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vendredi 11 septembre 2015

Situation catastrophique du Sénégal : Par devoir et pour la postérité ! - Par Saliou Mbacké Taïf

Notre pays, notre cher Sénégal, est en train d’écrire les pages les plus sombres de toute son histoire sous le regard complice de l’ensemble des forces vives de la nation. Des libertés publiques bâillonnées, la dignité des grands chefs religieux bafouée, une opposition harcelée, une presse aux ordres, des ONG réduites au silence, une population affamée, une industrie nationale en faillite, une agriculture à genoux, des acteurs du secteur informel traumatisés, une gouvernance arrogante, menaçante et même méchante… tel est le décor désastreux du pays de Cheikhoul Khadim. L’heure est venue pour que chacun et chacune des fils et filles de cette nation prenne ses responsabilités. En notre qualité de citoyen « ordinaire » (sic), nous avons pris la pleine mesure de la situation catastrophique dans laquelle se trouve notre cher Sénégal, et entendons assumer toute notre citoyenneté. Tous, comme un seul homme, le peuple doit se lever pour une reconstruction nationale. Aucun citoyen n’a le droit de rester les bras croisés et laisser les gouvernants actuels détruire ce pays. Inutile, ici, de préciser que le pouvoir actuel a réussi à infiltrer l’ensemble des cours religieuses. En effet, fidèle à son option de casser du « religieux », ce pouvoir, composé principalement de marxistes et de trotskistes, a élaboré et mis en œuvre une stratégie bien mûrie de musellement des autorités religieuses. Le pouvoir a, à cet effet, réussi à corrompre l’entourage de certains chefs religieux, et parvient ainsi à faire dire tout ce qu’il veut à certaines autorités religieuses, en s’appuyant sur une presse aux ordres. Il a également réussi la diabolisation de toutes les forces religieuses progressistes. Cependant, il faudrait bien que ce pouvoir et ses alliés sachent que nous avons bien compris leur jeu et nous ferons face avec honneur, dignité, abnégation, sérénité et intelligence. Nous ne doutons point qu’après publication de ce texte, ils enverront leurs chiens de gardes sur nous pour nous diffamer, nous insulter, nous injurier. Alors nous leur demandons, par anticipation, d’économiser leurs énergies, car ce combat là sera un long combat et nous sommes décidés à payer le prix qu’il faut pour sauver ce pays. Toutefois, que ce pouvoir sache qu’il ne réussira jamais sa sale mission de ternir l’image de la communauté religieuse sénégalaise en poussant les uns et les autres à se tirer dessus. Nous appelons, ainsi, tous les chefs religieux à prendre publiquement position et à prendre leur responsabilité pour stopper les dérives autoritaires d’un pouvoir sans foi ni loi. Nous avons en mémoire la célèbre mise en garde de Gaïndé Fatma à l’endroit des dignes fils de ce pays, qui leur disait s’ils n’investissent pas l’espace public, d’autres moins valeureux le feront à leur place et les gouverneront. Serigne Cheikh, le visionnaire ne savait bien dire ! Le moment est donc venu de s’organiser et de dire non. Il ne s’agit pas de se mettre derrière un quelconque leader politique, il s’agit de s’assumer et d’assumer nos responsabilités devant l’histoire et les hommes. Nous comptons, à cet effet, mettre sur pied une importante organisation dont nous publierons très prochainement les termes de référence. Chers frères et sœurs en l’Islam, tenez vous prêts pour engager cet important combat pour le salut national. Jarajeuf Serigne Touba !!! Saliou Mbacké Mohamed Taîf

dimanche 6 septembre 2015

Affaire Karim Wade : Les avocats de l’Etat du Sénégal remontent les bretelles du Groupe de travail sur la détention arbitraire des Nations Unies.

« Nous n’accepterons jamais d’être cernés par la corruption d’où qu’elle vienne et nous ne permettrons pas à ceux qui se sont enrichis sur le dos de l’Etat de profiter de l’argent du peuple…10 millions d’euros saisis, à Monaco, sur les comptes ouverts au nom de Karim Wade et de ses complices », révèle Maître Yérim Thiam présidant la conférence de presse de la forte délégation de juristes et d’avocats de l’Etat du Sénégal contre Karim Wade. « Le Sénégal n’est pas un Etat voyou », a –t-il martelé, hier, aux Nations Unies, avec Maître Simon Ndiaye du Barreau de Paris pour dénoncer l’avis no4/2015 (Sénégal) adopté le 20 avril 2015 par le Groupe de travail des Nations Unies sur la détention arbitraire. Un avis qui a déclaré la détention de Karim Wade d’« arbitraire » et qui demandait la « réparation » du préjudice subi par le fils de l’ancien Président du Sénégal. Pour l’Etat du Sénégal cet avis est « hasardeux et tendancieux ». GENEVE- (Suisse)- Les deux avocats désignés par leurs confrères ont fait face, mercredi, à la presse internationale, lors d’une conférence ayant suivi la séance d’explication entre les membres du Groupe de travail et la forte délégation sénégalaise présidée par l’Ambassadeur Mme Baba Cissé, nouveau représentant du Sénégal auprès des Nations Unies et de la Confédération Helvétique. (extraits de la rencontre avec la presse) Précision sur le rôle du Groupe de travail « L’avis a été exploité de manière qui ne correspond pas du tout à la réalité », a souligné Maître Ndiaye qui s’étonne que certains ont pu laisser croire que l’ONU avait pris une décision pour condamner le Sénégal face à Karim Wade « ce n’est pas l’ONU qui tranche, qui a donné une décision mais un Groupe d’experts qui a été mis en place par le Conseil des droits de l’Homme des Nations-Unies pour donner des avis sur des questions auxquelles il aurait été saisies ». M. Ndiaye souligne à l’envie que c’est donc un avis d’experts et pas une décision de justice ou une résolution des Nations-Unies. Un avis donc, qui n’a aucune force obligatoire, dit –il. Par ailleurs martèle l’avocat : « Cet avis ne dit pas que Karim Wade n’est pas coupable. Cet avis ( il le répète) ne dit pas qu’il faut libérer Karim Wade. Cet avis dit que la détention de Karim Wade aurait été trop longue et donc arbitraire. Mais nous pensons du côté de l’Etat du Sénégal que cet avis est le fruit d’une manipulation. C’est parce qu’il y a eu une désinformation que le Groupe de travail est arrivé à cette conclusion ». La méthode décriée du groupe de travail Les griefs présentés avec courtoisie et avec une certaine fermeté ( grâce aux conseils des diplomates, soulignent les avocats) tournent autour de deux points. Premièrement, il s’agit de l’approche du Groupe de travail. Sur ce point, la délégation sénégalaise a rappelé à ses interlocuteurs les méthodes qui régissent son travail. Et au niveau des ces méthodes, se trouve le principe de la coopération qui veut que lorsqu’un Etat est mis en cause que le groupe de travail puisse dialoguer avec cet Etat établissant ainsi un cadre de concertation et d’échange pour avoir des informations qui sont claires précises et qui soient correspondantes à la réalité. « Or, dans notre cas, nous avons été très surpris que le groupe de travail n’ait pas respecté sa jurisprudence habituelle. Nous savons que dans bien des cas, il relançait des Etats lorsqu’il y avait des retards. Le Sénégal n’a accusé que de quelques heures de retard. La réponse qui devait être reçue le 25 août est arrivée au Secrétariat du Groupe de travail le 26 août. Nous n’avons pas compris pourquoi le Groupe de travail n’a pas donné au Sénégal la chance d’être entendu et n’a pas pris en compte les notes et éléments qui lui avaient été fournis. Le deuxième principe est relatif au principe du contradictoire. Lorsqu’on a deux parties , il est important d’avoir la version de chacune, donc les éléments fournis par les deux parties et en tenir compte. « Or nous avons vu dans ce dossier que la source, en l’occurrence Karim Meïssa Wade a fourni une première demande avec un dossier et continuait d’en fournir même après le dépôt de la première note du Sénégal sans que ce dernier n’en reçoive notification afin de réagir ». La délégation du Sénégal regrette ainsi la rupture du dialogue constructif entre les parties prenantes à même de favoriser la coopération en vue de promouvoir et protéger les droits de l’Homme comme le souligne une note d’information du Groupe de travail. Le Sénégal a dénoncé, en conséquence, par voie diplomatique et avec « vigueur le traitement déséquilibré, incohérent, voire tendancieux et donc inacceptable que le Groupe a réservé à la cause dont il a été saisie. Les avocats ont précisé qu’au moment où la réponse du Sénégal n’était pas considérée par le groupe de travail, ce dernier a continué pendant près de 8 mois à recevoir de nouvelles notifications de la « source », en l’occurrence Karim Wade et ses avocats sans pour autant que le Sénégal objet de la plainte n’ait été avisé des nouveaux éléments versés au dossier. Ce qui fonde selon la partie sénégalaise : « un réel doute, voire une suspicion légitime sur l’objectivité et la célérité de la décision du Groupe de travail ». Un fond tronqué ? Sur le fond de l’avis donné par le groupe de travail, les avocats de l’Etat du Sénégal se demandent sur quelle base cet avis a t il été pris ? La réponse qu’ils en donnent, est qu’il est « pris sur une base parfaitement erronée et les pièces contenues dans le dossier en donnent la preuve. Par exemple cet avis dit que les visites rendues à Karim Wade auraient été réduites et que seuls sa mère et ses avocats lui rendaient visite pendant une certaine période. Cela est absolument faux et l’Etat du Sénégal en a apporté la preuve contraire ». Dans les documents que nous avons pu consulter, le Sénégal a informé le Groupe, sur la base du relevé des visites établi par l’Administration pénitentiaire, pour la période allant du 22 mai 2013 au 18 mai 2015 que le détenu Karim Wade a reçu 3.246 visites. « L’avis part aussi de prétentions que Karim Wade n’aurait pas de compte à Monaco. Nous avons dans le dossier de la CREI des éléments de preuve qui montrent bien que Karim Wade a des comptes à Monaco et en son nom. Et les exemples peuvent être multipliés », a déclaré Maître Simon Ndiaye répondant à une question de la Tribune de Genève. Mission accomplie ? Pour l’avocat Simon Ndiaye qui répondait au chef du Bureau de l’AFP à l’ONU : « oui car le président du Groupe nous a dit de manière très claire que le Sénégal était reconnu pour être le fer de lance en matière de protection des droits humains. Il nous a aussi affirmé que la lutte contre la corruption est un combat très important auquel l’ONU comme le Sénégal. Nous avons donc une convergence de vue sur ce point entre le Groupe de travail et l’Etat du Sénégal. Nous sommes arrivés à cet avis parce que le Groupe n’avait pas toutes les informations pertinentes que nous lui avons fourni aujourd’hui ». « L’Etat du Sénégal s’est plaint de la violation de certaines règles de droit mais comme on le sait ces règles sont sujettes à interprétation les uns, tirant ici à hue, et les autres là- bas à dia. Cependant tient à souligner Maître Yérim Thiam : « Les faits sont têtus et l’Etat du Sénégal qui n’est pas un Etat voyou et qui tient à le souligner a envoyé une réponse avec quelques heures de travail or la jurisprudence montre de manière constante que des Etats ont fourni des réponses et souvent avec des mois de retard, réponses qui ont été acceptées par le groupe de travail. L’Etat du Sénégal est donc particulièrement intrigué par le fait que pour la première fois dans l’histoire de ce Groupe qu’il est décidé de prendre une « sanction » celle consistant à ne pas prendre en compte pour une question de quelques heures la réponse de l’Etat du Sénégal alors que cette sanction n’est pas prévue dans les textes organisant le Groupe de travail ». En consultant les documents organisant le travail du Groupe de travail, il est noté que le Groupe est habilité à donner son avis si la réponse de l’Etat visé est en retard. Cependant il est aussi dit que l’Etat peut demander une prolongation de délai de réponse qui peut aller jusqu’à même deux mois. Par rapport à la jurisprudence, il est aussi vrai l’avis no 17/2012 (Burundi), le gouvernement burundais avait largement dépassé le délai, de même pour la France l’avis no23/2013 est arrivé avec deux jours de retard, des réceptions hors de délai de 8 jours pour l’Ouzbékistan, de 23 jours pour le Maroc etc, sans que le Groupe de travail refuse d’intégrer les éléments de réponses de ces Etats qui ont la même voix aux Nations Unies que le Sénégal ! Cependant, l’idéal pour tout Etat devrait être l’excellence en toute chance, le Sénégal y compris ! De même en bouchant les voix du dialogue indispensable avec le Sénégal, le Groupe de travail n’a t- il pas manqué de tact, et fait fi de sa propre jurisprudence ? Yérim Thiam expliquera que : « Le Sénégal n’a pas l’intention de se cacher ni de piétiner les droits de qui que ce soit mais nous n’accepterons jamais d’être cernés par la corruption d’où qu’elle vienne et nous ne permettrons pas à ceux qui se sont enrichis sur le dos de l’Etat de profiter de l’argent du peuple pour aller internationaliser un débat alors que le débat est tout simple chez nous. Monsieur Karim Wade a une kyrielle d’avocats qui sont parmi les meilleurs, une kyrielle de conseillers réputés, pour se faire défendre et il s’est défendu. Il a été condamné, car malgré tout, les faits sont têtus. Il a été condamné par la Cour de répression de l’enrichissement illicite. Il a introduit une requête auprès de la cour de cassation même si ses avocats ont dit nous laissons les choses à l’état mais la cour a statué. Notre rôle était de venir montrer au Groupe de travail, même si nous le respectons, qu’il a été abusé par Karim Wade et ses avocats qui lui ont fourni des informations inexactes, et de lui signifier que le Sénégal est un Etat de droit qui a toujours respecté ses engagements au niveau international et a le plus grand respect pour les instruments qui ont été mis en place par les Nations-Unies. L’Etat du Sénégal n’est pas un Etat voyou et il ne faut pas lui donner une image qui n’est pas la sienne et qui ne correspond pas à la réalité ». Photo: Julien Fortunati Par El Hadji Gorgui Wade NDOYE, journaliste accrédité aux Nations-Unies, directeur du magazine panafricain en ligne www.ContinentPremier.Com El Hadji Gorgui Wade NDOYE - ContinentPremier.Com