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samedi 29 novembre 2014

Deal au sommet de l Etat une histoire d'une nébuleuse affaire dossier classés sans suite

WADE VEUT FAIRE ANNULER LE CONTRAT LIANT L'ETAT SÉNÉGALAIS À MITTAL Wade veut faire annuler le contrat liant l'Etat sénégalais à Mittal L'ancien chef de l'Etat sénégalais Abdoulaye Wade, a affirmé jeudi à Dakar sa volonté de saisir les tribunaux aux fins de faire annuler le contrat liant l'Etat du Sénégal au géant indien Arcelor Mittal, qualifiant de "nébuleuse" ce document signé par le ministre des Mines et son homologue en charge des Finances. "Le deal intervenu entre Mittal et le Sénégal a été signé par le ministre des Mines (Aly Ngouille Ndiaye) et le ministre des Finances (Amadou Ba), alors qu'ils n'en ont pas le droit", a-t-il dit lors d'une conférence de presse. Selon Me Wade, les affaires de cette nature sont d'habitude gérées par l'agent judiciaire de l'Etat, estimant que par conséquent, le contrat signé par les deux ministres doit être par conséquent considéré comme nul. "Nous allons l'annuler. Nous allons saisir le tribunal de Dakar et le tribunal de Paris qui est compétent parce que ça été signé là-bas", a-t-il fait valoir, affirmant "l'agent judiciaire de l'Etat qui est une femme a refusé de signer". Ce contrat "est une nébuleuse bourrée d'irrégularités", a-t-il dit, avant d'ajouter que le régime actuel a décidé d'avoir "un accord à l'amiable avec Mittal qui offre une somme X parce que jusqu'à présent c’est nébuleux". Me Wade a dit que selon ses investigations, le conseil d'administration de Mittal avait proposé à l'Etat du Sénégal 250 millions de dollars au lieu de 150 millions de dollars, comme dit par le ministre de l'Economie et des Finances, Amadou Ba. Donc, "100 milliards de dollars" manquent, selon lui. Réagissant aux explications fournies par le ministre des Finances à propos de l'argent et du compromis trouvé avec Mittal, Wade a expliqué "qu'en matière de recherches, les résultats appartiennent au pays et l'investisseur n'a pas le droit de rapatrier les recherches. "Mittal n'a rien, les études appartiennent au Sénégal", a-t-il insisté. Selon lui, si on admet que "le gouvernement ait reçu 150 millions de dollars soit 75 milliards de francs CFA, nous avons le droit de savoir" où est l'argent qu'il a reçu. "Quand on reçoit de l'argent, il faut l'affecter. Le Trésor n'a pas le droit de recevoir de l'argent liquide. Ce sera une concurrence aux banques", a-t-il fait savoir. Le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, Amadou Ba, a assuré que le chef de l'Etat veille à ce que l’argent versé dans le cadre de son contentieux avec la société Arcelor Mittal ‘’soit utilisé à bon escient’’. ‘’ Concernant la loi de finances rectificative 2014 nous avons mis 40 milliards de francs destinés à des investissements (…) et dans la loi de finances initiale qui est actuellement en examen, nous y avons inscrit 25 milliards en ressources et c’est très clairement défini dans l’exposé des motifs (…)’’ a-t-il dit, en marge d’une signature de document conjoint de programmation avec l’Union européenne. Selon lui, ‘’dire alors aujourd’hui que ce n’est pas budgétisé (l’argent de Mittal), les faits prouvent le contraire, par contre ce qui a changé c’est que le président de la république a veillé à ce que ces ressources soient utilisées à bon escient (…)’’. Il a ajouté que le gouvernement ‘’est en train de veiller et payer chaque année à la société minière Kumba Resources’’ dans le cadre de leur contentieux. ‘’Donc je ne sais pas pourquoi un tribunal qui nous avait condamné à payer à Kumba Resources 90 millions d’euros, ramenés ensuite à 75 millions d’euros soit 50 milliards de francs, pourquoi le même tribunal va condamner Mittal à payer 400 milliards ou 500 milliards de francs à l’Etat, je ne pense pas que les juridictions internationales fonctionnent ainsi’’ a-t-il soutenu. L'Etat du Sénégal avait signé un protocole le 7 juillet 2004 avec la société minière Kumba Resources. Cette dernière s’était engagée aux termes du protocole à payer au Sénégal 6,500 millions d’euros pour l’exploitation de l’or de la Falémé (Est). Mais le gouvernement du président Wade avait rompu unilatéralement le contrat, en confiant l’exploitation du minerai de fer de la Falémé à Arcelor Mittal. Kumba Resources avait saisi les juridictions internationales qui ont condamné le Sénégal à lui payer 75 millions d’euros (75 milliards FCFA). Invoquant des manquements de la part du géant indien, Arcelor Mottal, l’État du Sénégal avait porté l’affaire devant le tribunal arbitral de Paris, qui a rendu un jugement qui lui est favorable. Amadou Ba a rappelé qu’il a été convenu avec Arcelor d’un paiement de 150 millions de francs à l'Etat du Sénégal et d'une évaluation des études ‘’et cela est un aspect extrêmement important, car (…) cela va permettre à l’Etat de donner cette mine à un autre investisseur’’. ‘’Les études ont été évaluées à 50 millions de dollars (…) mais en numéraire c’est 150 millions de dollars que nous avons reçu’’, a t-il ajouté.
AFFAIRE MITTAL : Voici les détails du scandale qui mouille Macky, Amadou Bâ et Aly Ngouille Pour rappel. En 2006, Mittal a voulu faire une Opa sur Arcelor et devenir le numéro un de la sidérurgie. Mittal Steel Company a contacté le PR Wade et a proposé pour le Sénégal un contrat d’exploitation des mines de la Falémé (700 millions de tonnes de fer) et a promis d’investir 1000 milliards de dollars (500 000 milliards) au Sénégal. Suite aux manquements de Mittal, l’Etat du Sénégal sous Wade a amené le dossier au Tribunal Arbitral de Paris et demandé des dommages pour le Sénégal. Alors que une somme substantielle était attendue pour le pays, Macky SALL a brusquement interrompu la procédure et négocié directement un contrat avec Mittal.. Au final, le Sénégal aurait simplement obtenu 75 milliards FCFA et la remise d’un dossier d’étude qui aurait coûté 25 milliards F CFA, soit un total de 100 milliards soit 4% de la demande initiale. Ce qui est un véritable scandale. En plus, des incohérences existent entre les montants versés par Mittal et ceux reçus officiellement par l’Etat. Dans ce dossier, le Président Wade a posé trois questions et demandé trois actes de transparence à Macky SALL avant d’aller plus loin. Nous nous posons ces questions et travaillons pour que le peuple sénégalais et toutes ses organisations soient informés. 1. Publier l’accord Sénégal/Mittal dans le JO avec copie à la presse 2. Publier le procès-verbal du Conseil d’Administration de la société de Mittal qui aurait dégagé 250 millions USD au lieu de 150 millions USD ou 75 milliards CFA 3. Publier les deux rapports d’expertise : Gustawson du Colorado qui a estimé 2 postes du préjudice à 1.967.314.000 dollars 4. Pourquoi l’accord-arrangement n’est-il pas signé par l’Agent Judiciaire de l’Etat, seul habilité à ester en justice, en action et en défense, qui a d’ailleurs introduit l’action devant le Tribunal Arbitral de Paris ; pourquoi ignorer ses avocats ? Pourquoi faire signer le Ministres des Mines et de l’Industrie et le Ministre des finances ? Nous savons qu’en droit l’accord est nul et de nullité absolue pour défaut de qualité de la personne qui a prétendu engager l’Etat, donc nullité pour incompétence. 5. Combien avez-vous payé d’honoraires à votre avocat Maitre Meyer et qui a versé les 75 milliards au Trésor, Mittal ou Meyer ? 6. Combien d’argent est parti à la Banque Standard Chartered en Afrique du Sud ?

vendredi 28 novembre 2014

Se repentir auprès du Puissant pour nos fautes commises

Dieu, Dieu, Dieu Miséricordieux et bienveillant, lent a la colère et plein de bonté et de vérité, il conserve de la bonté a des milliers, il supporte le crime la rébellion et le .péché. Et absoudre il n absoudre pas, il se souvient du crime des pères sur les fils et sur les petits et sur la troisième et sur la quatrième génération. Nous vous demandons pardon et implore sur vous la miséricordieux une disgrâce des bienfaisants et le meilleur qui puisse nous donner encore des forces pour te prier et que dans la bonté de tes attributions, l’on puisse s épanouir ici bas et dans l’eau delà et que tous nos péchés soient dissipes avant que le jugement dernier arrive prière aussi faite a tous les musulmans. Dieu, Dieu, Dieu nous te rendront grâce et implore de ta richesse incommensurable des faveurs pour l'Afrique mon pays le Sénégal ma famille et moi-même amin !!! genuineptr.com

mardi 25 novembre 2014

Abdoulaye Wade appelle à des élections anticipées au Sénégal

PaidVerts
L’ex président du Sénégal, Me Abdoulaye Wade, a appelé vendredi à Dakar, lors d’un meeting organisé par sa formation politique, le Parti démocratique sénégalais (PDS opposition), à des élections anticipées au Sénégal, dans le but, a-t-il dit, de sortir le pays de la « situation affreuse » dans laquelle il se trouve. ‘’Macky Sall doit prendre son courage à deux mains et se déclarer incapable et qu’il abandonne le pouvoir », a déclaré Me Wade, face à de nombreux militants de son parti. ‘’A partir de ce moment, a-t-il poursuivi, on aura une commission de transition et les élections à venir seront organisées le plus tôt possible, soit le 29 juin ou le 6 décembre 2015 » Il a ajouté qu’il est capable d’organiser un coup d’Etat mais n’envisage pas de le faire « Si lors de mon retour à Dakar, après une longue absence j’avais demandé aux millions de gens qui m’ont attendu de marcher sur le palais ils l’auraient fait et si je décrète ce soir que nous allons passer la nuit au palais, les gens vont me suivre », s’est-il vanté, précisant toutefois qu’il n’appellera pas à l’insurrection. Me Wade a néanmoins demandé à son successeur Macky Sall de répondre dans trois jours aux accusations de mal gouvernance qu’il a portées à son endroit, donnant rendez-vous à ses militants à un autre grand meeting, après le sommet de la Francophonie que le pays va abriter à partir du 29 novembre prochain. Signature : APA
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jeudi 13 novembre 2014

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lundi 27 octobre 2014

Procès Karim Wade

Xalima-News-Notre reporter, qui couvre pour nous le Procès de Karim Wade revient en grandes lignes sur les étapes qui ont marqué ce marathon judiciaire en cours. Un travail très fourni qui renseigne même sur les détails Depuis le 31 juillet 2014, le procès de Karim Meissa Wade et de ses cinq co-prévenus se tient devant la Cour de Répression de l’Enrichissement Illicite (CREI). « Enfin, nous y voilà !!! » semblait dire les sénégalais. Mais dès l’entame, l’affaire s’annonçait très complexe, au vu de l’ampleur : un enrichissement illicite de cent dix sept milliards de francs CFA (117.000.000.000 FCFA), un ancien (très puissant) ministre avec pas moins de sept portefeuilles gérés dans le box des accusés, soixante dix sept (77) témoins, plus de soixante (60) avocats de trois nationalités différentes (sénégalais, français et béninois)… D’ailleurs, le président de la CREI, Henri Grégoire Diop n’avait-il pas prévenu que « cette affaire peut durer six mois » ? Au rythme où vont les choses, ce sera plutôt pour une année. Le panorama que nous offre cette la salle 4 du palais de justice de Dakar n’est pas très rassurant pour la manifestation de la vérité : des prévenus malades et d’autres volontairement et partiellement muets. Si le prévenu principal n’a pas cessé de répéter qu’il ne répondra « à aucune question tant que M. Ibrahim Aboukhalil ne sera pas soigné et ne soit en mesure de se présenter à la barre », il ne manque jamais une occasion de parler de l’affaire des quarante sept milliards de francs CFA (47.000.000.000 FCFA) de Singapour. Et justement ce M. Ibrahim Aboukhalil, plus connu sous le nom de Bibo Bourgi, est le point central de cette affaire : 75% des biens imputés à M. Wade sont sous, entièrement ou partiellement, son nom et il est la seule personne qui puisse relier Karim Wade à certains de ses co-prévenus que sont Pierre Goudjo Agboba, Alioune Samba Diassé et Mbaye Ndiaye. Or il se trouve que M. Aboukhalil ne s’est présenté que deux fois à la barre de la CREI ; et les deux fois, il en a été obligé par le juge. M. Aboukhalil donc s’est présenté à la barre les deux fois en chaise roulante avec des perfusions qui lui étaient branchées. La deuxième fois, au bout de deux heures, ses avocats (et non ses médecins) l’ont fait mettre sur une civière, parce qu’il était fatigué disaient-ils. Ses médecins, appelés in extremis à la barre, ont fini par demander au juge de les laisser le ramener à la clinique. La seule tentative pour la cour de l’interroger s’est soldée par un échec. Les deux magistrats, le président Henri Grégoire Diop et son assesseur Magatte Diop, qui s’étaient transportés à la clinique n’ont même pas eu à lui lire la prévention (les faits qui lui sont reprochés). La seule question qu’ils lui ont posée est « M. Aboukhalil, pouvez-vous répondre à nos questions ? ». Et c’est dans la petite discussion qui a suivi cette question que le prévenu a fondu en larmes, obligeant ainsi ses médecins à mettre fin à ce que la cour retiendra comme interrogatoire. Si on ajoute que depuis le 1er octobre 2014, M. Aboukhalil a bénéficié d’une autorisation d’un mois de sortie du territoire pour raisons médicales. Et nul ne peut jurer que du retour de M. Aboukhalil passé ce délai. On doit signaler que son frère Karim Aboukhalil qui est aussi présumé complice de Karim Wade est en fuite. Pour en revenir maintenant au déroulement du procès en tant que tel, on notera jusqu’ici trois phases : la phase des exceptions, celle de l’interrogatoire des prévenus et celle de l’audition des témoins. La première phase a été la plus riche en . Il s’agissait pour les avocats de souligner les vices et entorses faits à la procédure, au respect des droits de chaque partie et au règlement et qui pourraient entraîner la nullité d’une partie ou de toute la procédure (d’où l’appellation « exception de nullité »). Plus d’une vingtaine d’exceptions ont été déposées, dont une seule par la partie civile (l’Etat du Sénégal, représenté par l’Agent judiciaire de l’Etat et dix sept (17) avocats). De toutes ces exceptions, deux ont été vidées : l’exception sur la constitution des anciens ministres, déposée par Me El Hadji Diouf de la partie civile et l’exception d’incompétence de la CREI déposée par les avocats de la défense. Les avocats de la défense ont estimé que certains faits visés se sont déroulé lorsque Karim Wade était ministre et que donc il n’est justiciable pour cela que de la haute cour de justice. Dans les deux cas, les exceptions ont été rejetées, le premier parce que Me Diouf n’avait pas déposé le décret mettant fin aux fonctions des ministres visés et le deuxième la cour s’étant déclaré compétente puisque le délit d’enrichissement illicite n’est constitué que si la personne n’arrive pas à justifier l’origine licite de ses biens, suite à une mise en demeure, et qu’au moment de cette mise en demeure, M. Wade n’était plus ministre. Toutes les autres exceptions, visant des pièces du dossier ou la nullité de la procédure même, ont été versées au fond. Autrement dit, en rendant sa décision finale, la cour rendra aussi sa décision sur ces exceptions. Cette phase a aussi été ponctuée d’incident entre la cour et les avocats et principalement, ou plutôt exclusivement, des avocats de la défense. Ces incidents ont atteint leur paroxysme lorsque, énervé par l’attitude provocatrice des avocats français, le président s’est adressé a l’un d’eux, Me Pierre-Olivier Sûr en l’occurrence, pour lui dire que « vous n’êtes pas chez vous ! ». Le président Diop finira par regretter publiquement ses propos. Malgré tout, cette phrase reviendra souvent dans les interventions des avocats sous la forme « d’avocats venus d’ailleurs », sortie par Me El Hadj Amadou Sall de la défense. On notera aussi la plaidoirie record de M. Ciré Clédor Ly, qui, après avoir dit qu’il sera bref, a parlé pendant 3 heures et 50 minutes. Après cette phase des exceptions, vint l’interrogatoire des prévenus qui a débuté le 2 septembre 2014. Et naturellement, le premier à être appelé à la barre est le principal prévenu, Karim Meissa Wade. Mais son face à face avec la cour et les avocats aura accouché d’une souris. En effet, après avoir lu une longue déclaration de six pages tentant de démontrer que ce procès une machination parce que sa « candidature à l’élection présidentielle de 2017 fait peur à Macky Sall », M. Wade a répondu à toutes les questions de la cour, du parquet spécial et de la partie civile par cette phrase : « Je ne répondrai à aucune question tant que M. Ibrahim Aboukhalil ne sera pas soigné et ne soit en mesure de se présenter à la barre en pleine possession de ses moyens ». Ses avocats, quant à eux, ne lui ont posé aucune question, préférant être « aussi muets que (leur) client ». Cet interrogatoire a aussi été le lieu d’un incident entre les avocats de Karim Wade et le juge Diop. Ce dernier, tentant une pirouette humoristique, dit à M. Wade qu’il espérait que le jour où Ibrahim Aboukhalil se présentera à la barre, il ne dira pas qu’il ne parlera que si ses « complices Karim Aboukhalil et les autres qui sont en fuite » ne se seront présentés. Ce lapsus a fait bondir les avocats les bondir les avocats de la défense dans un seul et même élan. Ils vont ainsi demander qu’il leur soit donné acte que le président de la CREI a parlé des complices et non des présumés complices de Karim Wade. Ce qui veut dire pour eux que la CREI a déjà condamné Karim Wade. Ils en ont ainsi profité pour déposer une demande de récusation du président Henri Grégoire Diop pour partialité. Cette demande sera rejeté par la Cour Suprême. Les autres prévenus ont été plus loquaces que M. Wade. Le successeur de Karim Wade à la barre, Mamadou Pouye, a commencé par décrier les agissements des gendarmes enquêteurs, lors de l’enquête préliminaire. Il dira même que le soir de son premier interrogatoire, l’un des gendarme lui aurait dit « M. Pouye, vous n’êtes pas notre cible. C’est Karim Wade que nous voulons. Vous avez une famille. Si vous nous donnez ce que nous voulons, nous vous protégerons. Nous somme un rouleau compresseur et rien ne nous arrêtera ». Puis M. Pouye longuement exprimé sur ses compétences, ses expériences professionnelles. Mais dès qu’il s’est agi de répondre aux questions relatives à AHS (Airport Handling Services, société pour laquelle il est soupçonné d’être un prête-nom de Karim Wade, NDLR), lui aussi a sa phrase : « Cette question est relative à AHS, société pour laquelle je suis actionnaire à 10% et M Aboukhalil à 90%, je préfère attendre que M. Aboukhalil soit présent pour y répondre ». E il sera de même pour les questions relatives à ses relations avec les Aboukhalil. Mais cette phrase fera rejaillir une faille dans la défense de M. Pouye révélée par le substitut du procureur spécial, M. Antoine Diome : il parle d’une société dont il dit que c’est « son bébé », mais en ignore la géographie du capital. M Aboukhalil n’en détient pas 90% mais 45%, les autres 45% étant détenus par son frère Karim Aboukhalil. Après son interrogatoire, M. Pouye a introduit par le biais de ses avocats une demande de liberté provisoire. Cette demande a été rejetée par la cour. Mbaye Ndiaye est le deuxième prévenu à être interrogé. L’ancien administrateur de l’agence des Aéroports du Sénégal (ADS) s’est expliqué sur ses fonctions, la gestion de la structure avant et après la création des ADS, puisqu’il était déjà administrateur des Activités Aéronautiques Nationales du Sénégal (AANS) la structure créée par l’ASECNA pour gérer les aéroports et aérodromes du Sénégal au lendemain de la dissolution de la compagnie Air Afrique. Il a toute fois nié toute collusion, favoritisme ou conflit d’intérêt entre AHS ou toute autre société intervenant sur la plateforme aéroportuaire de Dakar et lui. Il a aussi nié toute relation avec les responsables d’AHS. S’agissant de la gestion financière, il a tout mis sur le compte de l’agent comptable particulier qui aurait même fait des prêts au nom des ADS sans en faire référence au directeur qu’il est. Il a cité pour témoin l’actuel directeur des ADS, Pape Mael Diop et l’inspecteur général d’Etat qui avait procédé à la passation de services. A une question à propos des conditions de son interrogatoire par les gendarmes enquêteurs, M. Ndiaye, au bord des larmes, a répond qu’il ne souhaitait pas revenir sur cet épisode. Ce qui a été accepté par toutes les parties. Après M. Ndiaye, s’est Pierre Goudjo Agboba qui s’est présenté à la barre. Le béninois, ancien directeur général de la défunte compagnie Air Afrique, est aussi attrait pour son implication dans les sociétés AHS en Afrique de l’Ouest. M. Agboba sera le premier à vraiment répondre aux questions. Lui aussi s’est plaint des conditions de son interrogatoire à la Section de recherches de la Gendarmerie (sise à la caserne Samba Diéry Diallo de Colobane, NDLR). La longue attente entre l’heure de la convocation et le début de l’interrogatoire, les conditions de l’interrogatoire, la privation d’eau et de nourriture, l’heure tardive de la fin de l’interrogatoire… tout y est passé. Après cette parenthèse, M. Agboba est revenu sur les conditions de sa rencontre avec M. Ibrahim Aboukhalil et son implication dans la création et la gestion des sociétés AHS (Sénégal, Bénin, Ghana, Guinée-Bissau, Guinée Equatoriale, Niger, République Centrafricaine et Jordanie). M. Agboba a aussi révélé être revenu à Dakar de son propre chef parce que ne comprenant pas tout ce qui se disait sur lui dans la presse sénégalaise. Il s’est plusieurs fois plaint que les mêmes questions revenaient tout le temps et au troisième jour de son interrogatoire, il a explosé et laissé voir son agacement de devoir répondre aux mêmes questions. Ayant retrouvé son calme et sa carapace (c’est ainsi qu’il définit son sourire et sa bonne humeur), il a expliqué que sa sœur qui est tombée malade pendant son incarcération et décédée quelques jours après le début du procès devait être inhumée le lendemain de ce jour et qu’il ne pourrait y assister. Un de ses avocats béninois, Me Zinsou, a conclu de cet incident qu’il « n’y a pas de surhomme dans la salle. On peut être très fort mais parfois les émotions surnagent ». A part cet incident, l’interrogatoire de M. Agboba s’est bien déroulé et tout le long, le prévenu n’a de cesse de dire qu’il ne sait pourquoi il est jugé. Et de son éternel sourire et sa bonne humeur, il a répondu par ce dicton : « seule la tortue connait l’intensité du feu qui couve sous sa carapace » et a demandé « laissez-moi avec ma carapace s’il vous plait ». A la suite de Pierre Agboba, c’est Alioune Samba Diassé qui s’est présenté à la barre. Le fondateur de la société ABS S.A. (Aéroport Bus Sénégal devenu Airport Bus Services) s’est expliqué sur le montage de sa société, son extension vers l’international, en partenariat avec Ibrahim Aboukhalil. Le moins que l’on puisse dire c’est que cet interrogatoire étai riche en rebondissements et révélations. M. Diassé s’est présenté comme un homme d’affaires très pointilleux mais son témoignage a en fait douter plus d’un. Ainsi la cour a découvert que M. Diassé conservait une somme de deux cent cinquante millions de francs CFA (250.000.000 FCFA) par devers lui dans son domicile. De l’origine de cet argent, il a dit que c’est le fruit de ses activités de transit en freelance, de son commerce d’encens entre le Gabon et le Sénégal et autres. Sur le lancement et la gestion de sa société ABS S.A., les déclarations de M. Diassé ont souvent porté à controverse. Ainsi, sur le rachat des parts de son premier associé Wolfgang Rohl, il a indiqué lui avoir versé trente millions de francs CFA (30.000.000 FCFA) alors que ce dernier a déclaré avoir reçu quarante millions de francs CFA (40.000.000 FCFA). A propos de Véronique Lély Manga qui portait 45% du capital d’ABS pour le compte de son associé allemand, M. Diassé a nié savoir qu’elle était la bonne de la mère du prévenu Mamadou Pouye et qu’elle lui a été présentée comme la copine de Wolfgang Rohl. Mais le plus ambigu reste à venir. Ainsi donc sur son association avec Ibrahim Aboukhalil pour créer la société ABS Corporate, M. Diassé a soutenu ignorer tout des états financiers de la société alors que c’est lui qui assurait tous les revenus de la société. C’est lui qui allait négocier les contrats de vente de bus et les contrats d’assistance technique, M. Aboukhalil ne lui fournissait que les contacts. Sur le type d’association qu’ils avaient, M. Diassé a révélé qu’ils avaient juste signé un accord entre gentlemen sous-seing privé qui précisait qu’il serait chacun actionnaire à 50% et que depuis il n’avait signé aucun document ni acte devant notaire. Il est allé plus loin : aucune réunion de direction, de conseil d’administration ou des actionnaires ne s’est jamais tenue. Le témoignage de M. Diassé a été ponctué de coups d’émotion et d’ennuis de santé. Ayant déjà obtenu du tribunal plusieurs dispenses de comparution pour raison de santé (de même que Mbaye Ndiaye), sa petite santé n’était plus une inconnue. Il a même commencé sa déclaration en signalant que souffrant d’une hernie discale, il ne devait garder la même position, assise ou debout, pendant plus de soixante minutes (60 minutes). Et pourtant tout au long de son interrogatoire qui s’est déroulé sur quatre jours, M. Diassé est resté assis. Et au deuxième jour, face au feu roulant des questions du substitut du procureur, M. Diassé a fait un malaise qui a nécessité son évacuation par les pompiers vers une clinique de la place. Cette petite santé lui a fait bénéficier d’une attention particulière de la part de la cour qui suspendait la séance dès que M. Diassé en faisait la demande. Au matin du quatrième jour d’interrogatoire, le juge l’a même renvoyé chez en voyant que M. Diassé n’était vraiment pas bien. D’un autre coté il s’est souvent laissé prendre par l’émotion et est allé au bord des larmes, lâchant même une fois « qu’on me tue ou qu’on laisse tranquille ! ». Concernant l’interrogatoire de M. Ibrahim Aboukhalil, il n’a pas pu se tenir, comme précisé plus haut dans l’article. Après l’interrogatoire des prévenus, place à l’audition des témoins. Jusqu’ici cinq des soixante dix sept (77) témoins ont été entendu (le cinquième n’a pas encore fini son audition). Et l’on pourrait les diviser en deux camps : les « chargeurs » et les « déchargeurs ». Si le chauffeur et garde du corps de Karim Wade ont tenté de blanchir leur patron, sa notaire, son ancien conseiller en communication et l’ancien président du conseil d’administration de CD Media Group n’ont pas été tendre avec lui. Victor Tendeng et Victor Kantoussan l’ont décrit comme un homme travailleur. Ils ont reconnu avoir eu à verser des sommes d’argent sur le compte de M. Wade où sur le compte de la notaire à la demande de M. Wade, mais toutefois ont tenté de faire croire ces sommes lui étaient directement par le président Abdoulaye Wade, père du prévenu. Cette précision a son importance : les Wade, en tant que père et fils ont le droit de se remettre des sommes d’argent et le père et président a un pactole mis à sa disposition et qui échappe à tout contrôle et comptabilité : les fonds politiques. La notaire Patricia Lake Diop, par ailleurs épouse du cousin germain de M. Wade, quant à elle a martelé tout le long de son témoignage avoir monté les sociétés AHS, Istar Immobilier, Istar Capital, AN Media, CD Media Group, Sengal Distribution, IDP, Tera Vision et Atlantic Holding sur instruction de son client Karim Wade. Elle reconnait également que M. Wade n’est pas actionnaire de ces sociétés. Malgré tout, on retiendra que son témoignage était ponctué de trous de mémoire et d’oubli. Ce que Mamadou Pouye signalera pendant leur confrontation : « Pour bien connaître Mme Patricia Lake, je confirme qu’elle n’a pas une bonne mémoire. Mais je suis juste étonné qu’elle ne retrouve toute sa mémoire que quand il s’agit d’AHS ». De leur coté, les deux dirigeants de la société CD Media Group, Cheikh Diallo et Me Mamdou Diop, ont tout simplement attribué la propriété de la société à Karim Wade. M. Diallo lui n’est pas allé par quater chemins : « je tombe pile dans la définition du prête-nom ». en tant que directeur général, il a révélé que M. Wade subvenait à tous les besoins financiers de l’entreprise mais qu’il n’intervenait pas dans la gestion et le fonctionnement. « Il n’intervenait que lorsqu’il fallait diffuser les communiqués du PDS ». M. Wade gagnait-il de l’argent avec cette entreprise ? « C’était plutôt un centre de coûts pour lui » a répondu M Diallo. Quand à l’ancien greffier Mamadou Diop, il a pour le moment juste déclaré que la société appartenait bel et bien à M. Wade. Son interrogatoire reprendra ce lundi. Karim Wade et Singapour Karim Wade ne rate aucune occasion de ramener sur la table les quarante sept milliards de francs CFA (47.000.000.000 FCFA) de Singapour. Pour rappel, cette somme aurait été découverte dans un compte appartenant à M. Wade. Ce dernier soutient qu’il s’agit d’une machination ourdie depuis le palais présidentiel avec la complicité d’Alboury Ndao, ancien administrateur provisoire de Dubai Port World Dakar. D’ailleurs M. Wade poursuit M. Ndao pour diffamation dans cette affaire. Mais Wade ne cesse de demander à la cour d’envoyer à Singapour une délégation dont il paierait le déplacement et composée de représentants de la cour, du parquet spécial, de la partie civile, de la défense, du ministère des finances et du ministère des affaires étrangères. « Je leur ferai un mandat pour qu’il ramène le moindre franc qu’il trouveront à mon nom à Singapour. » a-t-il conclu. Surement las de l’entendre aborder ce point à chaque fois qu’il est appelé à la barre, le président Diop a fini par lui expliquer les choses ne se passaient pas ainsi. Une commission rogatoire internationale a été envoyée à Singapour et on en attend le retour. « Si la commission rentre ou ne rentre pas, vos avocats et vous pourrez en faire tous les commentaires que vous voudrez et la cour en tirera les conclusions nécessaires » lui a expliqué le président Diop avant de lui lancer avec une pointe d’humeur que « Si vous payez le voyage de la cour à Singapour, nous serons poursuivis pour enrichissement illicite ». Papa I. Dieng

mardi 7 octobre 2014

Une entreprise britannique découvre du pétrole au large des côtés sénégalaises

L'entreprise pétrolière britannique Cairn Energy a annoncé, mardi, dans un communiqué, la découverte de pétrole à 1 427 mètres de profondeur sur le puits FAN-1, situé sur le bloc Sangomar profond ("Sangomar deep") à 100 kilomètres des côtes sénégalaises, rapporte le site de Jeune Afrique. ''Les premières estimations des réserves de ce puits vont de 250 millions de barils de pétrole (avec une probabilité de 90 %) à 2,5 milliards de barils (avec une probabilité de 10 %)’’, indique la même source. Cairn Energy a pour partenaires l'américain ConocoPhillips, l'australien FAR et la société pétrolière nationale du Sénégal Petrosen. "La découverte de pétrole dans FAN-1 est un événement important pour le Sénégal et notre co-entreprise", s'est réjouit Simon Thomson, PDG de Cairn Energy. Selon JA, son entreprise ‘’exploite trois blocs d'exploration pétrolière au Sénégal (Sangomar profond, Sangomar et Rufisque), dont il détient 40 % aux côtés de l'américain ConocoPhilips (35 %), de l'australien FAR (15 %) et de la compagnie nationale pétrolière sénégalaise Petrosen (10 %)’’. Cairn Energy a assuré dans un communiqué qu'elle ‘’ne compte pas pour l'instant procéder à la phase de test du puits pétrolier’’ et annonce que ‘’des travaux d'évaluation supplémentaires seront conduits, à partir des données sismiques récoltées afin de +calibrer le puits+ et déterminer l'étendue de la découverte’’. PaidVerts Pour le patron de Cairn Energy, Simon Thomson, cette découverte est ‘’une avancée substantielle’’ en raison du potentiel du puits FAN-1, mais aussi parce qu'elle permet de "mettre sensiblement à niveau" l'évaluation des réserves du bloc "Sangomar Profond", selon JA. Selon la même source, ‘’le groupe britannique entend d'ailleurs poursuivre, par la suite, l'exploration du puits SEN-1 sur le même bloc pétrolier, mais à une profondeur de 1 100 mètres’’ . "Cairn a hâte de travailler avec le gouvernement du Sénégal et [ses] partenaires pour réaliser pleinement le potentiel" de ces champs d'exploration qui couvrent un superficie totale de 7 490 kilomètres carrés au large du Sénégal, indique le communiqué du groupe britannique. JA rappelle que Cairn, qui opère au Sénégal à travers sa succursale Capricorn Senegal Limited, ‘’détient également des intérêts en offshore au Maroc et en Mauritanie. PETROLE-RECHERCHE: Onze compagnies à pied d'oeuvre pour la découverte de l'or noir La ministre de l’Energie, Maimouna Ndoye Seck, a révélé mercredi que 11 sociétés internationales spécialisées dans la recherche pétrolière sont à pied d’œuvre sur des blocs de recherche à terre et en mer attribués par le gouvernement sénégalais, dans l'espoir de mettre au jour des gisements de pétrole.‘’Nous avons plusieurs sociétés internationales dans des sites au Sénégal pour la recherche pétrolière. Trois compagnies sont dans la partie terrestre, c’est-à-dire en onshore et huit dans la partie maritime, que l’on appelle offshore’’, a dit Mme Seck, en présidant une rencontre de partage sur la situation du secteur de l’énergie au Sénégal. ‘’Nous avons une société basée à Sébikotane et qui évolue dans le gaz. Il y a aussi des sociétés britanniques, anglaises et australiennes qui s’activent au niveau du bloc de Rufisque sur le site où les opérations de forage en offshore se déroulent’’, a expliqué Maimouna Ndoye Seck. Selon elle, sur les 16 blocs de recherche pétrolière délimités par le Sénégal, 11 ''sont occupés par de grandes compagnies''. ‘’Nous avons d’autres grandes sociétés spécialisées dans la recherche pétrolières. Il y a un intérêt de ces grandes sociétés pour la recherche pétrolière’’, a-t-elle fait remarquer. Selon elle, aucun forage en offshore n'avait été effectué au Sénégal voilà plus de 20 ans. ‘’Ce forge qui est en cours de réalisation à Rufisque avec une profondeur de niveau de la mer de près de 1500 mètres, est le premier forage en offshore au Sénégal’’, a-t-elle souligné, avant de faire part de son optimisme sur les recherches en cours. ‘’Nous encourageons les autres compagnies internationales à venir faire de la recherche, parce que les découvertes pétrolières au niveau des pays qui nous entourent nous donnent des raisons d’être optimistes’’, a encore dit Maimouna Ndoye Seck. Outre le ministre de l'Energie, la rencontre a vu la présence des directeurs généraux de la SENELEC, de la Société africaine de raffinage (SAR), de l’Agence sénégalaise pour l’électrification rurale (ASER) et de l’Agence nationale pour les énergies renouvelables (ANER) , ainsi que celle du président du Conseil permanent de régulation. Des responsables d’associations consuméristes et plusieurs partenaires financiers dont la Banque mondiale, le Fonds monétaire international (FMI), l’Union européenne, la Banque africaine de développement (BAD), la coopération allemande (GIZ), entre autres acteurs, ont aussi participé à cette rencontre de partage. MTN/ASG

dimanche 14 septembre 2014

Une révélation de taille Me Robert Bourgie au different Macky Karim

Me Robert Bourgi s’explique, dans un entretien avec nos confrères du Soleil sur l’affaire Karim Wade, l’avocat a déclaré que le président Macky Sall lui a demandé de dire à Karim de se rapprocher de lui et d’accepter un deal s’il a détourné ou amassé de l’argent de manière frauduleuse… Extrait d’entretien Êtes-vous en train de jouer un rôle souterrain pour faciliter le dialogue entre Macky Sall et la famille Wade ou œuvrez-vous pour faire sortir Karim Wade de prison ? Vous me permettrez d’abord de rétablir la vérité par rapport à un journal sénégalais qui disait, dans une de ses éditions, que Macky Sall m’avait envoyé voir Karim Wade pour un deal. Je vous dis tout de suite que c’est faux ! Jamais, je dis bien jamais Macky Sall lors de nos entretiens n’a formulé une telle demande encore moins eu une parole désobligeante à l’endroit du président Wade. Lors de son premier passage à Paris en tant que président de la République du Sénégal, je suis allé avec François Fillon rendre visite à Macky Sall. Il m’a dit ceci : «Dis à Karim de se rapprocher de moi et d’accepter un deal s’il a détourné ou amassé de l’argent de manière frauduleuse. Nous sommes prêts à discuter avec lui». Le jour même, Karim Wade se trouvait à Paris, je l’ai appelé et il est passé me voir dans l’après-midi. Je lui transmis le message du président Macky Sall et il m’a répondu en faisant le signe de la main «zéro plus zéro égale zéro». Je lui dis Karim, ça ce n’est pas une réponse. Dès ton retour à Dakar, demande à voir Macky Sall, il te recevra et tu parleras avec lui en toute sincérité. Il ne faut pas rompre les ponts ou fermer les portes. Depuis, Karim Wade n’a pas donné suite à cette demande et voilà où ça le mène. Je ne peux pas me mêler de ce qui ne regarde pas, la justice suit son cours de façon indépendante mais je ne pense pas sincèrement que Karim Wade est à sa place en prison. Je suis même allé jusqu’à dire au président Macky Sall qu’il y a une opération de victimisation de Karim Wade qui pourrait être un boomerang pour son gouvernement. Aujourd’hui, je crois qu’il faudrait sortir Karim de la prison et le mettre, s’il le faut, à la disposition de la justice car de toute façon, il ne fuira jamais le Sénégal. Etes-vous prêt à faire la médiation entre le président Macky Sall et la famille Wade ? Franchement, je n’ai plus vu le président Wade depuis qu’il a quitté le pouvoir. Je ne lui ai jamais rendu visite à Versailles. Mais, si les deux parties pensent que je peux faire quelque chose, je suis prêt à jouer ce rôle pour le bien être de notre pays car je suis avant tout pleinement sénégalais. Vous savez, le Sénégal est le pays phare de la démocratie et du dialogue social en Afrique. C’est un capital inestimable qui n’existe nulle part ailleurs. Je crois sincèrement en l’avenir du Sénégal et chaque fois qu’il y a une idée novatrice, comme le Plan Sénégal émergent par exemple, pour sortir le pays de la situation économique dans laquelle il se trouve, je suis pour et je la soutiendrai fortement. Ads by H12 Media

jeudi 11 septembre 2014

Le proces Karim vu de l hotel terroubi

Agréablement situé sur la corniche de la capitale sénégalaise, l'hôtel Terrou-Bi voit se croiser quotidiennement les principaux protagonistes du procès de Karim Wade, qui se déroule dans une ambiance à couper au couteau. À Dakar, jusqu'ici tout va bien… S'il se tient officiellement au Palais de justice de Dakar, à l'entrée du Plateau, le procès de Karim Wade a son annexe un peu plus au nord de la Presqu'île du Cap-Vert, sur la grande corniche, à l'hôtel Terrou-Bi. Pour suivre les péripéties de ce que le Sénégal considère comme "le procès du siècle", installez-vous confortablement à la terrasse du bar, face à l'océan, après 18 heures. Vous y verrez défiler l'aréopage judiciaire qui, depuis le matin, a rivalisé d'invectives devant la Cour de répression de l'enrichissement illicite (Crei). >> Lire aussi : poussée de fièvre politico-militaro-judiciaire au Sénégal Après avoir remisé leur robe noire et déchargé le stress de la journée, les pénalistes y bavardent paisiblement en tenue décontractée, échangeant volontiers avec les journalistes de passage leurs impressions d'audience. Samedi, jour de relâche au tribunal, on pouvait y croiser l'un des avocats de l'État du Sénégal, l'élégant Simon Ndiaye, saluant quelques connaissances avant de prendre l'avion pour Paris le soir même. Deux jours plus tard, c'est une brochette d'avocats parisiens au service de Karim Wade, emmenés par le bâtonnier Pierre-Olivier Sur, qui y avaient pris leurs quartiers à l'heure de l'apéritif. Un mois plus tôt, un autre ténor du barreau parisien, William Bourdon, défenseur de l'État du Sénégal, y tenait conciliabule. PaidVerts Le Terrou-Bi, une résidence secondaire Au Terrou-Bi, l'un des spots pour VIP's de la capitale sénégalaise, il arrive qu'un ministre de Macky Sall qui y a ses habitudes côtoie sans le savoir un avocat de Karim Wade qui y réside à chaque passage dans la capitale. Pour un peu, l'un viendrait demander poliment à l'autre de lui prêter son coupe-cigare avant de s'en retourner à sa table délivrer diverses piques contre le camp adverse. Je rentre jeudi soir, sinon c'est le divorce. Pour les avocats français parties à la procédure, le Terrou-Bi est en passe de devenir une résidence secondaire. Quand l'un atterrit à Dakar, un autre décolle pour Paris. "Ah, c'est mon avion qui arrive ! ", s'exclame ainsi un avocat, depuis la terrasse, en désignant l'avion d'Air France en phase d'approche dans lequel il allait embarquer lundi soir. Certains de ses confrères, "terrou-bistes" depuis trois semaines, semblent l'envier. Ils ne se cachent pas de vouloir revoir Paris avant que le dossier Karim Wade ne finisse par compromettre leur vie de famille. "Je rentre jeudi soir, sinon c'est le divorce", lance l'un. "Moi, c'est déjà fait", ironise son voisin. "On nous avait indiqué que le procès durerait un mois", s'étonne une avocate, pas forcément au fait de la conception du temps qui prévaut au pays de la Teranga, où l'obsession des "toubabs" pour le respect des dates et des horaires passe pour une aimable lubie. Or au bout d'un mois, le procès Karim Wade n'a pas encore vu le moindre témoin défiler à la barre, alors que près d'une centaine sont censés s'y relayer. >> Lire aussi : ambiance empoisonnée au procès de Karim Wade Dès le premier jour, le président Henri Grégoire Diop avait annoncé la couleur : le procès durera le temps qu'il faudra, "nous sommes prêts à tout endurer". Le patriarche Jean-René Farthouat, défenseur de Karim Wade, s'était alors étonné à la barre de l'absence du moindre calendrier relatif aux interrogatoires des prévenus et témoins, a fortiori aux réquisitoire et plaidoiries. Pour un avocat parisien, le déroulement du procès de Karim Wade est nettement plus dépaysant que la terrasse du Terrou-Bi. De là à imaginer que les touristes étrangers viendront bientôt visiter la Crei, cette curiosité judiciaire sénégalaise… Une cohabitation raisonnable ? Chaque semaine ou presque, c'est également dans cet hôtel que se tiennent les conférences de presse improvisées par les deux camps après l'audience – le plus souvent par les défenseurs de Karim Wade, pour exprimer leur indignation face à la conduite du procès. Selon les jours, les avocats sénégalais ont le droit de s'exprimer ou doivent laisser la parole à leurs confrères français, leur bâtonnier étant très chatouilleux sur le sujet. En français puis en wolof, on aborde alors, selon l'actualité du jour, les exceptions de nullité, le privilège de juridiction de la Haute cour de justice ou encore les modalités de récusation du président de la Crei – comme mardi soir, où avocats de Karim Wade et de Bibo Bourgi se tenaient côte à côte, en présence de Viviane Wade, pour dénoncer dans un même élan la "partialité" de Henri Grégoire Diop. Après 18 mois de feuilleton judiciaire, la plupart des journalistes dakarois chargés de suivre l'affaire Karim Wade sont devenus des experts en procédure pénale. >> Lire aussi : Assane Dioma Ndiaye : "La CREI viole les principes élémentaires des droits de la défense" Reste à savoir s'il est raisonnable, dans le contexte d'extrême agressivité qui prévaut depuis un mois entre avocats de la défense et de l'État dans la salle n°4 du palais de justice, de laisser tout ce beau monde siroter son café ou son Mojito à quelques mètres de distance les uns des autres. Devant la Crei, la présence des forces de l'ordre et les interventions répétées du bâtonnier de l'ordre des avocats permettent d'éviter que le procès Karim Wade ne dégénère en bataille rangée. Mais au Terrou Bi, les personnels risquent de se trouver dépassés si d'aventure un avocat de Bibo Bourgi croisait, à la sortie d'un ascenseur, le très provocateur avocat El Hadji Diouf, qui a accusé lundi le complice présumé de Karim Wade, pourtant gravement malade et alité en plein tribunal, sous double perfusion, de faire "du cirque, du cinéma", s'attirant en retour le qualificatif de "fou du village" par la partie adverse. Une élémentaire exigence de maintien de l'ordre public n'exigerait-elle pas que le Terrou-Bi soit, le temps du procès, réservé à la défense tandis que l'hôtel Radisson, à quelques centaines de mètres de là, accueillerait exclusivement les magistrats de la Crei et les avocats de l'État sénégalais ? ______ Mehdi Ba, à Dakar

mardi 2 septembre 2014

Autorité spirituelle et pouvoir temporel : Harmonie ou unité ?

L’opposition des deux pouvoirs n’est pas quelque chose de vieille comme le monde comme l’affirme certains à tord. Mais ils étaient d’ailleurs, les deux pouvoirs qui ont du exister, non pas exercés par des individualités distinctes et différentes, mais au contraire contenus l’un et l’autre dans le principe commun dont ils procèdent tous deux et dont ils représentent seulement deux aspects indivisibles, indissolublement lié dans l’unité d’une synthèse à la fois supérieur et intérieur à leur distinction. C’est ce que la tradition hindoue désigne par la classe des HAMSA (classe détentrice du double pouvoir royal et sacerdotal) dont la réalisation spirituelle allait de paire avec leur réalisation corporelle. II est très important de noter qu’après cette scission qui a laissé apparaître l’Autorité spirituel et le pouvoir temporel, il devait malgré cela avoir une harmonie entre ces deux ; et donc bon de retenir que cette harmonie n’est que le reflet d’une « Unité ». Parler du rapport qui lie l’autorité spirituelle au pouvoir temporel, c’est évoquer implicitement la liaison qu’il y’a entre « intérieur » et «extérieur ». Entre ces deux entités il n’y a aucunement un parallélisme mais une dépendance du second vis-à-vis du premier. Le pouvoir temporelle, de la même matière que l’oreille puise sa raison d’être dans l’existence de l’ouie, les yeux de la vue, trouve sa raison d’être dans l’existence d’une autorité spirituelle qui est supra humain, car possédant des connaissances qui dépassent carrément le monde phénoménal et surtout confère à ces derniers sa toute puissance et son harmonie. Quand le pouvoir temporel se rattache à l’autorité spirituelle régulière il reçoit de cette dernière, l’influence spirituelle appelée dans la tradition extrême orientale « le mandat du ciel » ou encore la « barakha » dans la tradition musulmane qui donnait aux gens qui la recevaient, à l’instar des rois de France du moyen âge, la faculté de guérir par la simple imposition de main. Ceux qui fréquentent la voie mouride et ont vécu de telles expériences ne me démentiront guerre. Par cette influence donc le roi ou le gouverneur était doté d’une ouverture d’esprit qui lui donné une clairvoyance suffisante pour réussir toutes ses entreprises. L’exemple des rois de France qui avaient la faculté de guérir est une des preuves de ce que nous avançons. Encore mieux, ici au Sénégal tout prés de nous, la grande réussite de nos présidents dans l’échelle mondiale et plus particulièrement celle manifeste du président Abdoulaye Wade, n’a aucunement incité le monde actuelle et particulièrement les Sénégalais à chercher le pourquoi de cet aura de nos présidents qui relève d’une cause déterminante, insoupçonnée et non du hasard. Du premier président du Sénégal (Léopold Sédar Senghor), en passant au second, le président Abdou Diouf, jusqu’à la venue du troisième (Maître Abdoulaye Wade), tous se sont plus ou moins soumis à l’autorité spirituelle de la ville de Touba. Et ceci a commencé à partir de la rencontre de Serigne Touba avec le gouverneur à Saint Louis. C’est donc au cours de cette convocation du gouverneur qui, à ces temps était le représentant du pouvoir temporel, que Cheikh Ahmadou Bamba a entamé le comportement qui consistait, au delà de l’affirmation de sa ferme volonté à ne servir que Dieu, à restaurer l’ordre. C'est-à-dire soumettre le pouvoir temporel à l’autorité spirituelle. Jusqu’au moment donc où Cheikh Ahmadou Bamba fit son apparition, l’autorité coloniale avait parvenu à asservir ceux qui se devaient de refléter l’autorité spirituelle. Ce qui prouve cela c’est l’instauration de mosquées d’état qui, pour faciliter la compréhension, sont à l’image de la grande mosquée actuelle de Dakar. Ces mosquées d’état ont été instaurées afin de contrôler le mouvement islamique étant donné que l’Imam était choisi par les colons qui avaient donc une parfaite contrôle sur les sermons qu’il faisait devant la communauté musulmane. Avec l’apparition de Cheikh Ahmadou BAMBA au prés duquel se ruaient la masse qui exécutait ses instructions dans les moindres détails, les colons l’ont donc vu comme un élément dangereux qu’il fallait impérativement asservir au pouvoir temporel, le pouvoir colonial. C’est devant cette tentation d’intimidation et d’asservissement que Serigne Touba a fait encore preuve de l’existence des réalités transcendantales qui, de loin, sont au dessus des moyens matériels qui sont de l’apanage du temporel. L’histoire se répète pour ceux qui ne savent pas s’en souvenir. La raison d’être de cet article est une invite solennelle à méditation sur la situation actuelle du pays, le Sénégal, notre patrie, qui perd de vu cette nécessité de rapprochement du pouvoir temporel à l’autorité spirituelle. Le temps et la situation actuelle semble donner raison à Cheikh Béthio THIOUNE qui disait : « quand le pouvoir temporel et l’autorité spirituelle sont en symbiose, il a une parfaite harmonie dans ce pays » Le peuple sénégalais, par orgueil, n’a pas le droit d’être amnésique des alertes lancées en guise d’avertissement par ce noble GUIDE averti. L’aveugle qui refuse de tendre sa perche au clairvoyant dans une traversée de la route, risque toujours la catastrophe pour lui et pour tous ceux qui le suivent. Les pleurnichements et lamentations du groupe keur gui dans leur nouvel album, alors alliés de ce régime dirigeant, ne me démentiront guerre par rapport à cette assertion que je viens d’évoquer. Je rends grâce d’avoir fait parti de ceux qui ont suivi, au delà de toute intimidation, le ‘’NDIGEUL’’ (orientation éclairée) de Cheikh Béthio THIOUNE, l’investi. A suivre……… (Lire l’article ‘’ Etude analytique de l’apologue du « paralytique » et de « l’aveugle ») Babacar GAYE Administrateur Financier, de Fonction Diplômé du CESAG/ISCBF (Institut Supérieur de Banque et Finance) 13 partagesJe n’aime plusJe n’aime plus · · Partager Vous, Pretty Kals, Samuel Lopes et 8 autres personnes aimez ça. Afficher 6 autres commentaires Diagne Medastuff on en apprend tous les jours je ne s aurai répéter les dires de certains pour prétendre me frayer un chemin dans la voie qui mène vers Allah des lors que je suis incapable de me départir de ce monde temporel 22 août, 16:22 · J’aime · 2 Moussa Sant Serigne Saliou bonne vision maiscomme disait notre vénéré cheikh à ton egard 90 pourcent des gens ne comprenne pa se que tu dit car c'est basé sur un vecu et une philosophie d'un vraie erudie l'instar des grands soufis machalla.les deux pouvoirs selon moi ne peuven...Voir plus 23 août, 15:37 · J’aime · 2 Bpensif Ridial Akassa segn Moussa! Quelle analyse approfondie tu viens de nous faire bénéficier. Ta contribution montre encore une fois qu’être âgé ne rime point avec maturité. Tu es en termes d’âge, très jeune. Mais ta sobriété et ton sens de perception et de contri...Voir plus 24 août, 10:24 · Je n’aime plus · 3 Diagne Medastuff thiey Mouride kham kham ak khalat ci degre you kawe yi ma contanne ci dila lire diadieuf tawfekh!!! 28 août, 14:37 · J’aime

Etude analytique de l’apologue du « paralytique » et de « l’aveugle »

L’erreur grande est de penser que le pouvoir temporel et l’autorité spirituelle sont deux entités complémentaires sans savoir que le premier est une application du second et qu’il prend sa source du second. La notion de complémentarisme évoquée par certains se reflète dans l’enseignement occidental par rapport à l’apologue tant connu du paralytique et de l’aveugle qui évoque, dans une de ses significations, le rapport de la vie contemplative et celle active : L’action livrée à elle-même est aveugle, et l’immuabilité essentielle de la connaissance se traduit au dehors par une immobilité comparable à celle du paralytique. Le point de vue du complémentarisme est figurait par l’entre aide des deux hommes, dont chacun supplée par ses propres facultés à ce qui manque à l’autre. Si on applique cet apologue à l’occident et à l’orient, nous pouvons voir que le paralytique peut être assimilé à l’orient et l’aveugle à l’occident. Le fameux slogan mouride « Naga ligey ba melni do fi diok, te diamou yalla ba melni souba ngaye fatou » (travail avec enthousiasme et dévouement comme si tu ne quitterais point ce monde et attache toi à la dévotion comme si tu devais quitter ce monde du jour au lendemain) vient pour montrer comment il est indispensable pour l’équilibre de toute tradition d’allier la contemplation et le travail pour l’instauration de la félicité. Donc le modèle mouride est l’unique et seul modèle de société qui a reflété d’une façon claire cette harmonie. Tandis que l’occident, dans la parfaite « ignorance » volontaire des principes spirituels, tente par le travail de se créer son paradis, l’orient par contre, par une mauvaise compréhension des écrits sacrés, rejette paradoxalement tous les biens du monde pourtant émanant de Dieu, pour se lancer dans une contemplation extrémiste dans l’optique de gagner non pas un paradis sur terre, mais dans les cieux ; et à force de s’avancer dans cette optique, il se trouve, dans son inactivité envahi par la pauvreté intense, source de tous ces comportements fondamentalistes et terroristes qui ne sont aucunement en liaison avec la Grande miséricorde divine dont le proche orient par l’entremise de l’islam proclame tant. Pour ce qui concerne l’occident, elle a fini par atteindre le point de dégénérescence inconcevable laissant apparaître une civilisation sans vertu, ni respect de soi même qui s’enferme de plus en plus dans un matérialisme et individualisme fulgurant qui leur prive de ce qu’il y’a de plus indispensable dans la vie de l’humain : l’énergie spirituelle. Un corps sans esprit ne peut être voué qu’à la mort. Notons aussi que l’application cosmique de cette apologue suivant la tradition hindou renvoie à purusha et à prakriti, voir éliom et hydrogène pour ce qui est des deux éléments découlant du soleil symbole du principe unique. Cet apologue désigne le rapport qu’il y’a entre l’action et la contemplation, la première étant l’apanage du monde occidentale et la seconde celle des peuples orientales. Il désigne le rapport de complémentarité existant entre l’autorité spirituelle et le pouvoir temporel qui se fonde sur un entre aide des deux entités dont chacun supplée par ses propres facultés à ce qui manque à l’autre. Si la conception du complémentarisme est une erreur, celle de l’occident qui donne au temporel, à la connaissance de l’action la suprématie sur l’autorité spirituelle est encore pire. Nous rendons grâce à Serigne Saliou Mbacké d’avoir régler cette problématique par l’instauration de ‘’KHEL-COM’’ dont l’analyse, au delà du fait qu’il soit un nom de champ, est une orientation pratique de la nécessité de joindre la connaissance à l’action pour un développement harmonieux de l’individu qui de ce fait, réussira son exaltation verticale (communion avec la réalité divine) et son expansion horizontal (réalisation de sa condition de vie sur terre pour accorder à DIEU le culte exclusif indépendamment de l’influence de toute entité profane). La réalisation des projets suivants, en est une illustration pratique de cet enseignement : - La construction de la grande mosquée de SERIGNE SALIOU MBACKE à DJANATOU MAKHWA par CHEIKH BETHIO THIOUNE - La construction de la mosquée de NDIAREME par CHEIKH ISSA DIENE - L’érection de l’extravaguant champs de KHEL-COM par SERIGNE SALIOU MBACKE (en prélude la crise alimentaire annoncée par la FAO) - La construction de la GRANDE BIBLIOTHEQUE de TOUBA par CHEIKH ABDOUL AHAD - La Construction de la GRANDE MOSQUEE DE MASSALIK AL DJINANE à Dakar sous le Ndigeul du KHALIF GENERAL DES MOURIDE SERIGNE SIDY MOCTAR, adjonction fête simultanément de l’extension de la GRANDE MOPSQUEE DE TOUBA pour le doter de deux MINARETS qui porteront les minarets de cette GRANDE MOSQUEE au nombre de 7, le chiffre de l’accomplissement. J’en passe

jeudi 21 août 2014

LETTRE OUVERTE A LA LISTE ‘’ALLIANCE 2014 SICAP LIBERTE CAKANAM BUNTE BI

’’ Contestation a été faite à propos d’affiches qui tapissent les murs de la SICAP LIBERTE, ma commune. Je n’ai cependant pas pu rester silencieux face au contenu de ces affiches émanant nommément de la coalition ‘’l’Alliance 2014 liberté CA KANAM Bunt-bi’’. Voila pourquoi j’interpelle les responsables et particulièrement le nommé Ibrahima DIOUF. Mr Ibrahima DIOUF, par méconnaissance du mode de scrutin d’un Maire, non seulement s’est permis de mettre en évidence et à tort sa photographie sur ses affiches mais également fait montre, à travers les critères d’éligibilité mentionnés ci-après, d’une totale et criarde ignorance de ces derniers, tels qu’évoqués dans le code électoral Avoir moins de 50 ans Avoir un projet réaliste Avoir de bonnes capacités managériales Avoir un revenu mensuel au moins équivalent au salaire du maire Etre résident de Sicap Liberté et propriétaire Etre de bonne moralité Ne pas être un politicien de carrière n’avoir jamais été Maire ou adjoint de Maire de notre commune En guise de rappel, sont éligibles tous les électeurs de la commune, sous réserve des dispositions des articles L.230 à 233/Code électoral. Au regard de ces articles, aucunement il n’a été exposé ces soit disant avis des SICAPOIS, énumérés ci-dessus. Pour entrer dans le vif du sujet, il serait non moins important de souligner l’incohérence des critères en question : Avoir moins de 50 ans : Ce critère est antinomique à l’âge de retraite qui est fixé à 60 ans. Ce qui fait que même si on voulait intégrer l’âge critique de la retraite, celui qui a 55 ans (cinquante cinq ans) pourrait bien être éligible d’autant plus que le mandant du Maire et de ses conseillers est de 5 ans. Encore faut t’il retenir que le code n’a aucunement fixé un plafond d’âge de participation. Parlant d’âge, nous en profitons pour vous rappeler que parmi toutes les listes présentées, la liste MPS/FAXAS est celle qui a fait le plus confiance aux jeunes. Au nom de la parité, les deux personnes investies en tête de liste et titularisées, sont les plus jeunes parmi celles qui ont été érigées ‘’tête liste’’ dans toutes les listes publiées ; Alioune FALL : Homme / tête de liste proportionnelle / Titulaire 1985 soit 29 ans. D’ailleurs titulaire : - D’un Bachelor en administration des affaires HECI (Hautes Etudes Commerciales internationales) - d’un Master 2 en gestion de projet à l’ISM (Institut Supérieur de Management) - en formation au CFMPL (centre de format en métiers portuaires et logistique) comme Technicien supérieur en transport logistique, niveau supérieur Actuellement, Responsable du service Manifeste et état décadaire des dockers à l’ITS (International Trading Shipping ) Coumba TOURE : Femme / tête de liste majoritaire / Titulaire 1985 soit 29 ans Je ne peux me permettre d’étaler ici le cursus de tous les investis. La position ‘’Tête de liste’’ ne donne aucune prérogative de prépondérance sur la prise en considération des autres candidats investis. Avoir de bonnes capacités managériales : Quand j’étais étudiant en Master 2 Gestion Financière, à l’ISCBF (Institut Supérieur de Banque et Finance) du CESAG (Centre Africain d’Etude Supérieures en Gestion), j’ai été marqué par les assertions qui suivent : - Manager, c’est atteindre les objectifs de façon efficiente, avec et par les autres - Un Manager doit être proactif - Un Manager ne doit pas confondre vitesse et précipitation - Un Manager doit être exemplaire et avoir le sens de l’écoute active - Le Manager doit communiquer vrai - Un Manager doit êtes POC (Positif Offensif et Convaincant) Comment un prétendu Manager peut-il s’engager dans une communication tout en occultant l’avis de son groupe ? Confusion entre vitesse et précipitation ne peut être si criante et flagrante que l’acte consistant, dans un bref délai, de se présenter sous deux bannières différentes : La première, avec la coalition MACKY 2012 et plus précisément le parti UC (Union Citoyenne) où Mr DIOUF est un militant actif. Le message porté à l’affiche est le suivant : ‘’Redonner de la dignité et de l’espoir aux couches les plus vulnérables par le travail et l’action social’’ La seconde avec la coalition ‘’ALLIANCE 2014 Sicap Liberté CA KANAM BUNTE BI’’ Je vous renvoie aux articles suivants : Article 246 : La campagne en vue des élections des conseillers municipaux est ouverte (15) Jours avant la date du scrutin. Elle dure 14 Jours et prend fin la veille du scrutin à OOH. Article 60 : Dans chaque commune le Maire désigne, par arrêté, les lieux exclusivement destinés à recevoir les Affiches des lois et des autres actes de l’autorité publique et des emplacements spéciaux réservés aux professions de fois, circulaires et affiches électorales. Dans chacun des emplacements, une surface égale est attribuée à chaque candidat ou chaque liste de candidat. Tout Affichage relatif à l’élection est interdit en dehors de ces emplacements. Quelqu’un qui ne peut respecter les murs de notre localité, peut il en respecter ses habitants ? L’exemplarité d’un manager, stipule sa préoccupation à respecter scrupuleusement les règles préétablies de son domaine d’exécution. Sur l’affiche, il est aussi mentionné : ‘’Mr Ibrahima DIOUF ‘’seul candidat issu de liberté 6’’. Comment être indifférent devant une telle déclaration erronée si nous savons que d’autre liste de candidats issus de liberté 6 ont été déposées, y compris la sienne. Pour preuve, ont été investis dans la liste de l’‘’ALLIANCE 2014 Sicap Liberté CA KANAM BUNTE BI’’ les personnes suivants et résidant à liberté 6 : - Cheikhna Cheikh Sadibou FALL, titulaire majoritaire, en 25 ème position, profession Comptable, né le 15/11/1986 à Dakar - Ousmane Niébé SENE, majoritaire suppléant, en 17 ème position, profession technicien, né le 17/02/1977 à Dakar - Bakary DIEDHIOU, majoritaire suppléant, en 23 ème position J’en passe. Je rappelle que tout individu investi dans une liste est candidat. Ce qui justifie la déclaration individuelle de candidature remplie par chaque investi. De deux choses, lune : soit Mr DIOUF ne sait pas ce que signifie être candidat, soit il dénote une manque de considération notoire vis-à-vis des candidats inscrits dans sa liste et ceux investis par les autres partis politiques et coalition de partis politiques. Aussi, serai-je heureux d’être renseigné sur la méthode de sondage utilisée et qui a abouti sur l’intitulé ‘’Avis des Sicapois’’, Sicapois dont nous faisons partie et pourtant à ce que nous sachons, à ce jour, nous n’avons pas été enquêtés. Ma posture ‘’POC’’ (Positif Offensif et Convainquant) est celle qui justifie toutes ces interpellations que j’adresse aux responsables de l’affichage en question. Avoir un revenu mensuel au moins équivalent au salaire du maire : Si vous avez pris le soin de citer cet axe, prenez le soin de communiquer aux SICAPOIS le salaire du Maire. Mais au-delà de cela, la liste MPS/FAXAS fait prévaloir le qualitatif sur le quantitatif. D’autant plus que la capacité de bonne gouvernance n’est pas synonyme d’un nantissement financier. Si la finance était un critère si prépondérant, vous et moi serions les éligibles au dernier degré. Le seul comportement qui vaille c’est, présenter sa candidature et s’adresser à sa communauté sans brandir une quelconque bourse financière pour acheter la conscience des non avertis. Etre résident de Sicap Liberté et propriétaire : Au delà de toute politique politicienne qui met en évidence le critère de la résidence dans la commune pour exclure des adversaires, nous rappelons qu’il n’y a aucunement d’inconvénient à ce que des conseillers soient résidents hors de la commune au moment des élections, pourvu que leur nombre ne dépasse pas le quart des conseillers : soit 14 conseillers (56 postes à pourvoir/4) pour la commune de SICAP LIBERTE. Même si au demeurant, la liste de MPS/FAXAS est exempte de ce que vous considérez maladroitement comme anomalie. Article 229 : Toutefois, le nombre de conseillers qui ne résident pas dans la commune au moment de l’élection, ne peut excéder le quart des membres du conseil Être de bonne moralité : Pour ce qui est de la Moralité, mon éducation culturelle et spirituelle ne me permet de traiter qui que ce soit d’immoral. Si immoralité, il y avait, pourrions nous en écarter celui qui ne respecte pas les règles du jeu préétabli ? Et, je connais les habitants de la SICAP assez intelligents pour juger de la crédibilité des uns et des autres au vu des activités que chacun mène dans le quartier. Ne pas être un politicien de carrière : Qu’est ce que vous entendez par politicien de carrière ? La politique, à notre entendement, est et demeure la conscience citoyenne qui se manifeste par des actes posés dans le but du développement local et de la consolidation du capital social. Aussi faudrait t-il préciser que pour cette élection, il s’agit d’une affaire de localité, raison pour laquelle le MPS/FAXAS a mis son récépissé à la disposition des habitants de la SICAP LIBERTE pour jouer pleinement leur rôle de citoyen. Pour preuve, seuls quatre membres du MPS/FAXAS ont été intégrés dans la liste pour jouer un rôle de sentinelle, en plus de leur casquette d’habitant de la SICAP LIBERTE. n’avoir jamais été Maire ou adjoint de Maire de notre commune Ce critère est fixé de façon très subjective dans la mesure où il exclut tous ceux qui ont eu à occuper les postes ci-dessus évoqués. En résumé, le moins averti de la SICAP comprendra que ce soit disant avis des SICAPOIS, n’est qu’un taillé sur mesure pour consolider injustement la candidature de celui dont l’effigie est mise en évidence, en l’occurrence Mr Ibrahima DIOUF. Aujourd’hui plus que jamais, les Habitants de la SICAP en général mais les jeunes en particulier ont l’opportunité de s’engager afin de prendre en main les destinées de leur localité au delà de toute obédience politique ou de lobbying. Nous avons pris le soin de mettre à la disposition de tous les habitants de la SICAP la bannière du MPS FAXAS pour leur permettre de participer à ce rendez-vous, Ô combien déterminant! Nous avons refusé toute coalition pour avoir une marge de manœuvre dans la liberté d’inscrire des apolitiques dans cette liste. Au delà de toutes démarches folkloriques (Dakar ne dort pas, Meeting musical sans thématique, cérémonie de tam-tam nocturne (TANE BEER) etc.) nous prenons à témoins les habitants de la SICAP que nous sommes dans toutes les dispositions intellectuelles et organisationnelles pour débattre avec tous les autres candidats autour des tenants et des aboutissants de la Mairie. Dans notre manifeste nous avons avancé que nous prendrons toujours le soin de faire précéder de l’acte, la connaissance pour un passage du spéculatif à l’opératif. Nous ne saurions cependant terminer, sans signaler que nous ne sommes ni de prés ni de loin motivés par de l’animosité. Seulement, il est urgent que nous réagissons afin que les candidats cultivent le plus d’humilité dans leur démarche de campagne. Que tous les candidats aillent dans cette élection dans le respect mutuel, la sérénité, la paix et la « concurrence saine ». MES RESPECTS A TOUS LES HABITANTS DE LA SICAP LIBERTE « La réussite ne s’improvise pas »BPensif Babacar GAYE Administrateur Financier KHELCOM-ASSISTANCE Consulting khelcomassistance@gmail.com Chargé de l’orientation Stratégique Comité électoral de la liste MPS/FAXAS /SICAP LIBERTE

mardi 20 mai 2014

A VOUS DE JUGER ET POURQUOI LE RETOUR A TOUT AZIMUT DU GROUP BOLLORE ? LES EXPLORATEURS DE L AFRIQUE DE L OUEST EN MANUTENTION HAHA LE SCENARIO AIDE PAR UN TRAITRE

Macky Sall, président de l’Assemblée Nationale demande une audition de Karim Wade au Parlement pour les chantiers de l’ANOCI. - Le 26 Février 2008: Le président de l’Assemblée nationale, El H. Macky Sall, a été élevé au grade de Grand Officier de la Légion d’Honneur de la France, a reçu la distinction, à la résidence de l’ambassadeur de France à Dakar, des mains de Son Excellence, l’ambassadeur de France au Sénégal, Jean-Christophe Macky Sall a fait presque tout son cursus scolaire au Sénégal et a travaillé au Sénégal … et pourtant il se retrouve décoré par la France. - Le 22 septembre 2008, Sada Ndiaye dépose un amendement pour la modification de l’article 62 de la constitution organisant le mandat du président de l’Assemblée. Il vise à réduire le mandat de Macky Sall. Le dimanche 9 novembre 2008, il démissionne du PDS et crée un Directoire qu’il confiera à Alioune Badara Cissé. Macky Sall démissionne le dimanche 9 novembre 2008 et crée un Directoire qu’il confiera à Alioune Badara Cissé. 2009: Macky Sall rencontre Omar Bongo qui lui aurait remis de l’argent. Le 11 septembre 2011 au matin, le leader de l’Alliance pour la République (APR), Macky Sall, s’est envolé pour Libreville, au Gabon. Officiellement, il s’y est rendu pour rencontrer les militants de son parti installés dans ce pays. Officieusement, l’ancien Premier ministre, candidat déclaré à la présidentielle de février 2012,a rencontré les officiels gabonais, à commencer par le président Ali Bongo Ondimba. 9 Septembre 2007: Un nouveau concessionnaire pour le port à conteneurs de Dakar, au Sénégal : comme annoncé en juin, le contrat de gestion pour les 25 prochaines années a officiellement été attribué à la société Dubaï Ports World ; la cérémonie de signature a eu lieu ce lundi. C’est une victoire pour le groupe des Emirats arabes unis, qui illustre la percée de nombreuses entreprises du Golfe dans le pays. C’est aussi un vrai revers pour le groupe français Bolloré, qui gérait les installations depuis 20 ans. Bolloré entre en jeu Le 08 octobre 2007, une demande d’une Fréquence Télévision a été adressée au Président de la République, Me Abdoulaye WADE, pour le démarrage du programme de TFM. Le 18 juillet 2009, la Convention de Concession de Service Public confirme que l’attribution d’une Fréquence au Groupe FUTURS MEDIAS a été autorisée par lettre n° 00170MIPPG/CAB du 04/03/2008 du Ministre de l’Information. A l’époque le ministre de l’Information était le Dr Bacar DIA. Edith Lucie Bongo Odimba, fille de Denis Sassou Nguesso décède le 14 mars 2009 à Rabat (Maroc). Elle était l’épouse de Omar Bongo mais aussi l’amie et la cliente de Diouma Dieng Diakhaté qui a profité de ses largesses pour faire fleurir son business. Les Américains contrôlent jusqu’au moindre centime les sous qu’ils donnent en aide aux pays africains. Les Français accordent une aide aux pays africains mais prennent en retour 3 fois plus soit en nature soit en espèces. Abdoulaye Wade dans le souci de pouvoir utiliser l’argent de l’étranger sans contrôle se tourne vers les pays arabes (Dubai, …) et asiatiques (Inde, …). C’est ainsi qu’il se met à dos la France en accordant le contrôle du port de Dakar (le deuxième en Afrique de l’Ouest après celui d’Abdijan) à Dubai Ports World au détriment du groupe Bolloré. La France voit ses intérêts menacés de plus en plus avec la confiscation des terres par l’Etat et prépare un homme pour « éliminer » Wade. Le groupe Bolloré réagit en cherchant le contrôle des médias par l’entremise de la TFM qu’elle finance par le biais de Youssou Ndour, un homme populaire qui saurait mettre suffisamment de pression à l’Etat pour avoir sa fréquence. Une société de télécommunications sera la prochaine entreprise de Youssou Ndour. Vous êtes vous déjà demandés d’ou venait cet argent ? Le Sénégal n’est pas qu’un petit pays dénué de richesses naturelles. Le Sénégal est la porte de l’Afrique et le port de Dakar est le deuxième plus grand port en Afrique de l’Ouest et même le premier en terme de flux par rapport à celui d’Abidjan qui a vu ses flux diminuer considérablement à cause de la guerre. En résumé le Sénégal est un point stratégique que la France ne peut se permettre de perdre. La stratégie du groupe Bolloré qui finance l’UMP de Nicolas Sarkozy est de s’approprier avant tout investissement une partie des médias du pays visé. C’est ainsi que Bolloré a atteint son objectif en utilisant un homme paille populaire pour avoir trois médiums puissants (une radio, un quotidien et une télévision). Toutes ces opérations ont une seule finalité … Le 26 Février 2012. D’ailleurs un deuxième quotidien appelé « REPLIQUE » va être lancé prochainement par ce même groupe de presse. La France devait alors choisir un candidat pour dégager Wade et récupérer ses terres, sa position … ses biens. Idrissa Seck est un candidat trop rusé pour être choisi. Karim Wade ? n’en parlons pas. Le candidat idéal est alors Macky Sall qui même s’il ne jouit d’aucune aura politique est malléable et …pourrait avec un grand financement les faire parvenir à leur but. Il provoque donc Wade en demandant l’audition de Karim Wade, démissionne et crée son parti l’APR avec lequel pendant trois ans il va visiter les coins les plus reculés du Sénégal pour constituer son électorat. C’est pour réagir à cette offensive que Wade annonce un statut pour chaque village le 19 Juillet 2011 et reçoit les 2000 délégués représentant les 17 835 villages officiellement recensés par le ministère de l’Intérieur. Il leur accorde même un salaire pour pouvoir saper le travail effectuer par Macky Sall avec les moyens énormes du groupe Bolloré. Les terres de l’Armée française, enfin entre les mains de Wade: Leur base de la 23éme Bima de Ouakam sera transférée à Thiès - Le président Wade entend monopoliser toutes les terres de la capitale sénégalaise. Ainsi, avant le premier semestre de cette année, l’armée française présente à Dakar ira établir ses bases à Thiès. XIBAR.NET (Dakar, 19 Janvier 2010) Vous pouvez vérifier toutes les informations que je vous donne Dans les accords bilatéraux que le Sénégal entretient avec les pays occidentaux, Wade engrange énormément d’argent qui lui permet en partie de graisser sa machine électorale. Malheureusement, un problème confiance se pose à lui quand ses deux fils spirituels profitent de cette manne pour créer leurs propres réseaux en vue d’usurper la place du père. Vous vous souvenez du « duel au sommet de l’Etat »? Wade ne sait plus alors vers qui se tourner et décide de faire confiance à son fils Karim qui n’utiliserait jamais cet argent pour monter un réseau contre lui. C’est ainsi que Karim a disposé des fameux contacts arabes pour récolter les pétrodollars. L’ambition de Wade n’a jamais été de mettre Karim Wade comme président (il connait trop bien les réalités sénégalaises et aime trop son fils pour le faire), il voulait plutôt que ce dernier gère pour lui son business arabe afin que le syndrome Idrissa Seck ne se reproduise plus … 1- Diouma Dieng Diakhaté a été contactée et a été reçue 72h avant la clôture des candidatures pour l’élection présidentielle à Paris ou une somme de 200 millions lui a été remise. 65 millions pour la caution, 15 millions pour la campagne et le reste dans poche (plutôt sa pochette). Ses 10 000 signatures étaient déjà prêtes. 2- Youssou Ndour a fait exprès de faire rejeter sa candidature par le Conseil Constitutionnel. Tout a été préparé à l’avance. Comment Diouma Dieng Diakhaté peut réunir 10000 signatures et non Youssou Ndour, le Sénégalais le plus populaire. La candidature de DDD est une diversion du lobby Bolloré-UMP et le rejet de celle de Youssou Ndour est destiné à mettre en mal Wade et à attirer la presse étrangère. - Les programmes de l’APR de Macky Sall pour 2012 et celui de l’UMP de Sarkozy pour 2012 sont les mêmes. Ils n’ont effectué que des changements techniques et aussi les chiffres. C’est la même sculpture, vous pouvez vérifier. Pourquoi Macky Sall, candidat à qui personne ne prédisait la magistrature suprême, est si sûr de lui et veut coûte que coûte aller aux élections alors que les membres du M23 voulaient que Wade parte. C’est parce qu’il était sûr de sa victoire. Comme Jean Paul Diaz l’a dit hier, ils sont techniques … ils ont tout préparé, tout planifié. Le mouvement du 23 Juin n’est pas un hasard, il a été provoqué et Youssou Ndour a été poussé en avant pour infiltrer le M23. Macky Sall a explosé le M23 le brisant en mille morceaux (c’était ses seuls adversaires). Il a d’ailleurs dit qu’il formerait un gouvernement parallèle si il n y avait pas d’élections. Seul Idy a commencé à comprendre son jeu et a cherché à le déstabiliser en parlant des 7 milliards de Taiwain et des 3 milliards détournés par sa femme. Velléité nulle puisque ça n’ébranle pas Macky. Idy ne pouvait se raccrocher alors qu’au départ de Wade. Il en était tellement sûr que les élections seraient reportées qu’il n’a pas mis beaucoup d’argent dans sa campagne. Macky a bloqué cette issue aussi en appelant les gens à aller voter. Il était sûr du scénario qui se dessine maintenant. Pourquoi Youssou Ndour lors de la dernière journée de campagne n’est pas allé avec Ibrahima Fall, Bamba Dièye ou Idy, pourquoi il est allé au dernier meeting de Macky Sall qui a trahi le M23? Pourquoi il n’a pas pris la parole ? Youssou Ndour a exprimé tacitement le soutien qu’il apporte à Macky et DDD l’a fait explicitement. Il y a beaucoup de choses encore à parler mais je vais vous laisser y réfléchir.

samedi 26 avril 2014

La demande de pardon a notre grand bâtisseur Sir Abdoulaye WADE PABI

Pabi j’étais avec toi en 1999 à l hôtel indépendance. j’ai vote oui pour ton référendum en 2001, je te croyais vieux en 2007 Ajoute le mandat sollicité en 2012 Je t ai combattu non po parce que vous avez rien fait mais c’était la volonté du peuple malheureusement par la magie de je ne sais comment macky nullard est sorti victorieux gt dégoûté je pensais mm quitter le Sénégal. Mais l espoir me disait que Mr Niasse de par la constance dans ses articles que je suivais et postes dans mon blog, me paraissait capable de continuer ton chantier battu et pourquoi pas bâti. Mais en vain le sens du partage n existait po chez lui gt pétri de chagrin car on m avait déçu, ki? l afp tellement je tenais au progrès. Aujourd’hui que vous êtes revenu nos sens inerte par une gestion d'amateurisme des gens du pouvoir se voient resplendir pour apporter toute l énergie positive que vs avez tant sollicité a la jeunesse. Par la jeunesse que ns somme, nous membres de y en a marre nous allons ensemble relever le défi avec votre expérience afin que demain TA VISION et sera et restera pour toujours : LE SÉNÉGAL un pays hub dans la démocratie la liberté d expression et l émergence sur le plan économique sociale et individuel. L’on a compris aujourd'hui que être dirigent demande des années d expériences dans la souffrance vs êtes... et l énergie Mandela est en vous cap pour l émergence et l Afrique unies. Je ne s aurai terminé sans vous présenter mes excuses de po avoir compris ta méthode. Et encore Merci !!! Un Gandiol Gandiol averti seutou Maimouna Mbaye A bon entendeur extrait de bande de perroquets les intellos mal instruit!

jeudi 6 mars 2014

Manifeste du MPS/FAXAS) : Le développement est une évolution globale, positive et cohérente

La solidarité qui existait entre les peuples, en d’autres termes, la juste solidarité basée sur le « rendez-vous du donner et du recevoir » s’estompe, pour laisser place à une solidarité virtuelle, qui n’a tendance qu’à reproduire des modèles obsolètes. Ceux-ci reposent essentiellement sur la recherche effrénée de la richesse, sans se soucier véritablement du bien-être des individus. Ceux-ci ne postulent que l’accroissement de la richesse, l’offre de travail et une mise en évidence exacerbée du monopole de la violence légitime, au sens des sociologues du pouvoir. L’humain demeurant dans cette perspective le parent pauvre de nos politiques publiques. L’avènement dans les années 1990 des plans d’ajustement structurels et la crise des subprimes ont préfiguré le déclic de la déstructuration de nos liens de solidarité. Ces chocs conjoncturels ont provoqué l’ouverture de la boîte de pandore, pour la couvée de la pauvreté, du développement de l’insécurité et des guerres de repli identitaire, mais surtout d’une perte de valeur accrue chez nos concitoyens. Le riche est adulé et l’homme de science est relégué au second plan. Les conflits intergénérationnels sont prépondérants. Les jeunes ne respectent plus les aînés et les aînés ne déploient plus l’aile de la miséricorde envers les jeunes. Le travail n’est plus élevé en rang de vertu cardinale, mais en simple moyen de préserver un petit cocon d’existence. La politique a perdu sa substance originelle (l’art de gérer les affaires de la cité). Elle est devenue un système de compromis sans âme, ou l’ami d’aujourd’hui est l’ennemi de demain. L’absence de vérité a fini par déshumaniser nos peuples. Les enfants sénégalais, semences de notre avenir, n’ont plus de visibilité sur un lendemain de plus en plus incertain pour eux. L’urgence est dans la réconciliation avec nos valeurs. Celles qui ont fait la beauté du Sénégal. Celles qui ont fait que la petitesse physique et économique de notre nation est comblée par le rayonnement universel des icônes de notre cher Sénégal. C’est pour atteindre ces idéaux que le Mouvement Patriotique du Sénégal/FAXAS, (MPS/FAXAS), construit ce manifeste sur la base d’une profession de foi (A), qui donne naissance à notre déclaration d’intention politique (B). A) PROFESSION DE FOI Aux bonnes volontés, aux esprits véridiques, aux animés par le souci réel et désintéressé de voir les vérités cardinales émerger pour animer nos actes de tous les jours. A ceux-là qui ont le souci majeur de sauvegarder notre souveraineté par nos identités culturelles et sociales, nous adressons notre invite solennelle. Le Mouvement Patriotique du Sénégal/FAXAS, (MPS/FAXAS) est une plate-forme d’expression de toutes les forces positives du pays pour la construction d’une nation forte qui se veut la référence mondiale en termes d’ouverture et d’intégrité, de bonne gouvernance, de pragmatisme à travers les enseignements de nos références, dont ceux consignés par l’impressionnante production scientifique, littéraire et intellectuelle de Cheikh Ahmadou Bamba. Travailler à distiller un programme politique inspiré par son œuvre équivaudrait à proposer un modèle consensuel aux sénégalais et même au monde. Cette certitude est due au simple fait que sa dimension est universelle, n’occulte aucune croyance saine, se positionne sur toute autre forme de croyance, et est surtout ouverte à toutes les obédiences intellectuelles. Le Mouvement Patriotique du Sénégal/FAXAS, (MPS/FAXAS) se donne comme viatique de travailler sur l’actualité de ses écrits pour édifier au XXIème siècle un projet de société basé sur le travail et la pérennisation des vertus de base. En prenant Cheikh Ahmadou Bamba comme crédo, le Mouvement Patriotique du Sénégal/FAXAS, (MPS/FAXAS) crée des conditions telles que toutes les élites et icônes de ce pays et du continent africain, verront leurs œuvres revivifiées et valorisées par son patrimoine. Pour les vaillants panafricanistes, pour nos enfants, pour la génération future, il s’agit de redéfinir les normes standards de l’activité politique. Celles-ci légitiment les querelles de positionnement par tous les moyens et fixent la conquête du pouvoir comme raison d’être du parti politique. Il s’agit de montrer à la face du monde qu’il est bel et bien possible de faire de la politique dans l’éthique et dans la transparence, avec une force de proposition qui se manifestera par le passage du spéculatif à l’opératif, par la jonction de la connaissance à l’action. Convaincu que le monde doit dans un bref délai renouer avec ses origines pour une meilleure cohésion, dès lors que les foyers de tension gagnent du terrain et favorisent les malentendus qui ne font que creuser les fossés entre les peuples, Avertis de l’unique vérité qui se trouve dans toutes les formes et entités régulières (religions et options politiques), leur différence ne se reflétant que dans une différence d’approche, Persuadé que seul le don inconditionné et non arithmétique, l’engagement sans réserve, ni contrepartie, sont le seul moyen pour mettre en place un pays paisible, où tous les individus, toutes les couches socioreligieuses et tous les groupements et initiatives économiques, pourraient y vivre et s’y développer en toute harmonie et en toute quiétude, Le Mouvement Patriotique du Sénégal/FAXAS, (MPS/FAXAS) qui n’est ni de la gauche, ni de la droite, s’érige au-delà du capitalisme, du socialisme et des autres courants de pensée politique et économique. Ceux-là ont déjà montré leurs limites face aux exigences du troisième millénaire. Nous nous inscrivons dans la rectitude politique pour installer les bases d’une réussite qualitative et quantitative. C’est sur la base de cette profession de foi, que nous érigerons les bases de notre déclaration d’intention politique à l’adresse du peuple sénégalais. B) DECLARATION D’INTENTION POLITIQUE Chers concitoyens, sénégalaises et sénégalais, vos petits-fils, vos fils et filles, vos frères et soeurs du Mouvement Patriotique du Sénégal/FAXAS, (MPS/FAXAS), vous proposent leur manifeste, comme gage de leur engagement irréversible à cultiver avec vous les germes d’un Sénégal meilleur. Votre Mouvement Patriotique du Sénégal/FAXAS, (MPS/FAXAS), en collaboration avec l’ensemble de ses partenaires au développement, a construit cette déclaration d’intention politique qui s’articule sur quatre axes : AXE 1 : L’inscription de notre action politique sur le renforcement des valeurs de bases et de la solidarité. Ces valeurs remplacent l’égoïsme individuel par l’altruisme de l’être social (même si l’individu dispose d’un droit individuel d’épanouissement par l’usage de la méritocratie, son développement doit être fait en tenant compte de son influence nécessairement positive sur son milieu social). Il est même devenu un impératif pour les nations qui ont réalisé un bilan d’étape de la progression de leurs dispositifs étatiques. C’est dans ce cadre que nous convenons avec Rosanvallon, l’un des plus grands penseurs de la notion occidentale de l’Etat qu’il faut « ré-encastrer la solidarité dans la société » et« rendre plus épaisse, multiplier les lieux intermédiaires de composition sociale en réinsérant les individus dans des réseaux de solidarité directs » « Pierre Rosanvallon, la crise de l’Etat providence, essais, 1992, p.119). Nous mettrons en fin ce document d’orientation générale la possibilité de réaliser cet objectif double de renforcement des valeurs individuelles et de la solidarité par l’usage une réflexion axée sur le capital humain et sur le capital social. AXE 2 : L’amorce d’un travail pour rendre positive nos actions afin de donner à la jeunesse sénégalaise, d’un système de référence vertueux où puiser l’énergie nécessaire pour la construction d’un Etat efficace et efficient. Le développement a besoin de modèle. Toutefois, et par définition, tout modèle est éphémère (en tout cas en économie). Le système de référence vertueux doit être construit sur la base d’un modèle social qui a montré son inaltérabilité au fil du temps. Pour qu’un pays se développe, il faut que le travail des fils de cette nation puisse construire des systèmes d’action qui peuvent faire figurent de modèle à travers le temps et les âges. Il faudrait qu’à chaque fois qu’un événement ou qu’une situation qui interroge la réactivité du peuple se présente, les sénégalais puisent puiser dans le terreau fertile de notre glorieuse histoire pour doter de courage, de science et de réactivité positive pour que des actions puissent être entreprises, pour le verser dans ce même patrimoine de victoire et de réussite. Le fils prodigue est le prolongement du père vertueux. Mais le vœu du père est que le fils s’inspire de son legs pour agir mieux. Il est possible de parler de l’ensemble des modèles qui composent la nation sénégalaise en ce qu’ils ont tous produit du bien et de la valeur. Nous avons choisi de travailler principalement sur celui proposé par Serigne Touba, reconnu positif à l’unanimité (système éducatif, modèle agricole, modèle d’urbanisme et d’habitat, etc.). Le Mouvement Patriotique du Sénégal/FAXAS, (MPS/FAXAS) a identifié objectivement ce modèle. Aussi, il se donne comme mission de le rendre réinscriptible dans les moules de nos systèmes de valeurs. Ce travail est déjà amorcé à la base. Son parachèvement se fera avec la participation de toutes les énergies positives du pays et de la diaspora sénégalaise. AXE 3 : L’inscription du paradigme de la cohérence dans nos politiques de développement : Vers une approche décloisonnée et holistique du développement. C’est en effet une des conditions du développement d’une nation. Deux catégories de secteurs sont identifiées : 3-1- Une première catégorie que nous pouvons qualifier de secteurs inducteurs directs de développement en ce que leurs effets sont rapidement perceptibles et quantifiables sur le produit national brut (éducation, agriculture, pêche, production forestière, élevage, industrie, emploi, recomposition territoriale pour l’attractivité de l’économie, transport, télécommunication, services, énergie, tourisme etc. – la liste n’est pas exhaustive). 3-2- Une deuxième catégorie peut être qualifiée de secteurs support. Les effets ne sont pas immédiats dans la production développante. Ils participent d’une part de garantir les conditions de paix et d’équilibre social pour la libération des énergies productives (armées, défense, justice ou la puissance régalienne de l’Etat de droit et santé). D’autre part, ils confortent nos rapports avec le concert des nations pour des échanges économiques et culturels efficients et la destination Sénégal pour un investissement massif et de qualité, à provenance répartie, au sein de notre économie (la diplomatie dans le cadre des affaires étrangères). C’est en fonction de ces trois axes que nous avons construit notre programme politique, qui se donne comme finalité l’atteinte du bien-être de la nation sénégalaise. Pour la réalisation de ce but suprême, le Mouvement Patriotique du Sénégal/FAXAS, (MPS/FAXAS) met avant l’impératif de participer à la production d’un véritable capital humain, et donc à la consolidation de notre capital social. La déclinaison opérationnelle de ces trois (3) axes est articulée sur deux grandes hypothèses, celles qui guident et déterminent l’action politique de Votre Mouvement Patriotique du Sénégal/FAXAS (MPS/FAXAS) : 1- Les caractéristiques personnelles contribuent de façon primordiale à l’activité économique et au bien-être (réalisation d’investissement de qualité dans les humains). Cette approche est celle axée sur le capital humain. Votre Mouvement Patriotique du Sénégal/FAXAS (MPS/FAXAS) se donne comme objectif dans son agenda politique de travailler sur la production d’un projet de société qui laisse une place prépondérante au développement du capital humain. Il s’agit de la notion bien connue selon laquelle les savoirs et le savoir-faire acquis par l’instruction, la formation et l’expérience représentent certaines de nos plus précieuses ressources. D’aucuns diront que cela constitue un secret de polichinelle. En effet, toutes les classes politiques, tous les intellectuels et tous les groupements socioreligieux (ce nœud de relations qui fonde la nation sénégalaise), s’accordent sur le fait que notre richesse est le patrimoine de savoirs et d’expériences produit par nos ascendants et par nos contemporains. Cela est vrai. Par contre, cette connaissance empirique n’a jamais constitué un véritable levier de nos politiques publiques. S’appuyer sur cette connaissance pour se projeter afin de réaliser les bases d’un développement économique et social prend une place déterminante dans notre viatique. Votre Mouvement Patriotique du Sénégal/FAXAS (MPS/FAXAS), mandaté par une bonne partie du peuple construit ce projet politique dans le sens de placer l’humain au cœur du développement et de la croissance. Par une approche systémique, il développe le projet selon lequel l’appel de la croissance, influencé par les dispositions politiques, institutionnelles et juridiques, doit intégrer des paramètres autres que l’économie et les finances. La réalisation de ce bien-être global (santé, niveau d’instruction et de réalisation personnelle, sécurité individuelle) participera de rectifier le paradigme d’appel de la croissance essentiellement centré sur la production de biens et de services. Tout en intégrant ce facteur, le projet politique de votre Mouvement Patriotique du Sénégal/FAXAS (MPS/FAXAS) se donne comme finalité de replacer le sénégalais au début et à la fin de toute politique de développement. Pour ce faire ce travail nous impose de prendre en compte ce que nous dénommons capital humain initial ou ce potentiel intrinsèque qui n’est ni directement liée à l’expérience humaine, à l’éducation familiale ou scolaire et universitaire de la personne. Il s’agit du potentiel naturel de chaque sénégalais. Il faudrait alors associer dans cette dynamique d’identification et de mise à disposition de ce capital initial les professionnels de l’éducation (de tout ordre d’enseignement socialement accepté). Dans cette perspective, le Mouvement Patriotique du Sénégal/FAXAS (MPS/FAXAS) s’est donné les moyens de décliner dans son programme politique la méthode de rendre opératoire ces concepts de capital humain initial et formel. C’est l’agrégat (de ces capitaux humains formels qui donnent naissance et entretient des espaces de convergence qui peuvent porter le nom de capital social. 2- Une société fondée sur des relations de confiance et de coopération peut contribuer à réaliser le potentiel humain. Une telle forme d’approche est basée sur le capital social. Le capital social consiste en relations sociales et, en tant que capital peut être conçu comme une ressource dans laquelle nous investissons pour obtenir un flux d’avantages. Il s’agit dès lors pour le Mouvement Patriotique du Sénégal/FAXAS (MPS/FAXAS) de se projeter au sein des familles, travaillant dans le sens de renforcer l’équilibre au sein de celles-ci. Un second palier de notre projet pour un « Sénégal émergent » serait de doter le socle familial de plus de solidité, par l’assouplissement du corpus législatif (code de la famille et le code de l’enfance), mais aussi par la dotation aux familles d’une meilleure qualité des prestations sociales et familiales. Dans le même palier, il faudrait donner plus de souplesse en permettant aux assistants sociaux et aux centres socio-sanitaires de base de construire des relations de confiance avec les familles, ceci, afin de renforcer la fourniture d’un filet sanitaire de qualité. Il s’agira aussi de contribuer à modifier le paradigme de la protection sociale, en intégrant une vision programmatique de la santé et du traitement social. Cette nouvelle vision de la politique de protection sociale, donnera plus de visibilité non seulement aux familles mais aussi aux agents. Egalement, ce nouveau paradigme pourrait avoir comme effet d’avoir une maîtrise sur les dépenses sociales, dont le financement pourrait impacter négativement sur nos déficits budgétaires. Aussi, l’approche par le capital social va permette de travailler à renforcer l’usage des réseaux sociaux étanches. L’énergie sociale avec ses maîtres-mots tels que l’amitié, le partage d’idéaux et d’idées, transcende l’intérêt personnel rationnel et les transactions commerciales et favorise la coopération sociale. Quelque soit la motivation qui pousse à coopérer et à faire confiance, l’investissement dans l’identité individuelle et de groupe peut aboutir à la création de réseaux sociaux denses qui permettent d’améliorer les résultats économiques et sociaux. Force est alors de remarquer, au sens de l’OCDE, que l’engagement civique, l’honnêteté et la confiance sociale peuvent-ils se renforcer mutuellement. C’est l’invite que le Mouvement Patriotique du Sénégal/FAXAS (MPS/FAXAS) adresse à l’endroit de tous les sénégalais qui partagent cette vision du développement. Les germes d’un Sénégal meilleur sont apparus. Les fruits d’un Sénégal meilleur sont à la portée de notre décision et de notre engagement citoyen. Amat Victoria Cadum… Le bureau politique

Khadim Thioune le Grand absent

Le Mouvement patriotique du Sénégal (Mps/Faxas) a organisé une conférence de presse pour annoncer son intention de participer aux élections locales. Khadim Thioune est le grand absent de cette rencontre. Le Mouvement patriotique du Sénégal (Mps/Faxas) refait surface. une conférence de presse qui s’est tenue avec l’absence très remarquée de Serigne Khadim Thioune. Le siège réservé à celui qui est l’administrateur délégué chargé des affaires religieuses et sociales du parti est resté vide jusqu’à la fin de la cérémonie. Le motif de son absence est lié à son calendrier de parlementaire très chargé, nous dit-on. Les échanges se sont poursuivis mais il est sorti de la bouche du coordonnateur national, Khadim Diouf, qu’il n’est pas le leader du Mouvement patriotique du Sénégal Faxas. Il est présenté comme un guide spirituel qui a été mis au devant pour les intérêts du parti. Les cadres du Mps/Faxas justifient ce face-à-face avec la presse par un souci d’informer sur la réorganisation et les objectifs de leur parti. Toutes choses qui poussent les uns et les autres à se demander si le rejeton de Cheikh Béthio Thioune n’est pas tout simplement sur siège éjectable ?