Sénégal
BUREAU DE LA DÉMOCRATIE, DROITS DE L'HOMME ET DU TRAVAIL
2008 Country Reports on Human Rights Practices
Rapport
Le 25 février 2009
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Sénégal, avec une population estimée à 12,5 millions, est une république modérément décentralisée, dominée par un pouvoir exécutif fort. En Février 2007, Abdoulaye Wade a été réélu président lors d'une élection généralement considérée comme libre et équitable malgré des incidents sporadiques de violence et d'intimidation. En Juin 2007, le Parti démocratique sénégalais (PDS) a remporté la majorité des sièges lors des élections de l'Assemblée nationale qui ont été boycottées par les principaux partis d'opposition. Toutefois, les observateurs internationaux ont qualifié les élections de libres et transparentes. Les autorités civiles ont généralement maintenu un contrôle effectif des forces de sécurité.
Le gouvernement a généralement respecté les droits des citoyens; Cependant, il y avait des problèmes dans certains domaines, y compris: traitement inhumain et dégradant des détenus et des prisonniers; prisons surpeuplées; détention pour enquête discutable et longue détention préventive; la corruption et l'impunité; limites à la liberté d'expression, de presse et de réunion; la violence domestique, le viol, le harcèlement sexuel et la discrimination contre les femmes; les mutilations génitales féminines (MGF); la maltraitance des enfants, le mariage des enfants, l'infanticide, la traite des personnes, et le travail des enfants.
Les rebelles du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC) et un groupe dissident, le Mouvement pour la libération du peuple de la Casamance, ont tué des civils, les vols commis, et harcelé les populations locales tout en luttant contre l'autre.
RESPECT DES DROITS DE L'HOMME
Section 1 Respect de l'intégrité de la personne, y compris la liberté à partir de:
un. Privation arbitraire ou illégale de la vie
Ni le gouvernement, ni ses agents commis des meurtres, motivés politiquement. Contrairement aux années précédentes, il n'y avait pas de rapports d'exécutions arbitraires par les forces de sécurité. Il n'y avait pas l'évolution de la 2007 cas suivants: le meurtre Janvier d'un jeune homme par un policier à Diourbel; la mort Avril en garde à vue de Dominique Lopy à Kolda; l'assassinat de Cheikh Ahmet Juin Tidian automne par les agents des douanes à Mbour; le meurtre de Juillet Abdoulaye Seck à Bignona; et la mort Décembre en garde à vue de Badara Diop à Kaolack. Les meurtres Décembre 2007 des Mamadou Sakho Badji et le conseiller spécial du gouvernement pour le processus de paix en Casamance, Cherif Aidara Samesidine Nema, étaient toujours sous enquête à la fin de l'année; un suspect est resté en détention provisoire.
Au cours de l'année, la Division des investigations criminelles (DIC) n'a pas communiqué les résultats de l'enquête 2006 sur le meurtre de la police d'un marchand à Dakar, et aucune mesure n'a été prise contre les responsables.
Selon les statistiques de Handicap International, il y avait quatre accidents de mines distinctes dans la région de la Casamance au cours de l'année qui a abouti à une mise à mort et quatre blessés. Le meurtre a eu lieu le 1er mai, quand un véhicule de tourisme à partir de Sindian voyage à la Gambie heurté une mine près du village de Toukara. Il n'y avait pas les efforts du gouvernement pour éliminer les mines terrestres au cours de l'année.
Au cours de l'année rebelles du MFDC auraient attaqué des civils et des brigandages commis dans la Casamance.
Le 15 mai, des rebelles du MFDC auraient tiré sur un groupe de villageois à la cueillette dans Camaracounda, entraînant la mort de Frédéric Mendy.
Le 20 mai, les combats entre les rebelles et les soldats du MFDC dans le village de Niassaran (Djibidione) au nord de Ziguinchor a entraîné la mort de deux soldats. Les médias locaux ont rapporté au moins sept rebelles sont également morts dans l'attaque.
Le 22 Juillet, des hommes armés ont attaqué des dizaines de voitures et des passagers ont volé entre Teubi et Tobor, au nord de Ziguinchor, tuant un passager.
Le 23 Décembre, Mamdaou Sinna Sidibe a été tué lors d'une émeute violente pour protester contre les conditions de vie précaires et le manque d'emplois dans la région riche en minerais de Kédougou. Une enquête sur sa mort était en cours à la fin de l'année.
Il a eu aucun développement dans le cas des rebelles du MFDC tuant le sous-préfet de Diouloulou Janvier., 2006
Les suspects avaient pas été identifié par la fin de l'année dans le Décembre 2006 enlèvement et l'assassinat d'Oumar Lamine Badji, président du Conseil régional de Ziguinchor.
b. Disparition
On n'a pas signalé de disparitions politiquement motivées au cours de l'année.
Le gouvernement n'a pas pris de mesures pour résoudre les cas de disparitions plus âgés, en particulier dans la Casamance, liés aux forces de sécurité du gouvernement.
c. Inhumains ou dégradants la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou
La constitution et la loi interdisent de telles pratiques; Cependant, il y avait des rapports occasionnels que les responsables gouvernementaux les employaient.
Groupes de droits humains ont noté des exemples de violence physique commis par les forces de sécurité, y compris les traitements cruels et dégradants dans les prisons et centres de détention. En particulier, ils ont critiqué fouille et d'autres méthodes d'interrogatoire. La police aurait également forcé des détenus à dormir sur les planchers nus, dirigée lumières à leurs élèves, les battre avec des matraques et les gardés dans des cellules avec un accès minimal à l'air. Au cours de l'année, les autorités ont pris aucune mesure contre les policiers impliqués dans ces abus.
Les organisations des droits humains ont mis en évidence le manque de supervision et l'impunité avec laquelle les forces de sécurité traitées les personnes en garde à vue. L'Assemblée africaine des droits de l'Homme (RADDHO) a continué à exiger des poursuites pour la mort de deux suspects en garde à vue en 2007. Au cours de l'année, ils ont également dénoncé les mauvais traitements infligés par des gendarmes à Dakar sur l'ancien maire de la ville, Mamadou Diop, qui a indiqué qu'il a été déshabillé et a fait se coucher sur un sol en pierre.
Les organisations des droits humains ont signalé des cas de torture par les forces de sécurité à la suite d'une émeute dans la ville de Kédougou sur Décembre 23. Selon l'organisation non gouvernementale (ONG) rapports, les membres des forces de sécurité qui portent des masques ont fait irruption dans les maisons des suspects, beat, arrêté, et les personnes soumises à de longs interrogatoires. Les preuves physiques des passages à tabac des suspects a été affiché lors de leur procès; Cependant, le tribunal a rejeté les allégations de torture formulées par les avocats. Le 7 mai, dans Camaracounda, des hommes armés appartenant prétendument à la MFDC mutilés 16 personnes en coupant une oreille de chaque titre de sanction pour la récolte dans la forêt occupée par les rebelles.
Le 23 Juillet, l'Assemblée nationale et le Sénat a amendé conjointement la constitution pour permettre la poursuite rétroactive de génocide et de crimes contre l'humanité. Le 29 Juillet, l'Assemblée nationale a adopté une loi introduisant de nouvelles dispositions dans le Code de procédure pénale selon laquelle les accusés ont le droit d'interjeter appel dans une affaire entendue devant la Cour d'appel et les jurys ont été remplacés par des magistrats. Ces dispositions légales levé les derniers obstacles à la poursuite de l'ancien dictateur tchadien Hissène Habré sur des accusations de torture et de crimes contre l'humanité. Habré vit en exil dans le pays depuis 19 ans. Au cours de l'année, les autorités nommés juges pour enquêter sur l'affaire Habré; Toutefois, à la mi-Octobre, le gouvernement a déclaré la poursuite de Habré ne pourrait avoir lieu sans le financement des bailleurs de fonds internationaux. Aucune autre action du gouvernement a été prise par la fin de l'année.
Une augmentation des attaques de rebelles présumés en Casamance sur les véhicules a été noté au cours de l'année. Ces attaques ont entraîné des blessures et vol de téléphones de l'argent, des bijoux, et de cellules. Aucune arrestation n'a été effectuée au cours de l'année.
Il ya eu plusieurs cas de violence. En raison d'une faiblesse du système judiciaire et l'impunité généralisée, civils souvent administrés punition par des coups voleurs présumés avant de les remettre aux forces de sécurité.
Prison et les centres de détention Conditions
Prisons et les centres de détention conditions étaient pauvres, en partie parce que pas de prisons ont été construites depuis l'époque coloniale. L'Organisation nationale pour les droits de l'homme (ONDH) a identifié la surpopulation et le manque d'installations sanitaires adéquates comme des problèmes majeurs. La prison centrale de Dakar, qui avait une capacité maximum de 700 personnes, détenait environ 1400, tandis que le camp pénal de Dakar, qui avait une capacité de 400, a tenu environ 800 détenus. Pour remédier à la surpopulation carcérale à Dakar, les autorités transférés certains prisonniers à Thiès, ce qui a entraîné dans les prisons surpeuplées dans cette ville. Les militants des droits de l'homme a noté que la prison de Nioro était gravement surpeuplé et ressemblait à "un poulailler" plus qu'une prison. Détenus à Diourbel ont été parfois détenus dans une ancienne écurie; Les conditions de détention à Tambacounda étaient aussi extrêmement pauvres.
Prisons manquaient de médecins et de la médecine. L'ONDH a déclaré un ratio national d'un médecin pour 5.000 détenus et que le gouvernement n'a dépensé que 450 francs CFA (environ 1 $) par jour et par détenu pour couvrir tous les coûts, y compris les soins médicaux. Il y avait un matelas pour cinq détenus. Grâce à une infrastructure vieille et surchargés, les prisons ont connu des problèmes de drainage pendant la saison des pluies et la chaleur étouffante pendant l'été. Prisons ont également été infestés par des insectes, et les prisonniers ont subi une agression sexuelle et extrêmement faible des aliments de qualité.
Dans le cadre d'un plan d'investissement de trois ans, des fonds publics ont été fournis aux prisons pour les rénovations et les travaux de rénovation. Au cours de l'année la prison centrale de Dakar a reçu de nouveaux matelas et les détenus étaient en mesure de créer plus d'espace en construisant des lits superposés. L'ONDH, qui a visité six prisons au cours de l'année, a indiqué que la prison de Diourbel a également reçu de nouveaux matelas. L'ONDH a également noté que, pour la première fois, les inspecteurs des prisons ont été recrutés parmi les agents pénitentiaires, qui ont abouti à du personnel pénitentiaire atteindre le même niveau d'autorité d'application de la loi comme la police et les gendarmes.
Les organisations des droits humains ont mis en évidence que certains enfants, qui ont commis des crimes ou qui ont été trouvés par la police tard dans la nuit dans la rue, ont été maintenus en détention pendant de longues périodes parce que leurs parents ne pouvaient pas être identifiés ou localisés.
ONG locales ont signalé que les règlements de séparation des prisonniers ne sont pas toujours appliquées. Les prévenus ont été organisées occasionnellement avec des détenus condamnés, et les mineurs ont été organisées occasionnellement avec des adultes.
ONG locales ont signalé que le viol des détenues était un problème grave pas abordé par les autorités gouvernementales au cours de l'année.
Au cours de l'année, le gouvernement a autorisé les visites de prisons par des groupes de droits humains locaux et internationaux, qui a également fourni un soutien humanitaire aux détenus.
ré. Arrestation ou détention arbitraire
La constitution et la loi interdisent l'arrestation et la détention arbitraires; Toutefois, les autorités ont parfois arbitrairement arrêtés et détenus. Les groupes de droits de l'homme décrites détention arbitraire comme un problème croissant.
Rôle de la police et de la sécurité
La police et les gendarmes sont chargés de maintenir l'ordre. L'armée partage cette responsabilité dans des cas exceptionnels, comme lors d'un état d'urgence. La force de police comprend 10 départements qui constituent la Direction générale de la sûreté nationale. Dans chacune des 11 régions du pays, il ya au moins un poste de police et au moins une brigade mobile de sûreté. Dakar compte plus de 15 postes de police. La police a maintenu la loi et l'ordre.
L'impunité et la corruption étaient les problèmes. Une loi d'amnistie couvre la police et le personnel de sécurité impliqués dans des "crimes politiques", sauf ceux qui ont commis des assassinats "de sang-froid."
Selon des groupes des droits de l'homme, les avocats et les victimes, les forces de sécurité régulièrement extorqué de l'argent à partir de détenus en échange de leur libération et aux prostituées à négliger non-conformité à la réglementation de la prostitution et autres.
Le DIC est chargé d'enquêter sur les abus policiers. Selon des groupes de défense des droits humains, les nouveaux membres de la force de police ont reçu une formation en matière de protection des droits humains.
Arrestation et détention
Bien que la loi précise que les mandats délivrés par les juges sont tenus pour les arrestations, dans la pratique, la police a souvent manqué de bons de souscription lorsqu'ils détiennent des individus. La loi accorde de larges pouvoirs de police pour détenir des prisonniers pour de longues périodes de temps avant le dépôt des accusations formelles. La DIC peut garder les personnes jusqu'à 24 heures avant de les relâcher. Beaucoup de détenus ne sont pas rapidement informés des charges retenues contre eux. Les agents de police, y compris DIC peuvent doubler la période de détention de 24 à 48 heures sans inculpation, mais ils doivent obtenir l'autorisation du procureur. Les enquêteurs peuvent demander qu'un procureur doubler cette période de 96 heures. Pour les cas impliquant des menaces réclamés à la sécurité de l'Etat, la période de détention peut encore être doublé. Ainsi, une personne accusée d'avoir comploté pour renverser le gouvernement ou de saper la défense nationale peut être tenue jusqu'à 192 heures.
La période de détention ne commence pas officiellement tant que les autorités déclarent officiellement que l'individu est détenu, une pratique des groupes des droits de l'homme a critiqué pour résultant en des périodes de détention anormalement longues. Bail est rarement disponible. Dans les premières 48 heures de détention, l'accusé n'a pas accès à un avocat mais a droit à un examen médical et l'accès possible à la famille; toutefois, l'accès de la famille a été généralement pas autorisée. L'accusé a le droit à un avocat, au détriment de l'accusé après cette période initiale de détention. Procureurs sont fournis aux frais du public à tous les accusés qui ne peuvent pas se permettre un. Un certain nombre d'ONG ont également fourni une assistance juridique ou de conseils aux personnes accusées de crimes.
Le gouvernement a utilisé les forces de sécurité, en particulier la DIC, pour harceler les journalistes et arrêter des opposants politiques et des dirigeants de la société civile (voir section 2.b.).
L'arriéré judiciaire et l'absentéisme des juges ont contribué à des périodes de détention provisoire longues. La loi stipule que l'accusé ne peut être maintenu en détention provisoire pendant plus de six mois pour les délits mineurs; toutefois, les personnes ont été régulièrement maintenus en prison jusqu'à ce qu'un tribunal a exigé leur libération. Malgré la limite de six mois sur la détention pour la plupart des crimes, le délai moyen entre la charge et le procès était de deux ans. Dans de nombreux cas, les personnes sont libérées sans inculpation en cours de dépôt. Dans ces circonstances, il n'y a pas de compensation versée par l'État.
Dans les cas impliquant assassiner, les menaces à la sécurité de l'Etat et de détournement de fonds publics, il n'y a pas de limites sur la durée de la détention provisoire. Les juges peuvent prendre le temps nécessaire pour enquêter sur ces cas les plus graves, mais peuvent ordonner la libération en attendant son procès avec le consentement du procureur. Si un procureur oppose la libération, l'ordre est gelé jusqu'à ce qu'une cour d'appel décide d'accorder ou non la libération. Selon la loi, le procureur a le pouvoir discrétionnaire pour refuser la mise en liberté provisoire en attendant son procès pour les cas impliquant des menaces à la sécurité d'Etat, assassiner et de détournement de fonds. Cependant, les juges ayant suffisamment de temps pour examiner tous les cas, les commandes de prolonger la détention ont souvent été signés sans examen des faits pour éviter de relâcher des détenus potentiellement coupables.
Au cours de l'année, la Cour suprême a entendu un cas ONDH concernant 23 détenus qui avaient été placées en détention provisoire entre deux et six ans pour les crimes, y compris assassiner, viol, vols et complots criminels. La Cour suprême a rendu six détenus et condamné les 18 autres à diverses peines de prison.
e. Déni de procès public équitable
Bien que la constitution et la loi prévoient un pouvoir judiciaire indépendant, le pouvoir judiciaire a fait l'objet à la corruption et l'influence du gouvernement.
Les magistrats ont continué à critiquer publiquement leurs conditions de travail, notamment la surcharge de cas, le manque d'équipement et des transports inadéquats. Magistrats également ouvertement remis en question l'engagement du gouvernement à l'indépendance judiciaire.
Après une longue interruption, le Haut Conseil de la Magistrature a rencontré au cours de l'année et a pris plusieurs décisions, y compris la nomination du chef de la nouvelle Cour suprême. Basé sur le droit civil français, le pouvoir judiciaire est composé de tribunaux ordinaires et plusieurs juridictions supérieures et spéciales. En Juillet de la constitution a été modifiée afin de réintroduire une Cour suprême. La nouvelle Cour suprême est le tribunal de dernière instance pour toutes les affaires judiciaires et civiles, et est la plus haute institution judiciaire. D'autres composants de la magistrature comprennent le Conseil constitutionnel, qui a compétence sur toutes les questions constitutionnelles et électorales, et la Cour des Comptes qui a compétence sur les affaires financières et budgétaires.
En Juillet de la Cour d'Assises a également été réformé. Il est un tribunal spécialisé attaché à la Cour d'appel, qui se réunit deux fois par an pour poursuivre les cas de crime. Les jurés ont été éliminés de la Cour d'Assises de sorte que seuls les juges délibèrent sur les cas. Il est possible de faire appel du jugement de la Cour d'Assises.
La Haute Cour de justice juge les affaires impliquant de hauts responsables gouvernementaux concernant des actes commis à titre officiel. Le tribunal a le pouvoir de condamner et de la peine ou de l'acquittement. Elle est composée de huit députés à l'Assemblée nationale et d'un juge. L'Assemblée nationale élit les huit députés membres de la Haute Cour et huit suppléants, au début de chaque session. Trois cinquièmes de tous les députés doivent voter une résolution pour permettre la poursuite d'un chef d'Etat ou un ministre. Si une telle résolution est adoptée, la Haute Cour peut convoquer.
Bien que les juges des tribunaux civils présider les affaires de droit civil et coutumier; demandeurs peuvent également soumettre des litiges portant sur des questions de la famille des juges religieux, qui agissent en tant que conseillers. La loi religieuse a été incorporée dans les lois du pays. Les particuliers et les entreprises peuvent également se référer litiges commerciaux devant les tribunaux d'arbitrage et de certains citoyens toujours compter sur les chefs tribaux pour régler les différends familiaux et communautaires.
Le tribunal régional de Dakar comprend un tribunal militaire, qui a compétence sur les crimes qui sont de nature militaire. Le tribunal est composé d'un juge civil, un procureur civil, et deux assistants militaires de conseiller le juge, dont l'un doit être de rang égal à la partie défenderesse. Le tribunal peut juger des civils uniquement si elles ont été impliqués avec les militaires qui ont violé la loi militaire.
Procédures d'essai
Tous les accusés ont le droit à un procès public, d'être présent au tribunal, confronter les témoins, de présenter des preuves et des témoins, et avoir un avocat dans les cas de crime.
Les auditions de témoins peuvent être fermés au public et à la presse. Bien que le prévenu et ses avocats puissent présenter des preuves devant le juge d'instruction qui décide de renvoyer une affaire pour le procès, ils ne disposent pas toujours accès à toutes les preuves présentées avant le procès. L'accès aux preuves peut être limitée par la police qui veulent protéger leurs informateurs. Un panel de juges préside les tribunaux ordinaires pour les affaires civiles et pénales depuis procès avec jury ont été éliminés par une loi votée le 28 Juillet accusés sont présumés innocents. Le droit de recours existe dans tous les tribunaux, sauf pour la Haute Cour de Justice. Tous ces étendent à tous les citoyens.
Prisonniers et détenus politiques
Le 10 Octobre, le gouvernement a arrêté cinq membres du Parti socialiste pour la distribution de tracts devant l'Assemblée nationale. Les prisonniers ont été détenus pendant huit jours sur des accusations de rassemblement illégal, avant qu'ils aient été libérés sous caution. Le 22 Octobre, un juge du tribunal régional de Dakar a rejeté l'affaire. Il n'y avait pas d'autres prisonniers ou détenus politiques connus.
Procédures judiciaires civiles et recours
Les citoyens peuvent demander la cessation et réparation pour les violations des droits de l'homme devant les juridictions administratives ou judiciaires régulières. Les recours administratifs peuvent également être recherchées par le dépôt d'une plainte auprès de la Haute Commission pour la paix et les droits de l'homme basée dans le bureau du président. Toutefois, la corruption et le manque d'indépendance ont freiné le traitement judiciaire et administratif de ces cas. Parfois, les procureurs ont refusé de poursuivre les responsables de la sécurité, et les contrevenants ont souvent impunis. En outre, il y avait des problèmes dans l'exécution des ordonnances judiciaires, puisque le gouvernement ne peut ignorer les ordonnances judiciaires sans conséquences juridiques.
F. Ingérence arbitraire dans la vie privée, famille, le domicile ou la correspondance
La constitution et la loi interdisent de telles actions, et le gouvernement a généralement respecté ces interdictions dans la pratique; Toutefois, les organisations des droits de l'homme a déclaré que la surveillance téléphonique illégale par les services de sécurité était une pratique courante.
Section 2 Respect des libertés civiles, y compris:
Liberté d'expression et de la presse
La constitution et la loi prévoient la liberté d'expression et de la presse; Toutefois, le gouvernement a limité ces droits dans la pratique, et les forces de sécurité et les politiciens intimidé ou harcelé des journalistes au cours de l'année. Les journalistes ont également pratiqué l'autocensure.
Personnes ont généralement pu critiquer le gouvernement en public ou en privé sans représailles.
Il y avait plusieurs indépendantes et trois affiliés au gouvernement, les journaux. En raison de taux élevés d'analphabétisme, la radio est le moyen le plus important de l'information de masse et la source de nouvelles.
Il y avait environ 80 communautaire, public, et les stations de radio commerciales privées. Bien qu'une loi administrative soit en place pour réguler les attributions de fréquences radio, les opérateurs de radio communautaire a affirmé qu'il y avait un manque de transparence dans l'attribution des fréquences. Les stations de radio ont été souvent contrôlés par un groupe religieux, politique ou ethnique unique.
Bien que le gouvernement a continué à maintenir un monopole sur l'information et l'opinion télévisé localement par Radio Télévision du Sénégal (RTS), trois chaînes de télévision privées diffusent cours de l'année. Selon la loi, le gouvernement doit détenir un intérêt majoritaire dans des RTS, et le président sélection de tous les membres de la 12 personne RTS cadres contrôlée directement ou indirectement. Plusieurs droits de l'homme et des groupes de journalistes ont critiqué le fait que certains chefs religieux pouvaient diffuser des émissions à la télévision contrôlée par le gouvernement et la radio sans inculpation, tandis que d'autres groupes ont été obligés de payer.
l'échec du gouvernement à faire respecter les règlements sur l'établissement de médias et de l'assistance des médias fournis par le gouvernement a entraîné une augmentation des médias non professionnel ou politisé. Les journalistes et les groupes de défense des droits de l'homme ont affirmé que certains médias - tels que les quotidiens Express News et Le Messager et les stations de radio FM Anur et MDM - ont été créés uniquement pour réfuter les critiques antigouvernementales.
Les journalistes ont continué à critiquer les efforts du gouvernement pour contrôler le contenu des médias en accordant sélectivement ou subventions de l'Etat à la source, qui ont été donnés aux deux médias indépendants affiliés au gouvernement et privés. Le gouvernement fréquemment utilisé subventions, et dans quelques cas, les menaces et l'intimidation, à faire pression sur les médias ne publient pas certaines questions.
Les médias internationaux ont été actifs et ont exprimé une grande variété de points de vue sans restriction.
Au cours de l'année un certain nombre de journalistes ont été intimidés, battu et emprisonné, conduisant à une période de manifestations contre le gouvernement par les organisations de médias de deux mois. En plus il y avait une préoccupation croissante au sujet de la culture de l'impunité pour les crimes et les menaces par le gouvernement et les chefs religieux contre les journalistes.
Le 10 Avril, Madiambal Diagne, éditeur de l'hebdomadaire Weekend, a déposé une plainte après avoir reçu des menaces de mort de la part des disciples mourides suite à une entrevue avec l'une des épouses du Khalife général Serigne Bara Mbacké. Personne n'a été chargé par la fin de l'année.
Le 16 Avril, à Dakar, la police entrés de force dans la station de télévision indépendante Wal Fadjiri et mis fin à sa diffusion en direct d'une manifestation de l'Association des consommateurs. La police a saisi les bandes vidéo de la station de télévision sans une ordonnance du tribunal.
Le 18 Avril, PDS dirigeant politique Moustapha Cissé menacé de tirer Ibrahima Benjamin Diagne, un journaliste de la station Radio Disso FM basée à Diourbel, après un auditeur critiqué Cissé lors d'un talk-show radio.
Après 1 Juin dialogue politique national connu sous le nom Les Assises Nationales, le gouvernement a menacé de punir tous ceux qui ont participé, y compris les membres du corps diplomatique. Le dialogue a été organisé par les opposants politiques du gouvernement et comprenait un certain nombre de membres de la société civile qui souhaitent des réformes politiques.
Le 3 Juin, le Président Wade a menacé Yakham Mbaye, rédacteur en chef du quotidien Le Populaire. Mbaye avait essayé de remettre en cause le président lors d'une conférence de presse à une conférence internationale de la sécurité alimentaire mondiale à Rome.
Le 13 Juin, le calife général Serigne Bara Mbacké, le leader mouride Fraternité, saisit journaliste Babou Birame Faye, le magazine de week-end dans la région de Diourbel. Calife Mbacké aurait été malheureux avec un rapport sur sa vie privée. Certains de ses disciples ont tenté de battre Faye, mais le calife les arrêta. Bien que pas blessé, Faye a été intimidé par la menace d'éventuelles nouvelles représailles par les disciples du calife. Le calife ensuite excusé et le syndicat des journalistes abstenu de déposer une plainte contre lui.
Le 21 Juin, la police a attaqué Boubacar Campbell Dieng et Karamokho Thioune, les journalistes de Radio Futurs Médias et West Africa Democracy Radio respectivement, après un match de football au stade Senghor à Dakar. L'attaque a eu lieu dans une zone où les médias ont été autorisés à interviewer les joueurs. Il n'y avait pas d'enquêtes ou de poursuites engagées contre les auteurs d'ici la fin de l'année.
Le 7 Août, le ministre des Transports a menacé de battre un journaliste du quotidien Walf Grand-Place après que le journaliste aurait accusé le ministre d'avoir menti sur son diplôme d'enseignement. Le 17 Août, 12 hommes dirigés par le conducteur de la ministre des Transport aérien, Farba Senghor, ont envahi et saccagé les locaux de 24 Heures Chrono et L'As, deux quotidiens basée à Dakar privées. Les hommes ont été condamnés à des peines de prison allant de cinq à six ans. Ils ont fait appel de la condamnation, mais il n'y a pas d'autres cas développements d'ici la fin de l'année. Le 28 Août, Senghor a démissionné de son poste; aucune accusation n'a été déposée contre lui par la fin de l'année.
Le 28 Août, la police a fermé le bureau de 24 Heures Chrono, rédacteur en chef de El Malick Seck arrêté, et a saisi la 28e édition de la publication Août. Le journal avait publié une vieille histoire vaguement source affirmant le président et son fils Karim avait été impliqué dans le blanchiment d'argent volé à la Banque centrale pour les pays d'Afrique occidentale. Le 12 Septembre, le tribunal a jugé Seck coupable de "diffusion de fausses nouvelles" et "injure publique". Seck a reçu une peine de trois ans de prison, dont il a fait appel, et le journal a été suspendu pour trois mois. Le journal n'a pas repris la publication d'ici la fin de l'année et il n'y avait pas d'autres développements dans l'affaire Seck par la fin de l'année.
Liberté d'Internet
Il n'y avait pas de restrictions gouvernementales sur l'accès à l'Internet ou des rapports que le gouvernement a surveillé le courriel ou les chatrooms sur Internet. Les individus et les groupes ont pu l'expression pacifique de leurs opinions par Internet, y compris par e-mail. Avec plus d'une douzaine de fournisseurs de services Internet et d'environ 2,3 millions d'abonnés, le pays avait un large accès en ligne. Les cybercafés sont nombreux à Dakar et souvent trouvé dans des centres provinciaux. Environ 60 pour cent du pays, cependant, n'a pas été raccordé au réseau électrique du pays.
Liberté académique et événements culturels
Il n'y avait pas de restrictions gouvernementales sur la liberté académique ou les événements culturels.
b. La liberté de réunion et d'association pacifiques
Liberté de réunion
Bien que la constitution et la loi prévoient la liberté de réunion, le gouvernement a interféré avec ce droit dans la pratique. Au cours de l'année, le gouvernement a nié à plusieurs reprises permis publiques pour la société civile et de manifestations de l'opposition. Les groupes d'opposition se sont plaints des retards excessifs pour avoir une réponse du gouvernement aux demandes d'autorisation. Le 30 Mars, à Dakar, la police a battu et détenu Momar Ndao et Jean Pierre Dieng, les dirigeants de l'Association des consommateurs, à la suite d'une manifestation organisée par leur organisation pour exiger que le gouvernement à réduire les prix de certains produits. Le 16 Avril, Ndao et Dieng ont été poursuivis et ont chacun reçu une condamnation avec sursis d'un mois.
Au cours de l'année, la police a utilisé une force excessive pour disperser des manifestations non autorisées, entraînant des blessures. Aucune mesure n'a été prise contre les auteurs.
Le 28 Juillet, les gendarmes ont ouvert le feu contre les manifestants dans Marsassoum, dans la région de Sédhiou, blessant 10 personnes. Les manifestants avaient bloqué les routes aux autorités centrales de pression du gouvernement d'accorder leur zone plus grande priorité dans le processus de décentralisation en cours.
Il n'y avait aucun développement dans le meurtre Avril 2007 par la police de Kolda Dioutala Mané, qui avait participé à une manifestation contre la mort de Dominique Lopy en garde à vue.
Au cours de l'année, il y avait pas de mesures prises contre les policiers anti-émeute Ziguinchor qui ont battu sept enseignantes du primaire en mai 2007. Au cours de l'année, aucune mesure n'a été prise contre les policiers qui ont battu avec des bâtons un groupe d'anciens militaires handicapés en Septembre., 2006
Liberté d'association
La constitution et la loi prévoient la liberté d'association, et le gouvernement respecte généralement ce droit dans la pratique.
c. La liberté de religion
La constitution et la loi prévoient la liberté de religion et le gouvernement respecte généralement ce droit dans la pratique.
Tout groupe religieux cherchant à former une association avec un statut légal doit inscrire auprès du ministère de l'Intérieur en conformité avec le code civil et commercial. L'enregistrement a été généralement accordée.
Contrairement à d'autres groupes religieux, les musulmans ont le droit de choisir les lois fondées-musulmane contenues dans le code de la famille pour les cas de mariage et d'héritage. Les juges des tribunaux civils peuvent présider des affaires de droit civil et coutumier, mais de nombreux litiges ont été remis à des chefs religieux à l'arbitrage, en particulier dans les zones rurales.
Musulmans et chrétiens ont continué à profiter de relations harmonieuses. Le 26 Septembre, les musulmans et les dirigeants chrétiens a conduit une prière commune pour commémorer l'anniversaire du naufrage du Joola.
Au cours de l'année, l'Agence de l'Organisation de la Conférence islamique (ANOCI) a fourni un appui aux mosquées endommagées par les inondations et construit un parking pour principal cimetière chrétien de Dakar. Le gouvernement a fourni un soutien financier pour les musulmans et les pèlerinages chrétiens.
Abus sociétaux et discrimination
On n'a pas signalé de violence sociétale, de harcèlement ou de discrimination contre les membres de groupes religieux. Il y avait environ 120 Juifs résidant dans le pays; il n'y avait pas de rapports d'activités antisémites pendant l'année.
Pour une discussion plus détaillée, voir le International Religious Freedom Report 2008 à www.state.gov/j/drl/irf/rpt .
ré. Liberté de circulation, personnes déplacées, protection des réfugiés et apatrides
La constitution et la loi prévoient la liberté de mouvement dans le pays, Voyage étranger, l'émigration et le rapatriement, et le gouvernement a généralement respecté ces droits dans la pratique.
Le gouvernement a généralement coopéré avec le Bureau du Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) et d'autres organisations humanitaires pour fournir protection et assistance aux personnes déplacées, des réfugiés, des demandeurs d'asile et des apatrides.
Certains employés du secteur public, y compris les enseignants, sont tenus par la loi d'obtenir l'approbation du gouvernement avant de quitter le pays; Toutefois, cette loi a été généralement pas appliquée.
La constitution et la loi interdisent l'exil forcé et le gouvernement ne l'emploient.
Certains dirigeants locaux conseillé ONG pour évaluer la réaction du MFDC en Casamance avant d'entreprendre des projets ou voyageant dans des zones à forte présence rebelle. Points de contrôle militaires étaient encore érigés par l'armée, mais aucune restriction de mouvement a été notée. brigandages dissuadés beaucoup de voyager par la route.
Personnes déplacées internes (PDI)
Au cours de la 23-year-old conflit en Casamance, des dizaines de milliers de personnes ont quitté les villages dans la région en raison des combats, le retrait forcé, et les mines terrestres, et de nombreuses personnes auraient été déplacées au cours de l'année dans la région. Le gouvernement a estimé qu'il y avait environ 10 000 personnes déplacées en Casamance. Certaines personnes déplacées qui ont tenté de retourner dans leurs villages se sont réunis à l'hostilité de combattants du MFDC dans les communautés rurales au sud de Ziguinchor. Le 16 Mars, les forces du MFDC été détenus pendant trois jours 12 personnes déplacées qui sont retournées dans leur village d'Mbissine pour préparer leurs terres pour l'agriculture. Protection des réfugiés
La loi prévoit l'octroi du statut de réfugié ou de l'asile conformément à la Convention des Nations Unies de 1951 relative au statut des réfugiés et son protocole de 1967, et le gouvernement a établi un système pour assurer la protection des réfugiés. Depuis le président doit approuver chaque cas, des retards de un à deux ans dans l'octroi du statut de réfugié sont restées un problème. Dans la pratique, le gouvernement a fourni une certaine protection contre l'expulsion ou le retour des réfugiés vers des pays où leur vie ou leur liberté seraient menacées. Le gouvernement a généralement accordé le statut de réfugié ou d'asile, réfugiés et fourni avec une assistance alimentaire et non alimentaire.
Le gouvernement a violé les droits de certains demandeurs d'asile en ne leur offrant processus ou de la sécurité en raison puisque les appels déposés par les demandeurs d'asile refusés ont été examinées par le même comité qui a examiné leurs boîtes d'origine, et un demandeur d'asile refusée peut être arrêté pour séjour irrégulier dans le pays . Les personnes arrêtées sont parfois restés en «détention administrative» pour un maximum de trois mois avant d'être expulsés.
Depuis 1989, le pays a offert une protection temporaire aux réfugiés mauritaniens vivant en général dans des endroits dispersés dans la vallée de la rivière le long de la frontière mauritanienne et apprécié la libre circulation dans le pays. Cependant, la plupart des réfugiés ne pouvaient pas obtenir des documents de réfugiés des autorités et des difficultés administratives rencontrées parfois lorsqu'ils utilisaient leur récépissé de demande de réfugié périmés. Le 29 Janvier, le HCR a lancé un programme de rapatriement des Afro-Mauritaniens du pays à la Mauritanie, résultant en environ 5000 personnes retourné au cours de l'année. En outre, le gouvernement a continué à permettre un rapatriement non contrôlé et largement informel.
Section 3 Respect des droits politiques: le droit des citoyens de changer leur gouvernement
La constitution et la loi garantissent aux citoyens le droit de changer pacifiquement de gouvernement, et les citoyens ont généralement exercé ce droit en février des élections présidentielles et les élections législatives de juin. Pour la première fois, les forces militaires et paramilitaires ont été autorisés à voter.
Elections et participation politique
L'Assemblée nationale a reporté les élections locales qui ont été prévues pour mai to Mars de 2009.
En Février 2007, le président Wade a été réélu pour un second mandat avec environ 55 pour cent des voix, ce qui lui a assuré une victoire au premier tour plus de 14 autres candidats. Les observateurs internationaux ont déclaré le scrutin pour être généralement libre et équitable; Cependant, il y avait la violence et les irrégularités préélectorales, notamment dans l'émission des cartes d'électeur. Notant que de nombreuses personnes ont voté plusieurs fois et que les cartes d'électeur ont été délibérément délivrance tardive dans les zones de PDS dominé non, de nombreux partis de l'opposition n'a pas accepté les résultats des élections. Les parties ont demandé au Conseil constitutionnel d'annuler l'élection; Toutefois, le Conseil a rejeté leur requête. Aux élections législatives de Juin 2007, la coalition PDS du président Wade a remporté 131 des 150 sièges. Les observateurs internationaux ont déclaré que les élections soient libres et justes. Les partis d'opposition, organisées sous l'organisation faîtière «Front Siggil Sénégal», ont boycotté les élections, ce qui entraîne un niveau historiquement faible taux de participation de 34,7 pour cent. Élections sénatoriales ont eu lieu en Août 2007 après une loi Janvier 2007 rétabli le Sénat. Trente-cinq sénateurs sont élus au suffrage indirect par les responsables locaux et des membres du parlement; les 65 sièges du Sénat restants sont pourvus par le président. Le PDS a remporté 34 des 35 sièges à pourvoir. Les principaux partis d'opposition ont boycotté les élections, puisque la majorité des sièges du Sénat sont nommés.
Les 100 partis politiques enregistrés exploités sans restriction ni ingérence extérieure.
À la fin de l'année, il y avait 34 femmes sur les 150 sièges de l'Assemblée nationale et cinq femmes dans le cabinet de 31 membres. Seulement 13 pour cent des élus locaux étaient des femmes. Les 100 membres du Sénat comprenait 37 femmes. Les groupes de femmes ont fait valoir que la répartition actuelle des sièges au Sénat devrait être déclarée inconstitutionnelle, que la Constitution stipule que les deux cinquièmes des sièges devraient être attribués à des femmes.
Il y avait environ 39 membres des groupes minoritaires dans les 150 sièges de l'Assemblée nationale et environ 12 membres dans le cabinet de 39 membres.
Corruption et transparence
La loi prévoit des sanctions pénales pour la corruption officielle; Toutefois, le gouvernement n'a pas mis en œuvre effective de la loi et des fonctionnaires souvent engagé dans des pratiques de corruption en toute impunité.
2008 Indicateurs mondiaux de la gouvernance de la Banque mondiale, la corruption était un problème grave, et il y avait la perception publique répandue de la corruption du gouvernement. La perception a été exacerbée par les fonctionnaires eux-mêmes accorder des augmentations salariales, des véhicules, et des terres au cours des dernières années à des députés de l'Assemblée nationale et des fonctionnaires à tous les niveaux.
La Commission nationale de lutte contre la non transparence, la corruption et la fraude gouvernementales n'a pas le pouvoir d'enquêter ou de poursuivre. Elle a été inefficace dans la lutte contre la corruption, et aucun fonctionnaire n'a été poursuivi pour le crime. Cependant, le 28 Juillet, le gouvernement a adopté une loi accordant aux membres de la commission des avantages financiers et l'extension de leur mandat pour encore six ans à partir de 2007.
En Juillet le président Wade a fait circuler une pétition appelant à la démission du Président de l'Assemblée nationale Macky Sall. Sall, qui a précédemment servi comme Premier ministre, avait soutenu un appel pour le fils du président, à la tête de l'ANOCI, à témoigner sur l'utilisation des fonds pour les infrastructures. La pétition de Wade n'a pas réussi à enlever Sall; Cependant, en Octobre de l'Assemblée nationale a adopté un projet de loi réduisant la durée du mandat de la présidence de l'Assemblée nationale et a voté pour rejeter Sall. Sall a démissionné du PDS du parti au pouvoir et a créé un nouveau parti politique appelé l'Alliance pour la République.
Le cas de Pape Malick Ndiaye 2006 a été encore en suspens à la fin de l'année, bien que Ndiaye a été libéré sous caution en Janvier 2007 et est resté en liberté à la fin de l'année. Ndiaye a été accusé de diffamation et de fraude pour avoir accusé Abdoulaye Baldé, Secrétaire général de l'ANOCI, de prendre un rebond lié aux travaux publics ANOCI liées.
La constitution et la loi garantissent aux citoyens le droit d'accéder librement à l'information gouvernementale; cependant, le gouvernement a rarement fourni l'accès dans la pratique.
Section 4 Attitude du gouvernement concernant internationales et non gouvernementales d'enquête sur des violations présumées des droits de l'homme
Une grande variété de groupes nationaux et internationaux des droits humains fonctionne généralement sans restriction du gouvernement, des enquêtes et publiant leurs conclusions sur les cas des droits humains. Les représentants du gouvernement étaient peu coopératifs et sensibles à leurs conclusions. Toutefois, certaines organisations des droits humains ont affirmé que leurs téléphones étaient régulièrement sur écoute l'année.
ONG indépendantes locales incluses Tostan, le Comité de lutte contre la violence contre les femmes et les enfants (CLVF), ONDH, la RADDHO, Terre des Hommes Fédération internationale, et Plan International Sénégal.
Le Comité national sur les droits de l'homme (CNDH) du gouvernement comprend des représentants du gouvernement, des groupes de la société civile et des organisations indépendantes des droits de l'homme. La NCHR a le pouvoir d'enquêter sur les abus; Cependant, il manquait de crédibilité, car il a été mal financé, ne se réunit pas régulièrement, et n'a pas procédé à des enquêtes ou libérer un rapport au cours de l'année.
Selon la NCHR, le gouvernement se réunissait régulièrement avec la société civile et les ONG de défense des droits de l'homme pour discuter de sujets y compris la discrimination (raciale, sexuelle et religieuse), la migration et la violence domestique. Le gouvernement était peu sensible aux demandes de renseignements par les ONG et tenu des réunions avec eux pour discuter des questions de l'homme telles que la torture, la violence domestique, et l'affaire Hissène Habré.
Menaces de mort contre des dirigeants de partis politiques d'opposition, des syndicats, des journalistes, des ONG et même un haut fonctionnaire étaient fréquents et généralement on croyait cercles proches du parti au pouvoir.
Bien que le gouvernement n'a pas empêché les visites par les organisations internationales, aucune de ces visites ont été signalés au cours de l'année.
Section 5 Discrimination, abus sociétaux et traite des personnes
La Constitution prévoit que les hommes et les femmes sont égaux devant la loi et interdit toutes les formes de discrimination. Cependant, la discrimination de sexe était très répandue dans la pratique, et les lois antidiscriminatoires souvent ne sont pas appliquées.
Femmes
Le viol était un problème répandu, tandis que le viol conjugal est resté difficile à quantifier car il reste un sujet tabou et très rarement rapporté. La loi interdit le viol, mais pas le viol conjugal; cependant, le gouvernement a rarement appliqué la loi. Les droits de A Femmes ONG ont critiqué le manque de lois rape shield qui permettent la pratique courante d'utiliser l'histoire sexuelle d'une femme pour défendre les hommes accusés de viol du pays. Les poursuites pour viol restée minime puisque les juges ont rarement une preuve suffisante que le viol a eu lieu, en particulier lorsque le viol qui se passe au sein d'une famille. Il est commun pour régler les cas de viol à l'amiable afin d'éviter la publicité et les coûts associés aux poursuites. Ministère de la Justice de statistiques estiment que 47 pour cent des personnes accusées de viol impuni et libéré sans procès. Selon APROFES, une ONG de femmes, il y avait 195 cas documentés de viols et d'abus sexuels au cours de l'année.
La violence domestique, notamment la violence conjugale, était un problème répandu. Plusieurs groupes de femmes et l'ONG CLVF ont déclaré une hausse de la violence contre les femmes au cours de l'année. Violence contre les femmes est contre la loi, mais la loi n'a pas été appliquée. La loi criminalise les agressions et prévoit une peine de un à cinq ans de prison et une amende. Si la victime est une femme, la peine de prison et l'amende sont augmentées. La violence domestique entraînant des blessures permanentes est passible d'une peine de prison de 10 à 20 ans; si un acte de violence domestique entraîne la mort, la loi prévoit la réclusion à perpétuité. Le CLVF critiqué l'échec de certains juges à appliquer la loi, citant des cas où les juges argué d'un manque de preuves suffisantes comme une raison de prononcer des peines légères.
Police généralement pas intervenue dans les conflits domestiques et la plupart des personnes étaient réticents à aller à l'extérieur de la famille pour obtenir réparation. Il n'y avait pas de statistiques disponibles sur le nombre de toxicomanes poursuivis en vertu de la loi. Le CLVF indiqué que la disponibilité de plus d'abris et de sa campagne réussie pour sensibiliser les femmes à leurs droits ont entraîné une augmentation substantielle dans les rapports de la violence domestique.
Organisations de lutte contre la violence ont critiqué le refus du gouvernement de permettre à des associations de porter plainte au nom des victimes. Le ministère de la Femme, de la Famille, du Développement social et de l'Entreprenariat féminin a été chargé d'assurer les droits des femmes. Il n'y avait pas de programmes gouvernementaux de lutte contre la violence domestique au cours de l'année.
Bien que de solliciter les clients est illégal, la prostitution est légale si les individus sont au moins de 21 ans, inscrivez-vous auprès de la police, porter une carte sanitaire valable et un test négatif pour les infections sexuellement transmissibles. ONG qui travaillent avec les prostituées ont indiqué que la police prostituées d'abus et de l'extorsion de fonds ciblés. Il y avait des arrestations de prostituées étrangères illégales, de prostituées mineures et de proxénètes cours de l'année. L'entrée dans le pays preuves suggéraient prostituées étrangères a été organisée de manière professionnelle.
La loi impose des peines de prison de cinq mois à trois ans, et des amendes de 50.000 à 500.000 francs CFA (environ 100 $ à 1000 $) pour le harcèlement sexuel; cependant, la pratique était courante. Le gouvernement n'a pas fait appliquer efficacement la loi, et les groupes de défense des droits des femmes fait des victimes de harcèlement sexuel a trouvé difficile, voire impossible, de présenter une preuve suffisante pour assurer les poursuites.
En vertu du droit national, les femmes ont le droit de choisir quand et avec qui ils se marient, mais les pratiques traditionnelles limitent le choix d'une femme. La loi interdit le mariage des filles de moins de 16 ans, mais cette loi n'a pas été appliquée dans certaines communautés où les mariages sont arrangés. Sous certaines conditions, un juge peut accorder une dispense spéciale pour le mariage d'une personne ci-dessous l'âge du consentement. Les femmes mariées très jeunes, généralement avant l'âge de 16 ans dans les zones rurales.
Les femmes confrontées à une discrimination très répandue, particulièrement dans les zones rurales où les coutumes traditionnelles, y compris la polygamie et les règles d'héritage, sont les plus fortes. Selon la loi, l'approbation d'une femme est nécessaire pour une union polygame, mais une fois dans une telle union, une femme n'a pas besoin d'être informée ni de donner son consentement pour le mariage ultérieur de l'homme. Environ 50 pour cent des mariages étaient polygames. Bien que protégée en vertu de la loi, le droit au mariage ne sont pas appliquées en raison des pressions socioculturelles, la réticence des juges à appliquer la loi, et un manque d'information sur les lois sur le mariage.
La définition du Code de la famille des droits paternels reste un obstacle à l'égalité entre les hommes et les femmes, comme les hommes sont considérés comme le chef de ménage et les femmes ne peuvent pas assumer la responsabilité juridique de leurs enfants. Les femmes ne peuvent devenir le chef de famille légal lorsque le père renonce officiellement à son autorité devant l'administration. Cela le rend particulièrement difficile pour les 20 pour cent des familles qui sont soutenues et dirigées par des femmes. Problèmes à la fois dans la loi et les pratiques traditionnelles rendent également difficile pour les femmes d'acheter des biens.
Les femmes représentaient 52 pour cent de la population, mais effectués 90 pour cent des travaux domestiques et 85 pour cent des travaux agricoles.
Enfants
Le gouvernement a été quelque peu engagé à les droits et le bien-être des enfants. Le ministère des Affaires de la femme, de la famille, du développement social et de l'Entreprenariat féminin a été chargé de promouvoir le bien-être des enfants et a été aidé par les ministères de la santé, de l'éducation et du travail.
La loi prévoit la gratuité de l'éducation, et l'éducation est obligatoire pour tous les enfants âgés de six à 16; Cependant, beaucoup d'enfants ne fréquentent pas l'école en raison du manque de ressources ou d'infrastructures disponibles. Les étudiants doivent payer pour leurs propres livres, des uniformes et autres fournitures scolaires. Grâce aux efforts du gouvernement, les ONG et les bailleurs de fonds internationaux, le taux de scolarisation primaire a atteint 82,3 pour cent au cours de l'année.
Le plus haut niveau de scolarité atteint par la plupart des enfants était l'école primaire. Le taux de scolarisation a été de 31,9 pour cent, et le taux de scolarisation dans le secondaire était de 10,9 pour cent. Pendant l'année scolaire 2006-07, plus de filles que de garçons ont été inscrits à l'école primaire; Cependant, les jeunes filles rencontraient toujours davantage de difficultés à recevoir une éducation. Par exemple, lorsque les familles ne pouvaient pas payer pour tous leurs enfants à l'école, les parents avaient tendance à retirer leurs filles plutôt que les garçons de l'école. Seulement 23 pour cent des femmes et des jeunes filles de plus de 15 ans sont alphabétisées, comparativement à 43 pour cent des hommes. Cependant, cet écart diminue à la suite d'un programme de l'UNICEF, actuellement actif à Tambacounda, Kolda et Ziguinchor, à inscrire les filles à l'école. Un gouvernement étranger a soutenu un programme de construction de l'école intermédiaire à accroître la scolarisation des filles.
Le gouvernement a pris des mesures pour fournir des cours d'éducation religieuse dans le système scolaire formel comme une alternative aux parents qui envoient leurs enfants dans des écoles coraniques, où le trafic sous la forme de mendicité forcée est fréquente. Le gouvernement a aussi un programme pour fournir une éducation et des services sociaux aux enfants à risque.
La maltraitance des enfants était commun. Facilement observables étaient nombreux mal habillés, pieds nus de jeunes garçons, appelés talibés mendient aux coins des rues pour de la nourriture ou de l'argent pour leurs maîtres coraniques, appelés marabouts. Ces enfants ont été exploités par leurs maîtres et exposés à des dangers. La violence physique les talibés sont largement connues et discutées. Une étude conjointe 2007 par l'UNICEF, l'Organisation internationale du travail (OIT) et la Banque mondiale a identifié 7.600 enfants-mendiants dans la région de Dakar. La plupart de ces enfants étaient autour de 10-ans, bien que certains aussi jeunes que deux ont été signalés. En général, ils étaient sous-alimentées et sujettes à la maladie. Depuis ils mendient plein temps qu'ils consacrent presque pas de temps à des études coraniques, et sont obligés de donner le produit de leur mendicité à leurs enseignants. La moyenne a été prévu que chaque enfant de recueillir par jour était de 400 CFA (environ $ 0,80).
Le 3 Juillet, un marabout sévèrement battu un enfant de huit ans talibé de collecte de moins que le quota quotidien. La police a arrêté le marabout et il a été l'objet de poursuites, le 2 Octobre; il a reçu une peine de cinq ans en Novembre. La loi punit les agresseurs sexuels d'enfants avec la réclusion de cinq à 10 ans. Si le délinquant est un membre de la famille, la peine est la réclusion de 10 ans. Toute infraction à la pudeur d'un enfant est passible d'un emprisonnement de deux à cinq ans et, dans certains cas aggravés jusqu'à 10 ans. Fournir un mineur à la prostitution est passible d'un emprisonnement de deux à cinq ans et une amende de 300.000 à 4 millions de francs CFA (environ 575 $ à $ 7600). Cependant, la loi n'a pas été appliquée de manière efficace en général.
Il y avait des rapports périodiques de viols d'enfants et la pédophilie. Le 6 Mars, une fille de 13 ans a été violée à Keur Massar et, le 17 mai, une fillette de neuf ans a été enlevé, violée et abandonnée à Guédiawaye. Dans les deux cas, les auteurs présumés ont été arrêtés par la police; cependant, ni avait été jugé par la fin de l'année.
Le 3 Octobre, un individu nommé Abdoulaye Wade, qui aurait été malades mentaux, violé et tué un 11-year-old girl à Dakar. Wade a ensuite été battu à mort par la foule locale.
Le 12 Octobre, une fille de 14 ans a été tué par son oncle à Ziguinchor. L'homme a été arrêté et était en attente de procès à la fin de l'année.
Les médias ont rapporté que le 18 Octobre, un homme aurait fait passer pour un policier a violé une fille de 17 ans à Dakar. Aucune arrestation a été faite par la fin de l'année.
En raison des pressions sociales et crainte de l'embarras, l'inceste est resté tabou et a souvent été tu et impuni. Les droits de A Femmes ONG ont déclaré que, de tous les cas de violence commis contre les filles, l'inceste paternel a été augmente le plus rapidement.
L'ONG Tostan et l'UNICEF estime que les MGF a été pratiquée dans des milliers de villages à travers le pays. Certaines filles étaient aussi jeune que celui où les MGF a été réalisée sur eux. Presque toutes les femmes de la région du Fouta au Nord du pays ont été victimes des MGF, comme l'étaient de 60 à 70 pour cent des femmes dans le sud et sud-est. Étanchéité, l'une des formes les plus extrêmes et les plus dangereuses de MGF, a été parfois pratiqué par les Toucouleurs, les Mandingues, Soninkés, les Peuls et les Bambaras, en particulier dans les régions rurales et dans certaines zones urbaines.
MGF est une infraction pénale en vertu de la loi d'une prison peine de six mois à cinq ans pour ceux qui pratiquent directement ou ordonnant à être réalisée sur une tierce personne. Cependant, de nombreuses personnes pratiquent encore les MGF ouvertement et en toute impunité. Le gouvernement de poursuites ceux qui sont pris engager dans la pratique et a lutté pour mettre fin aux MGF en collaborant avec l'ONG Tostan et d'autres groupes d'éduquer les gens à propos de ses dangers inhérents. Tostan a rapporté que 3.307 sur un total estimé à 5.000 communautés, avaient officiellement abandonné la pratique à la fin de l'année. Selon Tostan le mouvement d'abandonner les MGF accéléré, avec 60 pour cent des communautés précédemment pratiquant les MGF dans le pays fin à cette pratique nuisible.
les fonctionnaires du ministère de la famille et des groupes de défense des droits des femmes considérées comme le mariage des enfants, un problème important dans certaines parties du pays, en particulier dans les zones rurales, bien que le mariage des enfants est contre la loi. Les filles, parfois dès l'âge de neuf ans, ont été mariées à des hommes plus âgés pour des raisons religieuses, économiques, et culturels.
Les groupes de défense des droits des femmes ont mis en évidence l'infanticide, généralement en raison de la pauvreté ou de l'embarras, comme un problème persistant. Les travailleurs ou les femmes des villages de travail dans les villes qui sont devenues enceintes parfois tué leurs bébés, car ils ne pouvaient pas prendre soin d'eux domestiques. D'autres, qui étaient mariées à des hommes travaillant à l'extérieur du pays, ont tué leurs bébés par honte. Dans certains cas, les familles des femmes ont fait honte à tuer leurs propres bébés. Les méthodes varient en les enterrant vivants, en les mettant dans des fosses septiques, soit simplement abandonnés le long de la route. Lorsque l'identité de la mère a été découvert, la police a arrêté et traduit en justice.
Beaucoup d'enfants ont été déplacés à cause du conflit en Casamance et vivaient souvent avec des membres de la famille élargie, des voisins, dans les maisons d'enfants, ou dans les rues. Le gouvernement ne disposait pas de ressources suffisantes pour soutenir efficacement ces enfants. Selon les ONG en Casamance, les enfants déplacés souffrent des effets psychologiques du conflit, la malnutrition et la mauvaise santé. Selon l'UNICEF, il y avait environ 100.000 talibés et 10.000 enfants de la rue.
La traite des personnes
La constitution et la loi interdisent la traite des personnes; toutefois, les personnes ont été victimes de la traite à, dans, et du pays. Des lois qui interdisent le proxénétisme et l'enlèvement peuvent être utilisés dans certains cas de traite.
Le trafic dans et à travers le pays a été importante, en particulier à l'égard de la mendicité des enfants. Les talibés ont été victimes de la traite en provenance des pays voisins, notamment la Gambie, le Mali, la Guinée et la Guinée-Bissau, et à l'intérieur de participer à exploitation par la mendicité par certaines écoles coraniques.
Les jeunes filles ont été victimes de la traite des villages dans les régions de Diourbel, Fatick, Kaolack, Thiès et Ziguinchor vers les centres urbains pour travailler comme domestiques mineurs.
Les jeunes filles des zones urbaines et rurales ont été impliqués dans la prostitution, dont les ONG a déclaré qu'un proxénète adulte pour faciliter les transactions sexuelles ou fournir un abri. Les jeunes garçons ont également été impliqués dans la prostitution, en particulier pour soutenir leurs familles.
Le pays a été considéré comme un point de transit pour les femmes, en route vers l'Europe à des fins sexuelles.
Selon la loi, ceux qui recrutent, le transport, le transfert, ou abritent des personnes, que ce soit par la violence, la fraude, l'abus de pouvoir, ou autrement, pour des fins d'exploitation sexuelle, le travail, la servitude, l'esclavage ou sont soumis à des peines de cinq ans à un emprisonnement de 10 ans et d'une amende de cinq à 20 millions de francs CFA (environ $ 10,000 à $ 40,000). Lorsque l'infraction implique la torture, la barbarie, le prélèvement d'organes humains ou l'exposition de la victime à un risque de mort ou de blessures, des peines de prison allant de 10 à 30 ans. Le gouvernement n'a pas fait appliquer efficacement la loi. Il n'y avait pas de données disponibles quant à savoir qui étaient les principaux trafiquants.
Le commissaire aux droits de l'homme et le ministère de la famille étaient les coordinateurs du gouvernement sur les questions de traite des êtres humains.
La plupart des efforts du gouvernement pour lutter contre la traite des personnes ont été centrées dans le ministère de la Femme, de la Famille, du Développement social et de l'Entreprenariat féminin. Le ministère a exploité le Centre Ginddi à Dakar, un centre pour les enfants où les victimes de la traite des enfants ont reçu nutritionnelle, médicale et autre assistance. Les centres logés les enfants de la Gambie, le Mali, la Guinée-Bissau et de la Guinée. Le centre a également exploité une ligne à chaud de protection sans frais de l'enfant qui a reçu de nombreux appels. Avec l'aide d'un gouvernement étranger, la police a créé une base de données trafic en personnes. Il n'y avait pas de programmes gouvernementaux visant à protéger ou à aider les femmes victimes de la traite.
Le rapport annuel du Département d'Etat dans le rapport de la personne peut être trouvé à www.state.gov/j/tip .
Personnes handicapées
La loi interdit la discrimination contre les personnes handicapées dans l'emploi, l'éducation, l'accès aux soins de santé, ou la fourniture d'autres services de l'Etat, et le gouvernement a respecté cette loi. La loi rend également obligatoire l'accessibilité pour les personnes handicapées; Cependant, il y avait un manque d'infrastructures pour les aider. Le ministère de la Solidarité nationale est chargé de protéger les droits des personnes handicapées.
La loi réserve 15 pour cent des nouveaux postes de fonctionnaires pour les personnes handicapées. Toutefois, selon l'Association nationale sénégalaise des personnes handicapées physiques, l'Assemblée nationale doit adopter un projet de loi de mise en œuvre en attendant de rendre la loi opérationnelle. Le gouvernement a des écoles pour enfants handicapés, a accordé des subventions pour les personnes handicapées de recevoir une formation professionnelle, et géré des centres régionaux pour les personnes handicapées de recevoir une formation et le financement pour l'établissement des entreprises.
Plusieurs programmes gouvernementaux, qui semblaient être destinés aux personnes handicapées, offrir des services à d'autres populations vulnérables, la réduction des ressources pour les personnes handicapées. En raison d'un manque de formation des enseignants en éducation spécialisée et d'un manque d'installations accessibles aux enfants handicapés, seulement environ 40 pour cent de ces enfants étaient inscrits à l'école primaire.
Au cours de l'année, le gouvernement a achevé la construction de cinq centres sociaux polyvalents dans le pays dans le cadre de son programme national de cinq ans pour la réhabilitation communautaire des personnes handicapées sur la base.
Au cours de l'année, l'Association des étudiants handicapés de l'Université de Dakar ont demandé de meilleures conditions de vie, notant que nombre de leurs membres ont dû abandonner leurs études en raison de mauvaises conditions de logement et de travail. Les 210 étudiants de l'université vivaient six personnes dans une pièce qui a été construit pour abriter deux. En Mars l'Association des femmes handicapées de Mbour a dénoncé la stigmatisation ils ont souffert de discrimination dans l'emploi et les problèmes de mobilité.
Les cas peuvent 2006 à la suite restés en instance à la fin de l'année: le viol d'un 16-year-old girl sourd et muet à Thiaroye, et le viol d'une jeune fille de 15 ans handicapées à Yeumbeul.
/ Minorités raciales / ethniques nationaux
Alors que de nombreux groupes ethniques du pays ont cohabité de manière relativement pacifique, les tensions interethniques entre les Wolofs et les groupes ethniques du Sud ont joué un rôle important dans la rébellion casamançaise long qui a été marquée par de terribles violations des droits de l'homme.
Autres violences et discriminations sociétales
À la suite de gouvernement et des campagnes de sensibilisation des ONG VIH / SIDA, les personnes vivant avec le VIH ou le SIDA ont été de plus en plus acceptés dans la société.
L'homosexualité, qui est indirectement visée à la loi comme des «rapports sexuels contre nature», est une infraction pénale. Cet article du code pénal a été utilisé pour poursuivre les homosexuels. Les homosexuels victimes de discrimination généralisée, l'intolérance sociale, et les actes de violence.
Le 2 Février, le DIC arrêté Pape Mbaye, un artiste homosexuel bien connu, et cinq de ses amis après un magazine publié des photos de Mbaye assister à une cérémonie de mariage homosexuel 2006. Mbaye a été emprisonné pendant cinq jours avant d'être libéré. Il n'a pas été formellement inculpé, et ses amis ont également été libérés après avoir menacé d'identifier les personnes influentes comme étant homosexuel. Après que la police et du ministère de l'Intérieur les fonctionnaires auraient dit Mbaye qu'ils ne pouvaient pas le protéger contre le harcèlement de la société subséquente, Mbaye fui vers Ziguinchor et la Gambie. Mbaye retourne à Dakar le 16 mai, et l'ONG RADDHO a pris son cas. Le 9 Juin, les autorités émis Mbaye un passeport et il a ensuite quitté le pays.
Le 15 Février, le gouvernement n'a pas autorisé une tentative par un groupe islamique de mettre en scène une manifestation anti-gay à la Grande Mosquée de Dakar.
Le 2 Avril, trois homosexuels auraient été attaqués à Ziguinchor. L'un d'eux a été grièvement blessé et transporté à l'hôpital. Aucune arrestation n'a eu lieu à la fin de l'année.
Le 12 Août, une foule a attaqué un homme homosexuel présumé dans la banlieue de Dakar de la Patte d'Oie. L'homme a subi des blessures et a été soigné dans un hôpital. Aucune arrestation n'a eu lieu à la fin de l'année.
Le 19 Décembre, la police a perquisitionné la maison de Diadji Diouf, le directeur de AIDES Sénégal, une ONG fournit des services de prévention du VIH. La police a arrêté Diouf et sept hommes; ils sont restés en détention à la fin de l'année.
Section 6 Droits des travailleurs
un. Le droit d'association
Selon la loi, tous les travailleurs, à l'exception des forces de sécurité, y compris les policiers et les gendarmes, les douaniers et les juges, sont libres de former des syndicats, et les travailleurs ont exercé ce droit dans la pratique. Toutefois, le code du travail exige que le ministre de l'Intérieur de donner une autorisation préalable avant qu'un syndicat puisse exister légalement. Le gouvernement peut également dissoudre les syndicats par ordre administratif, mais n'a pas le faire au cours de l'année. Le code du travail ne vaut pas pour les secteurs agricoles ou informelles, et donc la majorité de la main-d'œuvre. Environ 4 pour cent de la population active était employée dans le secteur industriel privé, dont 40-50 pour cent appartenait aux syndicats.
La loi prévoit le droit de grève, et les travailleurs ont exercé ce droit; Cependant, il y avait des restrictions importantes. La loi stipule que les lieux de travail ne peuvent pas être occupés durant une grève. Plusieurs grèves ont été organisées au cours de l'année par le transport, la santé, l'éducation, la boulangerie, et les travailleurs de collecte des déchets. Les syndicats représentant les membres de la fonction publique doit en aviser le gouvernement de leur intention de grève au moins un mois à l'avance; Les syndicats du secteur privé doivent avertir le gouvernement trois jours à l'avance.
b. Le droit d'organisation et de négociation collective
La loi permet aux syndicats de mener leurs activités sans ingérence, et le gouvernement a protégé ce droit dans la pratique. La loi prévoit le droit à la négociation collective, et il a été pratiqué librement partout, mais dans des sociétés de sécurité privées. Les conventions collectives sont appliqués à environ 44 pour cent des travailleurs syndiqués.
La discrimination antisyndicale est interdite par la loi; et aucune discrimination antisyndicale est survenu pendant l'année.
Il n'y a pas de lois spéciales ou des exemptions de la législation du travail régulières dans la zone franche d'exportation du pays.
c. Interdiction du travail forcé ou obligatoire
La loi interdit le travail forcé ou obligatoire, y compris par les enfants; Cependant, de telles pratiques ont eu lieu.
ré. Interdiction du travail des enfants et âge minimum pour l'emploi
La loi interdit l'exploitation du travail des enfants, et il ya des règlements sur le travail des enfants fixant l'âge minimum de travail, les heures de travail, conditions de travail, et les enfants de la barre de réaliser certains travaux particulièrement dangereux; Cependant, le travail des enfants était un problème. La plupart du travail des enfants a eu lieu dans l'économie informelle où la réglementation du travail ne sont pas appliquées. Les pressions économiques et des possibilités d'éducation ont souvent poussé les familles rurales à souligner le travail sur l'éducation pour leurs enfants.
L'âge minimum pour l'emploi était de 15; Cependant, les enfants de moins de 15 ans continuent de travailler dans les secteurs de travail traditionnelles, en particulier dans les zones rurales où il n'y avait pas d'application des lois sur le travail des enfants.
En Août Agence nationale de la démographie et de la statistique du gouvernement a publié une enquête nationale sur le travail des enfants qui a mesuré les activités économiques des enfants au cours des 12 mois précédents. Selon l'enquête de 1.378.724 3.759.074 enfants du pays âgés de cinq et 17 ans travaillé. Le travail des enfants est particulièrement répandu dans les régions de Tambacounda, Louga et Fatick. Le travail des enfants est répandu dans de nombreux secteurs informels et familiaux tels que l'agriculture, la pêche, l'exploitation minière artisanale de l'or, des garagistes et métal et bois magasins de travail.
Beaucoup d'instructeurs religieux dans les écoles coraniques ont amené de jeunes garçons de villages rurales vers les zones urbaines et les ont détenus dans des conditions de servitude, les forçant à mendier au quotidien dans des conditions ou des travaux insalubres et dangereuses dans le secteur de l'agriculture sous la menace de la punition physique.
Un domaine particulièrement flagrante du travail des enfants était dans le secteur de la carrière minière et de la roche. Enfants orpailleurs, principalement entre les âges de 10 et 14 ans, travaillent environ huit heures par jour sans formation ni équipement de protection. Les enfants travaillent de longues heures dans les carrières de pierre, broyant des rocs et portant de lourdes charges sans protection. Les deux types de travail ont donné lieu à de graves accidents et la maladie à long terme.
Selon une enquête du gouvernement Octobre 2007, 90 pour cent des enfants de Kaolack, Fatick, Ziguinchor et effectuer des tâches nuisibles à leur santé et à l'éducation. L'étude a également révélé que 75 pour cent des filles étaient chargées des tâches domestiques, ce qui conduit à de nombreux décrochage scolaire.
Le ministère du travail et les inspecteurs de la sécurité sociale sont chargés d'enquêter et de lancer des poursuites judiciaires dans les cas de travail des enfants. Les inspecteurs peuvent visiter toute institution pendant les heures de travail afin de vérifier et d'enquêter sur le respect de la législation du travail et peuvent agir sur les conseils de syndicats ou de simples citoyens. Dans la pratique, les inspecteurs ne déclenchent des visites en raison d'un manque de ressources et comptent sur les syndicats pour signaler les contrevenants. Les inspecteurs du travail étroitement contrôlé et appliqué les règles d'âge minimum dans le secteur formel salaire faible, ce qui comprend les entreprises de l'Etat, les grandes entreprises privées et les coopératives. Cependant, il n'y avait pas de statistiques disponibles sur le nombre de violations constatées.
Le gouvernement a fait prendre conscience des dangers du travail des enfants et exploitation par la mendicité à travers des séminaires avec les responsables locaux, les ONG et la société civile. Le gouvernement a également participé à un projet financé par un gouvernement étranger de retirer 3.000 enfants de 6000 et d'empêcher les autres d'entrer exploitation du travail des enfants dans l'agriculture, la pêche, la mendicité, et les services domestiques. Le gouvernement a également participé à un projet de l'OIT pour combattre le travail des enfants. Pour réduire l'incidence des exploitation par la mendicité, le ministère de la Femme, de la Famille, du Développement social et de l'Entreprenariat féminin met en œuvre un programme pour aider à soutenir 48 écoles coraniques dont les enseignants ne forcent pas leur les étudiants à se livrer à la mendicité.
e. Conditions de travail acceptables
Le salaire minimum national était de 209 francs CFA (environ $ 0,42) par heure, qui ne prévoit pas un niveau de vie pour un travailleur et sa famille. Le ministère du Travail est chargé de l'application du salaire minimum. Les syndicats agissent également comme gardiens et ont contribué à la mise en œuvre effective du salaire minimum dans le secteur formel. Le salaire minimum n'a pas été respecté dans le secteur informel, en particulier pour les travailleurs domestiques.
Dans le secteur formel, la loi impose pour la plupart des professions un de semaine normale de travail de 40-48 heures avec au moins une période de 24 heures de repos, un mois par année de congé annuel, l'inscription dans les plans de sécurité sociale du gouvernement et de retraite, les normes de sécurité, et d'autres mesures; Cependant, l'application a été irrégulière. La loi ne couvre pas le secteur informel. Paiement des heures supplémentaires a été nécessaire dans le secteur formel.
Bien qu'il existe des dispositions légales relatives à la sécurité en milieu de travail, ils ont souvent ne sont pas appliquées. Il n'y a pas de protection légale explicite pour les travailleurs qui déposent des plaintes au sujet des conditions de travail dangereuses. Les travailleurs, y compris les travailleurs étrangers ou migrants, avait le droit de se retirer de situations qui mettaient en danger la santé ou la sécurité, sans risquer de perdre leur emploi; cependant, il a rarement été exercé en raison du chômage élevé et une lenteur du système judiciaire. Le ministère du Travail, par l'intermédiaire du Bureau de l'inspection du travail, la contrainte des normes du travail. Cependant, les inspecteurs du travail ont des conditions de travail très pauvres et manquaient de transport pour effectuer efficacement leur mission
mercredi 12 août 2015
lundi 27 juillet 2015
« Le franc CFA freine le développement de l’Afrique »
Invité des 15es Rencontres économiques d’Aix-en-Provence, tenues du 3 au 5 juillet, l’économiste Kako Nubukpo, ancien ministre togolais de la prospective, revient sur l’urgence de revoir l’arrimage à l’euro du franc CFA (Communauté financière africaine), la monnaie des pays de l’Afrique de l’Ouest et de l’Afrique centrale. Seize pays dont la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Cameroun, le Togo et le Gabon utilisent cette monnaie créée en 1945. Le franc CFA a une parité fixe avec l’euro et les pays de la zone franc ont l’obligation de déposer 50 % de leurs réserves de change auprès du Trésor public français. Selon un rapport de la zone franc, la BEAC (Banque des Etats de l’Afrique centrale) et la BCEAO (Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest), les deux banques centrales de la zone franc, disposaient en 2005 de plus de 3 600 milliards de francs CFA (environ 72 milliards d’euros) auprès du Trésor français. Pour Kako Nubukpo, rien n’empêche les pays concernés d’en faire usage pour accompagner leur croissance.
Le franc CFA est-il un frein au développement des pays africains qui l’utilisent ?
La monnaie doit être au service de la croissance et du développement. Pour cela, il faut des crédits. Or le ratio crédit à l’économie sur PIB dans les pays de la zone franc est de 23 % quand il est de plus de 100 % dans la zone euro. [Si bien qu’il] est quasiment impossible pour nos pays de rattraper les économies émergentes si le franc CFA reste arrimé à l’euro. Ne faut-il pas envisager des régimes de change alternatifs un peu plus flexibles pour financer l’émergence ?
Lire aussi : Pourquoi un débat scientifique sur le franc CFA est-il tabou ?
Si cet arrimage était une garantie de stabilité monétaire dans la zone franc et qu’en contrepartie, ces pays avaient des taux de croissance relativement faibles, on pourrait considérer que l’arbitrage fait à la création du franc CFA en 1945, confirmé à la création de l’euro en 1999, a son sens. Mais on voit bien avec le cas de la Grèce qu’une économie faible qui a une monnaie forte engendre des ajustements très difficiles à soutenir. Comment pouvons-nous avoir un discours crédible sur l’émergence si nous ne touchons pas aux outils dont nous disposons ? Il faut revoir l’arrimage fixe du franc CFA à l’euro, si nous voulons développer nos économies.
Quelle est votre solution, sortir de la zone franc ?
Nous pouvons au moins procéder par étapes. Il faut remettre sur la table les objectifs des deux banques centrales d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique centrale ainsi que leur capacité à financer la croissance économique et évaluer la qualité de leur gestion monétaire. Qu’est-ce qui empêche d’ouvrir ce débat ? La seconde étape consisterait à modifier le régime de change pour aller vers un régime plus flexible avec, par exemple, un arrimage du CFA à un panier de devises. Cela va supposer de revoir le dispositif institutionnel. Aujourd’hui, le franc CFA via son rattachement à l’euro est beaucoup plus déterminé par les événements au sein de la zone euro que par la conjoncture au sein de la zone franc. C’est une hérésie !
Lire aussi : Un nouvel indicateur africain pour une croissance juste
Mais les 16 pays de la zone franc ont-ils la capacité d’avoir une monnaie unique autre que le CFA ?
« Le franc CFA via son rattachement à l’euro est beaucoup plus déterminé par les événements au sein de la zone euro que par la conjoncture au sein de la zone franc. »
Il n’est même pas nécessaire d’aller jusque-là. Ce qu’il faut, c’est que les dirigeants africains fassent preuve de responsabilité et ouvrent le débat sur la gestion monétaire. C’est un exercice démocratique auquel nous devons tous participer. Les gouverneurs de nos banques centrales doivent expliquer les fondements de leur politique monétaire, comme le font tous les gouverneurs de banques centrales. Je n’ai jamais entendu le gouverneur de la BCEAO ou de la BEAC s’exprimer devant un parlement quelconque. Dans l’absolu, ce n’est pas impossible d’avoir une monnaie qui nous soit propre, puisqu’il s’agit d’un élément de la souveraineté nationale. Les autres pays africains ont leur propre monnaie, cela ne pose aucun problème.
Pourquoi ce débat sur le franc CFA et sa parité fixe à l’euro est tabou ?
« On ne peut pas en même temps revendiquer notre indépendance et attendre que ce soit l’ancien colonisateur qui nous donne l’autorisation d’agir. »
Les termes du débat sont parfois mal posés. Certains en parlent en termes de panafricanisme ou de revendication identitaire. C’est une approche contre-productive. Nous devons d’abord définir le modèle de société que nous voulons construire. Cela permettrait de dépassionner le sujet. A quoi cela rime-t-il de bomber le torse en prétendant avoir une nouvelle monnaie que nous serons incapables de gérer ? Tout n’est pas mauvais dans la situation actuelle : la centralisation des réserves de change, par exemple, est une forme de solidarité entre les Etats qu’il est important de préserver.
Lire aussi : Au Cameroun, la montée d’un sentiment anti-français
La question de la souveraineté qui sous-tend ce débat est plus que légitime. Car, il est inconcevable que 55 ans après les indépendances, les pays de la zone franc continuent d’avoir une monnaie physiquement fabriquée en France, d’avoir leurs réserves de change déposées auprès du Trésor public français. Mais il ne faut pas penser que la monnaie est l’alpha et l’oméga du processus de développement et de croissance de l’Afrique. Il y a des questions liées à la gouvernance et à la démocratie, à la productivité et à la compétitivité que nos pays doivent résoudre.
La France a-t-elle intérêt à faciliter l’ouverture de ce débat ?
Mais la France a officiellement ouvert le débat, si l’on s’en tient aux déclarations de François Hollande, en octobre 2012, à Dakar, où il encourageait les gouverneurs de nos banques centrales à utiliser de façon plus active les réserves de change dont les Etats de la zone franc disposent auprès du Trésor public français. Peut-on demander plus ? On ne peut pas en même temps revendiquer notre indépendance et attendre que ce soit l’ancien colonisateur qui nous donne l’autorisation d’agir. C’est à nous de demander à utiliser de ce qui nous revient. C’est seulement s’il y a blocage que nous pourrions faire un procès d’intention à la France.
Pourquoi, selon vous, les pays de la zone franc n’utilisent pas les quelque 3 600 milliards de francs CFA (rapport de 2005) dont ils disposent auprès du Trésor public à Paris ?
C’est ce que j’appelle la servitude volontaire. Personne n’interdit à nos pays d’utiliser le volet excédentaire des réserves de change pour financer la croissance. L’accord signé avec la France en 1945, dans le cadre du fonctionnement du compte d’opérations avec le Trésor, était qu’elle couvre l’émission monétaire des pays de la zone franc à hauteur de 20 %. Aujourd’hui, nous la couvrons quasiment à 100 %. Cela veut dire que nous n’avons plus besoin de l’« assureur » qu’est la France pour avoir la fixité entre le CFA et l’euro. Les dirigeants africains doivent prendre leurs responsabilités. C’est à nous d’assumer notre destin, ce n’est pas à la France de le faire pour nous.
Raoul Mbog Aix-en-Provence, envoyé spécial
samedi 23 mai 2015
Enfin l'energie faut bien la gerer
La production de l’or noir pourrait commençer en 2017-2018. C’est ce qui ressort du salon international de l’énergie et du pétrole ouvert hier à Dakar. Une aubaine pour le Sénégal, car de l’avis des experts, les prix des produits pétroliers pourront connaître une baisse, en outre cette activité va générer beaucoup d’emplois.
Après avoir dévoilé son programme triennal et estimé à plus d’un milliard le nombre de barils de pétroles contenus dans ses blocs au large du Sénégal, Cairn energy annonce aujourd’hui la date de production de ce pétrole. «La découverte est tellement importante qu’il faut passer à la production. En 2016 au plus tard 2017-2018, nous passerons à la production», annonce Mesmim Samba Koubonga, manager à Intercontinental des services (Ics). Ce manager dont une partie du personnel de sa société, Ics faisait partie de l’équipe du bateau qui a découvert ce pétrole, est très optimiste. Qualifiant cette découverte, il souligne qu’elle sera également exploitable sur une longue durée.
M. Koubonga qui capitalise 16 ans d’expérience dans le domaine pétrolier a aussi affirmé que le pétrole découvert sur les côtes «pourra largement contribuer à baisser le prix du pétrole surtout que le Sénégal dispose d’une raffinerie. Mais aussi il va permettre au pays d’élargir la production de la raffinerie afin que les coûts du pétrole et de l’énergie puissent baisser».
Au-delà de la baisse des prix, l’exploitation de ce pétrole pourrait contribuer en grande partie à résorber le chômage des jeunes, car ce secteur, de l’avis de M. Koubonga, génère beaucoup d’emplois. Mais avant cela, faudrait-il que notre pays dispose de ressources humaines qualifiées dans le domaine des forages et du pétrole pour gérer la phase d’exploitation. Le Sénégal pourra ainsi compter sur la société Ics présente dans plus de 10 pays dont le Sénégal, spécialisée dans le mand power, c’est à dire la mise à la disposition de personnel qualifié et certifié dans les domaines des forages et la production du pétrole.
Quant à la Société africaine de raffinage (Sar) qui semble se préparer à cette éventualité, elle a décidé cette année, d’augmenter la capacité de raffinage pour aller à un million de tonnes. «L’année prochaine, nous prévoyons de faire l’extension qui va nous permettre de porter la capacité à 1,5 million de tonnes et avant 2020, nous allons réaliser l’extension complète pour faire une raffinerie aux standards internationaux qui produira 3 millions de tonnes l’année», annonce Abdoul Aziz Dème, chef de département à la Sar. La société qui fait un clin d’œil à la société Cairn déclare qu’il est en train de voir comment faire pour pouvoir traiter ce pétrole. En effet, souligne M. Dème, «il ne serait peut-être pas réfléchi d’aller chercher du pétrole ailleurs quand on peut l’avoir chez soi».
Ce 13ème salon est une occasion pour les participants de parler des complémentarités entre les énergies. Les découvertes récentes de pétrole au Sénégal en off shore et aussi des perspectives de découverte au Nord à Saint-Louis, mais aussi tous les projets de production d’énergie seront au cœur des débats en passant en revue l’ensemble des énergies et l’ensemble des contributions de ces énergies au développement du Sénégal.
Ngoundji DIENG
mardi 19 mai 2015
Réhabilitation progressive d’un ancien Premier ministre : Idrissa Seck, un come-back qui intrigue au plus haut sommet de l’Etat
Idrissa seck. Ce nom avait fait chanceler en son temps, le pouvoir d’Abdoulaye Wade dont il a été l’ancien Premier ministre, un homme de confiance devenu ennemi public Numéro 1. Aujourd’hui, c’est le successeur de Wade que Idrissa Seck empêche de sommeiller. Retour sur une stratégie de reconquête du pouvoir que le président Macky Sall et ses proches surveillent comme du lait sur le feu. Un feu qu’il ne souhaiterait pas voir couver, au point de compromettre le fauteuil sur lequel il est installé, voilà trois années déjà.
Idrissa Seck, un silence assourdissant !
«Emmuré depuis des mois dans un profond silence qui a fini par en intriguer plus d’un, Idrissa Seck est malgré tout, l’un des hommes politiques les plus surveillés et les plus épiés du pays. Ses moindres gestes et déplacements sont signalés et le pouvoir, par le biais de ses services de renseignements, lui a collé des barbouzes et des mouchards infiltrés qui le tracent et le filent à chaque instant», écrit le quotidien Rewmi qui revient sur le regain d’intérêt que suscite l’ancien maire de Thiès, Idrissa Seck qui a été le premier membre de la coalition Benno, à tourner le dos à Macky Sall.
Depuis lors, ses sorties se font rares. Mais quand l’occasion lui en est donnée, il tire et atteint sa cible, laissant sur son passage des victimes qui ne sont autres que le président Macky Sall et son entourage qu’il discrédite auprès de l’opinion. «Quand je parle, il (Macky) m’entend», déclarait le président de Rewmi décrit comme «le politicien sénégalais le plus futé, mais aussi le plus sournois, après Senghor et Wade». Car ses coups, personne ne les voit venir, on s’y prend au dépourvu. Comme lorsqu’il met l’opinion devant le fait accompli, en s’invitant dans le Fouta, le fief de Macky Sall où sa dernière tournée politique a connu un succès ces dernières semaines, avec des ralliements que Macky Sall ne devrait pas sous-estimer. Alors, conscients des dangers que peut susciter un passage de l’ «ouragan» Seck chez les chefs religieux du Fouta dont certains ont exprimé leur déception du pouvoir actuel, Macky Sall et ses hommes ont riposté, par un marquage à la culotte destiné à réparer les «erreurs du premier mandat» et tenter de reconquérir des populations manifestement séduites par le discours actualisé d’un homme pas tout à fait nouveau dans le landernau politique. Un ancien Premier ministre dont le come-back intrigue au plus haut sommet de l’Etat.
Réconciliation avec des foyers religieux jadis hostiles
«A y regarder de très près, l’on ne peut s’empêcher de comprendre le bien fondé de la prudence voire de la peur du pouvoir envers Idrissa Seck. Qui continue de tisser sa toile à l’étranger et à travers tout le Sénégal, allant jusqu’à marcher sur les plates bandes de Macky Sall sur ses terres du Fouta. Et pour l’instant, cette méthode, qui allie communication in media et communication hors media, est en train de porter ses fruits. Car, il ne se passe un jour sans que la presse ne mentionne des ralliements à la cause de Idy, compte non tenu de l’entreprise de sape que ce dernier mène en sourdine, pour discréditer le successeur de Wade auprès des populations. Et là aussi, la stratégie de l’ancien Premier ministre est aussi efficace que subversive. L’homme tente (avec succès) de se réconcilier avec des entités sociologiques qu’il croyait lui être hostiles. C’est le cas des disciples mourides qui lui en veulent, à tort ou à raison, depuis la mort de Khadim Bousso en 2002. Les médias ont rapporté l’information jamais démentie et selon laquelle, M. Seck a fait allégeance (dieboulou) à Cheikh Sidy Mooukhtar Mbacké. Une nouvelle posture qui a fait grimper sa cote de popularité à la bourse des valeurs des disciples de Bamba, au point d’inquiéter au plus haut point le pouvoir qui n’ignore pas la force électorale, mais surtout financière de cette communauté», renchérit le journal, qui n’est pas loin de suspecter une connexion entre Idrissa Seck et l’opposition fédérée autour du Pds, pour le rendez-vous de 2017. «C’est l’éventualité d’une alliance entre Rewmi et les libéraux qui suscite le plus de crainte chez les militants et responsables de l’Apr. Et pour cause, dans l’impossibilité plus que probable de voir Karim Wade participer à la prochaine présidentielle, le parti de Wade pourrait se rabattre sur un autre candidat capable de battre Macky Sall. Et nul doute que, face au manque de charisme des autres responsables du Pds et à l’impréparation des autres leaders de l’opposition, le chantre des «grappes de convergence» aura le meilleur profil.
2017, la revanche sur Wade et Macky?
Reste à savoir si d’ici à 2017 (ou 2019 ?), Idrissa Seck réussira à conserver tout le capital de sympathie dont il bénéficie de nos jours auprès de nombreux Sénégalais, consécutivement aux tâtonnements du pouvoir de Macky Sall et aux erreurs de stratégie de Me Abdoulaye Wade. Deux constats qui ont fini par écorner l’image du président de la République et celle de son prédécesseur auprès des électeurs», conclut le confrère.
lundi 9 mars 2015
Le Franc CFA pour les nuls
Dans cet article nous allons essayer de résumer les arguments présentés dans l’excellent livre de Nicolas AGBOHOU, livre intitulé « Le franc CFA et l’euro contre l’Afrique ».
Nous éviterons de nous attarder sur les détails techniques, afin de rendre l’article compréhensible par un public large. Nous vous recommandons fortement de lire le livre du professeur AGBOHOU pour approfondir sur le sujet.
1) origine du Franc CFA
La signification du franc CFA a évolué avec le temps, en fonction des contextes politiques, toujours dans le souci d'endormir les africains. Le franc CFA a été créé le 25 Décembre 1945 par un décret signé par trois français : Charles De Gaulle (président du gouvernement provisoire) ; René Pleven (Ministre des Finances) ; et Jacques Soustelle (Ministre des colonies). La signification du franc CFA était alors Franc des Colonies Françaises d'Afrique.
Aujourd'hui franc CFA signifie franc de la Communauté Française d'Afrique. On joue sur les mots pour mieux cacher la réalité qui pourrait choquer. Nous préférons la première dénomination, car c’est celle qui d’après nous reflète le mieux la réalité.
A l'époque où Rome colonisait la Gaule (actuelle France), l’empereur romain Jules César, suite à une bataille qui opposa son armée aux Gaulois portés par Vercingétorix, dit ceci des Gaulois : « c’est une race d’une extrême ingéniosité et ils ont de singulières aptitudes à imiter et à exécuter ce qu’ils voient faire des autres ». Jules César n'avait pas tout à fait tort.
En ce qui concerne le CFA, les français n'ont pas imaginé eux-mêmes ce mécanisme. C'est un procédé qui leur a été appliqué par les allemands lorsque les français étaient sous leur occupation entre 1939 et 1944. Les allemands, dès l'occupation de la France et des pays d'Europe inventèrent des monnaies locales (Deutsch des territoires occupés) qu'ils associèrent au vrai Deutsch mark (monnaie allemande de l'époque). Les allemands ont mis en place ces monnaies, avec un mécanisme qui permettait à l'Allemagne nazi le pillage en règle des territoires occupés. A la fin de la guerre (1945), la France ne s'est pas gênée: elle a copié exactement le mécanisme nazi, qu'elle a appliqué à ses colonies d'Afrique; et ça dure jusqu'à nos jours.
Le premier à avoir écrit sur le CFA et dénoncé cet outil de pillage de l’Afrique dite francophone fut le docteur en économie camerounais du nom de Tchuindjang Pouemi. Il a écrit en 1983 un livre intitulé Monnaie, servitude et liberté. La répression monétaire de l’Afrique. Peu de temps après ce livre il est décédé dans des circonstances douteuses. Assassinat en règle par la France ou simple coïncidence? A chacun de juger. Depuis ce fut un silence de mort. Personne n'avait plus osé écrire de manière critique sur le franc CFA, jusqu'à ce que le professeur Nicolas AGBOHOU nous gratifie en 2008 de son ouvrage intitulé Le franc CFA et l’Euro contre l’Afrique.
Notre recherche de documentations sur le franc CFA nous a permis de trouver deux autres livres : Le franc CFA, d’où vient-il, où va-t-il ?, du congolais Serge Ikiemi ; et Le franc CFA : Pourquoi la dévaluation de 1994 a tout changé, du journaliste français Rémi Godeau. Ces deux derniers livres se contentent de décrire les mécanismes de fonctionnement de franc CFA, sans véritablement proposer d’analyses critiques, contrairement au livre de Nicolas AGBOHOU.
2) Le fonctionnement du CFA et les règles de base
Dans un souci de faire comprendre à un public large, nous allons expliquer de manière simplifiée le fonctionnement du franc CFA, sans plonger dans les détails. Les mécanismes de base du fonctionnement du franc CFA sont simples. Il y a trois acteurs en jeu:
- Les pays Africains soumis à l’utilisation du franc CFA ;
- La France ;
- Et le reste du monde.
Enfin il y a ce que l'on appelle "Compte d’opérations". Le Compte d’opérations est un Compte bancaire ouvert auprès de la Banque de France pour chaque pays qui utilise le franc CFA. Lorsque la France veut des biens de pays africains, elle imprime le CFA (à Clermont Ferrant en France – et les pays africains payent pour les frais d’impression) et vient récupérer les vrais biens des pays africains avec ce papier. Ensuite la France écrit sur les Comptes d’opérations un crédit équivalent (en gros la France prend les biens des pays africains et écrit sur une ligne d’ordinateur que ces pays ont du crédit auprès de la banque de France). Ce papier dénommé franc CFA n'est utilisable qu'auprès de la Banque de France.
Lorsque les pays africains veulent acheter les biens en France, ils se pointent avec ce papier à la Banque de France, et la banque de France leur donne des euros pour acheter chez eux (le compte d’opérations est débité si nécessaire). Lorsque les pays africains veulent acheter ailleurs qu’en France ils vont demander des dollars auprès de la Banque de France. Après toutes les pressions politiques imaginables, lorsque la France accepte de leur donner les devises, un ajustement (débit) est effectué sur leurs comptes d’opérations si nécessaire.
Lorsqu'un acteur quelconque vient acheter les matières premières africaines (c'est l’essentiel de ce que les africains ont à vendre pour l'instant), il les paye en dollars. Pour l’Afrique centrale, 60% de ces dollars sont purement et simplement récupérés par la Banque de France, et seulement 40% descendent en Afrique. La France écrit alors dans les comptes d’opérations des pays africains qu’ils ont l’équivalent des 60% de crédit en plus. Pour l’Afrique de l'ouest c'est 50% (restent à la Banque de France) et 50% descendent en Afrique. Officiellement la France retient cet argent pour garantir le taux de change Fixe 1€=655fcfa. D'abord on nous dit que le taux est Fixe, ensuite on apprend qu'en réalité ça ne l'est pas. Les acteurs économiques dans le monde ajustent en fonction de la valeur réelle de biens des africains. Lorsqu'ils s'apprécient, la France crédite les comptes d’opérations, et lorsqu'ils se déprécient la France débite les comptes d'opérations.
En réalité il n y a pas de taux fixe, les pays africains payent pour maintenir ce taux fixe artificiel ; parité qui n’est pas nécessairement dans l’intérêt des pays africains, comme nous expliquerons plus bas. Dans le livre d'AGBOHOU il est dit que les comptes d'opérations pour la seule zone de l’Afrique centrale présentaient un solde créditeur de 4 311.7 milliards F CFA en fin Mars 2007.
La France y a accumulé une fortune qu'elle utilise pour elle, n’a jamais rien restitué aux africains, et se contente d'écrire sur un écran d'ordinateur (compte des opérations) qu'elle leur doit, et que les africains peuvent acheter des biens en France. En plus de prendre gratuitement (sans débourser tout de suite) les biens africains avec son CFA, la France utilise les devises extérieures africaines du compte d'opérations pour son fonctionnement, place une partie de cet argent sur les marchés financiers, en reçoit les intérêts, prête une partie de ces intérêts gagnés sur leur argent, aux africains. Ensuite la France bat tambour dans ses médias et ceux africains qu'elle les aide. Pour cela elle a toute une artillerie de structures: agence française du développement,...
Pendant que les africains manquent des infrastructures, qu’ils cherchent des devises pour les construire, la France utilise grassement leur argent du compte des opérations, qui ne cesse de s'accumuler. Il faut être rêveur pour espérer que la France rendra aux africains 1 centime de cet argent un jour.
Voilà résumé le fonctionnement du CFA. A retenir: la France obtient les matières premières des pays africains sans débourser la moindre devise; si la France n'a rien qui intéresse les pays africains alors les matières premières qu'elle leur prend sont gratuites pour la France. Plus les pays africains exportent à l'étranger, plus ils enrichissent la France: 60% de leurs exportations pour l'Afrique centrale, et 50% pour l'Afrique de l'ouest sont purement et simplement retenus par la France. Le solde des avoirs extérieurs africains ainsi « rackettés » par la France cumulait à 4 311.7 milliards F CFA en fin Mars 2007, et ceci uniquement pour la zone BEAC (Afrique centrale). Les africains ne sont pas libres d'acheter ce qu’ils souhaitent où ils veulent dans le monde, car il faut que les africains passent par la France pour les devises. Tout ce que la France ou l'union européen appelle "aide" n'est en réalité qu'une partie de l’argent des africains du compte d’opérations, que la France leur prête à des taux d'intérêt non nuls. S'il y a quelque chose à retenir du FCFA c'est ce dernier paragraphe.
3) Les institutions du franc CFA et l'économie locale
Bien qu'ils portent le même nom, les franc CFA des différentes régions (Afrique centrale, Afrique de l'ouest et Comores) ne sont pas convertibles entre eux. Si un camerounais veut acheter de la marchandise en côte d'ivoire, il doit aller convertir son CFA en France contre l'euro, acheter les CFA de l'Afrique de l'ouest et aller acheter en Côte d'ivoire.
Officiellement le CFA de chaque zone est géré par la banque centrale de ladite région, et chaque Banque centrale est libre dans la prise de ses décisions. Ce qui pourrait laisser penser que ces banques sont libres de manipuler le franc CFA dans l'intérêt de leurs peuples. C’est malheureusement Faux. En effet La France s'est arrangée pour contrôler aussi les Banques centrales des pays africains qui utilisent le franc CFA. En Afrique centrale, le conseil d’administration de la banque centrale (BEAC) est constitué de 13 membres, dont 3 français désignés par le gouvernement français. En Afrique de l’ouest le conseil d’administration de la banque centrale (BCEAO) est constitué de 16 membres, dont 2 français désignés par le gouvernement français. Aux Comores le conseil d’administration de la banque centrale comorienne (BCC) est constitué de 8 membres, dont 4 français désignés par le gouvernement français.
En Afrique centrale, le conseil d’administration de la BEAC « délibère valablement lorsque au moins 1 administrateur par état membre et 1 administrateur français sont présents ou représentés ». Ce qui signifie, en reprenant les termes mêmes du professeur AGBOHOU, qu’il suffit pour la France de pratiquer la politique de la chaise vide (n’envoyer aucun de ses membres aux réunions de prise de décisions) pour bloquer toutes les affaires des six pays membres de la BEAC.
En Afrique de l’ouest les statuts de la BCEAO stipulent que pour que des décisions soient prises au conseil d’administration elles « doivent recueillir l’unanimité des membres du conseil d’administration ». Or comme dit plus haut la France compte 2 membres au conseil d’administration.
Dans les Comores, le conseil d’administration de la BCC « délibère valablement lorsque au moins six de ses membres sont présents ou représentés. Les délibérations doivent être adoptées par 5 au moins des membres présents ou représentés ». Or comme expliqué plus haut ce conseil d’administration est constitué de 4 comoriens et 4 français.
On constate donc que par ces dispositions statutaires la France dispose d’un droit de veto au sein de chacune des banques centrales des 3 zones CFA, sans qu’aucun pays africain n’ait réciproquement de regard sur la politique monétaire française. Par ce veto nombre d’avantages promis aux africains concernant le CFA ne peuvent pas être concrétisés, car la France mettra toujours et logiquement son veto pour éviter par exemple des opérations de création monétaire (Quantitative Easing), ou que les comptes d’opérations passent durablement en négatif, ce qui irait contre les intérêts de la France.
La conséquence de ce droit de veto c'est que les pays africains ne peuvent même pas utiliser cette monnaie (prêts aux entreprises, Quantitative Easing, dévaluation, surévaluation, ...) pour booster leurs économies. De nos jours la politique monétaire est un outil indispensable pour piloter l'économie. En l'occurrence la structure économique des pays africains qui utilisent le CFA voudrait que leur monnaie soit moins forte que la valeur actuelle du franc CFA arrimé à l’EURO. Pour se permettre une monnaie forte un état devrait avoir une économie qui produit des biens très hauts de gamme, rares ou difficilement « concurrençables ». En Europe il n y a que l’Allemagne qui peut se permettre le luxe de l'euro fort tel qu'il est actuellement.
Ça fait 1 dizaine d'années que la chine (2ème économie mondiale) est accusée de volontairement garder sa monnaie basse. Les Etats-Unis ont laissé chuter le dollar et ne font rien pour le relever. Dans ce contexte, on impose aux économies comme celles africaines, qui ne produisent pas de biens hauts de gamme une monnaie arrimée à l'Euro, que l’on s’obstine à maintenir à une parité fixe (1euro = 655 FCFA). C'est une aberration, mais tant que cela arrangera la France, à moins que les africains contraignent la France à lâcher l'étau autour de leur cou, la France ne permettra jamais que cela change. Si l’Afrique de développe économiquement et prend son destin en main, la France se retrouvera certainement dans une situation économique alarmante. La France vit de l'exploitation de l’Afrique. Ce n'est pas nous qui le disons, mais l'ex président français Jacques Chirac dans une de ses interviews après sa retraite.
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Références :
IKIEMI Serges, Le franc CFA, d’où vient-il ? Où va-t-il ?, l’Harmattan, 2010.
AGBOHOU Nicolas, Le franc CFA et l’EURO contre l’Afrique, Editions Solidarite mondiale, 2008.
GODEAU Rémi, Le franc CFA, pourquoi la dévaluation de 1994 a tout changé, Septa, 1995.
TCHUINDJANG POUEMI Joseph, Monnaie, servitude et liberté. La répression monétaire de l’Afrique, Cameroun, Edit. J. A., 1985.
lundi 26 janvier 2015
Le fruit du baobab, l'aliment qui séduit déjà les Anglais pourrait être la star de 2015
Il fait fureur en Angleterre. Le fruit du baobab est, après le kale l'an dernier, et la baie de goji l'année d'avant, l'aliment qui pourrait être, selon The Telegraph, la star de 2015. Oui, le fruit du baobab, extrait des pousses de ce arbre massif qu'on trouve en Afrique et dans certaines régions d'Australie.
En plus d'avoir un goût agréable, ce petit fruit serait tout à fait avantageux pour la santé et le bien-être. Les Anglais ne s'y trompent pas. Selon nos confrères du Huffington Post UK, le baobab s'est déjà fait une place dans les plats préférés et dans les salons de thé des Britanniques.
Mais qu'est-ce que c'est ?
Le fruit du baobab, tout simplement appelé "baobab" chez les Anglais, est surnommé "pain de singe" en français car il serait aussi acide pour les hommes que pour les singes. Il est entouré d'une coque dure qui peut mesurer jusqu'à 30 centimètres de long:
Qu'est-ce qui le rend si attirant ?
Notamment qu'il soit bourré de calcium, vitamine C, potassium, fibre, vitamine B6 ou encore de thiamine... Il est également extrêmement riche en antioxydants, qui ont des vertus médicales reconnues. Il en possède par exemple plus du double par gramme que la baie de goji, l'un des fruits phares des deux dernières années, et plus que myrtilles et grenades combinées.
"Le baobab est un aliment cru 100% naturel, riche en nutriments, avec un goût unique proche d'un sorbet citronné", explique au Huffington Post UK Tipper Lewis, phytothérapeute. "C'est une excellente source de vitamine C, qui aide également à protéger les cellules du stress et contribue à la formation normale de collagène dans la peau", poursuit-il Lewis. "La vitamine C aide aussi à la régénération de vitamine E qui protège et répare votre peau."
Selon Katya Igumentseva, fondatrice d'Organic Burst, le fruit du baobab est par ailleurs excellent "pour améliorer sa concentration, avoir plus d'énergie, soutenir le système immunitaire, maintenir un système nerveux en bonne santé et booster son taux de fer".
Où l'acheter et comment le consommer ?
C'est sûr, vous n'en trouverez pas en France à tous les coins de rue. Oubliez les supermarchés et tentez les petits magasins spécialisés. Ensuite, vous le trouverez bien plus facilement en poudre (la pulpe a été séchée) que tel quel. A Paris, on en trouve par exemple dans le magasin pour vegans, Un monde vegan. Son prix? 18€ les 160 grammes de poudre. Pour la comparaison, à ce prix-là, vous pourriez acheter environ 4,5kg de pommes golden, 7kg d'ananas, 4kg de kiwis, 870 grammes de myrtille...
Si jamais vous voulez tenter l'expérience, voici quelques façons de consommer cette poudre de fruit:
en mettant deux cuillères à café de poudre dans une bouteille d'eau plate ou gazeuse
dans un yaourt
dans des sauces un peu acidulées
dans les smoothies
dans certains cocktails
dans votre pain fait maison
dans votre thé
Et pour le goût, attendez-vous à quelque chose d'acidulé, assez proche du citron.
lundi 22 décembre 2014
Comprendre l’affaire PETRO-TIM
visitez le lien siuvant svp!!!
http://creationdentreprise.sn/petro-tim-senegal-sau
Dans son discours, le Président Abdoulaye WADE s’est limité à deux affaires : l’affaire du pétrole et l’affaire du Fer, mais je vous l’ai déjà dit, je vous le répète, il y en a bien d’autres.
Affaire du Pétrole
Nous vous disions dans notre dernière conférence de presse que c’est Macky SALL qui a signé les décrets portant approbation du contrat de recherche et de partage de production d’hydrocarbures entre l’Etat, PETROSEN et PRETO-TIM Limited pour le blocs de Saint-Louis Offshore Profond et de Cayar Offshore Profond. Nous vous disions que les faits étaient incontestables et nous vous le prouvons ce jour. Ce sont respectivement le décret 2012-597 du 19 juin 2012 et le décret 2012-596 du 19 juin 2012. Nous vous en donnons des copies. Comme ça, personne ne le contestera plus. Suite à la signature de ce décret, le frère du président, Aliou SALL, mandaté par la société PETRO-TIM LIMITED à qui Macky SALL a attribué les blocs, a créé une société dénommée Petro-Tim Senegal le 4 juillet 2012 avec un apport en capital de 10 millions CFA. Nous rappelons que Preto-Tim Limited a été créée dans la même année aux îles caïman avec un capital de 50 mille dollars et immatriculée sous le numéro 265741. Le Régie de Commerce de M. SALL est SNDKR201289438 et le numéro NINEA est 004607290. Il en est l’unique propriétaire d’autant plus que la société est une SAU (Société Anonyme Unipersonnelle). Cela, aussi, personne ne peut le contester. Ce qui est étonnant c’est que dans les statuts de Petro-Tim Senegal à notre disposition, il a été noté : 1) Que préalablement à la création de sa SAU, Aliou SALL a reçu les pouvoirs de Petro-Tim limited suivant un acte sous seings privés certifié par le Consul Général de Singapore en date du 23 mai 2012. Rappelons que Macky SALL s’est installé au palais le 3 Avril 2012. 2) Que la SAU pourra se transformer en une autre société le liant, lui, Aliou SALL et ” d’autres personnes ou sociétés pouvant entrer dans la dite société par suite de cession ou création d’actions nouvelles, avec apport correspondant, et suivant un acte de transformation à intervenir alors (voir statuts de Petro-Tim Senegal) Par ailleurs, toujours selon les statuts, ” Petro-Tim Senegal a pour objet au Sénégal et à l’étranger : 1) l’exploration et la recherche pétrolière 2) la prise de participation dans tous titres miniers et pétroliers, l’exploitation, la production, le stockage temporaire, le traitement, le transport, le raffinage, la distribution, le marketing et la commercialisation d’hydrocarbures liquides et/ou gazeux. Et plus généralement, toutes opérations financières, commerciales, industrielles, mobilières et immobilières pouvant se rattacher directement ou indirectement à l’objet ci-dessus ou à tous objets similaires ou connexes de nature à favoriser son extension ou son développement
D’autres sociétés ont été créées (Petro Asia NewCo limited le 29 juin 2012 aux îles caïman, PetroAsia Resources Limited à Hong Honk et PetroAsia Limited aux îles Caïman le 11 juillet 2012). Nous y reviendrons très prochainement.
Kosmos Energy, une société américaine, dans un contrat d’affermage, s’est engagée à prendre en charge les travaux d’exploration sur les blocs de Kayar profond et Saint-Louis profond et a mis 400 millions de dollars Us, soit 200 milliards de francs Cfa, et le contrat avec l’Etat du Sénégal est signé. Ce qui veut dire que les blocs valent plus de 200 milliards de CFA car personne n’investit à perte.. Personne ne le conteste, la répartition des actions dans la nouvelle société est 60 % pour la compagnie américaine, 10% pour l’Etat du Sénégal, représenté par Pétrosen et 30% pour la société Timis Corporate. C’est le journal ” African Energy et non Abdoulaye WADE qui écrit dans son numéro du 11 septembre 2014 ” Les 30% de Timis Corporate sont obtenus par Petro-Tim Senegal, une compagnie créée par Frank Timis et Aliou SALL, frère du Président Macky SALL. Les 10 millions CFA de SALL lui rapportent ainsi au minimum 60 milliards de FCFA et certainement des centaines sinon des milliers de milliards CFA, sur le dos de la nation sénégalaise. C’est ce qu’on appelle un vol d’autant plus que ces blocs nous appartiennent à tous, Sénégalaises et Sénégalais. Nous ne nous laisserons pas faire. Personne, fut-il un Président, n’a pas le droit de voler notre nation au profit de son frère. C’est pourquoi, non seulement ils doivent nous remettre ce qu’ils ont volé mais nous demandons des poursuites pénales contre Aliou Sall, les coauteurs et les complices.
mercredi 17 décembre 2014
La reculade sur l affaire karim wade s annonce des plus belle La justice se veut libre dans son fonctionnement
L’affaire Karim Wade, qui commence à s’enliser devant la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei), va prendre une tournure extraordinaire, dans les prochains jours. Le fils de l’ancien président de la République, Me Abdoulaye Wade, sera bientôt libéré. L’info est de taille. Et, elle émane d’un milieu assez autorisé…
Après plus de deux ans d’enquête de la section recherches de la gendarmerie et de la Commission d’instruction (Ci) de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei), l’on s’achemine lentement, mais sûrement, vers une libération de l’ancien ministre des Transports Aériens, Karim Wade. En prison depuis le 17 avril 2013, le fils de l’ancien président, Abdoulaye Wade va, selon nos interlocuteurs, sortir de prison.
«La formule, la procédure, les modalités et les conditionnalités… sont à l’étude», ajoutent-ils. De la défenestration de Mimi Touré de la Primature, après le déclenchement des poursuites contre Wade fils, au limogeage spectaculaire du procureur spécial, Aliou Ndao, en pleine audience, en passant par les souhaits de Touba et le rapprochement de Me Alioune Badara Cissé, membre du pole d’avocats de défense de Karim Wade, avec le Chef de l’Etat, Macky Sall, beaucoup de jalons allant dans ce sens sont déjà posés. «L’affaire est en train de se jouer entre recherche d’artifice juridique consensuel, pression de hautes sphères de décision du pays, manoeuvres aux relents politiques, volonté d’apaisement et application pure et simple du droit», expliquent nos informateurs qui estiment que ce serait une très bonne transition pour tourner la page politico-économique qui pollue le quotidien des populations (Affaires Arcelor Mittal – Petro Tim).
Les sondes sont lancées. Quand pensera les populations? Quelle sera la réaction de l’opinion? En tout cas, le patron du journal Le Quotidien, a donné son avis sur la question. Et c’est pour défendre la possibilité de la libération de l’ancien ministre d’Etat, Karim Wade en ces termes: «Bien sûr que non! Dans tout système judiciaire pénal qui se voudrait protecteur des droits de la personne humaine, le principe de la détention provisoire de personnes poursuivies devrait être l’exception et à l’opposé, le bénéfice de la liberté provisoire devrait être la règle. La détention provisoire a surtout été instituée principalement pour des raisons de sûreté (…) Le noble souci du législateur est d’éviter la mise en détention arbitraire d’une personne. Quels dommages continue- t-on de causer à des personnes détenues pendant de longues années et qui au terme de la procédure judiciaire se retrouvent innocentées? (…)
En conséquence, il serait parfaitement compréhensible qu’un détenu comme Karim Wade par exemple puisse bénéficier d’une liberté provisoire, après quelque deux ans de détention provisoire, le temps que son procès devant la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) soit bouclé. Tout porterait à croire que ce procès a encore de beaux jours devant lui. Les causes des lenteurs dans le déroulement de ce procès ne sont pas toujours imputables à Karim Wade et à son système de défense. Au nom des principes de la présomption d’innocence, de la sauvegarde des droits élémentaires de la personne humaine et des dysfonctionnements constatés dans la distribution de la justice, Karim Wade devrait pouvoir bénéficier de la liberté provisoire. Une telle mesure ne préjugerait en rien du verdict qui sera prononcé par la juridiction de jugement. Ainsi, si au terme du procès, aucune charge n’était retenue contre lui, le bénéfice de la liberté provisoire aurait plus ou moins permis de limiter les dégâts».
Dans cette même veine, Me El Hadji Diouf, avocat de l’Etat dans ce procès, a déclaré dans les colonnes de Direct-info ce qui suit: «Je comprends bien mon ami et frère Karim Wade qui doit se battre pour se libérer. Je n’ai jamais souhaité à Karim Wade de passer une seule nuit en prison. J’aime beaucoup Karim. Je veux le voir sortir de prison. Mais la loi est dure. Il n’a qu’à se battre avec les armes conventionnelles».
Le commentaire est libre…
samedi 29 novembre 2014
Deal au sommet de l Etat une histoire d'une nébuleuse affaire dossier classés sans suite
WADE VEUT FAIRE ANNULER LE CONTRAT LIANT L'ETAT SÉNÉGALAIS À MITTAL
Wade veut faire annuler le contrat liant l'Etat sénégalais à Mittal
L'ancien chef de l'Etat sénégalais Abdoulaye Wade, a affirmé jeudi à Dakar sa volonté de saisir les tribunaux aux fins de faire annuler le contrat liant l'Etat du Sénégal au géant indien Arcelor Mittal, qualifiant de "nébuleuse" ce document signé par le ministre des Mines et son homologue en charge des Finances.
"Le deal intervenu entre Mittal et le Sénégal a été signé par le ministre des Mines (Aly Ngouille Ndiaye) et le ministre des Finances (Amadou Ba), alors qu'ils n'en ont pas le droit", a-t-il dit lors d'une conférence de presse.
Selon Me Wade, les affaires de cette nature sont d'habitude gérées par l'agent judiciaire de l'Etat, estimant que par conséquent, le contrat signé par les deux ministres doit être par conséquent considéré comme nul.
"Nous allons l'annuler. Nous allons saisir le tribunal de Dakar et le tribunal de Paris qui est compétent parce que ça été signé là-bas", a-t-il fait valoir, affirmant "l'agent judiciaire de l'Etat qui est une femme a refusé de signer".
Ce contrat "est une nébuleuse bourrée d'irrégularités", a-t-il dit, avant d'ajouter que le régime actuel a décidé d'avoir "un accord à l'amiable avec Mittal qui offre une somme X parce que jusqu'à présent c’est nébuleux".
Me Wade a dit que selon ses investigations, le conseil d'administration de Mittal avait proposé à l'Etat du Sénégal 250 millions de dollars au lieu de 150 millions de dollars, comme dit par le ministre de l'Economie et des Finances, Amadou Ba. Donc, "100 milliards de dollars" manquent, selon lui.
Réagissant aux explications fournies par le ministre des Finances à propos de l'argent et du compromis trouvé avec Mittal, Wade a expliqué "qu'en matière de recherches, les résultats appartiennent au pays et l'investisseur n'a pas le droit de rapatrier les recherches. "Mittal n'a rien, les études appartiennent au Sénégal", a-t-il insisté.
Selon lui, si on admet que "le gouvernement ait reçu 150 millions de dollars soit 75 milliards de francs CFA, nous avons le droit de savoir" où est l'argent qu'il a reçu.
"Quand on reçoit de l'argent, il faut l'affecter. Le Trésor n'a pas le droit de recevoir de l'argent liquide. Ce sera une concurrence aux banques", a-t-il fait savoir.
Le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, Amadou Ba, a assuré que le chef de l'Etat veille à ce que l’argent versé dans le cadre de son contentieux avec la société Arcelor Mittal ‘’soit utilisé à bon escient’’.
‘’ Concernant la loi de finances rectificative 2014 nous avons mis 40 milliards de francs destinés à des investissements (…) et dans la loi de finances initiale qui est actuellement en examen, nous y avons inscrit 25 milliards en ressources et c’est très clairement défini dans l’exposé des motifs (…)’’ a-t-il dit, en marge d’une signature de document conjoint de programmation avec l’Union européenne.
Selon lui, ‘’dire alors aujourd’hui que ce n’est pas budgétisé (l’argent de Mittal), les faits prouvent le contraire, par contre ce qui a changé c’est que le président de la république a veillé à ce que ces ressources soient utilisées à bon escient (…)’’.
Il a ajouté que le gouvernement ‘’est en train de veiller et payer chaque année à la société minière Kumba Resources’’ dans le cadre de leur contentieux.
‘’Donc je ne sais pas pourquoi un tribunal qui nous avait condamné à payer à Kumba Resources 90 millions d’euros, ramenés ensuite à 75 millions d’euros soit 50 milliards de francs, pourquoi le même tribunal va condamner Mittal à payer 400 milliards ou 500 milliards de francs à l’Etat, je ne pense pas que les juridictions internationales fonctionnent ainsi’’ a-t-il soutenu.
L'Etat du Sénégal avait signé un protocole le 7 juillet 2004 avec la société minière Kumba Resources. Cette dernière s’était engagée aux termes du protocole à payer au Sénégal 6,500 millions d’euros pour l’exploitation de l’or de la Falémé (Est).
Mais le gouvernement du président Wade avait rompu unilatéralement le contrat, en confiant l’exploitation du minerai de fer de la Falémé à Arcelor Mittal. Kumba Resources avait saisi les juridictions internationales qui ont condamné le Sénégal à lui payer 75 millions d’euros (75 milliards FCFA).
Invoquant des manquements de la part du géant indien, Arcelor Mottal, l’État du Sénégal avait porté l’affaire devant le tribunal arbitral de Paris, qui a rendu un jugement qui lui est favorable.
Amadou Ba a rappelé qu’il a été convenu avec Arcelor d’un paiement de 150 millions de francs à l'Etat du Sénégal et d'une évaluation des études ‘’et cela est un aspect extrêmement important, car (…) cela va permettre à l’Etat de donner cette mine à un autre investisseur’’.
‘’Les études ont été évaluées à 50 millions de dollars (…) mais en numéraire c’est 150 millions de dollars que nous avons reçu’’, a t-il ajouté.
AFFAIRE MITTAL : Voici les détails du scandale qui mouille Macky, Amadou Bâ et Aly Ngouille
Pour rappel. En 2006, Mittal a voulu faire une Opa sur Arcelor et devenir le numéro un de la sidérurgie. Mittal Steel Company a contacté le PR Wade et a proposé pour le Sénégal un contrat d’exploitation des mines de la Falémé (700 millions de tonnes de fer) et a promis d’investir 1000 milliards de dollars (500 000 milliards) au Sénégal. Suite aux manquements de Mittal, l’Etat du Sénégal sous Wade a amené le dossier au Tribunal Arbitral de Paris et demandé des dommages pour le Sénégal. Alors que une somme substantielle était attendue pour le pays, Macky SALL a brusquement interrompu la procédure et négocié directement un contrat avec Mittal.. Au final, le Sénégal aurait simplement obtenu 75 milliards FCFA et la remise d’un dossier d’étude qui aurait coûté 25 milliards F CFA, soit un total de 100 milliards soit 4% de la demande initiale. Ce qui est un véritable scandale. En plus, des incohérences existent entre les montants versés par Mittal et ceux reçus officiellement par l’Etat.
Dans ce dossier, le Président Wade a posé trois questions et demandé trois actes de transparence à Macky SALL avant d’aller plus loin. Nous nous posons ces questions et travaillons pour que le peuple sénégalais et toutes ses organisations soient informés.
1. Publier l’accord Sénégal/Mittal dans le JO avec copie à la presse
2. Publier le procès-verbal du Conseil d’Administration de la société de Mittal qui aurait dégagé 250 millions USD au lieu de 150 millions USD ou 75 milliards CFA
3. Publier les deux rapports d’expertise : Gustawson du Colorado qui a estimé 2 postes du préjudice à 1.967.314.000 dollars
4. Pourquoi l’accord-arrangement n’est-il pas signé par l’Agent Judiciaire de l’Etat, seul habilité à ester en justice, en action et en défense, qui a d’ailleurs introduit l’action devant le Tribunal Arbitral de Paris ; pourquoi ignorer ses avocats ? Pourquoi faire signer le Ministres des Mines et de l’Industrie et le Ministre des finances ?
Nous savons qu’en droit l’accord est nul et de nullité absolue pour défaut de qualité de la personne qui a prétendu engager l’Etat, donc nullité pour incompétence.
5. Combien avez-vous payé d’honoraires à votre avocat Maitre Meyer et qui a versé les 75 milliards au Trésor, Mittal ou Meyer ?
6. Combien d’argent est parti à la Banque Standard Chartered en Afrique du Sud ?
vendredi 28 novembre 2014
Se repentir auprès du Puissant pour nos fautes commises
Dieu, Dieu, Dieu Miséricordieux et bienveillant, lent a la colère et plein de bonté et de vérité, il conserve de la bonté a des milliers, il supporte le crime la rébellion et le .péché. Et absoudre il n absoudre pas, il se souvient du crime des pères sur les fils et sur les petits et sur la troisième et sur la quatrième génération.
Nous vous demandons pardon et implore sur vous la miséricordieux une disgrâce des bienfaisants et le meilleur qui puisse nous donner encore des forces pour te prier et que dans la bonté de tes attributions, l’on puisse s épanouir ici bas et dans l’eau delà et que tous nos péchés soient dissipes avant que le jugement dernier arrive prière aussi faite a tous les musulmans.
Dieu, Dieu, Dieu nous te rendront grâce et implore de ta richesse incommensurable des faveurs pour l'Afrique mon pays le Sénégal ma famille et moi-même amin !!!
mardi 25 novembre 2014
Abdoulaye Wade appelle à des élections anticipées au Sénégal
L’ex président du Sénégal, Me Abdoulaye Wade, a appelé vendredi à Dakar, lors d’un meeting organisé par sa formation politique, le Parti démocratique sénégalais (PDS opposition), à des élections anticipées au Sénégal, dans le but, a-t-il dit, de sortir le pays de la « situation affreuse » dans laquelle il se trouve.
‘’Macky Sall doit prendre son courage à deux mains et se déclarer incapable et qu’il abandonne le pouvoir », a déclaré Me Wade, face à de nombreux militants de son parti.
‘’A partir de ce moment, a-t-il poursuivi, on aura une commission de transition et les élections à venir seront organisées le plus tôt possible, soit le 29 juin ou le 6 décembre 2015 »
Il a ajouté qu’il est capable d’organiser un coup d’Etat mais n’envisage pas de le faire
« Si lors de mon retour à Dakar, après une longue absence j’avais demandé aux millions de gens qui m’ont attendu de marcher sur le palais ils l’auraient fait et si je décrète ce soir que nous allons passer la nuit au palais, les gens vont me suivre », s’est-il vanté, précisant toutefois qu’il n’appellera pas à l’insurrection.
Me Wade a néanmoins demandé à son successeur Macky Sall de répondre dans trois jours aux accusations de mal gouvernance qu’il a portées à son endroit, donnant rendez-vous à ses militants à un autre grand meeting, après le sommet de la Francophonie que le pays va abriter à partir du 29 novembre prochain.
Signature : APA
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jeudi 13 novembre 2014
ANNONCE PERTINANTE
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lundi 27 octobre 2014
Procès Karim Wade
Xalima-News-Notre reporter, qui couvre pour nous le Procès de Karim Wade revient en grandes lignes sur les étapes qui ont marqué ce marathon judiciaire en cours. Un travail très fourni qui renseigne même sur les détails
Depuis le 31 juillet 2014, le procès de Karim Meissa Wade et de ses cinq co-prévenus se tient devant la Cour de Répression de l’Enrichissement Illicite (CREI). « Enfin, nous y voilà !!! » semblait dire les sénégalais. Mais dès l’entame, l’affaire s’annonçait très complexe, au vu de l’ampleur : un enrichissement illicite de cent dix sept milliards de francs CFA (117.000.000.000 FCFA), un ancien (très puissant) ministre avec pas moins de sept portefeuilles gérés dans le box des accusés, soixante dix sept (77) témoins, plus de soixante (60) avocats de trois nationalités différentes (sénégalais, français et béninois)… D’ailleurs, le président de la CREI, Henri Grégoire Diop n’avait-il pas prévenu que « cette affaire peut durer six mois » ? Au rythme où vont les choses, ce sera plutôt pour une année.
Le panorama que nous offre cette la salle 4 du palais de justice de Dakar n’est pas très rassurant pour la manifestation de la vérité : des prévenus malades et d’autres volontairement et partiellement muets. Si le prévenu principal n’a pas cessé de répéter qu’il ne répondra « à aucune question tant que M. Ibrahim Aboukhalil ne sera pas soigné et ne soit en mesure de se présenter à la barre », il ne manque jamais une occasion de parler de l’affaire des quarante sept milliards de francs CFA (47.000.000.000 FCFA) de Singapour.
Et justement ce M. Ibrahim Aboukhalil, plus connu sous le nom de Bibo Bourgi, est le point central de cette affaire : 75% des biens imputés à M. Wade sont sous, entièrement ou partiellement, son nom et il est la seule personne qui puisse relier Karim Wade à certains de ses co-prévenus que sont Pierre Goudjo Agboba, Alioune Samba Diassé et Mbaye Ndiaye. Or il se trouve que M. Aboukhalil ne s’est présenté que deux fois à la barre de la CREI ; et les deux fois, il en a été obligé par le juge. M. Aboukhalil donc s’est présenté à la barre les deux fois en chaise roulante avec des perfusions qui lui étaient branchées. La deuxième fois, au bout de deux heures, ses avocats (et non ses médecins) l’ont fait mettre sur une civière, parce qu’il était fatigué disaient-ils. Ses médecins, appelés in extremis à la barre, ont fini par demander au juge de les laisser le ramener à la clinique. La seule tentative pour la cour de l’interroger s’est soldée par un échec. Les deux magistrats, le président Henri Grégoire Diop et son assesseur Magatte Diop, qui s’étaient transportés à la clinique n’ont même pas eu à lui lire la prévention (les faits qui lui sont reprochés). La seule question qu’ils lui ont posée est « M. Aboukhalil, pouvez-vous répondre à nos questions ? ». Et c’est dans la petite discussion qui a suivi cette question que le prévenu a fondu en larmes, obligeant ainsi ses médecins à mettre fin à ce que la cour retiendra comme interrogatoire. Si on ajoute que depuis le 1er octobre 2014, M. Aboukhalil a bénéficié d’une autorisation d’un mois de sortie du territoire pour raisons médicales. Et nul ne peut jurer que du retour de M. Aboukhalil passé ce délai. On doit signaler que son frère Karim Aboukhalil qui est aussi présumé complice de Karim Wade est en fuite.
Pour en revenir maintenant au déroulement du procès en tant que tel, on notera jusqu’ici trois phases : la phase des exceptions, celle de l’interrogatoire des prévenus et celle de l’audition des témoins.
La première phase a été la plus riche en . Il s’agissait pour les avocats de souligner les vices et entorses faits à la procédure, au respect des droits de chaque partie et au règlement et qui pourraient entraîner la nullité d’une partie ou de toute la procédure (d’où l’appellation « exception de nullité »). Plus d’une vingtaine d’exceptions ont été déposées, dont une seule par la partie civile (l’Etat du Sénégal, représenté par l’Agent judiciaire de l’Etat et dix sept (17) avocats). De toutes ces exceptions, deux ont été vidées : l’exception sur la constitution des anciens ministres, déposée par Me El Hadji Diouf de la partie civile et l’exception d’incompétence de la CREI déposée par les avocats de la défense. Les avocats de la défense ont estimé que certains faits visés se sont déroulé lorsque Karim Wade était ministre et que donc il n’est justiciable pour cela que de la haute cour de justice. Dans les deux cas, les exceptions ont été rejetées, le premier parce que Me Diouf n’avait pas déposé le décret mettant fin aux fonctions des ministres visés et le deuxième la cour s’étant déclaré compétente puisque le délit d’enrichissement illicite n’est constitué que si la personne n’arrive pas à justifier l’origine licite de ses biens, suite à une mise en demeure, et qu’au moment de cette mise en demeure, M. Wade n’était plus ministre. Toutes les autres exceptions, visant des pièces du dossier ou la nullité de la procédure même, ont été versées au fond. Autrement dit, en rendant sa décision finale, la cour rendra aussi sa décision sur ces exceptions. Cette phase a aussi été ponctuée d’incident entre la cour et les avocats et principalement, ou plutôt exclusivement, des avocats de la défense. Ces incidents ont atteint leur paroxysme lorsque, énervé par l’attitude provocatrice des avocats français, le président s’est adressé a l’un d’eux, Me Pierre-Olivier Sûr en l’occurrence, pour lui dire que « vous n’êtes pas chez vous ! ». Le président Diop finira par regretter publiquement ses propos. Malgré tout, cette phrase reviendra souvent dans les interventions des avocats sous la forme « d’avocats venus d’ailleurs », sortie par Me El Hadj Amadou Sall de la défense. On notera aussi la plaidoirie record de M. Ciré Clédor Ly, qui, après avoir dit qu’il sera bref, a parlé pendant 3 heures et 50 minutes.
Après cette phase des exceptions, vint l’interrogatoire des prévenus qui a débuté le 2 septembre 2014. Et naturellement, le premier à être appelé à la barre est le principal prévenu, Karim Meissa Wade. Mais son face à face avec la cour et les avocats aura accouché d’une souris. En effet, après avoir lu une longue déclaration de six pages tentant de démontrer que ce procès une machination parce que sa « candidature à l’élection présidentielle de 2017 fait peur à Macky Sall », M. Wade a répondu à toutes les questions de la cour, du parquet spécial et de la partie civile par cette phrase : « Je ne répondrai à aucune question tant que M. Ibrahim Aboukhalil ne sera pas soigné et ne soit en mesure de se présenter à la barre en pleine possession de ses moyens ». Ses avocats, quant à eux, ne lui ont posé aucune question, préférant être « aussi muets que (leur) client ». Cet interrogatoire a aussi été le lieu d’un incident entre les avocats de Karim Wade et le juge Diop. Ce dernier, tentant une pirouette humoristique, dit à M. Wade qu’il espérait que le jour où Ibrahim Aboukhalil se présentera à la barre, il ne dira pas qu’il ne parlera que si ses « complices Karim Aboukhalil et les autres qui sont en fuite » ne se seront présentés. Ce lapsus a fait bondir les avocats les bondir les avocats de la défense dans un seul et même élan. Ils vont ainsi demander qu’il leur soit donné acte que le président de la CREI a parlé des complices et non des présumés complices de Karim Wade. Ce qui veut dire pour eux que la CREI a déjà condamné Karim Wade. Ils en ont ainsi profité pour déposer une demande de récusation du président Henri Grégoire Diop pour partialité. Cette demande sera rejeté par la Cour Suprême.
Les autres prévenus ont été plus loquaces que M. Wade. Le successeur de Karim Wade à la barre, Mamadou Pouye, a commencé par décrier les agissements des gendarmes enquêteurs, lors de l’enquête préliminaire. Il dira même que le soir de son premier interrogatoire, l’un des gendarme lui aurait dit « M. Pouye, vous n’êtes pas notre cible. C’est Karim Wade que nous voulons. Vous avez une famille. Si vous nous donnez ce que nous voulons, nous vous protégerons. Nous somme un rouleau compresseur et rien ne nous arrêtera ». Puis M. Pouye longuement exprimé sur ses compétences, ses expériences professionnelles. Mais dès qu’il s’est agi de répondre aux questions relatives à AHS (Airport Handling Services, société pour laquelle il est soupçonné d’être un prête-nom de Karim Wade, NDLR), lui aussi a sa phrase : « Cette question est relative à AHS, société pour laquelle je suis actionnaire à 10% et M Aboukhalil à 90%, je préfère attendre que M. Aboukhalil soit présent pour y répondre ». E il sera de même pour les questions relatives à ses relations avec les Aboukhalil. Mais cette phrase fera rejaillir une faille dans la défense de M. Pouye révélée par le substitut du procureur spécial, M. Antoine Diome : il parle d’une société dont il dit que c’est « son bébé », mais en ignore la géographie du capital. M Aboukhalil n’en détient pas 90% mais 45%, les autres 45% étant détenus par son frère Karim Aboukhalil. Après son interrogatoire, M. Pouye a introduit par le biais de ses avocats une demande de liberté provisoire. Cette demande a été rejetée par la cour.
Mbaye Ndiaye est le deuxième prévenu à être interrogé. L’ancien administrateur de l’agence des Aéroports du Sénégal (ADS) s’est expliqué sur ses fonctions, la gestion de la structure avant et après la création des ADS, puisqu’il était déjà administrateur des Activités Aéronautiques Nationales du Sénégal (AANS) la structure créée par l’ASECNA pour gérer les aéroports et aérodromes du Sénégal au lendemain de la dissolution de la compagnie Air Afrique. Il a toute fois nié toute collusion, favoritisme ou conflit d’intérêt entre AHS ou toute autre société intervenant sur la plateforme aéroportuaire de Dakar et lui. Il a aussi nié toute relation avec les responsables d’AHS. S’agissant de la gestion financière, il a tout mis sur le compte de l’agent comptable particulier qui aurait même fait des prêts au nom des ADS sans en faire référence au directeur qu’il est. Il a cité pour témoin l’actuel directeur des ADS, Pape Mael Diop et l’inspecteur général d’Etat qui avait procédé à la passation de services. A une question à propos des conditions de son interrogatoire par les gendarmes enquêteurs, M. Ndiaye, au bord des larmes, a répond qu’il ne souhaitait pas revenir sur cet épisode. Ce qui a été accepté par toutes les parties.
Après M. Ndiaye, s’est Pierre Goudjo Agboba qui s’est présenté à la barre. Le béninois, ancien directeur général de la défunte compagnie Air Afrique, est aussi attrait pour son implication dans les sociétés AHS en Afrique de l’Ouest. M. Agboba sera le premier à vraiment répondre aux questions. Lui aussi s’est plaint des conditions de son interrogatoire à la Section de recherches de la Gendarmerie (sise à la caserne Samba Diéry Diallo de Colobane, NDLR). La longue attente entre l’heure de la convocation et le début de l’interrogatoire, les conditions de l’interrogatoire, la privation d’eau et de nourriture, l’heure tardive de la fin de l’interrogatoire… tout y est passé. Après cette parenthèse, M. Agboba est revenu sur les conditions de sa rencontre avec M. Ibrahim Aboukhalil et son implication dans la création et la gestion des sociétés AHS (Sénégal, Bénin, Ghana, Guinée-Bissau, Guinée Equatoriale, Niger, République Centrafricaine et Jordanie). M. Agboba a aussi révélé être revenu à Dakar de son propre chef parce que ne comprenant pas tout ce qui se disait sur lui dans la presse sénégalaise. Il s’est plusieurs fois plaint que les mêmes questions revenaient tout le temps et au troisième jour de son interrogatoire, il a explosé et laissé voir son agacement de devoir répondre aux mêmes questions. Ayant retrouvé son calme et sa carapace (c’est ainsi qu’il définit son sourire et sa bonne humeur), il a expliqué que sa sœur qui est tombée malade pendant son incarcération et décédée quelques jours après le début du procès devait être inhumée le lendemain de ce jour et qu’il ne pourrait y assister. Un de ses avocats béninois, Me Zinsou, a conclu de cet incident qu’il « n’y a pas de surhomme dans la salle. On peut être très fort mais parfois les émotions surnagent ». A part cet incident, l’interrogatoire de M. Agboba s’est bien déroulé et tout le long, le prévenu n’a de cesse de dire qu’il ne sait pourquoi il est jugé. Et de son éternel sourire et sa bonne humeur, il a répondu par ce dicton : « seule la tortue connait l’intensité du feu qui couve sous sa carapace » et a demandé « laissez-moi avec ma carapace s’il vous plait ».
A la suite de Pierre Agboba, c’est Alioune Samba Diassé qui s’est présenté à la barre. Le fondateur de la société ABS S.A. (Aéroport Bus Sénégal devenu Airport Bus Services) s’est expliqué sur le montage de sa société, son extension vers l’international, en partenariat avec Ibrahim Aboukhalil. Le moins que l’on puisse dire c’est que cet interrogatoire étai riche en rebondissements et révélations. M. Diassé s’est présenté comme un homme d’affaires très pointilleux mais son témoignage a en fait douter plus d’un. Ainsi la cour a découvert que M. Diassé conservait une somme de deux cent cinquante millions de francs CFA (250.000.000 FCFA) par devers lui dans son domicile. De l’origine de cet argent, il a dit que c’est le fruit de ses activités de transit en freelance, de son commerce d’encens entre le Gabon et le Sénégal et autres. Sur le lancement et la gestion de sa société ABS S.A., les déclarations de M. Diassé ont souvent porté à controverse. Ainsi, sur le rachat des parts de son premier associé Wolfgang Rohl, il a indiqué lui avoir versé trente millions de francs CFA (30.000.000 FCFA) alors que ce dernier a déclaré avoir reçu quarante millions de francs CFA (40.000.000 FCFA). A propos de Véronique Lély Manga qui portait 45% du capital d’ABS pour le compte de son associé allemand, M. Diassé a nié savoir qu’elle était la bonne de la mère du prévenu Mamadou Pouye et qu’elle lui a été présentée comme la copine de Wolfgang Rohl. Mais le plus ambigu reste à venir. Ainsi donc sur son association avec Ibrahim Aboukhalil pour créer la société ABS Corporate, M. Diassé a soutenu ignorer tout des états financiers de la société alors que c’est lui qui assurait tous les revenus de la société. C’est lui qui allait négocier les contrats de vente de bus et les contrats d’assistance technique, M. Aboukhalil ne lui fournissait que les contacts. Sur le type d’association qu’ils avaient, M. Diassé a révélé qu’ils avaient juste signé un accord entre gentlemen sous-seing privé qui précisait qu’il serait chacun actionnaire à 50% et que depuis il n’avait signé aucun document ni acte devant notaire. Il est allé plus loin : aucune réunion de direction, de conseil d’administration ou des actionnaires ne s’est jamais tenue. Le témoignage de M. Diassé a été ponctué de coups d’émotion et d’ennuis de santé. Ayant déjà obtenu du tribunal plusieurs dispenses de comparution pour raison de santé (de même que Mbaye Ndiaye), sa petite santé n’était plus une inconnue. Il a même commencé sa déclaration en signalant que souffrant d’une hernie discale, il ne devait garder la même position, assise ou debout, pendant plus de soixante minutes (60 minutes). Et pourtant tout au long de son interrogatoire qui s’est déroulé sur quatre jours, M. Diassé est resté assis. Et au deuxième jour, face au feu roulant des questions du substitut du procureur, M. Diassé a fait un malaise qui a nécessité son évacuation par les pompiers vers une clinique de la place. Cette petite santé lui a fait bénéficier d’une attention particulière de la part de la cour qui suspendait la séance dès que M. Diassé en faisait la demande. Au matin du quatrième jour d’interrogatoire, le juge l’a même renvoyé chez en voyant que M. Diassé n’était vraiment pas bien. D’un autre coté il s’est souvent laissé prendre par l’émotion et est allé au bord des larmes, lâchant même une fois « qu’on me tue ou qu’on laisse tranquille ! ».
Concernant l’interrogatoire de M. Ibrahim Aboukhalil, il n’a pas pu se tenir, comme précisé plus haut dans l’article.
Après l’interrogatoire des prévenus, place à l’audition des témoins. Jusqu’ici cinq des soixante dix sept (77) témoins ont été entendu (le cinquième n’a pas encore fini son audition). Et l’on pourrait les diviser en deux camps : les « chargeurs » et les « déchargeurs ». Si le chauffeur et garde du corps de Karim Wade ont tenté de blanchir leur patron, sa notaire, son ancien conseiller en communication et l’ancien président du conseil d’administration de CD Media Group n’ont pas été tendre avec lui.
Victor Tendeng et Victor Kantoussan l’ont décrit comme un homme travailleur. Ils ont reconnu avoir eu à verser des sommes d’argent sur le compte de M. Wade où sur le compte de la notaire à la demande de M. Wade, mais toutefois ont tenté de faire croire ces sommes lui étaient directement par le président Abdoulaye Wade, père du prévenu. Cette précision a son importance : les Wade, en tant que père et fils ont le droit de se remettre des sommes d’argent et le père et président a un pactole mis à sa disposition et qui échappe à tout contrôle et comptabilité : les fonds politiques.
La notaire Patricia Lake Diop, par ailleurs épouse du cousin germain de M. Wade, quant à elle a martelé tout le long de son témoignage avoir monté les sociétés AHS, Istar Immobilier, Istar Capital, AN Media, CD Media Group, Sengal Distribution, IDP, Tera Vision et Atlantic Holding sur instruction de son client Karim Wade. Elle reconnait également que M. Wade n’est pas actionnaire de ces sociétés. Malgré tout, on retiendra que son témoignage était ponctué de trous de mémoire et d’oubli. Ce que Mamadou Pouye signalera pendant leur confrontation : « Pour bien connaître Mme Patricia Lake, je confirme qu’elle n’a pas une bonne mémoire. Mais je suis juste étonné qu’elle ne retrouve toute sa mémoire que quand il s’agit d’AHS ».
De leur coté, les deux dirigeants de la société CD Media Group, Cheikh Diallo et Me Mamdou Diop, ont tout simplement attribué la propriété de la société à Karim Wade. M. Diallo lui n’est pas allé par quater chemins : « je tombe pile dans la définition du prête-nom ». en tant que directeur général, il a révélé que M. Wade subvenait à tous les besoins financiers de l’entreprise mais qu’il n’intervenait pas dans la gestion et le fonctionnement. « Il n’intervenait que lorsqu’il fallait diffuser les communiqués du PDS ». M. Wade gagnait-il de l’argent avec cette entreprise ? « C’était plutôt un centre de coûts pour lui » a répondu M Diallo. Quand à l’ancien greffier Mamadou Diop, il a pour le moment juste déclaré que la société appartenait bel et bien à M. Wade. Son interrogatoire reprendra ce lundi.
Karim Wade et Singapour
Karim Wade ne rate aucune occasion de ramener sur la table les quarante sept milliards de francs CFA (47.000.000.000 FCFA) de Singapour. Pour rappel, cette somme aurait été découverte dans un compte appartenant à M. Wade. Ce dernier soutient qu’il s’agit d’une machination ourdie depuis le palais présidentiel avec la complicité d’Alboury Ndao, ancien administrateur provisoire de Dubai Port World Dakar. D’ailleurs M. Wade poursuit M. Ndao pour diffamation dans cette affaire. Mais Wade ne cesse de demander à la cour d’envoyer à Singapour une délégation dont il paierait le déplacement et composée de représentants de la cour, du parquet spécial, de la partie civile, de la défense, du ministère des finances et du ministère des affaires étrangères. « Je leur ferai un mandat pour qu’il ramène le moindre franc qu’il trouveront à mon nom à Singapour. » a-t-il conclu. Surement las de l’entendre aborder ce point à chaque fois qu’il est appelé à la barre, le président Diop a fini par lui expliquer les choses ne se passaient pas ainsi. Une commission rogatoire internationale a été envoyée à Singapour et on en attend le retour. « Si la commission rentre ou ne rentre pas, vos avocats et vous pourrez en faire tous les commentaires que vous voudrez et la cour en tirera les conclusions nécessaires » lui a expliqué le président Diop avant de lui lancer avec une pointe d’humeur que « Si vous payez le voyage de la cour à Singapour, nous serons poursuivis pour enrichissement illicite ».
Papa I. Dieng
mardi 7 octobre 2014
Une entreprise britannique découvre du pétrole au large des côtés sénégalaises
L'entreprise pétrolière britannique Cairn Energy a annoncé, mardi, dans un communiqué, la découverte de pétrole à 1 427 mètres de profondeur sur le puits FAN-1, situé sur le bloc Sangomar profond ("Sangomar deep") à 100 kilomètres des côtes sénégalaises, rapporte le site de Jeune Afrique. ''Les premières estimations des réserves de ce puits vont de 250 millions de barils de pétrole (avec une probabilité de 90 %) à 2,5 milliards de barils (avec une probabilité de 10 %)’’, indique la même source. Cairn Energy a pour partenaires l'américain ConocoPhillips, l'australien FAR et la société pétrolière nationale du Sénégal Petrosen.
"La découverte de pétrole dans FAN-1 est un événement important pour le Sénégal et notre co-entreprise", s'est réjouit Simon Thomson, PDG de Cairn Energy. Selon JA, son entreprise ‘’exploite trois blocs d'exploration pétrolière au Sénégal (Sangomar profond, Sangomar et Rufisque), dont il détient 40 % aux côtés de l'américain ConocoPhilips (35 %), de l'australien FAR (15 %) et de la compagnie nationale pétrolière sénégalaise Petrosen (10 %)’’. Cairn Energy a assuré dans un communiqué qu'elle ‘’ne compte pas pour l'instant procéder à la phase de test du puits pétrolier’’ et annonce que ‘’des travaux d'évaluation supplémentaires seront conduits, à partir des données sismiques récoltées afin de +calibrer le puits+ et déterminer l'étendue de la découverte’’.
Pour le patron de Cairn Energy, Simon Thomson, cette découverte est ‘’une avancée substantielle’’ en raison du potentiel du puits FAN-1, mais aussi parce qu'elle permet de "mettre sensiblement à niveau" l'évaluation des réserves du bloc "Sangomar Profond", selon JA. Selon la même source, ‘’le groupe britannique entend d'ailleurs poursuivre, par la suite, l'exploration du puits SEN-1 sur le même bloc pétrolier, mais à une profondeur de 1 100 mètres’’
. "Cairn a hâte de travailler avec le gouvernement du Sénégal et [ses] partenaires pour réaliser pleinement le potentiel" de ces champs d'exploration qui couvrent un superficie totale de 7 490 kilomètres carrés au large du Sénégal, indique le communiqué du groupe britannique. JA rappelle que Cairn, qui opère au Sénégal à travers sa succursale Capricorn Senegal Limited, ‘’détient également des intérêts en offshore au Maroc et en Mauritanie.
PETROLE-RECHERCHE: Onze compagnies à pied d'oeuvre pour la découverte de l'or noir
La ministre de l’Energie, Maimouna Ndoye Seck, a révélé mercredi que 11 sociétés internationales spécialisées dans la recherche pétrolière sont à pied d’œuvre sur des blocs de recherche à terre et en mer attribués par le gouvernement sénégalais, dans l'espoir de mettre au jour des gisements de pétrole.‘’Nous avons plusieurs sociétés internationales dans des sites au Sénégal pour la recherche pétrolière. Trois compagnies sont dans la partie terrestre, c’est-à-dire en onshore et huit dans la partie maritime, que l’on appelle offshore’’, a dit Mme Seck, en présidant une rencontre de partage sur la situation du secteur de l’énergie au Sénégal.
‘’Nous avons une société basée à Sébikotane et qui évolue dans le gaz. Il y a aussi des sociétés britanniques, anglaises et australiennes qui s’activent au niveau du bloc de Rufisque sur le site où les opérations de forage en offshore se déroulent’’, a expliqué Maimouna Ndoye Seck. Selon elle, sur les 16 blocs de recherche pétrolière délimités par le Sénégal, 11 ''sont occupés par de grandes compagnies''. ‘’Nous avons d’autres grandes sociétés spécialisées dans la recherche pétrolières. Il y a un intérêt de ces grandes sociétés pour la recherche pétrolière’’, a-t-elle fait remarquer. Selon elle, aucun forage en offshore n'avait été effectué au Sénégal voilà plus de 20 ans.
‘’Ce forge qui est en cours de réalisation à Rufisque avec une profondeur de niveau de la mer de près de 1500 mètres, est le premier forage en offshore au Sénégal’’, a-t-elle souligné, avant de faire part de son optimisme sur les recherches en cours. ‘’Nous encourageons les autres compagnies internationales à venir faire de la recherche, parce que les découvertes pétrolières au niveau des pays qui nous entourent nous donnent des raisons d’être optimistes’’, a encore dit Maimouna Ndoye Seck. Outre le ministre de l'Energie, la rencontre a vu la présence des directeurs généraux de la SENELEC, de la Société africaine de raffinage (SAR), de l’Agence sénégalaise pour l’électrification rurale (ASER) et de l’Agence nationale pour les énergies renouvelables (ANER)
, ainsi que celle du président du Conseil permanent de régulation. Des responsables d’associations consuméristes et plusieurs partenaires financiers dont la Banque mondiale, le Fonds monétaire international (FMI), l’Union européenne, la Banque africaine de développement (BAD), la coopération allemande (GIZ), entre autres acteurs, ont aussi participé à cette rencontre de partage. MTN/ASG
dimanche 14 septembre 2014
Une révélation de taille Me Robert Bourgie au different Macky Karim
Me Robert Bourgi s’explique, dans un entretien avec nos confrères du Soleil sur l’affaire Karim Wade, l’avocat a déclaré que le président Macky Sall lui a demandé de dire à Karim de se rapprocher de lui et d’accepter un deal s’il a détourné ou amassé de l’argent de manière frauduleuse… Extrait d’entretien
Êtes-vous en train de jouer un rôle souterrain pour faciliter le dialogue entre Macky Sall et la famille Wade ou œuvrez-vous pour faire sortir Karim Wade de prison ? Vous me permettrez d’abord de rétablir la vérité par rapport à un journal sénégalais qui disait, dans une de ses éditions, que Macky Sall m’avait envoyé voir Karim Wade pour un deal. Je vous dis tout de suite que c’est faux ! Jamais, je dis bien jamais Macky Sall lors de nos entretiens n’a formulé une telle demande encore moins eu une parole désobligeante à l’endroit du président Wade. Lors de son premier passage à Paris en tant que président de la République du Sénégal, je suis allé avec François Fillon rendre visite à Macky Sall. Il m’a dit ceci : «Dis à Karim de se rapprocher de moi et d’accepter un deal s’il a détourné ou amassé de l’argent de manière frauduleuse. Nous sommes prêts à discuter avec lui». Le jour même, Karim Wade se trouvait à Paris, je l’ai appelé et il est passé me voir dans l’après-midi. Je lui transmis le message du président Macky Sall et il m’a répondu en faisant le signe de la main «zéro plus zéro égale zéro». Je lui dis Karim, ça ce n’est pas une réponse. Dès ton retour à Dakar, demande à voir Macky Sall, il te recevra et tu parleras avec lui en toute sincérité. Il ne faut pas rompre les ponts ou fermer les portes. Depuis, Karim Wade n’a pas donné suite à cette demande et voilà où ça le mène. Je ne peux pas me mêler de ce qui ne regarde pas, la justice suit son cours de façon indépendante mais je ne pense pas sincèrement que Karim Wade est à sa place en prison. Je suis même allé jusqu’à dire au président Macky Sall qu’il y a une opération de victimisation de Karim Wade qui pourrait être un boomerang pour son gouvernement. Aujourd’hui, je crois qu’il faudrait sortir Karim de la prison et le mettre, s’il le faut, à la disposition de la justice car de toute façon, il ne fuira jamais le Sénégal. Etes-vous prêt à faire la médiation entre le président Macky Sall et la famille Wade ? Franchement, je n’ai plus vu le président Wade depuis qu’il a quitté le pouvoir. Je ne lui ai jamais rendu visite à Versailles. Mais, si les deux parties pensent que je peux faire quelque chose, je suis prêt à jouer ce rôle pour le bien être de notre pays car je suis avant tout pleinement sénégalais. Vous savez, le Sénégal est le pays phare de la démocratie et du dialogue social en Afrique. C’est un capital inestimable qui n’existe nulle part ailleurs. Je crois sincèrement en l’avenir du Sénégal et chaque fois qu’il y a une idée novatrice, comme le Plan Sénégal émergent par exemple, pour sortir le pays de la situation économique dans laquelle il se trouve, je suis pour et je la soutiendrai fortement. Ads by H12 Media
jeudi 11 septembre 2014
Le proces Karim vu de l hotel terroubi
Agréablement situé sur la corniche de la capitale sénégalaise, l'hôtel Terrou-Bi voit se croiser quotidiennement les principaux protagonistes du procès de Karim Wade, qui se déroule dans une ambiance à couper au couteau. À Dakar, jusqu'ici tout va bien…
S'il se tient officiellement au Palais de justice de Dakar, à l'entrée du Plateau, le procès de Karim Wade a son annexe un peu plus au nord de la Presqu'île du Cap-Vert, sur la grande corniche, à l'hôtel Terrou-Bi. Pour suivre les péripéties de ce que le Sénégal considère comme "le procès du siècle", installez-vous confortablement à la terrasse du bar, face à l'océan, après 18 heures. Vous y verrez défiler l'aréopage judiciaire qui, depuis le matin, a rivalisé d'invectives devant la Cour de répression de l'enrichissement illicite (Crei).
>> Lire aussi : poussée de fièvre politico-militaro-judiciaire au Sénégal
Après avoir remisé leur robe noire et déchargé le stress de la journée, les pénalistes y bavardent paisiblement en tenue décontractée, échangeant volontiers avec les journalistes de passage leurs impressions d'audience. Samedi, jour de relâche au tribunal, on pouvait y croiser l'un des avocats de l'État du Sénégal, l'élégant Simon Ndiaye, saluant quelques connaissances avant de prendre l'avion pour Paris le soir même. Deux jours plus tard, c'est une brochette d'avocats parisiens au service de Karim Wade, emmenés par le bâtonnier Pierre-Olivier Sur, qui y avaient pris leurs quartiers à l'heure de l'apéritif. Un mois plus tôt, un autre ténor du barreau parisien, William Bourdon, défenseur de l'État du Sénégal, y tenait conciliabule.
Le Terrou-Bi, une résidence secondaire
Au Terrou-Bi, l'un des spots pour VIP's de la capitale sénégalaise, il arrive qu'un ministre de Macky Sall qui y a ses habitudes côtoie sans le savoir un avocat de Karim Wade qui y réside à chaque passage dans la capitale. Pour un peu, l'un viendrait demander poliment à l'autre de lui prêter son coupe-cigare avant de s'en retourner à sa table délivrer diverses piques contre le camp adverse.
Je rentre jeudi soir, sinon c'est le divorce.
Pour les avocats français parties à la procédure, le Terrou-Bi est en passe de devenir une résidence secondaire. Quand l'un atterrit à Dakar, un autre décolle pour Paris. "Ah, c'est mon avion qui arrive ! ", s'exclame ainsi un avocat, depuis la terrasse, en désignant l'avion d'Air France en phase d'approche dans lequel il allait embarquer lundi soir. Certains de ses confrères, "terrou-bistes" depuis trois semaines, semblent l'envier. Ils ne se cachent pas de vouloir revoir Paris avant que le dossier Karim Wade ne finisse par compromettre leur vie de famille. "Je rentre jeudi soir, sinon c'est le divorce", lance l'un. "Moi, c'est déjà fait", ironise son voisin.
"On nous avait indiqué que le procès durerait un mois", s'étonne une avocate, pas forcément au fait de la conception du temps qui prévaut au pays de la Teranga, où l'obsession des "toubabs" pour le respect des dates et des horaires passe pour une aimable lubie. Or au bout d'un mois, le procès Karim Wade n'a pas encore vu le moindre témoin défiler à la barre, alors que près d'une centaine sont censés s'y relayer.
>> Lire aussi : ambiance empoisonnée au procès de Karim Wade
Dès le premier jour, le président Henri Grégoire Diop avait annoncé la couleur : le procès durera le temps qu'il faudra, "nous sommes prêts à tout endurer". Le patriarche Jean-René Farthouat, défenseur de Karim Wade, s'était alors étonné à la barre de l'absence du moindre calendrier relatif aux interrogatoires des prévenus et témoins, a fortiori aux réquisitoire et plaidoiries. Pour un avocat parisien, le déroulement du procès de Karim Wade est nettement plus dépaysant que la terrasse du Terrou-Bi. De là à imaginer que les touristes étrangers viendront bientôt visiter la Crei, cette curiosité judiciaire sénégalaise…
Une cohabitation raisonnable ?
Chaque semaine ou presque, c'est également dans cet hôtel que se tiennent les conférences de presse improvisées par les deux camps après l'audience – le plus souvent par les défenseurs de Karim Wade, pour exprimer leur indignation face à la conduite du procès. Selon les jours, les avocats sénégalais ont le droit de s'exprimer ou doivent laisser la parole à leurs confrères français, leur bâtonnier étant très chatouilleux sur le sujet. En français puis en wolof, on aborde alors, selon l'actualité du jour, les exceptions de nullité, le privilège de juridiction de la Haute cour de justice ou encore les modalités de récusation du président de la Crei – comme mardi soir, où avocats de Karim Wade et de Bibo Bourgi se tenaient côte à côte, en présence de Viviane Wade, pour dénoncer dans un même élan la "partialité" de Henri Grégoire Diop. Après 18 mois de feuilleton judiciaire, la plupart des journalistes dakarois chargés de suivre l'affaire Karim Wade sont devenus des experts en procédure pénale.
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Reste à savoir s'il est raisonnable, dans le contexte d'extrême agressivité qui prévaut depuis un mois entre avocats de la défense et de l'État dans la salle n°4 du palais de justice, de laisser tout ce beau monde siroter son café ou son Mojito à quelques mètres de distance les uns des autres. Devant la Crei, la présence des forces de l'ordre et les interventions répétées du bâtonnier de l'ordre des avocats permettent d'éviter que le procès Karim Wade ne dégénère en bataille rangée. Mais au Terrou Bi, les personnels risquent de se trouver dépassés si d'aventure un avocat de Bibo Bourgi croisait, à la sortie d'un ascenseur, le très provocateur avocat El Hadji Diouf, qui a accusé lundi le complice présumé de Karim Wade, pourtant gravement malade et alité en plein tribunal, sous double perfusion, de faire "du cirque, du cinéma", s'attirant en retour le qualificatif de "fou du village" par la partie adverse.
Une élémentaire exigence de maintien de l'ordre public n'exigerait-elle pas que le Terrou-Bi soit, le temps du procès, réservé à la défense tandis que l'hôtel Radisson, à quelques centaines de mètres de là, accueillerait exclusivement les magistrats de la Crei et les avocats de l'État sénégalais ?
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Mehdi Ba, à Dakar
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