Click Here! google.com, pub-9420613854073964, DIRECT, f08c47fec0942fa0 BTCClicks.com Banner Flag Counter

samedi 15 octobre 2016

PETRO TIM : Le Gouvernement américain dément le PM : 230 milliards perdu par le Trésor public Sénégal

Le premier Ministre Mohamed Dione a été trahi et nous le répétons ici. Il a été envoyé au charbon par son patron qui ne lui a pas fourni tous les détails dans cette affaire rocambolesque. Le dossier de PétroTim a connu des rebondissements aux Usa sans que le Chef du Gouvernement n’en soit informé.  Il y a de l’évasion fiscale orchestrée par deux sociétés écran « PétroTim Sénégal », « PétroTim Limited » créée uniquement pour décrocher la licence de recherches pour la revendre ensuite à la société américaine « Kosmos Energy Senegal ». Donc Alioune Sall et Franck Timis ont joué un rôle de courtier dans cette affaire pour amasser de l’argent. Ils ont réuni toutes les conditions pour décrocher cette licence avant de se retirer du deal. Le Trésor public Sénégalais a perdu plus de 230 milliards de FCFA.  L’entreprise américaine « Kosmos Energy » a remis au Gouvernement des Usa les détails de ses activités au Sénégal. Sur ce document dont nous détenons copie et qui sera l’objet d’une vidéo réalisée par Baba Aidara, les américains ont révélé tout ce que le Gouvernement sénégalais a caché jusqu’ici dans cette affaire. Le premier Ministre allait se taire s’il était au courant de l’existence de ce document.  Un acte de transfert a été signé entre « PETROSEN », « TIMIS CORPORATION LIMITED » et KOSMOS ENERGY SENEGAL. Il concerne les prospections d’hydrocarbures et les Contrats de production dans les blocs de Saint-Louis Offshore et Cayar Offshore.  L’acte de transfert est signé par ACTE DE TRANSFERT PETROSEN en faveur de l’entreprise « PétroTim Limited », une Société anonyme conformément à la Loi des Îles Vierges britanniques, enregistrées dans la Ville de Route avec le Registre du commerce sous les 07772 numéro 18, dont le siège social est placé(localisé) dans des Chambres de Trident, Wickhams le Récif, la BP 146, la Ville de Route, Tortola, mentionné ci-après comme « TIMIS la SOCIÉTÉ Limitée » et en ceci représenté par M. Guy Blakeney, agissant sous une Procuration (POA) pour la SOCIÉTÉ TIMIS Limitée, avec des pouvoirs pleins(complets) dans ce but, Et  L’Entreprise KOSMOS l’ÉNERGIE LE SÉNÉGAL, une Société anonyme conformément à la Loi des Îles Caïmans, enregistrées dans les Îles Caïmans dans le Registre du commerce sous le Wt de Nombre(Numéro) 290078, dont le siège social est au 4ème Plancher(Étage), la Cour(le Yard) de Siècle, la Place(le Carré) de Cricket, Hutchins l’Énergie(la Promenade en voiture), Elgin l’Avenue, George Town, le Grand Caïman KY1-1209, des Îles Caïmans, ci-après mentionnées comme « KOSMOS l’ÉNERGIE LE SÉNÉGAL » et en ceci représenté par M. Ragnar Fredsted, agissant sous une Procuration (POA) pour l’ÉNERGIE KOSMOS LE SÉNÉGAL, avec des pouvoirs pleins(complets) dans ce but. Ce protocole a été signé par le régime du président Abdoulaye Wade le jour du 17 janvier 2012. Il est approuvé par le Décret Non. 2012-596 et le Décret Non. 2012-597 du 19 juin 2012 et concerne Cayar Offshore(En mer) et Saint Louis Offshores(En mer). Mais selon les américains, un autre contrat a été signé le 26 septembre 2012 entre PETRO TIM Ltd et PETROSEN et approuvé par le Ministre l’Énergie le 25 octobre 2012. Ce contrat a du coup rendu caduque celui signé par le régime libéral tombé par la suite.  Le document publié par les autorités américaines a précisé que ce contrat signé le 19 juin 2012 et approuvé par le Ministre l’Énergie le 25 octobre 2012, « reste l’unique document valable ». Par conséquent, il annule celui signé par l’ancien régime.  Lorsque le pétrole est découvert, « PETRO TIM Ltd » (société écran et marraine de PétroTim Sénégal) a obtenu 90 % des parts et PETROSEN 10 % des parts.  Ensuite, par un acte appelé « l’Accord d’achat d’actif » daté le 3 juillet 2014, PETRO TIM Ltd (société écran et parrain de PétroTim Sénégal) a transféré à TIMIS CORPORATION Ltd (qui appartient à Franck Timis) ses 90 %. Ce transfert total des actions a été approuvé par l’Arrêté ministériel Numéro : 12328 de 4 août 2014.  Il faut retenir que PétroTim Sénégal, PétroTim Limited, Timis Corporate c’est toujours la même personne Franck Timis l’ami d’Alioune Sall.  Ensuite, le 19 août 2014 « TIMIS CORPORATION Ltd » qui appartient à Franck Timis transfère à « KOSMOS Energy SÉNÉGAL » 60 % des actions (90 %) qu’il avait acquises de PétroTim Limited. Et il garde les 30 %. Ainsi la nouvelle répartition des actions devient : Kosmos 60 %, Timis Corporate 30 %, Pétrosen 10 %.  Il y a eu donc deux transferts : PétroTim Limited a cédé 90 % des parts à Timis Corporated. Dans cette transaction, l’Etat du Sénégal devait exercer son droit de prééemption estimé à prés de 230 milliards de FFCA. Cet argent n’a pas été viré au Trésor public. Aucune explication n’a été fournie aux sénégalais. Où sont passé ces 230 milliards de FCFA ? L’autre transfert d’actions c’est quand Timis Corpored cède 60 % de ses parts à Kosmos Energy. Là, l’entreprise américaine a versé 200 milliards de FCFA. Le premier Ministre ne s’est pas prononcé sur cet argent donné par les américains. Seuls Alioune Sall, Franck Timis et le Directeur de Pétrosen peuvent nous édifier. Nous attendons la sortie de la vidéo de Baba Aidara pour publier les documents du Gouvernement américain. Mediafrik «PANAMA PAPERS» : Frank Timis, client de Mossack Fonseca dès... 1997 Libération appris de sources autorisées que le DIICOT, chargé de lutter contre le crime organisé en Roumanie, a annoncé l’ouverture d’une en- quête à la suite des «Panama papers» mettant en cause l’homme d’affaires Frank Timis et d’autres ressortissants roumains dont Cornelius Lacobov. Comme nous l’écrivions, Frank Timis dont le nom est associé à Pétrotim au Sénégal, a sollicité les services du cabinet panaméen Mossack Fonseca pour ouvrir des sociétés offshore au Bahamas et dans les Iles Caïmans.  Si le cas Timis intéresse particulièrement les autorités roumaines, c’est que Frank Timis, qui a aussi la nationalité australienne, a commencé à solliciter les services du fameux cabinet panaméen dès... 1997. Comme l’attestent les documents obtenus par Libération, Frank Timis avait, à cette date, sollicité Mossack pour le montage d’une société offshore Castle Europa Limited. Combien de sociétés ont suivi après ? Difficile de le dire.  Dans tous les cas, le bureau roumain de lutte contre le blanchiment a décidé aussi de son côté d’y voir plus clair. Pour rappel, c’est par décret n° 2011-1808 micitie/mde/dhcd du 02 novembre 2011 que l’ancien Président Abdoulaye Wade avait accordé une première concession à Timis à travers sa société African Petroleum corporation (APC). Ce décret portait approbation du contrat de recherche et de partage de Production d’hydrocarbures conclu entre l’Etat du Sénégal, la société des Pétroles du Sénégal (PETROSEN) et APC pour le Bloc de Rufisque offshore profond et Sangomar offshore ultra profond. Le rapport de présentation disait : «African Petroleum corporation est une compagnie de droit australien cotée à la bourse nationale d’Australie (NSx) à la date du 29 juin 2010 et opère dans deux permis de recherche d’hydrocarbures au Libéria, depuis 2005 ; et en Sierra Léone, depuis février 2011. En 2010, elle a également conclu un accord avec la compagnie ‘’Buried Hill’’ pour l’acquisition de 60 % de parts d’intérêts dans des permis en Gambie».  «Ce contrat de recherche et de Partage de Production d’hydrocarbures est signé pour une période initiale de recherche d’une durée de quatre (4) ans, renouvelable deux fois ; pour une durée de deux (2) ans aussi bien pour le premier renouvellement que le second renouvellement ; soit une période de recherche totale de huit (8) ans. Durant la phase de recherche, Africain Petroleum corporation procédera au forage d’au moins trois (3) puits d’exploration», ajoutait-il. Aussi, «à la fin de la phase de recherche, un investissement mini- mum de soixante deux millions de Us dollars (62 000 000 Us) sera réalisé par la compagnie ; soit l’équivalent d’au moins trente et un milliards (31 000 000 000) de francs Cfa. PETROSEN était consignataire de ce contrat, à titre d’associé à part entière d’Africain Petroleum corporation.»  A ce titre, «elle possède 10% des parts de la zone contractuelle pendant toute la période de recherche. Africain Petroleum corporation supportera la totalité des investissements pendant la phase de recherche. En cas de découverte commerciale d’hydrocarbures, PETROSEN aura la latitude de porter sa participation à 20 % dans tout le périmètre d’exploitation. En cas d’exploitation commerciale d’une découverte, une part maximale de soixante quinze pour cent (75%) des hydrocarbures produits dans le périmètre d’exploitation sera destinée au remboursement des coûts pétroliers engagés par le contractant», selon le décret qui précise que «le reste de la production est partagé entre l’Etat du Sénégal et le contractant, suivant les tranches de production journalière arrêtée dans le contrat. Ainsi, selon la tranche de production, la part revenant à l’Etat du Sénégal varie entre 35 % et 58 %».  Le 10 novembre 2011, toujours par décret contre signé par son ancien Premier ministre, Souleymane Ndené Ndiaye, Wade bénissait un autre contrat pour Franck Timis mais, cette fois-ci, pour le bloc de Rufisque offshore profond. Le décret disait : «Ce contrat de recherche et de Partage de Production d’hydrocarbures est signé pour une période initiale de recherche de quatre (4) années ; renouvelable deux fois, pour une durée de deux (02) ans aussi bien pour le premier renouvellement que pour le second renouvellement ; soit une période de recherche totale de huit (8) ans. Durant la phase de recherche, African Petroleum corporation procédera au forage d’au moins trois (3) puits d’exploration. (...) En cas de découverte commerciale d’hydrocarbures, Petrosen aura la latitude de porter sa participation à 20 % dans tout Périmètre d’exploitation.»  UNE POLEMIQUE SANS FiN  Plus tard, Aliou Sall a été nommé gérant de Petrotim, filiale de APC. Selon l’acte déposé à l’APIx et dont nous détenons copie, Petrotim Sénégal SAU a été créée, le 9 juillet 2012, avec un registre de commerce numéro Sndkr2012B9438. Cette société anonyme unipersonnelle (SAU) avait pour gérant Aliou Sall et son objet social est «l’exploration et la recherche pétrolière, la prise de participation dans tous titres miniers et pétroliers, l’exploitation, la production, le stockage temporaire, le traitement, le transport, le raffinage, la distribution, le marketing et la commercialisation.»  PETROSEN a signé pour des financements de 400 millions de dollars avec Komos Energy et Timis Corps - maison-mère de African Petroleum - pour l’exploitation des blocs offshore de Kayar et de Saint-Louis. Une transaction qui nourrit la polémique depuis les graves accusations de Wade et la contre-attaque de Aliou Sall. Depuis, l’affaire fait l’objet d’une enquête de l’Office national de lutte contre la fraude et la concussion (OFNAC). Parlant tout récemment de cette trans- action, le vice-président chargé de la communication de Kosmos affirmait : «Lors de cette trans- action, Kosmos/Energy n’a déboursé aucun sou en direction de Timis Corporate. Et, c’est le lieu de vous dire qu’on a entendu beaucoup parler du frère du Président Macky Sall dans ce dossier. Mais, il n’y a jamais eu d’interaction entre Kosmos/Energy et Aliou Sall. Kosmos/Energy n’a jamais remis de l’argent à Aliou Sall d’autant qu’on ne le connait pas. Je défie quiconque dans ce pays de prouver qu’il y a eu une transaction entre le frère du président et nous. D’autant qu’il n’est pas possible chez nous de ne pas faire dans la transparence, notre société était cotée en bourse à New-York. Ce qui fait qu’elle remplit toutes les conditions de transparence pour nous accompagner dans notre présence au Sénégal. La législation américaine est très sévère quand une grande entreprise, comme nous, travaille avec une autre mise sur liste rouge. Kosmos/Energy est très regardante en termes de mœurs avec les entreprises avec qui elle travaille.»

Aucun commentaire: