Click Here! google.com, pub-9420613854073964, DIRECT, f08c47fec0942fa0 BTCClicks.com Banner Flag Counter

lundi 22 décembre 2014

Comprendre l’affaire PETRO-TIM

visitez le lien siuvant svp!!! http://creationdentreprise.sn/petro-tim-senegal-sau Dans son discours, le Président Abdoulaye WADE s’est limité à deux affaires : l’affaire du pétrole et l’affaire du Fer, mais je vous l’ai déjà dit, je vous le répète, il y en a bien d’autres. Affaire du Pétrole Nous vous disions dans notre dernière conférence de presse que c’est Macky SALL qui a signé les décrets portant approbation du contrat de recherche et de partage de production d’hydrocarbures entre l’Etat, PETROSEN et PRETO-TIM Limited pour le blocs de Saint-Louis Offshore Profond et de Cayar Offshore Profond. Nous vous disions que les faits étaient incontestables et nous vous le prouvons ce jour. Ce sont respectivement le décret 2012-597 du 19 juin 2012 et le décret 2012-596 du 19 juin 2012. Nous vous en donnons des copies. Comme ça, personne ne le contestera plus. Suite à la signature de ce décret, le frère du président, Aliou SALL, mandaté par la société PETRO-TIM LIMITED à qui Macky SALL a attribué les blocs, a créé une société dénommée Petro-Tim Senegal le 4 juillet 2012 avec un apport en capital de 10 millions CFA. Nous rappelons que Preto-Tim Limited a été créée dans la même année aux îles caïman avec un capital de 50 mille dollars et immatriculée sous le numéro 265741. Le Régie de Commerce de M. SALL est SNDKR201289438 et le numéro NINEA est 004607290. Il en est l’unique propriétaire d’autant plus que la société est une SAU (Société Anonyme Unipersonnelle). Cela, aussi, personne ne peut le contester. Ce qui est étonnant c’est que dans les statuts de Petro-Tim Senegal à notre disposition, il a été noté : 1) Que préalablement à la création de sa SAU, Aliou SALL a reçu les pouvoirs de Petro-Tim limited suivant un acte sous seings privés certifié par le Consul Général de Singapore en date du 23 mai 2012. Rappelons que Macky SALL s’est installé au palais le 3 Avril 2012. 2) Que la SAU pourra se transformer en une autre société le liant, lui, Aliou SALL et ” d’autres personnes ou sociétés pouvant entrer dans la dite société par suite de cession ou création d’actions nouvelles, avec apport correspondant, et suivant un acte de transformation à intervenir alors (voir statuts de Petro-Tim Senegal) Par ailleurs, toujours selon les statuts, ” Petro-Tim Senegal a pour objet au Sénégal et à l’étranger : 1) l’exploration et la recherche pétrolière 2) la prise de participation dans tous titres miniers et pétroliers, l’exploitation, la production, le stockage temporaire, le traitement, le transport, le raffinage, la distribution, le marketing et la commercialisation d’hydrocarbures liquides et/ou gazeux. Et plus généralement, toutes opérations financières, commerciales, industrielles, mobilières et immobilières pouvant se rattacher directement ou indirectement à l’objet ci-dessus ou à tous objets similaires ou connexes de nature à favoriser son extension ou son développement D’autres sociétés ont été créées (Petro Asia NewCo limited le 29 juin 2012 aux îles caïman, PetroAsia Resources Limited à Hong Honk et PetroAsia Limited aux îles Caïman le 11 juillet 2012). Nous y reviendrons très prochainement. Kosmos Energy, une société américaine, dans un contrat d’affermage, s’est engagée à prendre en charge les travaux d’exploration sur les blocs de Kayar profond et Saint-Louis profond et a mis 400 millions de dollars Us, soit 200 milliards de francs Cfa, et le contrat avec l’Etat du Sénégal est signé. Ce qui veut dire que les blocs valent plus de 200 milliards de CFA car personne n’investit à perte.. Personne ne le conteste, la répartition des actions dans la nouvelle société est 60 % pour la compagnie américaine, 10% pour l’Etat du Sénégal, représenté par Pétrosen et 30% pour la société Timis Corporate. C’est le journal ” African Energy et non Abdoulaye WADE qui écrit dans son numéro du 11 septembre 2014 ” Les 30% de Timis Corporate sont obtenus par Petro-Tim Senegal, une compagnie créée par Frank Timis et Aliou SALL, frère du Président Macky SALL. Les 10 millions CFA de SALL lui rapportent ainsi au minimum 60 milliards de FCFA et certainement des centaines sinon des milliers de milliards CFA, sur le dos de la nation sénégalaise. C’est ce qu’on appelle un vol d’autant plus que ces blocs nous appartiennent à tous, Sénégalaises et Sénégalais. Nous ne nous laisserons pas faire. Personne, fut-il un Président, n’a pas le droit de voler notre nation au profit de son frère. C’est pourquoi, non seulement ils doivent nous remettre ce qu’ils ont volé mais nous demandons des poursuites pénales contre Aliou Sall, les coauteurs et les complices.

mercredi 17 décembre 2014

La reculade sur l affaire karim wade s annonce des plus belle La justice se veut libre dans son fonctionnement

L’affaire Karim Wade, qui commence à s’enliser devant la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei), va prendre une tournure extraordinaire, dans les prochains jours. Le fils de l’ancien président de la République, Me Abdoulaye Wade, sera bientôt libéré. L’info est de taille. Et, elle émane d’un milieu assez autorisé… Après plus de deux ans d’enquête de la section recherches de la gendarmerie et de la Commission d’instruction (Ci) de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei), l’on s’achemine lentement, mais sûrement, vers une libération de l’ancien ministre des Transports Aériens, Karim Wade. En prison depuis le 17 avril 2013, le fils de l’ancien président, Abdoulaye Wade va, selon nos interlocuteurs, sortir de prison. «La formule, la procédure, les modalités et les conditionnalités… sont à l’étude», ajoutent-ils. De la défenestration de Mimi Touré de la Primature, après le déclenchement des poursuites contre Wade fils, au limogeage spectaculaire du procureur spécial, Aliou Ndao, en pleine audience, en passant par les souhaits de Touba et le rapprochement de Me Alioune Badara Cissé, membre du pole d’avocats de défense de Karim Wade, avec le Chef de l’Etat, Macky Sall, beaucoup de jalons allant dans ce sens sont déjà posés. «L’affaire est en train de se jouer entre recherche d’artifice juridique consensuel, pression de hautes sphères de décision du pays, manoeuvres aux relents politiques, volonté d’apaisement et application pure et simple du droit», expliquent nos informateurs qui estiment que ce serait une très bonne transition pour tourner la page politico-économique qui pollue le quotidien des populations (Affaires Arcelor Mittal – Petro Tim). Les sondes sont lancées. Quand pensera les populations? Quelle sera la réaction de l’opinion? En tout cas, le patron du journal Le Quotidien, a donné son avis sur la question. Et c’est pour défendre la possibilité de la libération de l’ancien ministre d’Etat, Karim Wade en ces termes: «Bien sûr que non! Dans tout système judiciaire pénal qui se voudrait protecteur des droits de la personne humaine, le principe de la détention provisoire de personnes poursuivies devrait être l’exception et à l’opposé, le bénéfice de la liberté provisoire devrait être la règle. La détention provisoire a surtout été instituée principalement pour des raisons de sûreté (…) Le noble souci du législateur est d’éviter la mise en détention arbitraire d’une personne. Quels dommages continue- t-on de causer à des personnes détenues pendant de longues années et qui au terme de la procédure judiciaire se retrouvent innocentées? (…) En conséquence, il serait parfaitement compréhensible qu’un détenu comme Karim Wade par exemple puisse bénéficier d’une liberté provisoire, après quelque deux ans de détention provisoire, le temps que son procès devant la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) soit bouclé. Tout porterait à croire que ce procès a encore de beaux jours devant lui. Les causes des lenteurs dans le déroulement de ce procès ne sont pas toujours imputables à Karim Wade et à son système de défense. Au nom des principes de la présomption d’innocence, de la sauvegarde des droits élémentaires de la personne humaine et des dysfonctionnements constatés dans la distribution de la justice, Karim Wade devrait pouvoir bénéficier de la liberté provisoire. Une telle mesure ne préjugerait en rien du verdict qui sera prononcé par la juridiction de jugement. Ainsi, si au terme du procès, aucune charge n’était retenue contre lui, le bénéfice de la liberté provisoire aurait plus ou moins permis de limiter les dégâts». Dans cette même veine, Me El Hadji Diouf, avocat de l’Etat dans ce procès, a déclaré dans les colonnes de Direct-info ce qui suit: «Je comprends bien mon ami et frère Karim Wade qui doit se battre pour se libérer. Je n’ai jamais souhaité à Karim Wade de passer une seule nuit en prison. J’aime beaucoup Karim. Je veux le voir sortir de prison. Mais la loi est dure. Il n’a qu’à se battre avec les armes conventionnelles». Le commentaire est libre…