L'entreprise pétrolière britannique Cairn Energy a annoncé, mardi, dans un communiqué, la découverte de pétrole à 1 427 mètres de profondeur sur le puits FAN-1, situé sur le bloc Sangomar profond ("Sangomar deep") à 100 kilomètres des côtes sénégalaises, rapporte le site de Jeune Afrique. ''Les premières estimations des réserves de ce puits vont de 250 millions de barils de pétrole (avec une probabilité de 90 %) à 2,5 milliards de barils (avec une probabilité de 10 %)’’, indique la même source. Cairn Energy a pour partenaires l'américain ConocoPhillips, l'australien FAR et la société pétrolière nationale du Sénégal Petrosen.
"La découverte de pétrole dans FAN-1 est un événement important pour le Sénégal et notre co-entreprise", s'est réjouit Simon Thomson, PDG de Cairn Energy. Selon JA, son entreprise ‘’exploite trois blocs d'exploration pétrolière au Sénégal (Sangomar profond, Sangomar et Rufisque), dont il détient 40 % aux côtés de l'américain ConocoPhilips (35 %), de l'australien FAR (15 %) et de la compagnie nationale pétrolière sénégalaise Petrosen (10 %)’’. Cairn Energy a assuré dans un communiqué qu'elle ‘’ne compte pas pour l'instant procéder à la phase de test du puits pétrolier’’ et annonce que ‘’des travaux d'évaluation supplémentaires seront conduits, à partir des données sismiques récoltées afin de +calibrer le puits+ et déterminer l'étendue de la découverte’’.
Pour le patron de Cairn Energy, Simon Thomson, cette découverte est ‘’une avancée substantielle’’ en raison du potentiel du puits FAN-1, mais aussi parce qu'elle permet de "mettre sensiblement à niveau" l'évaluation des réserves du bloc "Sangomar Profond", selon JA. Selon la même source, ‘’le groupe britannique entend d'ailleurs poursuivre, par la suite, l'exploration du puits SEN-1 sur le même bloc pétrolier, mais à une profondeur de 1 100 mètres’’
. "Cairn a hâte de travailler avec le gouvernement du Sénégal et [ses] partenaires pour réaliser pleinement le potentiel" de ces champs d'exploration qui couvrent un superficie totale de 7 490 kilomètres carrés au large du Sénégal, indique le communiqué du groupe britannique. JA rappelle que Cairn, qui opère au Sénégal à travers sa succursale Capricorn Senegal Limited, ‘’détient également des intérêts en offshore au Maroc et en Mauritanie.
PETROLE-RECHERCHE: Onze compagnies à pied d'oeuvre pour la découverte de l'or noir
La ministre de l’Energie, Maimouna Ndoye Seck, a révélé mercredi que 11 sociétés internationales spécialisées dans la recherche pétrolière sont à pied d’œuvre sur des blocs de recherche à terre et en mer attribués par le gouvernement sénégalais, dans l'espoir de mettre au jour des gisements de pétrole.‘’Nous avons plusieurs sociétés internationales dans des sites au Sénégal pour la recherche pétrolière. Trois compagnies sont dans la partie terrestre, c’est-à-dire en onshore et huit dans la partie maritime, que l’on appelle offshore’’, a dit Mme Seck, en présidant une rencontre de partage sur la situation du secteur de l’énergie au Sénégal.
‘’Nous avons une société basée à Sébikotane et qui évolue dans le gaz. Il y a aussi des sociétés britanniques, anglaises et australiennes qui s’activent au niveau du bloc de Rufisque sur le site où les opérations de forage en offshore se déroulent’’, a expliqué Maimouna Ndoye Seck. Selon elle, sur les 16 blocs de recherche pétrolière délimités par le Sénégal, 11 ''sont occupés par de grandes compagnies''. ‘’Nous avons d’autres grandes sociétés spécialisées dans la recherche pétrolières. Il y a un intérêt de ces grandes sociétés pour la recherche pétrolière’’, a-t-elle fait remarquer. Selon elle, aucun forage en offshore n'avait été effectué au Sénégal voilà plus de 20 ans.
‘’Ce forge qui est en cours de réalisation à Rufisque avec une profondeur de niveau de la mer de près de 1500 mètres, est le premier forage en offshore au Sénégal’’, a-t-elle souligné, avant de faire part de son optimisme sur les recherches en cours. ‘’Nous encourageons les autres compagnies internationales à venir faire de la recherche, parce que les découvertes pétrolières au niveau des pays qui nous entourent nous donnent des raisons d’être optimistes’’, a encore dit Maimouna Ndoye Seck. Outre le ministre de l'Energie, la rencontre a vu la présence des directeurs généraux de la SENELEC, de la Société africaine de raffinage (SAR), de l’Agence sénégalaise pour l’électrification rurale (ASER) et de l’Agence nationale pour les énergies renouvelables (ANER)
, ainsi que celle du président du Conseil permanent de régulation. Des responsables d’associations consuméristes et plusieurs partenaires financiers dont la Banque mondiale, le Fonds monétaire international (FMI), l’Union européenne, la Banque africaine de développement (BAD), la coopération allemande (GIZ), entre autres acteurs, ont aussi participé à cette rencontre de partage. MTN/ASG
mardi 7 octobre 2014
dimanche 14 septembre 2014
Une révélation de taille Me Robert Bourgie au different Macky Karim
Me Robert Bourgi s’explique, dans un entretien avec nos confrères du Soleil sur l’affaire Karim Wade, l’avocat a déclaré que le président Macky Sall lui a demandé de dire à Karim de se rapprocher de lui et d’accepter un deal s’il a détourné ou amassé de l’argent de manière frauduleuse… Extrait d’entretien
Êtes-vous en train de jouer un rôle souterrain pour faciliter le dialogue entre Macky Sall et la famille Wade ou œuvrez-vous pour faire sortir Karim Wade de prison ? Vous me permettrez d’abord de rétablir la vérité par rapport à un journal sénégalais qui disait, dans une de ses éditions, que Macky Sall m’avait envoyé voir Karim Wade pour un deal. Je vous dis tout de suite que c’est faux ! Jamais, je dis bien jamais Macky Sall lors de nos entretiens n’a formulé une telle demande encore moins eu une parole désobligeante à l’endroit du président Wade. Lors de son premier passage à Paris en tant que président de la République du Sénégal, je suis allé avec François Fillon rendre visite à Macky Sall. Il m’a dit ceci : «Dis à Karim de se rapprocher de moi et d’accepter un deal s’il a détourné ou amassé de l’argent de manière frauduleuse. Nous sommes prêts à discuter avec lui». Le jour même, Karim Wade se trouvait à Paris, je l’ai appelé et il est passé me voir dans l’après-midi. Je lui transmis le message du président Macky Sall et il m’a répondu en faisant le signe de la main «zéro plus zéro égale zéro». Je lui dis Karim, ça ce n’est pas une réponse. Dès ton retour à Dakar, demande à voir Macky Sall, il te recevra et tu parleras avec lui en toute sincérité. Il ne faut pas rompre les ponts ou fermer les portes. Depuis, Karim Wade n’a pas donné suite à cette demande et voilà où ça le mène. Je ne peux pas me mêler de ce qui ne regarde pas, la justice suit son cours de façon indépendante mais je ne pense pas sincèrement que Karim Wade est à sa place en prison. Je suis même allé jusqu’à dire au président Macky Sall qu’il y a une opération de victimisation de Karim Wade qui pourrait être un boomerang pour son gouvernement. Aujourd’hui, je crois qu’il faudrait sortir Karim de la prison et le mettre, s’il le faut, à la disposition de la justice car de toute façon, il ne fuira jamais le Sénégal. Etes-vous prêt à faire la médiation entre le président Macky Sall et la famille Wade ? Franchement, je n’ai plus vu le président Wade depuis qu’il a quitté le pouvoir. Je ne lui ai jamais rendu visite à Versailles. Mais, si les deux parties pensent que je peux faire quelque chose, je suis prêt à jouer ce rôle pour le bien être de notre pays car je suis avant tout pleinement sénégalais. Vous savez, le Sénégal est le pays phare de la démocratie et du dialogue social en Afrique. C’est un capital inestimable qui n’existe nulle part ailleurs. Je crois sincèrement en l’avenir du Sénégal et chaque fois qu’il y a une idée novatrice, comme le Plan Sénégal émergent par exemple, pour sortir le pays de la situation économique dans laquelle il se trouve, je suis pour et je la soutiendrai fortement. Ads by H12 Media
jeudi 11 septembre 2014
Le proces Karim vu de l hotel terroubi
Agréablement situé sur la corniche de la capitale sénégalaise, l'hôtel Terrou-Bi voit se croiser quotidiennement les principaux protagonistes du procès de Karim Wade, qui se déroule dans une ambiance à couper au couteau. À Dakar, jusqu'ici tout va bien…
S'il se tient officiellement au Palais de justice de Dakar, à l'entrée du Plateau, le procès de Karim Wade a son annexe un peu plus au nord de la Presqu'île du Cap-Vert, sur la grande corniche, à l'hôtel Terrou-Bi. Pour suivre les péripéties de ce que le Sénégal considère comme "le procès du siècle", installez-vous confortablement à la terrasse du bar, face à l'océan, après 18 heures. Vous y verrez défiler l'aréopage judiciaire qui, depuis le matin, a rivalisé d'invectives devant la Cour de répression de l'enrichissement illicite (Crei).
>> Lire aussi : poussée de fièvre politico-militaro-judiciaire au Sénégal
Après avoir remisé leur robe noire et déchargé le stress de la journée, les pénalistes y bavardent paisiblement en tenue décontractée, échangeant volontiers avec les journalistes de passage leurs impressions d'audience. Samedi, jour de relâche au tribunal, on pouvait y croiser l'un des avocats de l'État du Sénégal, l'élégant Simon Ndiaye, saluant quelques connaissances avant de prendre l'avion pour Paris le soir même. Deux jours plus tard, c'est une brochette d'avocats parisiens au service de Karim Wade, emmenés par le bâtonnier Pierre-Olivier Sur, qui y avaient pris leurs quartiers à l'heure de l'apéritif. Un mois plus tôt, un autre ténor du barreau parisien, William Bourdon, défenseur de l'État du Sénégal, y tenait conciliabule.
Le Terrou-Bi, une résidence secondaire
Au Terrou-Bi, l'un des spots pour VIP's de la capitale sénégalaise, il arrive qu'un ministre de Macky Sall qui y a ses habitudes côtoie sans le savoir un avocat de Karim Wade qui y réside à chaque passage dans la capitale. Pour un peu, l'un viendrait demander poliment à l'autre de lui prêter son coupe-cigare avant de s'en retourner à sa table délivrer diverses piques contre le camp adverse.
Je rentre jeudi soir, sinon c'est le divorce.
Pour les avocats français parties à la procédure, le Terrou-Bi est en passe de devenir une résidence secondaire. Quand l'un atterrit à Dakar, un autre décolle pour Paris. "Ah, c'est mon avion qui arrive ! ", s'exclame ainsi un avocat, depuis la terrasse, en désignant l'avion d'Air France en phase d'approche dans lequel il allait embarquer lundi soir. Certains de ses confrères, "terrou-bistes" depuis trois semaines, semblent l'envier. Ils ne se cachent pas de vouloir revoir Paris avant que le dossier Karim Wade ne finisse par compromettre leur vie de famille. "Je rentre jeudi soir, sinon c'est le divorce", lance l'un. "Moi, c'est déjà fait", ironise son voisin.
"On nous avait indiqué que le procès durerait un mois", s'étonne une avocate, pas forcément au fait de la conception du temps qui prévaut au pays de la Teranga, où l'obsession des "toubabs" pour le respect des dates et des horaires passe pour une aimable lubie. Or au bout d'un mois, le procès Karim Wade n'a pas encore vu le moindre témoin défiler à la barre, alors que près d'une centaine sont censés s'y relayer.
>> Lire aussi : ambiance empoisonnée au procès de Karim Wade
Dès le premier jour, le président Henri Grégoire Diop avait annoncé la couleur : le procès durera le temps qu'il faudra, "nous sommes prêts à tout endurer". Le patriarche Jean-René Farthouat, défenseur de Karim Wade, s'était alors étonné à la barre de l'absence du moindre calendrier relatif aux interrogatoires des prévenus et témoins, a fortiori aux réquisitoire et plaidoiries. Pour un avocat parisien, le déroulement du procès de Karim Wade est nettement plus dépaysant que la terrasse du Terrou-Bi. De là à imaginer que les touristes étrangers viendront bientôt visiter la Crei, cette curiosité judiciaire sénégalaise…
Une cohabitation raisonnable ?
Chaque semaine ou presque, c'est également dans cet hôtel que se tiennent les conférences de presse improvisées par les deux camps après l'audience – le plus souvent par les défenseurs de Karim Wade, pour exprimer leur indignation face à la conduite du procès. Selon les jours, les avocats sénégalais ont le droit de s'exprimer ou doivent laisser la parole à leurs confrères français, leur bâtonnier étant très chatouilleux sur le sujet. En français puis en wolof, on aborde alors, selon l'actualité du jour, les exceptions de nullité, le privilège de juridiction de la Haute cour de justice ou encore les modalités de récusation du président de la Crei – comme mardi soir, où avocats de Karim Wade et de Bibo Bourgi se tenaient côte à côte, en présence de Viviane Wade, pour dénoncer dans un même élan la "partialité" de Henri Grégoire Diop. Après 18 mois de feuilleton judiciaire, la plupart des journalistes dakarois chargés de suivre l'affaire Karim Wade sont devenus des experts en procédure pénale.
>> Lire aussi : Assane Dioma Ndiaye : "La CREI viole les principes élémentaires des droits de la défense"
Reste à savoir s'il est raisonnable, dans le contexte d'extrême agressivité qui prévaut depuis un mois entre avocats de la défense et de l'État dans la salle n°4 du palais de justice, de laisser tout ce beau monde siroter son café ou son Mojito à quelques mètres de distance les uns des autres. Devant la Crei, la présence des forces de l'ordre et les interventions répétées du bâtonnier de l'ordre des avocats permettent d'éviter que le procès Karim Wade ne dégénère en bataille rangée. Mais au Terrou Bi, les personnels risquent de se trouver dépassés si d'aventure un avocat de Bibo Bourgi croisait, à la sortie d'un ascenseur, le très provocateur avocat El Hadji Diouf, qui a accusé lundi le complice présumé de Karim Wade, pourtant gravement malade et alité en plein tribunal, sous double perfusion, de faire "du cirque, du cinéma", s'attirant en retour le qualificatif de "fou du village" par la partie adverse.
Une élémentaire exigence de maintien de l'ordre public n'exigerait-elle pas que le Terrou-Bi soit, le temps du procès, réservé à la défense tandis que l'hôtel Radisson, à quelques centaines de mètres de là, accueillerait exclusivement les magistrats de la Crei et les avocats de l'État sénégalais ?
______
Mehdi Ba, à Dakar
mardi 2 septembre 2014
Autorité spirituelle et pouvoir temporel : Harmonie ou unité ?
L’opposition des deux pouvoirs n’est pas quelque chose de vieille comme le monde comme l’affirme certains à tord. Mais ils étaient d’ailleurs, les deux pouvoirs qui ont du exister, non pas exercés par des individualités distinctes et différentes, mais au contraire contenus l’un et l’autre dans le principe commun dont ils procèdent tous deux et dont ils représentent seulement deux aspects indivisibles, indissolublement lié dans l’unité d’une synthèse à la fois supérieur et intérieur à leur distinction. C’est ce que la tradition hindoue désigne par la classe des HAMSA (classe détentrice du double pouvoir royal et sacerdotal) dont la réalisation spirituelle allait de paire avec leur réalisation corporelle.
II est très important de noter qu’après cette scission qui a laissé apparaître l’Autorité spirituel et le pouvoir temporel, il devait malgré cela avoir une harmonie entre ces deux ; et donc bon de retenir que cette harmonie n’est que le reflet d’une « Unité ».
Parler du rapport qui lie l’autorité spirituelle au pouvoir temporel, c’est évoquer implicitement la liaison qu’il y’a entre « intérieur » et «extérieur ». Entre ces deux entités il n’y a aucunement un parallélisme mais une dépendance du second vis-à-vis du premier. Le pouvoir temporelle, de la même matière que l’oreille puise sa raison d’être dans l’existence de l’ouie, les yeux de la vue, trouve sa raison d’être dans l’existence d’une autorité spirituelle qui est supra humain, car possédant des connaissances qui dépassent carrément le monde phénoménal et surtout confère à ces derniers sa toute puissance et son harmonie. Quand le pouvoir temporel se rattache à l’autorité spirituelle régulière il reçoit de cette dernière, l’influence spirituelle appelée dans la tradition extrême orientale « le mandat du ciel » ou encore la « barakha » dans la tradition musulmane qui donnait aux gens qui la recevaient, à l’instar des rois de France du moyen âge, la faculté de guérir par la simple imposition de main.
Ceux qui fréquentent la voie mouride et ont vécu de telles expériences ne me démentiront guerre. Par cette influence donc le roi ou le gouverneur était doté d’une ouverture d’esprit qui lui donné une clairvoyance suffisante pour réussir toutes ses entreprises. L’exemple des rois de France qui avaient la faculté de guérir est une des preuves de ce que nous avançons.
Encore mieux, ici au Sénégal tout prés de nous, la grande réussite de nos présidents dans l’échelle mondiale et plus particulièrement celle manifeste du président Abdoulaye Wade, n’a aucunement incité le monde actuelle et particulièrement les Sénégalais à chercher le pourquoi de cet aura de nos présidents qui relève d’une cause déterminante, insoupçonnée et non du hasard.
Du premier président du Sénégal (Léopold Sédar Senghor), en passant au second, le président Abdou Diouf, jusqu’à la venue du troisième (Maître Abdoulaye Wade), tous se sont plus ou moins soumis à l’autorité spirituelle de la ville de Touba. Et ceci a commencé à partir de la rencontre de Serigne Touba avec le gouverneur à Saint Louis.
C’est donc au cours de cette convocation du gouverneur qui, à ces temps était le représentant du pouvoir temporel, que Cheikh Ahmadou Bamba a entamé le comportement qui consistait, au delà de l’affirmation de sa ferme volonté à ne servir que Dieu, à restaurer l’ordre. C'est-à-dire soumettre le pouvoir temporel à l’autorité spirituelle.
Jusqu’au moment donc où Cheikh Ahmadou Bamba fit son apparition, l’autorité coloniale avait parvenu à asservir ceux qui se devaient de refléter l’autorité spirituelle. Ce qui prouve cela c’est l’instauration de mosquées d’état qui, pour faciliter la compréhension, sont à l’image de la grande mosquée actuelle de Dakar. Ces mosquées d’état ont été instaurées afin de contrôler le mouvement islamique étant donné que l’Imam était choisi par les colons qui avaient donc une parfaite contrôle sur les sermons qu’il faisait devant la communauté musulmane.
Avec l’apparition de Cheikh Ahmadou BAMBA au prés duquel se ruaient la masse qui exécutait ses instructions dans les moindres détails, les colons l’ont donc vu comme un élément dangereux qu’il fallait impérativement asservir au pouvoir temporel, le pouvoir colonial. C’est devant cette tentation d’intimidation et d’asservissement que Serigne Touba a fait encore preuve de l’existence des réalités transcendantales qui, de loin, sont au dessus des moyens matériels qui sont de l’apanage du temporel.
L’histoire se répète pour ceux qui ne savent pas s’en souvenir. La raison d’être de cet article est une invite solennelle à méditation sur la situation actuelle du pays, le Sénégal, notre patrie, qui perd de vu cette nécessité de rapprochement du pouvoir temporel à l’autorité spirituelle.
Le temps et la situation actuelle semble donner raison à Cheikh Béthio THIOUNE qui disait : « quand le pouvoir temporel et l’autorité spirituelle sont en symbiose, il a une parfaite harmonie dans ce pays »
Le peuple sénégalais, par orgueil, n’a pas le droit d’être amnésique des alertes lancées en guise d’avertissement par ce noble GUIDE averti.
L’aveugle qui refuse de tendre sa perche au clairvoyant dans une traversée de la route, risque toujours la catastrophe pour lui et pour tous ceux qui le suivent.
Les pleurnichements et lamentations du groupe keur gui dans leur nouvel album, alors alliés de ce régime dirigeant, ne me démentiront guerre par rapport à cette assertion que je viens d’évoquer.
Je rends grâce d’avoir fait parti de ceux qui ont suivi, au delà de toute intimidation, le ‘’NDIGEUL’’ (orientation éclairée) de Cheikh Béthio THIOUNE, l’investi.
A suivre……… (Lire l’article ‘’ Etude analytique de l’apologue du « paralytique » et de « l’aveugle »)
Babacar GAYE
Administrateur Financier, de Fonction
Diplômé du CESAG/ISCBF (Institut Supérieur de Banque et Finance)
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Diagne Medastuff on en apprend tous les jours je ne s aurai répéter les dires de certains pour prétendre me frayer un chemin dans la voie qui mène vers Allah des lors que je suis incapable de me départir de ce monde temporel
22 août, 16:22 · J’aime · 2
Moussa Sant Serigne Saliou bonne vision maiscomme disait notre vénéré cheikh à ton egard 90 pourcent des gens ne comprenne pa se que tu dit car c'est basé sur un vecu et une philosophie d'un vraie erudie l'instar des grands soufis machalla.les deux pouvoirs selon moi ne peuven...Voir plus
23 août, 15:37 · J’aime · 2
Bpensif Ridial Akassa segn Moussa! Quelle analyse approfondie tu viens de nous faire bénéficier. Ta contribution montre encore une fois qu’être âgé ne rime point avec maturité. Tu es en termes d’âge, très jeune. Mais ta sobriété et ton sens de perception et de contri...Voir plus
24 août, 10:24 · Je n’aime plus · 3
Diagne Medastuff thiey Mouride kham kham ak khalat ci degre you kawe yi ma contanne ci dila lire diadieuf tawfekh!!!
28 août, 14:37 · J’aime
Etude analytique de l’apologue du « paralytique » et de « l’aveugle »
L’erreur grande est de penser que le pouvoir temporel et l’autorité spirituelle sont deux entités complémentaires sans savoir que le premier est une application du second et qu’il prend sa source du second. La notion de complémentarisme évoquée par certains se reflète dans l’enseignement occidental par rapport à l’apologue tant connu du paralytique et de l’aveugle qui évoque, dans une de ses significations, le rapport de la vie contemplative et celle active : L’action livrée à elle-même est aveugle, et l’immuabilité essentielle de la connaissance se traduit au dehors par une immobilité comparable à celle du paralytique. Le point de vue du complémentarisme est figurait par l’entre aide des deux hommes, dont chacun supplée par ses propres facultés à ce qui manque à l’autre. Si on applique cet apologue à l’occident et à l’orient, nous pouvons voir que le paralytique peut être assimilé à l’orient et l’aveugle à l’occident. Le fameux slogan mouride « Naga ligey ba melni do fi diok, te diamou yalla ba melni souba ngaye fatou » (travail avec enthousiasme et dévouement comme si tu ne quitterais point ce monde et attache toi à la dévotion comme si tu devais quitter ce monde du jour au lendemain) vient pour montrer comment il est indispensable pour l’équilibre de toute tradition d’allier la contemplation et le travail pour l’instauration de la félicité. Donc le modèle mouride est l’unique et seul modèle de société qui a reflété d’une façon claire cette harmonie. Tandis que l’occident, dans la parfaite « ignorance » volontaire des principes spirituels, tente par le travail de se créer son paradis, l’orient par contre, par une mauvaise compréhension des écrits sacrés, rejette paradoxalement tous les biens du monde pourtant émanant de Dieu, pour se lancer dans une contemplation extrémiste dans l’optique de gagner non pas un paradis sur terre, mais dans les cieux ; et à force de s’avancer dans cette optique, il se trouve, dans son inactivité envahi par la pauvreté intense, source de tous ces comportements fondamentalistes et terroristes qui ne sont aucunement en liaison avec la Grande miséricorde divine dont le proche orient par l’entremise de l’islam proclame tant. Pour ce qui concerne l’occident, elle a fini par atteindre le point de dégénérescence inconcevable laissant apparaître une civilisation sans vertu, ni respect de soi même qui s’enferme de plus en plus dans un matérialisme et individualisme fulgurant qui leur prive de ce qu’il y’a de plus indispensable dans la vie de l’humain : l’énergie spirituelle. Un corps sans esprit ne peut être voué qu’à la mort.
Notons aussi que l’application cosmique de cette apologue suivant la tradition hindou renvoie à purusha et à prakriti, voir éliom et hydrogène pour ce qui est des deux éléments découlant du soleil symbole du principe unique.
Cet apologue désigne le rapport qu’il y’a entre l’action et la contemplation, la première étant l’apanage du monde occidentale et la seconde celle des peuples orientales. Il désigne le rapport de complémentarité existant entre l’autorité spirituelle et le pouvoir temporel qui se fonde sur un entre aide des deux entités dont chacun supplée par ses propres facultés à ce qui manque à l’autre.
Si la conception du complémentarisme est une erreur, celle de l’occident qui donne au temporel, à la connaissance de l’action la suprématie sur l’autorité spirituelle est encore pire.
Nous rendons grâce à Serigne Saliou Mbacké d’avoir régler cette problématique par l’instauration de ‘’KHEL-COM’’ dont l’analyse, au delà du fait qu’il soit un nom de champ, est une orientation pratique de la nécessité de joindre la connaissance à l’action pour un développement harmonieux de l’individu qui de ce fait, réussira son exaltation verticale (communion avec la réalité divine) et son expansion horizontal (réalisation de sa condition de vie sur terre pour accorder à DIEU le culte exclusif indépendamment de l’influence de toute entité profane).
La réalisation des projets suivants, en est une illustration pratique de cet enseignement :
- La construction de la grande mosquée de SERIGNE SALIOU MBACKE à DJANATOU MAKHWA par CHEIKH BETHIO THIOUNE
- La construction de la mosquée de NDIAREME par CHEIKH ISSA DIENE
- L’érection de l’extravaguant champs de KHEL-COM par SERIGNE SALIOU MBACKE (en prélude la crise alimentaire annoncée par la FAO)
- La construction de la GRANDE BIBLIOTHEQUE de TOUBA par CHEIKH ABDOUL AHAD
- La Construction de la GRANDE MOSQUEE DE MASSALIK AL DJINANE à Dakar sous le Ndigeul du KHALIF GENERAL DES MOURIDE SERIGNE SIDY MOCTAR, adjonction fête simultanément de l’extension de la GRANDE MOPSQUEE DE TOUBA pour le doter de deux MINARETS qui porteront les minarets de cette GRANDE MOSQUEE au nombre de 7, le chiffre de l’accomplissement.
J’en passe
jeudi 21 août 2014
LETTRE OUVERTE A LA LISTE ‘’ALLIANCE 2014 SICAP LIBERTE CAKANAM BUNTE BI
’’
Contestation a été faite à propos d’affiches qui tapissent les murs de la SICAP LIBERTE, ma commune.
Je n’ai cependant pas pu rester silencieux face au contenu de ces affiches émanant nommément de la coalition ‘’l’Alliance 2014 liberté CA KANAM Bunt-bi’’. Voila pourquoi j’interpelle les responsables et particulièrement le nommé Ibrahima DIOUF.
Mr Ibrahima DIOUF, par méconnaissance du mode de scrutin d’un Maire, non seulement s’est permis de mettre en évidence et à tort sa photographie sur ses affiches mais également fait montre, à travers les critères d’éligibilité mentionnés ci-après, d’une totale et criarde ignorance de ces derniers, tels qu’évoqués dans le code électoral
Avoir moins de 50 ans
Avoir un projet réaliste
Avoir de bonnes capacités managériales
Avoir un revenu mensuel au moins équivalent au salaire du maire
Etre résident de Sicap Liberté et propriétaire
Etre de bonne moralité
Ne pas être un politicien de carrière
n’avoir jamais été Maire ou adjoint de Maire de notre commune
En guise de rappel, sont éligibles tous les électeurs de la commune, sous réserve des dispositions des articles L.230 à 233/Code électoral.
Au regard de ces articles, aucunement il n’a été exposé ces soit disant avis des SICAPOIS, énumérés ci-dessus.
Pour entrer dans le vif du sujet, il serait non moins important de souligner l’incohérence des critères en question :
Avoir moins de 50 ans :
Ce critère est antinomique à l’âge de retraite qui est fixé à 60 ans. Ce qui fait que même si on voulait intégrer l’âge critique de la retraite, celui qui a 55 ans (cinquante cinq ans) pourrait bien être éligible d’autant plus que le mandant du Maire et de ses conseillers est de 5 ans. Encore faut t’il retenir que le code n’a aucunement fixé un plafond d’âge de participation.
Parlant d’âge, nous en profitons pour vous rappeler que parmi toutes les listes présentées, la liste MPS/FAXAS est celle qui a fait le plus confiance aux jeunes. Au nom de la parité, les deux personnes investies en tête de liste et titularisées, sont les plus jeunes parmi celles qui ont été érigées ‘’tête liste’’ dans toutes les listes publiées ;
Alioune FALL : Homme / tête de liste proportionnelle / Titulaire 1985 soit 29 ans.
D’ailleurs titulaire :
- D’un Bachelor en administration des affaires HECI (Hautes Etudes Commerciales internationales)
- d’un Master 2 en gestion de projet à l’ISM (Institut Supérieur de Management)
- en formation au CFMPL (centre de format en métiers portuaires et logistique) comme Technicien supérieur en transport logistique, niveau supérieur
Actuellement, Responsable du service Manifeste et état décadaire des dockers à l’ITS (International Trading Shipping )
Coumba TOURE : Femme / tête de liste majoritaire / Titulaire 1985 soit 29 ans
Je ne peux me permettre d’étaler ici le cursus de tous les investis.
La position ‘’Tête de liste’’ ne donne aucune prérogative de prépondérance sur la prise en considération des autres candidats investis.
Avoir de bonnes capacités managériales :
Quand j’étais étudiant en Master 2 Gestion Financière, à l’ISCBF (Institut Supérieur de Banque et Finance) du CESAG (Centre Africain d’Etude Supérieures en Gestion), j’ai été marqué par les assertions qui suivent :
- Manager, c’est atteindre les objectifs de façon efficiente, avec et par les autres
- Un Manager doit être proactif
- Un Manager ne doit pas confondre vitesse et précipitation
- Un Manager doit être exemplaire et avoir le sens de l’écoute active
- Le Manager doit communiquer vrai
- Un Manager doit êtes POC (Positif Offensif et Convaincant)
Comment un prétendu Manager peut-il s’engager dans une communication tout en occultant l’avis de son groupe ?
Confusion entre vitesse et précipitation ne peut être si criante et flagrante que l’acte consistant, dans un bref délai, de se présenter sous deux bannières différentes :
La première, avec la coalition MACKY 2012 et plus précisément le parti UC (Union Citoyenne) où Mr DIOUF est un militant actif. Le message porté à l’affiche est le suivant : ‘’Redonner de la dignité et de l’espoir aux couches les plus vulnérables par le travail et l’action social’’
La seconde avec la coalition ‘’ALLIANCE 2014 Sicap Liberté CA KANAM BUNTE BI’’
Je vous renvoie aux articles suivants :
Article 246 : La campagne en vue des élections des conseillers municipaux est ouverte (15) Jours avant la date du scrutin. Elle dure 14 Jours et prend fin la veille du scrutin à OOH.
Article 60 : Dans chaque commune le Maire désigne, par arrêté, les lieux exclusivement destinés à recevoir les Affiches des lois et des autres actes de l’autorité publique et des emplacements spéciaux réservés aux professions de fois, circulaires et affiches électorales.
Dans chacun des emplacements, une surface égale est attribuée à chaque candidat ou chaque liste de candidat.
Tout Affichage relatif à l’élection est interdit en dehors de ces emplacements.
Quelqu’un qui ne peut respecter les murs de notre localité, peut il en respecter ses habitants ?
L’exemplarité d’un manager, stipule sa préoccupation à respecter scrupuleusement les règles préétablies de son domaine d’exécution.
Sur l’affiche, il est aussi mentionné : ‘’Mr Ibrahima DIOUF ‘’seul candidat issu de liberté 6’’.
Comment être indifférent devant une telle déclaration erronée si nous savons que d’autre liste de candidats issus de liberté 6 ont été déposées, y compris la sienne.
Pour preuve, ont été investis dans la liste de l’‘’ALLIANCE 2014 Sicap Liberté CA KANAM BUNTE BI’’ les personnes suivants et résidant à liberté 6 :
- Cheikhna Cheikh Sadibou FALL, titulaire majoritaire, en 25 ème position, profession Comptable, né le 15/11/1986 à Dakar
- Ousmane Niébé SENE, majoritaire suppléant, en 17 ème position, profession technicien, né le 17/02/1977 à Dakar
- Bakary DIEDHIOU, majoritaire suppléant, en 23 ème position
J’en passe.
Je rappelle que tout individu investi dans une liste est candidat. Ce qui justifie la déclaration individuelle de candidature remplie par chaque investi.
De deux choses, lune : soit Mr DIOUF ne sait pas ce que signifie être candidat, soit il dénote une manque de considération notoire vis-à-vis des candidats inscrits dans sa liste et ceux investis par les autres partis politiques et coalition de partis politiques.
Aussi, serai-je heureux d’être renseigné sur la méthode de sondage utilisée et qui a abouti sur l’intitulé ‘’Avis des Sicapois’’, Sicapois dont nous faisons partie et pourtant à ce que nous sachons, à ce jour, nous n’avons pas été enquêtés.
Ma posture ‘’POC’’ (Positif Offensif et Convainquant) est celle qui justifie toutes ces interpellations que j’adresse aux responsables de l’affichage en question.
Avoir un revenu mensuel au moins équivalent au salaire du maire :
Si vous avez pris le soin de citer cet axe, prenez le soin de communiquer aux SICAPOIS le salaire du Maire.
Mais au-delà de cela, la liste MPS/FAXAS fait prévaloir le qualitatif sur le quantitatif. D’autant plus que la capacité de bonne gouvernance n’est pas synonyme d’un nantissement financier. Si la finance était un critère si prépondérant, vous et moi serions les éligibles au dernier degré.
Le seul comportement qui vaille c’est, présenter sa candidature et s’adresser à sa communauté sans brandir une quelconque bourse financière pour acheter la conscience des non avertis.
Etre résident de Sicap Liberté et propriétaire :
Au delà de toute politique politicienne qui met en évidence le critère de la résidence dans la commune pour exclure des adversaires, nous rappelons qu’il n’y a aucunement d’inconvénient à ce que des conseillers soient résidents hors de la commune au moment des élections, pourvu que leur nombre ne dépasse pas le quart des conseillers : soit 14 conseillers (56 postes à pourvoir/4) pour la commune de SICAP LIBERTE.
Même si au demeurant, la liste de MPS/FAXAS est exempte de ce que vous considérez maladroitement comme anomalie.
Article 229 : Toutefois, le nombre de conseillers qui ne résident pas dans la commune au moment de l’élection, ne peut excéder le quart des membres du conseil
Être de bonne moralité :
Pour ce qui est de la Moralité, mon éducation culturelle et spirituelle ne me permet de traiter qui que ce soit d’immoral.
Si immoralité, il y avait, pourrions nous en écarter celui qui ne respecte pas les règles du jeu préétabli ?
Et, je connais les habitants de la SICAP assez intelligents pour juger de la crédibilité des uns et des autres au vu des activités que chacun mène dans le quartier.
Ne pas être un politicien de carrière :
Qu’est ce que vous entendez par politicien de carrière ?
La politique, à notre entendement, est et demeure la conscience citoyenne qui se manifeste par des actes posés dans le but du développement local et de la consolidation du capital social.
Aussi faudrait t-il préciser que pour cette élection, il s’agit d’une affaire de localité, raison pour laquelle le MPS/FAXAS a mis son récépissé à la disposition des habitants de la SICAP LIBERTE pour jouer pleinement leur rôle de citoyen.
Pour preuve, seuls quatre membres du MPS/FAXAS ont été intégrés dans la liste pour jouer un rôle de sentinelle, en plus de leur casquette d’habitant de la SICAP LIBERTE.
n’avoir jamais été Maire ou adjoint de Maire de notre commune
Ce critère est fixé de façon très subjective dans la mesure où il exclut tous ceux qui ont eu à occuper les postes ci-dessus évoqués.
En résumé, le moins averti de la SICAP comprendra que ce soit disant avis des SICAPOIS, n’est qu’un taillé sur mesure pour consolider injustement la candidature de celui dont l’effigie est mise en évidence, en l’occurrence Mr Ibrahima DIOUF.
Aujourd’hui plus que jamais, les Habitants de la SICAP en général mais les jeunes en particulier ont l’opportunité de s’engager afin de prendre en main les destinées de leur localité au delà de toute obédience politique ou de lobbying.
Nous avons pris le soin de mettre à la disposition de tous les habitants de la SICAP la bannière du MPS FAXAS pour leur permettre de participer à ce rendez-vous, Ô combien déterminant!
Nous avons refusé toute coalition pour avoir une marge de manœuvre dans la liberté d’inscrire des apolitiques dans cette liste.
Au delà de toutes démarches folkloriques (Dakar ne dort pas, Meeting musical sans thématique, cérémonie de tam-tam nocturne (TANE BEER) etc.) nous prenons à témoins les habitants de la SICAP que nous sommes dans toutes les dispositions intellectuelles et organisationnelles pour débattre avec tous les autres candidats autour des tenants et des aboutissants de la Mairie.
Dans notre manifeste nous avons avancé que nous prendrons toujours le soin de faire précéder de l’acte, la connaissance pour un passage du spéculatif à l’opératif.
Nous ne saurions cependant terminer, sans signaler que nous ne sommes ni de prés ni de loin motivés par de l’animosité.
Seulement, il est urgent que nous réagissons afin que les candidats cultivent le plus d’humilité dans leur démarche de campagne.
Que tous les candidats aillent dans cette élection dans le respect mutuel, la sérénité, la paix et la « concurrence saine ».
MES RESPECTS A TOUS LES HABITANTS DE LA SICAP LIBERTE
« La réussite ne s’improvise pas »BPensif
Babacar GAYE
Administrateur Financier
KHELCOM-ASSISTANCE Consulting
khelcomassistance@gmail.com
Chargé de l’orientation Stratégique
Comité électoral de la liste MPS/FAXAS /SICAP LIBERTE
mardi 20 mai 2014
A VOUS DE JUGER ET POURQUOI LE RETOUR A TOUT AZIMUT DU GROUP BOLLORE ? LES EXPLORATEURS DE L AFRIQUE DE L OUEST EN MANUTENTION HAHA LE SCENARIO AIDE PAR UN TRAITRE
Macky Sall, président de l’Assemblée Nationale demande une audition de Karim Wade au Parlement pour les chantiers de l’ANOCI.
- Le 26 Février 2008: Le président de l’Assemblée nationale, El H. Macky Sall, a été élevé au grade de Grand Officier de la Légion d’Honneur de la France, a reçu la distinction, à la résidence de l’ambassadeur de France à Dakar, des mains de Son Excellence, l’ambassadeur de France au Sénégal, Jean-Christophe
Macky Sall a fait presque tout son cursus scolaire au Sénégal et a travaillé au Sénégal … et pourtant il se retrouve décoré par la France.
- Le 22 septembre 2008, Sada Ndiaye dépose un amendement pour la modification de l’article 62 de la constitution organisant le mandat du président de l’Assemblée. Il vise à réduire le mandat de Macky Sall. Le dimanche 9 novembre 2008, il démissionne du PDS et crée un Directoire qu’il confiera à Alioune Badara Cissé. Macky Sall démissionne le dimanche 9 novembre 2008 et crée un Directoire qu’il confiera à Alioune Badara Cissé.
2009: Macky Sall rencontre Omar Bongo qui lui aurait remis de l’argent.
Le 11 septembre 2011 au matin, le leader de l’Alliance pour la République (APR), Macky Sall, s’est envolé pour Libreville, au Gabon. Officiellement, il s’y est rendu pour rencontrer les militants de son parti installés dans ce pays.
Officieusement, l’ancien Premier ministre, candidat déclaré à la présidentielle de février 2012,a rencontré les officiels gabonais, à commencer par le président Ali Bongo Ondimba.
9 Septembre 2007: Un nouveau concessionnaire pour le port à conteneurs de Dakar, au Sénégal : comme annoncé en juin, le contrat de gestion pour les 25 prochaines années a officiellement été attribué à la société Dubaï Ports World ; la cérémonie de signature a eu lieu ce lundi. C’est une victoire pour le groupe des Emirats arabes unis, qui illustre la percée de nombreuses entreprises du Golfe dans le pays. C’est aussi un vrai revers pour le groupe français Bolloré, qui gérait les installations depuis 20 ans.
Bolloré entre en jeu
Le 08 octobre 2007, une demande d’une Fréquence Télévision a été adressée au Président de la République, Me Abdoulaye WADE, pour le démarrage du programme de TFM.
Le 18 juillet 2009, la Convention de Concession de Service Public confirme que l’attribution d’une Fréquence au Groupe FUTURS MEDIAS a été autorisée par lettre n° 00170MIPPG/CAB du 04/03/2008 du Ministre de l’Information. A l’époque le ministre de l’Information était le Dr Bacar DIA.
Edith Lucie Bongo Odimba, fille de Denis Sassou Nguesso décède le 14 mars 2009 à Rabat (Maroc).
Elle était l’épouse de Omar Bongo mais aussi l’amie et la cliente de Diouma Dieng Diakhaté qui a profité de ses largesses pour faire fleurir son business.
Les Américains contrôlent jusqu’au moindre centime les sous qu’ils donnent en aide aux pays africains. Les Français accordent une aide aux pays africains mais prennent en retour 3 fois plus soit en nature soit en espèces.
Abdoulaye Wade dans le souci de pouvoir utiliser l’argent de l’étranger sans contrôle se tourne vers les pays arabes (Dubai, …) et asiatiques (Inde, …).
C’est ainsi qu’il se met à dos la France en accordant le contrôle du port de Dakar (le deuxième en Afrique de l’Ouest après celui d’Abdijan) à Dubai Ports World au détriment du groupe Bolloré.
La France voit ses intérêts menacés de plus en plus avec la confiscation des terres par l’Etat et prépare un homme pour « éliminer » Wade.
Le groupe Bolloré réagit en cherchant le contrôle des médias par l’entremise de la TFM qu’elle finance par le biais de Youssou Ndour, un homme populaire qui saurait mettre suffisamment de pression à l’Etat pour avoir sa fréquence.
Une société de télécommunications sera la prochaine entreprise de Youssou Ndour.
Vous êtes vous déjà demandés d’ou venait cet argent ?
Le Sénégal n’est pas qu’un petit pays dénué de richesses naturelles. Le Sénégal est la porte de l’Afrique et le port de Dakar est le deuxième plus grand port en Afrique de l’Ouest et même le premier en terme de flux par rapport à celui d’Abidjan qui a vu ses flux diminuer considérablement à cause de la guerre. En résumé le Sénégal est un point stratégique que la France ne peut se permettre de perdre.
La stratégie du groupe Bolloré qui finance l’UMP de Nicolas Sarkozy est de s’approprier avant tout investissement une partie des médias du pays visé. C’est ainsi que Bolloré a atteint son objectif en utilisant un homme paille populaire pour avoir trois médiums puissants (une radio, un quotidien et une télévision). Toutes ces opérations ont une seule finalité … Le 26 Février 2012.
D’ailleurs un deuxième quotidien appelé « REPLIQUE » va être lancé prochainement par ce même groupe de presse.
La France devait alors choisir un candidat pour dégager Wade et récupérer ses terres, sa position … ses biens.
Idrissa Seck est un candidat trop rusé pour être choisi. Karim Wade ? n’en parlons pas. Le candidat idéal est alors Macky Sall qui même s’il ne jouit d’aucune aura politique est malléable et …pourrait avec un grand financement les faire parvenir à leur but. Il provoque donc Wade en demandant l’audition de Karim Wade, démissionne et crée son parti l’APR avec lequel pendant trois ans il va visiter les coins les plus reculés du Sénégal pour constituer son électorat.
C’est pour réagir à cette offensive que Wade annonce un statut pour chaque village le 19 Juillet 2011 et reçoit les 2000 délégués représentant les 17 835 villages officiellement recensés par le ministère de l’Intérieur. Il leur accorde même un salaire pour pouvoir saper le travail effectuer par Macky Sall avec les moyens énormes du groupe Bolloré.
Les terres de l’Armée française, enfin entre les mains de Wade: Leur base de la 23éme Bima de Ouakam sera transférée à Thiès
- Le président Wade entend monopoliser toutes les terres de la capitale sénégalaise. Ainsi, avant le premier semestre de cette année, l’armée française présente à Dakar ira établir ses bases à Thiès.
XIBAR.NET (Dakar, 19 Janvier 2010) Vous pouvez vérifier toutes les informations que je vous donne
Dans les accords bilatéraux que le Sénégal entretient avec les pays occidentaux, Wade engrange énormément d’argent qui lui permet en partie de graisser sa machine électorale. Malheureusement, un problème confiance se pose à lui quand ses deux fils spirituels profitent de cette manne pour créer leurs propres réseaux en vue d’usurper la place du père. Vous vous souvenez du « duel au sommet de l’Etat »?
Wade ne sait plus alors vers qui se tourner et décide de faire confiance à son fils Karim qui n’utiliserait jamais cet argent pour monter un réseau contre lui. C’est ainsi que Karim a disposé des fameux contacts arabes pour récolter les pétrodollars. L’ambition de Wade n’a jamais été de mettre Karim Wade comme président (il connait trop bien les réalités sénégalaises et aime trop son fils pour le faire), il voulait plutôt que ce dernier gère pour lui son business arabe afin que le syndrome Idrissa Seck ne se reproduise plus …
1- Diouma Dieng Diakhaté a été contactée et a été reçue 72h avant la clôture des candidatures pour l’élection présidentielle à Paris ou une somme de 200 millions lui a été remise. 65 millions pour la caution, 15 millions pour la campagne et le reste dans poche (plutôt sa pochette). Ses 10 000 signatures étaient déjà prêtes.
2- Youssou Ndour a fait exprès de faire rejeter sa candidature par le Conseil Constitutionnel. Tout a été préparé à l’avance. Comment Diouma Dieng Diakhaté peut réunir 10000 signatures et non Youssou Ndour, le Sénégalais le plus populaire.
La candidature de DDD est une diversion du lobby Bolloré-UMP et le rejet de celle de Youssou Ndour est destiné à mettre en mal Wade et à attirer la presse étrangère.
- Les programmes de l’APR de Macky Sall pour 2012 et celui de l’UMP de Sarkozy pour 2012 sont les mêmes. Ils n’ont effectué que des changements techniques et aussi les chiffres. C’est la même sculpture, vous pouvez vérifier.
Pourquoi Macky Sall, candidat à qui personne ne prédisait la magistrature suprême, est si sûr de lui et veut coûte que coûte aller aux élections alors que les membres du M23 voulaient que Wade parte. C’est parce qu’il était sûr de sa victoire. Comme Jean Paul Diaz l’a dit hier, ils sont techniques … ils ont tout préparé, tout planifié.
Le mouvement du 23 Juin n’est pas un hasard, il a été provoqué et Youssou Ndour a été poussé en avant pour infiltrer le M23. Macky Sall a explosé le M23 le brisant en mille morceaux (c’était ses seuls adversaires).
Il a d’ailleurs dit qu’il formerait un gouvernement parallèle si il n y avait pas d’élections.
Seul Idy a commencé à comprendre son jeu et a cherché à le déstabiliser en parlant des 7 milliards de Taiwain et des 3 milliards détournés par sa femme. Velléité nulle puisque ça n’ébranle pas Macky. Idy ne pouvait se raccrocher alors qu’au départ de Wade. Il en était tellement sûr que les élections seraient reportées qu’il n’a pas mis beaucoup d’argent dans sa campagne. Macky a bloqué cette issue aussi en appelant les gens à aller voter. Il était sûr du scénario qui se dessine maintenant.
Pourquoi Youssou Ndour lors de la dernière journée de campagne n’est pas allé avec Ibrahima Fall, Bamba Dièye ou Idy, pourquoi il est allé au dernier meeting de Macky Sall qui a trahi le M23? Pourquoi il n’a pas pris la parole ?
Youssou Ndour a exprimé tacitement le soutien qu’il apporte à Macky et DDD l’a fait explicitement. Il y a beaucoup de choses encore à parler mais je vais vous laisser y réfléchir.
samedi 26 avril 2014
La demande de pardon a notre grand bâtisseur Sir Abdoulaye WADE PABI
Pabi j’étais avec toi en 1999 à l hôtel indépendance.
j’ai vote oui pour ton référendum en 2001,
je te croyais vieux en 2007
Ajoute le mandat sollicité en 2012
Je t ai combattu non po parce que vous avez rien fait mais c’était la volonté du peuple malheureusement par la magie de je ne sais comment macky nullard est sorti victorieux
gt dégoûté je pensais mm quitter le Sénégal. Mais l espoir me disait que Mr Niasse de par la constance dans ses articles que je suivais et postes dans mon blog, me paraissait capable de continuer ton chantier battu et pourquoi pas bâti. Mais en vain le sens du partage n existait po chez lui
gt pétri de chagrin car on m avait déçu, ki? l afp tellement je tenais au progrès.
Aujourd’hui que vous êtes revenu nos sens inerte par une gestion d'amateurisme des gens du pouvoir se voient resplendir pour apporter toute l énergie positive que vs avez tant sollicité a la jeunesse.
Par la jeunesse que ns somme, nous membres de y en a marre nous allons ensemble relever le défi avec votre expérience afin que demain TA VISION et sera et restera pour toujours :
LE SÉNÉGAL un pays hub dans la démocratie la liberté d expression et l émergence sur le plan économique sociale et individuel.
L’on a compris aujourd'hui que être dirigent demande des années d expériences dans la souffrance vs êtes... et l énergie Mandela est en vous cap pour l émergence et l Afrique unies.
Je ne s aurai terminé sans vous présenter mes excuses de po avoir compris ta méthode. Et encore Merci !!!
Un Gandiol Gandiol averti seutou Maimouna Mbaye
A bon entendeur extrait de bande de perroquets les intellos mal instruit!
jeudi 6 mars 2014
Manifeste du MPS/FAXAS) : Le développement est une évolution globale, positive et cohérente
La solidarité qui existait entre les peuples, en d’autres termes, la juste solidarité basée sur le « rendez-vous du donner
et du recevoir » s’estompe, pour laisser place à une solidarité virtuelle, qui n’a tendance qu’à reproduire des modèles obsolètes. Ceux-ci reposent essentiellement sur la recherche effrénée de la richesse, sans se soucier véritablement du bien-être des individus. Ceux-ci ne postulent que l’accroissement de la richesse, l’offre de travail et une mise en évidence
exacerbée du monopole de la violence légitime, au sens des sociologues du pouvoir. L’humain demeurant dans cette perspective le parent pauvre de nos politiques publiques.
L’avènement dans les années 1990 des plans d’ajustement structurels et la crise des subprimes ont préfiguré le déclic de la déstructuration de nos liens de solidarité. Ces chocs conjoncturels ont provoqué l’ouverture de la boîte de pandore, pour la couvée de la pauvreté, du développement de l’insécurité et des guerres de repli identitaire, mais surtout d’une perte de valeur accrue chez nos concitoyens. Le riche est adulé et l’homme de science est relégué au second plan. Les conflits intergénérationnels sont prépondérants. Les jeunes ne respectent plus les aînés et les aînés ne déploient plus l’aile de la miséricorde envers les jeunes. Le travail n’est plus élevé en rang de vertu cardinale,
mais en simple moyen de préserver un petit cocon d’existence. La politique a perdu sa substance originelle (l’art de gérer les affaires de la cité). Elle est devenue un système de compromis sans âme, ou l’ami d’aujourd’hui est l’ennemi de demain. L’absence de vérité a fini par déshumaniser nos peuples. Les enfants sénégalais, semences de notre avenir,
n’ont plus de visibilité sur un lendemain de plus en plus incertain pour eux. L’urgence est dans la réconciliation avec nos valeurs. Celles qui ont fait la beauté du Sénégal. Celles qui ont fait que la petitesse physique et économique de notre nation est comblée par le rayonnement universel des icônes de notre cher Sénégal. C’est pour atteindre ces idéaux
que le Mouvement Patriotique du Sénégal/FAXAS, (MPS/FAXAS), construit ce manifeste sur la base d’une profession de foi (A), qui donne naissance à notre déclaration d’intention politique (B).
A) PROFESSION DE FOI
Aux bonnes volontés, aux esprits véridiques, aux animés par le souci réel et désintéressé de voir les vérités cardinales émerger pour animer nos actes de tous les jours. A ceux-là qui ont le souci majeur de sauvegarder notre souveraineté par nos identités culturelles et sociales, nous adressons notre invite solennelle. Le Mouvement Patriotique du Sénégal/FAXAS, (MPS/FAXAS) est une plate-forme d’expression de toutes les forces positives du pays pour la construction d’une nation forte qui se veut la référence mondiale en termes d’ouverture et d’intégrité, de bonne gouvernance, de pragmatisme à
travers les enseignements de nos références, dont ceux consignés par l’impressionnante production scientifique, littéraire et intellectuelle de Cheikh Ahmadou Bamba. Travailler à distiller un programme politique inspiré par son œuvre équivaudrait à proposer un modèle consensuel aux sénégalais et même au monde. Cette certitude est due au simple
fait que sa dimension est universelle, n’occulte aucune croyance saine, se positionne sur toute autre forme de croyance, et est surtout ouverte à toutes les obédiences intellectuelles.
Le Mouvement Patriotique du Sénégal/FAXAS, (MPS/FAXAS) se donne comme viatique de travailler sur l’actualité de ses écrits pour édifier au XXIème siècle un projet de société basé sur le travail et la pérennisation des vertus de base. En prenant Cheikh Ahmadou Bamba comme crédo, le Mouvement Patriotique du Sénégal/FAXAS,
(MPS/FAXAS) crée des conditions telles que toutes les élites et icônes de ce pays et du continent africain, verront leurs œuvres revivifiées et valorisées par son patrimoine. Pour les vaillants panafricanistes, pour nos enfants, pour la génération future, il s’agit de redéfinir les normes standards de l’activité politique. Celles-ci légitiment les querelles de positionnement par tous les moyens et fixent la conquête du pouvoir comme raison d’être du parti politique. Il s’agit de montrer à la face du monde qu’il est bel et bien possible de faire de la politique dans l’éthique et dans la transparence, avec une force de proposition qui se manifestera par le passage du spéculatif à l’opératif, par la jonction de la connaissance à l’action. Convaincu que le monde doit dans un bref délai renouer avec ses origines pour une
meilleure cohésion, dès lors que les foyers de tension gagnent du terrain et favorisent les
malentendus qui ne font que creuser les fossés entre les peuples,
Avertis de l’unique vérité qui se trouve dans toutes les formes et entités régulières (religions et options politiques), leur différence ne se reflétant que dans une différence d’approche, Persuadé que seul le don inconditionné et non arithmétique, l’engagement sans réserve, ni contrepartie, sont le seul moyen pour mettre en place un pays paisible, où
tous les individus, toutes les couches socioreligieuses et tous les groupements et initiatives économiques, pourraient y vivre et s’y développer en toute harmonie et en toute quiétude,
Le Mouvement Patriotique du Sénégal/FAXAS, (MPS/FAXAS) qui n’est ni de la gauche, ni de la droite, s’érige au-delà du capitalisme, du socialisme et des autres courants de pensée politique et économique. Ceux-là ont déjà montré leurs limites face aux exigences du troisième millénaire. Nous nous inscrivons dans la rectitude politique pour installer les bases d’une réussite qualitative et quantitative. C’est sur la base de cette profession de foi, que nous érigerons les bases de notre déclaration d’intention politique à l’adresse du peuple sénégalais.
B) DECLARATION D’INTENTION POLITIQUE
Chers concitoyens, sénégalaises et sénégalais, vos petits-fils, vos fils et filles, vos frères et soeurs du Mouvement Patriotique du Sénégal/FAXAS, (MPS/FAXAS), vous proposent leur manifeste, comme gage de leur engagement irréversible à cultiver avec vous les germes d’un Sénégal meilleur. Votre Mouvement Patriotique du Sénégal/FAXAS, (MPS/FAXAS), en collaboration avec l’ensemble de ses partenaires au développement, a construit cette déclaration d’intention politique qui s’articule sur quatre axes :
AXE 1 : L’inscription de notre action politique sur le renforcement des valeurs de bases et de la solidarité. Ces valeurs remplacent l’égoïsme individuel par l’altruisme de l’être social (même si l’individu dispose d’un droit individuel d’épanouissement par l’usage de la méritocratie, son développement doit être fait en tenant compte de son
influence nécessairement positive sur son milieu social). Il est même devenu un impératif pour les nations qui ont réalisé un bilan d’étape de la progression de leurs dispositifs étatiques. C’est dans ce cadre que nous convenons avec Rosanvallon, l’un des plus grands penseurs de la notion occidentale de l’Etat qu’il faut « ré-encastrer la solidarité dans la société » et« rendre plus épaisse, multiplier les lieux intermédiaires de composition sociale en réinsérant les individus dans des réseaux de solidarité directs » « Pierre Rosanvallon, la crise de l’Etat providence, essais, 1992, p.119). Nous
mettrons en fin ce document d’orientation générale la possibilité de réaliser cet objectif double de renforcement des valeurs individuelles et de la solidarité par l’usage une réflexion axée sur le capital humain et sur le capital social.
AXE 2 : L’amorce d’un travail pour rendre positive nos actions afin de donner à la jeunesse sénégalaise, d’un système de référence vertueux où puiser l’énergie nécessaire pour la construction d’un Etat efficace et efficient. Le développement a besoin de modèle. Toutefois, et par définition, tout modèle est éphémère (en tout cas en économie).
Le système de référence vertueux doit être construit sur la base d’un modèle social qui a montré son inaltérabilité au fil du temps. Pour qu’un pays se développe, il faut que le travail des fils de cette nation puisse construire des systèmes d’action qui peuvent faire figurent de modèle à travers le temps et les âges. Il faudrait qu’à chaque fois qu’un événement ou qu’une situation qui interroge la réactivité du peuple se présente, les sénégalais puisent puiser dans le terreau fertile de notre glorieuse histoire pour doter de courage, de science et de réactivité positive pour que des actions puissent être
entreprises, pour le verser dans ce même patrimoine de victoire et de réussite. Le fils prodigue est le prolongement du père vertueux. Mais le vœu du père est que le fils s’inspire de son legs pour agir mieux. Il est possible de parler de l’ensemble des modèles qui composent la nation sénégalaise en ce qu’ils ont tous produit du bien et de la valeur.
Nous avons choisi de travailler principalement sur celui proposé par Serigne Touba,
reconnu positif à l’unanimité (système éducatif, modèle agricole, modèle d’urbanisme et d’habitat, etc.). Le Mouvement Patriotique du Sénégal/FAXAS, (MPS/FAXAS) a identifié objectivement ce modèle. Aussi, il se donne comme mission de le rendre réinscriptible dans les moules de nos systèmes de valeurs. Ce travail est déjà amorcé à la base. Son parachèvement se fera avec la participation de toutes les énergies positives du pays et de la diaspora
sénégalaise.
AXE 3 : L’inscription du paradigme de la cohérence dans nos politiques de développement : Vers une approche décloisonnée et holistique du développement. C’est en effet une des conditions du développement d’une nation. Deux catégories de secteurs sont identifiées :
3-1- Une première catégorie que nous pouvons qualifier de secteurs inducteurs directs de développement en ce que leurs effets sont rapidement perceptibles et quantifiables sur le produit national brut (éducation, agriculture, pêche,
production forestière, élevage, industrie, emploi, recomposition territoriale pour l’attractivité de l’économie, transport, télécommunication, services, énergie, tourisme etc. – la liste n’est pas exhaustive).
3-2- Une deuxième catégorie peut être qualifiée de secteurs support. Les effets ne sont pas immédiats dans la production développante. Ils participent d’une part de garantir les conditions de paix et d’équilibre social pour la libération
des énergies productives (armées, défense, justice ou la puissance régalienne de l’Etat de droit et santé). D’autre part, ils confortent nos rapports avec le concert des nations pour des échanges économiques et culturels efficients et la
destination Sénégal pour un investissement massif et de qualité, à provenance répartie, au sein de notre économie (la diplomatie dans le cadre des affaires étrangères).
C’est en fonction de ces trois axes que nous avons construit notre programme politique, qui se donne comme finalité l’atteinte du bien-être de la nation sénégalaise. Pour la réalisation de ce but suprême, le Mouvement Patriotique du
Sénégal/FAXAS, (MPS/FAXAS) met avant l’impératif de participer à la production d’un véritable capital humain, et donc à la consolidation de notre capital social. La déclinaison opérationnelle de ces trois (3) axes est articulée sur deux grandes hypothèses, celles qui guident et déterminent l’action politique de Votre Mouvement Patriotique du
Sénégal/FAXAS (MPS/FAXAS) :
1- Les caractéristiques personnelles contribuent de façon primordiale à l’activité économique et au bien-être (réalisation d’investissement de qualité dans les humains). Cette approche est celle axée sur le capital humain.
Votre Mouvement Patriotique du Sénégal/FAXAS (MPS/FAXAS) se donne comme objectif dans son agenda politique de travailler sur la production d’un projet de société qui laisse une place prépondérante au développement du capital humain. Il s’agit de la notion bien connue selon laquelle les savoirs et le savoir-faire acquis par l’instruction, la formation et l’expérience représentent certaines de nos plus précieuses ressources.
D’aucuns diront que cela constitue un secret de polichinelle. En effet, toutes les classes politiques, tous les intellectuels et tous les groupements socioreligieux (ce nœud de relations qui fonde la nation sénégalaise), s’accordent sur le fait que notre richesse est le patrimoine de savoirs et d’expériences produit par nos ascendants et par nos contemporains. Cela est vrai. Par contre, cette connaissance empirique n’a jamais constitué un véritable levier de nos politiques publiques. S’appuyer sur cette connaissance pour se projeter afin de réaliser les bases d’un développement économique
et social prend une place déterminante dans notre viatique. Votre Mouvement Patriotique du Sénégal/FAXAS (MPS/FAXAS), mandaté par une bonne partie du peuple construit ce projet politique dans le sens de placer l’humain au cœur du développement et de la croissance. Par une approche systémique, il développe le projet selon lequel l’appel de la croissance, influencé par les dispositions politiques,
institutionnelles et juridiques, doit intégrer des paramètres autres que l’économie et les finances. La réalisation de ce bien-être global (santé, niveau d’instruction et de réalisation personnelle, sécurité individuelle) participera de rectifier le paradigme d’appel de la croissance essentiellement centré sur la production de biens et de services. Tout en
intégrant ce facteur, le projet politique de votre Mouvement Patriotique du Sénégal/FAXAS (MPS/FAXAS) se donne comme finalité de replacer le sénégalais au début et à la fin de toute politique de développement. Pour ce faire ce travail nous
impose de prendre en compte ce que nous dénommons capital humain initial ou ce potentiel intrinsèque qui n’est ni directement liée à l’expérience humaine, à l’éducation familiale ou scolaire et universitaire de la personne. Il s’agit du potentiel naturel de chaque sénégalais. Il faudrait alors associer dans cette dynamique d’identification et de
mise à disposition de ce capital initial les professionnels de l’éducation (de tout ordre d’enseignement socialement accepté). Dans cette perspective, le Mouvement Patriotique du Sénégal/FAXAS (MPS/FAXAS) s’est donné les moyens de décliner dans son programme politique la méthode de rendre opératoire ces concepts de capital humain initial et formel. C’est l’agrégat (de ces capitaux humains formels qui donnent naissance et entretient des espaces de convergence qui peuvent porter le nom de capital social.
2- Une société fondée sur des relations de confiance et de coopération peut contribuer à réaliser le potentiel humain. Une telle forme d’approche est basée sur le capital social. Le capital social consiste en relations sociales et, en tant que capital peut être conçu comme une ressource dans laquelle nous investissons pour obtenir un flux d’avantages. Il s’agit dès lors pour le Mouvement Patriotique du Sénégal/FAXAS (MPS/FAXAS) de se projeter au sein des familles, travaillant dans le sens de renforcer l’équilibre au sein de celles-ci. Un second palier de notre projet pour un « Sénégal émergent » serait de doter le socle familial de plus de solidité, par l’assouplissement du corpus législatif (code de la famille et le code de l’enfance), mais aussi par la dotation aux familles d’une meilleure qualité des prestations sociales et familiales. Dans le même palier, il faudrait donner plus de souplesse en permettant aux assistants sociaux et aux centres socio-sanitaires de base de construire des relations de confiance avec les familles, ceci, afin de renforcer la fourniture d’un filet sanitaire de qualité. Il s’agira aussi de contribuer à modifier le paradigme de la protection sociale, en intégrant une vision programmatique de la santé et du traitement social. Cette nouvelle vision de la politique de protection sociale, donnera plus de visibilité non seulement aux familles mais aussi aux agents. Egalement, ce nouveau paradigme pourrait avoir comme effet d’avoir une maîtrise sur les dépenses sociales, dont le financement pourrait impacter négativement sur nos déficits budgétaires. Aussi, l’approche par le capital social va permette de travailler à renforcer l’usage des réseaux sociaux étanches.
L’énergie sociale avec ses maîtres-mots tels que l’amitié, le partage d’idéaux et d’idées, transcende l’intérêt personnel rationnel et les transactions commerciales et favorise la coopération sociale. Quelque soit la motivation qui pousse à coopérer et à faire confiance, l’investissement dans l’identité individuelle et de groupe peut aboutir à la création de
réseaux sociaux denses qui permettent d’améliorer les résultats économiques et sociaux. Force est alors de remarquer, au sens de l’OCDE, que l’engagement civique, l’honnêteté et la confiance sociale peuvent-ils se renforcer mutuellement.
C’est l’invite que le Mouvement Patriotique du Sénégal/FAXAS (MPS/FAXAS) adresse à l’endroit de tous les sénégalais qui partagent cette vision du développement. Les germes d’un Sénégal meilleur sont apparus. Les fruits d’un Sénégal meilleur
sont à la portée de notre décision et de notre engagement citoyen. Amat Victoria Cadum…
Le bureau politique
Khadim Thioune le Grand absent
Le Mouvement patriotique du Sénégal (Mps/Faxas) a organisé une conférence de presse pour annoncer son intention de participer aux élections locales. Khadim Thioune est le grand absent de cette rencontre.
Le Mouvement patriotique du Sénégal (Mps/Faxas) refait surface. une conférence de presse qui s’est tenue avec l’absence très remarquée de Serigne Khadim Thioune. Le siège réservé à celui qui est l’administrateur délégué chargé des affaires religieuses et sociales du parti est resté vide jusqu’à la fin de la cérémonie. Le motif de son absence est lié à son calendrier de parlementaire très chargé, nous dit-on. Les échanges se sont poursuivis mais il est sorti de la bouche du coordonnateur national, Khadim Diouf, qu’il n’est pas le leader du Mouvement patriotique du Sénégal Faxas. Il est présenté comme un guide spirituel qui a été mis au devant pour les intérêts du parti. Les cadres du Mps/Faxas justifient ce face-à-face avec la presse par un souci d’informer sur la réorganisation et les objectifs de leur parti. Toutes choses qui poussent les uns et les autres à se demander si le rejeton de Cheikh Béthio Thioune n’est pas tout simplement sur siège éjectable ?
Groupe consultatif : MPS Faxas dit craindre le pire
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Le Mouvement Patriotique du Sénégal, MPS / Faxas autour du fils du guide des « Thiantacounes », Khadim Thioune se réveille. Se prononçant sur la pluie de milliards récoltés ces 24 et 25 février dans la cadre du Groupe consultatif et le Forum des investisseurs de Paris, Serigne Papa Ndiaye et Cie disent craindre le pire. Les capitaux promis au déroulement du Plan Sénégal Emergent (PSE) ne feront selon eux, qu’accroître la dette du Sénégal.
Des plus de 5.000 milliards, l’administrateur général de MPS/ Faxas, Serigne Papa Ndiaye n’attend rien de bon. Ce n’est pas le fameux éléphant blanc tant annoncé, ironise ce dernier dont cet endettement fait peur. Les « Thiantacounes » ne manquent pas de s’interroger sur le sort des populations dans l’avenir. Ce, d’autant plus, estiment-ils que la dette ne fait que croître au moment où le chômage augmente, la vie devient de plus en plus chère.
Serigne Papa Ndiaye s’est prononcé en marge de la conférence de presse tenue hier par le mouvement. Porté sur les fonds baptismaux en 2008 avant d’obtenir son récépissé le 5 mai 2010, MPS/Faxas qui bénéficie d’un siège à travers l’Honorable député Serigne Khadim THIOUNE mais qui a perdu de son élan depuis lors, annonce son retour sur l’échiquier politique nationale.
Un Bureau politique provisoire mis en place, il s’agit d’aller vers un congrès dans un contexte, listent-ils « de crise économique, doublée d’une crise des valeurs ». Serigne Papa Ndiaye et Cie qui s’inscrivent dans la vocation première de la politique à savoir « l’art de gérer les affaires de la cité », chargent le président Sall et Cie qui l’ont transformée, en « un système de jeu d’intérêt ou l’ami d’aujourd’hui est l’ennemi de demain ».
Pape Ndiaye Administrateur général du MPS: Nous avons la ferme volonté de défendre l’intérêt du Sénégal
SENENEWS.COM- Le mouvementpatriotique du Sénégal (MPS/FAXAS) a tenu un point de presse, ce mercredi soir, dans un grand hôtel de la place.
«C’est pour dénoncer l’ingérence du Sénégal actuel » a fait savoir l’administrateur général dudit mouvementPape Ndiaye.
Il a fait comprendre à la presse qu’au «Sénégal la politique semble perdre sa vocation première qui est l’Art de gérer la cité ».
Mr Ndiaye de rajouter: «Le mouvement n’est ni de gauche, ni de droite, s’érige au-delà du capitalisme, du socialisme et des autres courants de pensée politiques et économiques».
Il fait constater que les dirigeants actuels ont montré leurs limites face aux exigences du troisième millénaire.
« Il s’agit de montrer à la face du monde qu’il bel est bien possible de faire lapolitique dans l’éthique et dans la transparence, avec une force de proposition qui se manifeste par le passage du spéculatif à l’opératif, par la jonction de la connaissance à l’action» a soutenu pour sa part, khadim Diouf coordonnateur général du mouvement MPS. »
Auparavant, le mouvement s’était bien représenté à l’assemblée nationale grâce à leur leader Serigne khadim thioune fils de Cheikh Béthio Thioune. C’était en 2010 lors de l’obtention de leur licence.
D’ailleurs, le fils aîné de Béthio c était absent lors de cette première conférence de presse.
Mr Ndiaye a soutenu que ce dernier est absent uniquement à cause d’un calendrier très chargé.
Bousculé par la presse, le coordonnateur a fini par lâcher le mot pour dire que «Serigne khadim Thioune n’est plus le leader de MPS/FAXAS. Il est juste un membre» a-t-il précisé.
Pour les locales du 29 juin prochain, le MPS compte y participer avec ou sanscoalition.
«Nous n’écartons aucune tentative de coalition» a laissé entendre Mr Ndiaye
MPS-FAXAS: le camp de khadim Thioune réplique!
SENENEWS.COM- Le MPS-FAXAS vit unecrise profonde. En tout cas, c’est du moins le constat.
Pas plus tard que le mercredi dernier, enconférence de presse, des responsables duparti ont soutenu que le fils de cheikhBéthio Thioune n’est plus le leader de cemouvement.
Ils avaient laissé entendre que «ce dernier est juste un membre simple du mouvement».
L’autre camp a réagi en affirmant que » «Khadim Thioune reste le leader du MPS-FAXAS».
«Nous nous portons en faux contre toutes les allégations qui ont été proférées lors de leur simulacre de conférence de presse. Nous nous demandons à qui profite ce crime» ont-ils déclaré.
Pour Pape Abdoul Dème, les personnes autorisées du parti politique sont tous autour de Khadim Thioune.
Notre interlocuteur de rajouter: «nous leur demandons d’arrêter ces agissements inopportuns qui ne leur apportent rien»a -t-il laissé entendre.
«Khadim Thioune reste le leader du MPS-FAXAS», selon son camp
Le camp du député Khadim Thioune a formellement démenti les membres de son parti qui ont organisé une conférence de presse hier pour déclarer qu’il n’est plus le responsable du MPS-FAXAS. «Nous avons eu la surprise d’apprendre une fronde au sein de notre mouvement politique animé par MM. Khassim Diouf et Pape Ndiaye.
Nous nous portons en faux contre toutes les allégations qui ont été proférées lors de leur simulacre de conférence de presse. Nous nous demandons à qui profite ce crime. Aujourd’hui, les personnes autorisées du parti politique sont tous autour de Khadim Thioune, qui est non seulement notre leader mais aussi notre représentant à l’Assemblée nationale», laissé entendre jeudi, Pape Abdoul Dème, membre de ce parti.
Et de poursuivre : «nous leur demandons d’arrêter ces agissements inopportuns qui ne leur apportent rien. Nous appelons tous les membres à se retrouver autour de Thioune. Qui n’a rien fait pour mériter que son parti soit perturbé».
Par ailleurs, ils ont invité Pape Coumba Ndiaye à se ressaisir parce que le parti a besoin de lui. Ils estiment qu’il a été abusé. «Parfois on peut être induit en erreur. Notre intime conviction, c’est que Pape Coumba Ndiaye a été induit en erreur. Voici un homme après avoir servi son pays avec dignité et honneur et après même avoir été à l’origine de la fondation du Mps-Faxas, s’est laissé aujourd’hui, peut-être embobiné par des gens malintentionnés qui sont manipulés de l’extérieur. C’est une valeur sûre du parti et il doit revenir à la raison», a-t-il laissé entendre.
Le MPS/Faxas se disloque à huit mois des locales...
DAKARACTU.COM - Rien ne va plus au Mps/Faxas! Les jeux ne sont certes pas faits, mais il semble que la guerre des longs couteaux est enclenchée pour le contrôle du parti référentiel de Serigne Cheikh Béthio Thioune. En effet, à l'issue d’une réunion avortée consécutivement à divers faux-fuyants, il est maintenant clair que la gestion du parti des Thiantacounes s'est scindée en trois pôles que tout à présent sépare.
D’abord il y a le clan de Khadim Thioune, fils du Guide et député à l’Assemblée Nationale. Il lui est reproché par les talibés une certaine prise de distance avec les militants depuis qu’il est à l’Hémicycle, agrémentée d’une tendance à se la jouer «chef de parti et député», injoignable et clanique, une cour autour de lui. Un comportement cavalier qui ne colle pas avec des idéaux de sobriété liées à sa fonction religieuse en tous cas. Lors du récent Kazou Rajab, au cours d’un grand Thiant, les talibés ont exprimé leur défiance envers lui, auprès d’une autre grande figure du mouvement MPS/Faxas, premier talibé de Cheikh Béthio Thioune, référence absolue de fidélité, Serigne Pape N'diaye «Prési». Cet homme, ancien professeur de Maths à Mariama Bâ est pressenti aussi pour diriger le parti. Il saurait être convaincant, sagesse oblige.
Et puis il y a le légataire, celui qui était là aux origines, et dont le nom figure dans le récépissé du MPS/Faxas, actuellement coordonnateur national, mais qui fait office de président. Il contrôle donc les structures et les bases, donc il fait peur aux deux autres. Son nom Khassim Diouf. Jeune et fonceur s'il le faut, il peut aussi rassembler, il a les données du parti dans ses mains, son concours est nécessaire pour quiconque veut prendre les rênes de ce parti. Alors? Pourquoi pas lui? L’histoire le dira.
En tous cas, de sources sûres, Serigne Béthio est tenu loin de cette guerre de moins en moins larvée entre les trois prétendants. Il est beaucoup plus préoccupé par sa santé, et ne se mêlera pas de ce combat, encore moins de son issue..
Khadim thioune boycotte la conférence de son parti le MPS/FAXAS
En prélude des élections locales le Mouvement Patriotique du Sénégal (MPS/FAXAS) a tenu sa première conférence de presse au Café de Rome sous la présidence de son Administrateur Monsieur Pape Goumba Ndiaye et sans son administrateur délégué chargé des questions religieuse, Khadim Thioune. Le célèbre député du MPS/Faxaas, le fils de Béthio Thioune a boycotté la rencontre du mouvement politique qui a fait de lui un député.
Cette absence remarquée a été l’objet de toutes interrogations. Pourquoi Khadim Thioune n’est pas venu ? Que s’est-il passé entre lui et mouvement ?
Les responsables interrogées ont évoqué des problèmes liés à l’agenda du député.
Dans leur déclaration d’intention politique, le MPS a érigé 3 axes soutenus par deux approches fondamentaux. Mais le parti n’a pas une seule fois évoqué le nom de Khadim Thioune.
Et toutefois le MPS se dit en discussion permanente avec les autres partis politiques qui ont la volonté de coalisés avec eux aux prochaines élections locales. Le MPS FAXAS, lors de cette conférence, se donne comme objectif politique de travailler activement sur la production d’un projet de société qui laisse une place prépondérante au développement du capital humain.
Le MPS FAXAS qui n’est ni de la gauche ni de la droite, s’érige au-delà du capitalisme, du socialisme et des autres courants de pensée politique et économique.
Mustafaa Dramé/XIBAARU. COM
mercredi 6 novembre 2013
jeudi 18 juillet 2013
Trop Fort Albert Einstein
"Je ne peux pas imaginer un Dieu qui récompense et punit l'objet de sa création. Je ne peux pas me figurer un Dieu qui réglerait sa volonté sur l'expérience de la mienne. Je ne veux pas et je ne peux pas concevoir un être qui survivrait à la mort de son corps. Si de pareilles idées se développent en un esprit, je le juge faible, craintif et stupidement égoïste."
vendredi 21 juin 2013
Un professeur universitaire défia ses élèves avec cette question: « Est-ce que Dieu a créé tout ce qui existe?». Un étudiant répondit bravement: - Oui, Il l'a fait!
Le professeur dit: «Dieu a tout créé?». - Oui, Monsieur, répliqua l'étudiant. Le professeur répondit: « Si Dieu a tout créé, Il a donc aussi créé le mal puisque le mal existe et selon le principe de nos travaux qui définissent ce que nous sommes, alors Dieu est mauvais ».
L'étudiant fut silencieux devant une telle réponse. Le professeur était tout à fait heureux de lui-même et il se vantait devant les étudiants d'avoir su prouver encore une fois que la foi en un dieu était un mythe.
Un autre étudiant leva sa main et dit: «Puis-je vous poser une question professeur?».- Bien sûr, répondit le professeur. L'étudiant répliqua, «Professeur, le froid existe-t-il?». - Quel genre de question est-ce cela? Bien sûr qu'il existe. Vous n'avez jamais eu froid? dit le professeur.
Le jeune homme dit, «En fait monsieur, le froid n'existe pas. Selon la loi de physique, ce que nous considérons être le froid est en réalité l'absence de chaleur. Tout individu ou tout objet possède ou transmet de l'énergie. La chaleur est produite par un corps ou par une matière
qui transmet de l'énergie. Le zéro absolu (-460°F) est l'absence totale de chaleur; toute la matière devient inerte et incapable de réagir à cette température. Le froid n'existe pas. Nous avons créé ce mot pour décrire ce que nous ressentons si nous n'avons aucune chaleur.»
L'étudiant continua. «Professeur, l'obscurité existe-t-elle?». Le professeur répondit: - Bien sûr qu'elle existe! L'étudiant: «Vous avez encore tort Monsieur, l'obscurité n'existe pas non plus.
L'obscurité est en réalité l'absence de lumière. Nous pouvons étudier la lumière, mais pas l'obscurité. En fait, nous pouvons utiliser le prisme de Newton pour fragmenter la lumière blanche en plusieurs couleurs et étudier les diverses longueurs d'onde de chaque couleur.
Vous ne pouvez pas mesurer l'obscurité. Un simple rayon de lumière peut faire irruption dans un monde d'obscurité et l'illuminer. Comment pouvez-vous savoir l'espace qu’occupe l'obscurité? Vous mesurez la quantité de lumière présente. N'est-ce pas vrai? L'obscurité est un terme utilisé par l'homme pour décrire ce qui arrive quand il n'y a pas de lumière».
Finalement, le jeune homme demanda au professeur, «Monsieur, le mal existe-t-il»? Maintenant incertain, le professeur répondit: - Bien sûr, comme je l'ai déjà dit. Nous le voyons chaque jour. C'est dans les exemples quotidiens de l'inhumanité de l'homme envers l'homme. C'est dans la multitude des crimes et des violences partout dans le monde. Ces manifestations ne sont rien d'autre que du mal!
L'étudiant répondit, « le Mal n'existe pas Monsieur, ou au moins il n'existe pas de lui-même. Le Mal est simplement l'absence de foi en Dieu. Il est comme l'obscurité et le froid, un mot que l'homme a créé pour décrire l'absence de foi en Dieu. Dieu n'a pas créé le mal. Le Mal n'est pas comme la foi, ou l'AMOUR qui existe tout comme la LUMIÈRE et la chaleur. Le Mal est le résultat de ce qui arrive quand l'homme n'a pas l'AMOUR de Dieu dans son coeur. Il est comme le froid qui vient quand il n'y a aucune chaleur ou l'obscurité qui vient quand il n'y a aucune LUMIÈRE. »
Le professeur s’assis, abasourdit d’une telle réponse. Le nom du jeune étudiant ?
Albert Einstein.
jeudi 13 juin 2013
Grand serigne de dakar ou president de la «republique leboue»
Aux origines du «Grand Serigne de Dakar»
La création d’une organisation sociale, administrative et politique, avec à sa tête un Grand Serigne, remonte vers les années 1790. «Vers la fin du 18e siècle, les Lébous de la région de Dakar déclarent unilatéralement leur indépendance vis-à-vis du Royaume du Cayor. Une armée est constituée rapidement pour la circonstance, destinée à défendre la région contre toute agression étrangère», écrit Papa Assane Diop, auteur du mémoire de Maîtrise «Les Serignes Dakar». Les délimitations des nouvelles frontières entre le Royaume du Cayor et la région de Dakar furent faites et un traité de paix et d’amitié fût signé. Ainsi, cette nouvelle situation a amené les dignitaires lébous à entreprendre d’importantes réformes sociales, administratives et politiques dans la région de Dakar où la constitution d’une République basée sur le Coran et la Sunna s’est avérée nécessaire. C’est à cette période postérieure à l’Islamisation des Lébous que «les dignitaires des onze villages (Penc) de Dakar (Ndlr : on parle aujourd’hui de 12 Penc) tirant profit de l’unité qui a permis de libérer la région de la tutelle du Royaume du Cayor ont créé une fédération et institué une République théocratique où chaque tribu est dotée d’une responsabilité à jouer au sein de la communauté», explique l’auteur du mémoire de Maîtrise. C’est ainsi, par exemple, qu’on nomme le Ndéye Dji Rew chez les Diagne, Mbengue, Mbaye ; le Diaraaf chez les Paye, Ndoye ; les Saltigué chez les Thiaw, etc.
Ces mêmes dignitaires ont signé par la suite avec leurs homologues des villages de la banlieue des accords de défense mutuelle et de non agression, des accords de solidarité pour protéger leur patrimoine commun (la terre). Ils ont nommé des Diambours de Penc ou responsables de quartier qui constituent le collège électoral pour élire les membres du gouvernement de la République.
Dial Diop, nommé premier «Serigne de Dakar»
La nomination du premier «Serigne Ndakaaru» ou «Serigne de Dakar» fut la suite logique de la nomination des membres du Collège électoral. Comme raconté dans ce mémoire de maitrise, ce sont ces derniers qui se sont retrouvé chez le chef des «Soumbares», une tribu des Bègnes, pour procéder à la nomination des «Ndèye dji Rew», «Diamboury Ndakarou», «Ndèyi Diambour», «Diamboury Penc» et «Freys Ndakarou», représentant les membres de la République. Quant à la nomination du «Serigne Ndakarou», elle est intervenue après que toutes les tribus qui composent les 11 villages (devenu 12 villages aujourd’hui) aient obtenu chacune un poste. C’est après de longues discussions qu’un compromis est trouvé consistant à nommer quelqu’un d’ascendance paternelle étrangère et dont la mère appartiendrait à l’une des deux grandes familles du Cap-Vert, à savoir les «Soumbadiounes» et les «Bégnes». Dial Diop étant, à cette époque, le plus méritant pour avoir mené avec succès les opérations qui ont mené la région de Dakar à l’Indépendance et dirigé pendant longtemps la communauté en tant qu’Imam, fut nommé «Serigne Ndakarou», chef religieux et maître du territoire. Celui-ci créa, après son investiture des départements tels que l’Agriculture, les Domaines, les Finances, le Secrétariat d’Etat à la guerre, la Police et les Affaires religieuses.
Fonctions du «Serigne Ndakarou» et de celles des membres de son gouvernement
Comme mentionné ci-contre, la «République lébou» est constituée de membres dont les fonctions sont clairement définies. Outre le titre de «Serigne Ndakarou», il y a d’autres postes de responsabilités ou organes qui peuvent être comparés, aujourd’hui, à des postes de Ministres dans nos gouvernements actuels ou à l’Assemblée nationale. Il s’agit de «Ndéye Dji Rew», «le Diaraaf», «le Saltigué», «le Frey Ndakarou», «le Diambour», «l’Imam-Cadi»…
Le «Serigne Ndakarou» est le chef suprême de la collectivité léboue. Il est chargé, en plus de ses fonctions de chef de la Communauté, des Affaires religieuses et de la Défense qu’il délègue à un Saltigué. Il a donc autorité non seulement sur l’ensemble des membres du gouvernement nommés directement par les Diambours, mais aussi sur ceux qui sont nommés par lui-même, à savoir le Beukk Neek (Aide de Camp) et ses conseillers techniques, le Diaraaf, le Saltigué et l’Imam-Cadi.
Le «Serigne Ndakarou» préside l’assemblée des «Diamboury Ndakarou» à leurs deux sessions. Au cours de la session ordinaire, chaque membre rend compte de la situation qui prévaut dans le domaine qui lui est confié. Alors qu’en session extraordinaire, c’est l’occasion où l’on désigne ou destitue les notables, où l’on règle les conflits et où, enfin, l’on décide d’une démarche commune devant les calamités naturelles telles que la famine, les épidémies, les tempêtes, etc. Pour mener à bien la mission de «Grand Serigne de Dakar», «il est souhaitable d’avoir un esprit ouvert, de savoir entretenir de bonnes relations avec toutes les familles religieuses en plus de la communauté léboue», dit Pape Diagne, fils aîné de feu Bassirou Diagne Marème.
Le «Ndèye Dji Rew» est la deuxième personnalité du Gouvernement. En cas de décès, démission ou destitution du «Serigne Ndakarou», il est le seul habilité, selon la tradition et la coutume léboues, à assumer l’intérim, à convoquer le collège des dignitaires, les chefs de quartiers traditionnels et les Freys investis du pouvoir d’intronisation. Il est en quelque sorte le ministre de l’Intérieur.
Le «Diaraaf» est le ministre de l’Agriculture, du Domaine et des Finances. A ce titre, il est chargé des Finances publiques destinées à la réfection des mosquées, cimetières, locaux affectés aux assemblées et aux cérémonies. C’est lui aussi qui s’occupe de tout ce qui se rapporte à l’agriculture, à la pêche ou à l’élevage. Il est aussi chargé des autorisations à accorder à ceux qui en font la demande, en vue de l’exploitation d’un terrain appartenant à la collectivité.
Le «Saltigué», quant à lui, est le sous-secrétaire d’Etat à la guerre et chef de la Police. Il est le premier conseiller militaire du «Serigne Ndakarou». Il a pour mission de diffuser les lois et règlements adoptés lors des réunions ordinaires ou extraordinaires. Il a la charge de veiller sur la sécurité territoriale.
Les «Freys Ndakarou» représentent l’assemblée des adultes et sont sous l’autorité du «Saltigué». En cas de conflit entre voisins dans les villages, ils sont les médiateurs désignés.
Les «Ndiambours» forment la grande assemblée ou le corps législatif de la «République lébou». Ils représentent le collège électoral qui a reçu mandat d’élire le «Serigne Ndakarou», et rien ne doit se décider en dehors d’eux. Ils sont répartis en 3 catégories : les «Ndiambours» supérieurs ou «Kilifats», les «Ndiamboury Penc» représentant les notables ou délégués des villages, les «Ndiamboury Ndakarou», membres de l’assemblée fédérale de Dakar.
L’Imam-Cadi, nommé directement par le «Serigne de Dakar», est chargé de toutes les questions religieuses. Il est aussi le juge consulté pour régler certains conflits familiaux comme les divorces, héritages et autres. A l’occasion de l’investiture du «Grand Serigne de Dakar», c’est lui qui prononce les prières avant d’apposer le livre coranique sur la tête de ce dernier.
Critères d’éligibilité du «Serigne de Dakar»
Pour éviter de créer une mésentente et une désunion entre eux, les Lébous ont fixé différentes conditions relatives à la nomination d’un «Serigne Ndakarou». Les conditions sont les suivantes : le poste laissé vacant par la démission, la destitution ou le décès d’un «Serigne Ndakarou» doit être assumé provisoirement par le «Ndèye Dji Rew» ou, à défaut de ce dernier, par le Président du Conseil des «Ndiambour» pour expédier les affaires courantes en attendant la nomination d’un autre.
Pour être «Serigne Ndakarou», il faut être de sexe mâle (la femme n’est pas apte à exercer les fonctions de «Serigne Ndakarou»). En plus d’être un Lébou et un Musulman, le candidat au poste de «Grand Serigne de Dakar» doit vivre à Dakar. Il doit être physiquement bien portant et ne doit être atteint d’aucune incapacité. Mais surtout, être descendant de Dial Diop (premier Serigne de Dakar). Toutefois, «l’âge n’a pas d’importance pour être «Grand Serigne de Dakar». L’importance, c’est d’avoir la confiance de la collectivité», précise Pape Diagne, fils aîné de feu El Hadj Bassirou Diagne Marème.
Au cas où il y aurait une seule candidature, le postulant est élu automatiquement. S’il y a plusieurs candidats, seuls les 2/3 assurent la validité de l’élection. Il n’est donc permis de nommer «Serigne Ndakarou» que celui qui réunit ces conditions précitées. Si l’élu commet une faute grave, il est destitué sans délai.
REACTION DE PAPE DIAGNE, FILS AINE DE FEU BASSIROU DIAGNE : «Abdoulaye Makhtar Diop peut bien être «Serigne de Dakar»...»
Après le décès d’El Hadj Bassirou Diagne, ancien «Serigne de Dakar», survenu le 25 mars 2013, le problème de la succession de ce dernier se pose. Qui des petits-fils de Dial Diop, premier «Serigne de Dakar», sera à la hauteur de El Hadj Bassirou Diagne ? C’est la question que bon nombre de Sénégalais se posent actuellement. Pressenti comme étant un candidat potentiel à ce poste, Abdoulaye Makhtar Diop et non moins député à l’Assemblée nationale n’a pas voulu se prononcer sur la question. «Nous avons un décès. Si c’est au sujet du «Grand Serigne», je ne peux pas me prononcer là-dessus», laisse-t-il entendre au bout du fil.
Interpellé sur la question, Pape Diagne, fils aîné de feu El Hadji Bassirou Diagne, déclare : «Abdoulaye Makhtar Diop est le fils de Doudou Diop Moussé, descendant de Moussé Diop qui est fils de Dial Diop, premier «Serigne Ndakarou». Donc, il peut être et a le droit d’être «Serigne de Dakar». Sera-t-il ou non à la hauteur, il n’y a que lui qui pourra répondre à cette question.»
Toutefois, pour reprendre les propos de son défunt père, Pape Diagne demande à la collectivité léboue de s’unir davantage dans l’intérêt de toute la communauté.
REACTION DE PAPE DIAGNE, FILS AINE DE FEU BASSIROU DIAGNE : «Abdoulaye Makhtar Diop peut bien être «Serigne de Dakar»...»
Après le décès d’El Hadj Bassirou Diagne, ancien «Serigne de Dakar», survenu le 25 mars 2013, le problème de la succession de ce dernier se pose. Qui des petits-fils de Dial Diop, premier «Serigne de Dakar», sera à la hauteur de El Hadj Bassirou Diagne ? C’est la question que bon nombre de Sénégalais se posent actuellement. Pressenti comme étant un candidat potentiel à ce poste, Abdoulaye Makhtar Diop et non moins député à l’Assemblée nationale n’a pas voulu se prononcer sur la question. «Nous avons un décès. Si c’est au sujet du «Grand Serigne», je ne peux pas me prononcer là-dessus», laisse-t-il entendre au bout du fil.
Interpellé sur la question, Pape Diagne, fils aîné de feu El Hadji Bassirou Diagne, déclare : «Abdoulaye Makhtar Diop est le fils de Doudou Diop Moussé, descendant de Moussé Diop qui est fils de Dial Diop, premier «Serigne Ndakarou». Donc, il peut être et a le droit d’être «Serigne de Dakar». Sera-t-il ou non à la hauteur, il n’y a que lui qui pourra répondre à cette question.»
Toutefois, pour reprendre les propos de son défunt père, Pape Diagne demande à la collectivité léboue de s’unir davantage dans l’intérêt de toute la communauté.
Les «Grands Serignes de Dakar»
Depuis l’institution de la «République lébou» à aujourd’hui, les Lébou ont connu plus de dix (10) «Serignes de Dakar». Parmi ceux-ci, on peut citer :
- Dial Diop (1795-1815), premier à ce poste
- Matar Diop (1815-1830),
- Elimane Diop (1830-1852),
- Momar Diop (1852-1859),
- Demba Fall Diop (1859-1890),
- Moustapha Diop (1890-1893),
- Massamba Coki Diop (1893-1902),
- Alpha Diol (1902-1947),
- El Hadj Ibrahima Diop (1948-1968),
- El Hadj Momar Marème Diop (1970-1985),
- El Hadj Bassirou Diagne (1986-2013).
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