mémoire de Maîtrise «Les Serignes Dakar». Les délimitations des nouvelles frontières entre le Royaume du Cayor et la région de Dakar furent faites et un traité de paix et d’amitié fût signé. Ainsi, cette nouvelle situation a amené les dignitaires lébous à entreprendre d’importantes réformes sociales, administratives et politiques dans la région de Dakar où la constitution d’une République basée sur le Coran et la Sunna s’est avérée nécessaire. C’est à cette période postérieure à l’Islamisation des Lébous que «les dignitaires des onze villages (Penc) de Dakar (Ndlr : on parle aujourd’hui de 12 Penc) tirant profit de l’unité qui a permis de libérer la région de la tutelle du Royaume du Cayor ont créé une fédération et institué une République théocratique où chaque tribu est dotée d’une responsabilité à jouer au sein de la communauté», explique l’auteur du mémoire de Maîtrise. C’est ainsi, par exemple, qu’on nomme le Ndéye Dji Rew chez les Diagne, Mbengue, Mbaye ; le Diaraaf chez les Paye, Ndoye ; les Saltigué chez les Thiaw, etc. Ces mêmes dignitaires ont signé par la suite avec leurs homologues des villages de la banlieue des accords de défense mutuelle et de non agression, des accords de solidarité pour protéger leur patrimoine commun (la terre). Ils ont nommé des Diambours de Penc ou responsables de quartier qui constituent le collège électoral pour élire les membres du gouvernement de la République. Dial Diop, nommé premier «Serigne de Dakar» La nomination du premier «Serigne Ndakaaru» ou «Serigne de Dakar» fut la suite logique de la nomination des membres du Collège électoral. Comme raconté dans ce mémoire de maitrise, ce sont ces derniers qui se sont retrouvé chez le chef des «Soumbares», une tribu des Bègnes, pour procéder à la nomination des «Ndèye dji Rew», «Diamboury Ndakarou», «Ndèyi Diambour», «Diamboury Penc» et «Freys Ndakarou», représentant les membres de la République. Quant à la nomination du «Serigne Ndakarou», elle est intervenue après que toutes les tribus qui composent les 11 villages (devenu 12 villages aujourd’hui) aient obtenu chacune un poste. C’est après de longues discussions qu’un compromis est trouvé consistant à nommer quelqu’un d’ascendance paternelle étrangère et dont la mère appartiendrait à l’une des deux grandes familles du Cap-Vert, à savoir les «Soumbadiounes» et les «Bégnes». Dial Diop étant, à cette époque, le plus méritant pour avoir mené avec succès les opérations qui ont mené la région de Dakar à l’Indépendance et dirigé pendant longtemps la communauté en tant qu’Imam, fut nommé «Serigne Ndakarou», chef religieux et maître du territoire. Celui-ci créa, après son investiture des départements tels que l’Agriculture, les Domaines, les Finances, le Secrétariat d’Etat à la guerre, la Police et les Affaires religieuses. Fonctions du «Serigne Ndakarou» et de celles des membres de son gouvernement Comme mentionné ci-contre, la «République lébou» est constituée de membres dont les fonctions sont clairement définies. Outre le titre de «Serigne Ndakarou», il y a d’autres postes de responsabilités ou organes qui peuvent être comparés, aujourd’hui, à des postes de Ministres dans nos gouvernements actuels ou à l’Assemblée nationale. Il s’agit de «Ndéye Dji Rew», «le Diaraaf», «le Saltigué», «le Frey Ndakarou», «le Diambour», «l’Imam-Cadi»… Le «Serigne Ndakarou» est le chef suprême de la collectivité léboue. Il est chargé, en plus de ses fonctions de chef de la Communauté, des Affaires religieuses et de la Défense qu’il délègue à un Saltigué. Il a donc autorité non seulement sur l’ensemble des membres du gouvernement nommés directement par les Diambours, mais aussi sur ceux qui sont nommés par lui-même, à savoir le Beukk Neek (Aide de Camp) et ses conseillers techniques, le Diaraaf, le Saltigué et l’Imam-Cadi. Le «Serigne Ndakarou» préside l’assemblée des «Diamboury Ndakarou» à leurs deux sessions. Au cours de la session ordinaire, chaque membre rend compte de la situation qui prévaut dans le domaine qui lui est confié. Alors qu’en session extraordinaire, c’est l’occasion où l’on désigne ou destitue les notables, où l’on règle les conflits et où, enfin, l’on décide d’une démarche commune devant les calamités naturelles telles que la famine, les épidémies, les tempêtes, etc. Pour mener à bien la mission de «Grand Serigne de Dakar», «il est souhaitable d’avoir un esprit ouvert, de savoir entretenir de bonnes relations avec toutes les familles religieuses en plus de la communauté léboue», dit Pape Diagne, fils aîné de feu Bassirou Diagne Marème. Le «Ndèye Dji Rew» est la deuxième personnalité du Gouvernement. En cas de décès, démission ou destitution du «Serigne Ndakarou», il est le seul habilité, selon la tradition et la coutume léboues, à assumer l’intérim, à convoquer le collège des dignitaires, les chefs de quartiers traditionnels et les Freys investis du pouvoir d’intronisation. Il est en quelque sorte le ministre de l’Intérieur. Le «Diaraaf» est le ministre de l’Agriculture, du Domaine et des Finances. A ce titre, il est chargé des Finances publiques destinées à la réfection des mosquées, cimetières, locaux affectés aux assemblées et aux cérémonies. C’est lui aussi qui s’occupe de tout ce qui se rapporte à l’agriculture, à la pêche ou à l’élevage. Il est aussi chargé des autorisations à accorder à ceux qui en font la demande, en vue de l’exploitation d’un terrain appartenant à la collectivité. Le «Saltigué», quant à lui, est le sous-secrétaire d’Etat à la guerre et chef de la Police. Il est le premier conseiller militaire du «Serigne Ndakarou». Il a pour mission de diffuser les lois et règlements adoptés lors des réunions ordinaires ou extraordinaires. Il a la charge de veiller sur la sécurité territoriale. Les «Freys Ndakarou» représentent l’assemblée des adultes et sont sous l’autorité du «Saltigué». En cas de conflit entre voisins dans les villages, ils sont les médiateurs désignés. Les «Ndiambours» forment la grande assemblée ou le corps législatif de la «République lébou». Ils représentent le collège électoral qui a reçu mandat d’élire le «Serigne Ndakarou», et rien ne doit se décider en dehors d’eux. Ils sont répartis en 3 catégories : les «Ndiambours» supérieurs ou «Kilifats», les «Ndiamboury Penc» représentant les notables ou délégués des villages, les «Ndiamboury Ndakarou», membres de l’assemblée fédérale de Dakar. L’Imam-Cadi, nommé directement par le «Serigne de Dakar», est chargé de toutes les questions religieuses. Il est aussi le juge consulté pour régler certains conflits familiaux comme les divorces, héritages et autres. A l’occasion de l’investiture du «Grand Serigne de Dakar», c’est lui qui prononce les prières avant d’apposer le livre coranique sur la tête de ce dernier. Critères d’éligibilité du «Serigne de Dakar» Pour éviter de créer une mésentente et une désunion entre eux, les Lébous ont fixé différentes conditions relatives à la nomination d’un «Serigne Ndakarou». Les conditions sont les suivantes : le poste laissé vacant par la démission, la destitution ou le décès d’un «Serigne Ndakarou» doit être assumé provisoirement par le «Ndèye Dji Rew» ou, à défaut de ce dernier, par le Président du Conseil des «Ndiambour» pour expédier les affaires courantes en attendant la nomination d’un autre. Pour être «Serigne Ndakarou», il faut être de sexe mâle (la femme n’est pas apte à exercer les fonctions de «Serigne Ndakarou»). En plus d’être un Lébou et un Musulman, le candidat au poste de «Grand Serigne de Dakar» doit vivre à Dakar. Il doit être physiquement bien portant et ne doit être atteint d’aucune incapacité. Mais surtout, être descendant de Dial Diop (premier Serigne de Dakar). Toutefois, «l’âge n’a pas d’importance pour être «Grand Serigne de Dakar». L’importance, c’est d’avoir la confiance de la collectivité», précise Pape Diagne, fils aîné de feu El Hadj Bassirou Diagne Marème. Au cas où il y aurait une seule candidature, le postulant est élu automatiquement. S’il y a plusieurs candidats, seuls les 2/3 assurent la validité de l’élection. Il n’est donc permis de nommer «Serigne Ndakarou» que celui qui réunit ces conditions précitées. Si l’élu commet une faute grave, il est destitué sans délai. REACTION DE PAPE DIAGNE, FILS AINE DE FEU BASSIROU DIAGNE : «Abdoulaye Makhtar Diop peut bien être «Serigne de Dakar»...» Après le décès d’El Hadj Bassirou Diagne, ancien «Serigne de Dakar», survenu le 25 mars 2013, le problème de la succession de ce dernier se pose. Qui des petits-fils de Dial Diop, premier «Serigne de Dakar», sera à la hauteur de El Hadj Bassirou Diagne ? C’est la question que bon nombre de Sénégalais se posent actuellement. Pressenti comme étant un candidat potentiel à ce poste, Abdoulaye Makhtar Diop et non moins député à l’Assemblée nationale n’a pas voulu se prononcer sur la question. «Nous avons un décès. Si c’est au sujet du «Grand Serigne», je ne peux pas me prononcer là-dessus», laisse-t-il entendre au bout du fil. Interpellé sur la question, Pape Diagne, fils aîné de feu El Hadji Bassirou Diagne, déclare : «Abdoulaye Makhtar Diop est le fils de Doudou Diop Moussé, descendant de Moussé Diop qui est fils de Dial Diop, premier «Serigne Ndakarou». Donc, il peut être et a le droit d’être «Serigne de Dakar». Sera-t-il ou non à la hauteur, il n’y a que lui qui pourra répondre à cette question.» Toutefois, pour reprendre les propos de son défunt père, Pape Diagne demande à la collectivité léboue de s’unir davantage dans l’intérêt de toute la communauté. REACTION DE PAPE DIAGNE, FILS AINE DE FEU BASSIROU DIAGNE : «Abdoulaye Makhtar Diop peut bien être «Serigne de Dakar»...» Après le décès d’El Hadj Bassirou Diagne, ancien «Serigne de Dakar», survenu le 25 mars 2013, le problème de la succession de ce dernier se pose. Qui des petits-fils de Dial Diop, premier «Serigne de Dakar», sera à la hauteur de El Hadj Bassirou Diagne ? C’est la question que bon nombre de Sénégalais se posent actuellement. Pressenti comme étant un candidat potentiel à ce poste, Abdoulaye Makhtar Diop et non moins député à l’Assemblée nationale n’a pas voulu se prononcer sur la question. «Nous avons un décès. Si c’est au sujet du «Grand Serigne», je ne peux pas me prononcer là-dessus», laisse-t-il entendre au bout du fil. Interpellé sur la question, Pape Diagne, fils aîné de feu El Hadji Bassirou Diagne, déclare : «Abdoulaye Makhtar Diop est le fils de Doudou Diop Moussé, descendant de Moussé Diop qui est fils de Dial Diop, premier «Serigne Ndakarou». Donc, il peut être et a le droit d’être «Serigne de Dakar». Sera-t-il ou non à la hauteur, il n’y a que lui qui pourra répondre à cette question.» Toutefois, pour reprendre les propos de son défunt père, Pape Diagne demande à la collectivité léboue de s’unir davantage dans l’intérêt de toute la communauté. Les «Grands Serignes de Dakar» Depuis l’institution de la «République lébou» à aujourd’hui, les Lébou ont connu plus de dix (10) «Serignes de Dakar». Parmi ceux-ci, on peut citer : - Dial Diop (1795-1815), premier à ce poste - Matar Diop (1815-1830), - Elimane Diop (1830-1852), - Momar Diop (1852-1859), - Demba Fall Diop (1859-1890), - Moustapha Diop (1890-1893), - Massamba Coki Diop (1893-1902), - Alpha Diol (1902-1947), - El Hadj Ibrahima Diop (1948-1968), - El Hadj Momar Marème Diop (1970-1985), - El Hadj Bassirou Diagne (1986-2013).