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jeudi 6 juillet 2017

“Dévaluation programmée du Franc CFA (1 euro = 1300 f cfa): Ce que l’on redoutait est désormais sur la tabe de Macron”

Le Trésor français vient de communiquer au Président Emmanuel Macron un rapport sur la situation du franc CFA en relation avec le compte des opérations d’où il résulte qu’il faut conforter la division géographique de la zone CFA Afrique centrale et Afrique de l’ouest.
Le président Macron a successivement reçu les présidents Alassane Dramane Ouattara et Macky Sall pour des entretiens à ce sujet. On se rappelle que la Directrice du FMI Madame Christine Lagarde était déjà venue au Cameroun en compagnie du ministre français de l’économie et des finances Michel Sapin pour entretenir les chefs d’états de la CEMAC sur une éventuelle dévaluation du franc CFA XAF.
Il est désormais manifeste que cette dévaluation du franc CFA ne concerne pas le franc CFA XOF de l’UEMOA.
Les conclusions des économistes du Trésor français sont précises que l’Afrique de l’ouest a mieux géré ses réserves monétaires dans le compte des opérations françaises que l’Afrique centrale. La première dévaluation du franc CFA était le fait de l’Afrique centrale et c’est pourquoi l’Afrique de l’Ouest ne veut plus le lien monétaire entre elles. Et notamment Monsieur le président Ouattara a bien géré ses devises en bon économiste, en important moins et en consommant plus les produits locaux. Car plus on importe plus on épuise ses réserves dans le compte des opérations. C’est le lieu de rappeler que la Cote d’Ivoire dispose de 40% des devises de toute l’UMOA et d’une balance commerciale excédentaire.
Il est clair que l’Afrique de l’ouest cible avec bonheur ses importations alors que l’Afrique centrale importe tout en chine jusqu’à l’ail qui est pourtant produit localement. La conséquence est que les importations sont garanties par le compte des opérations en France, lequel compte est précisément destiné au paiement de nos dettes et de nos importations en devise.
Il s’avère donc qu’en important tout, les pays de l’Afrique centrale ont épuisé rapidement leurs réserves dans le compte des opérations. A contrario, les pays de l’UMOA, pilotés par la Cote d’ivoire et le Sénégal ont encore des réserves dans leurs comptes des opérations.
Face à cette situation, le président français Emmanuel MACRON a proposé aux présidents de Cote d’Ivoire et du Sénégal d’aider la zone CEMAC en leur faisant des avances de devises.
Ce à quoi ces deux ont opposé une fin de non-recevoir au motif, dit le président Ouattara, que « chacun assume ses propres turpitudes » et qu’on ne demande pas aux uns (qui ont bien géré leurs devises) de venir au secours des autres (qui ont mal géré). Comme chacun sait la fourmi n’est pas prêteuse.
Le trésor français face à cette situation a proposé au président Macron d’envisager la dévaluation du franc CFA XAF (de la CEMAC) au taux de 1 Euro = 1300 francs CFA XAF soit de 50% la valeur actuelle et de réévaluer le franc CFA XOF au taux de 1Euro= 500 francs CFA XOF (de l’UMOA).
Il est clair que cette situation déplorable est le résultat d’une gestion catastrophique de certains pays de la CEMAC qui impacte sur tous les autres. Les importations massives au préjudice des produits locaux dont la promotion n’a pas été assurée est, à n’en point douter, à l’origine de la dévaluation projetée.
C’est pourquoi le Parti politique Les Patriotes (ancien PADDEC) demande instamment aux chefs d’Etats de la CEMAC de réduire les importations et les cantonner au strict nécessaire vital.
Le parti politique Les Patriotes demande à la France, terre des droits de l’homme, de liberté et de justice, de faire une lecture attentive des accords de coopération monétaire qui lient la France aux pays de la CEMAC et notamment en ses articles 7 et 9 qui disposent que la France garantit la convertibilité illimitée du franc CFA. Ainsi la France en exécution de son obligation contractuelle doit injecter les devises dans les économies exsangues de l’Afrique centrale pour éviter la dévaluation projetée qui sera préjudiciable aux peuples africains.
Par ailleurs, la France doit prendre toutes les dispositions pour que le Franc CFA redevienne une devise internationale, comme avant la dévaluation de 1994 intervenue en toute violation des accords de coopérations monétaires sus visés.
Je m’interroge sur le véritable jeu de cons auquel jour la France.
Comment peut-on, sans scrupule, défendre les dictateur qu’on installe par la force dans ces pays et se dédouaner de la responsabilité de leur incompétence à gérer ces pays?
Marcus Kissa

dimanche 29 janvier 2017

Poutine : À l’Ouest, le « nouvel ordre mondial » normalise la délinquance pédophile

Vladimir Poutine a profité de sa conférence de presse annuelle de Noël pour reprocher aux zélites libérales occidentales d’abandonner les valeurs traditionnelles qui ont fait la grandeur de leurs pays. Au lieu de construire un avenir basé sur les solides valeurs chrétiennes, les zélites occidentales ont créé une culture du « politiquement correct débridée et outrancière » si destructrice, qu’elle entraînera la chute de la civilisation occidentale si elle n’est pas arrêtée. Lors d’une séance de questions-réponses de près de quatre heures, le président russe a disserté sur l’état de son pays et du monde. Il a dit qu’il y a un effort international en faveur d’un nouvel ordre mondial qui « supprimera la souveraineté nationale » et « détruira l’identité et la diversité créée par Dieu. » Poutine affirme que pour atteindre cet objectif, les zélites occidentales ont commencé par rejeter les racines sur lesquelles leur société s’est édifiée. « De nombreux pays occidentaux ont décidé de nier ou rejeter leurs propres racines, en particulier l’origine chrétienne qui forme le socle de la civilisation occidentale. Dans ces pays, tout précepte moral et identité traditionnelle sont niés – l’identité nationale, religieuse, culturelle et même de genre, sont niés ou relativisées. » « Dans ces pays, l’administration traite (juridiquement) à égalité les familles avec de nombreux enfants et les duos homosexuels. « Dans ces pays, la démesure et la licence du politiquement correct conduisent à examiner très sérieusement la légitimité des partis qui encouragent la propagande de la criminalité pédophile. « Les gens de beaucoup d’États européens ont honte de leur appartenance religieuse et ont vraiment peur d’en parler. » Poutine dit que la situation est devenue si outrancière dans la civilisation occidentale, que l’on enseigne à présent aux gens que « La foi en Dieu est égale à la foi en Satan ». Dire le contraire risquerait d’être incorrect politiquement : le grand délit de notre époque. « Les fêtes et les célébrations chrétiennes sont abolies ou rebaptisées de manière neutre, comme si on était honteux de ces fêtes chrétiennes. On cache ainsi les valeurs morales plus profondes de ces célébrations. « Et ces pays essaient d’imposer ce modèle aux autres pays, mondialement. Je suis profondément convaincu que c’est la voie directe vers l’avilissement et le retour à la barbarie de la civilisation. Cela fait s’aggraver la crise démographique et morale en Occident. Quelle meilleure preuve pourrait-il y avoir de la crise morale de la société humaine (occidentale), que la perte de son devoir de procréation ? » L’Ouest ne peut survivre par la procréation « Aujourd’hui, quasiment tous les pays occidentaux ‘développés’ ne peuvent pas survivre par la procréation, pas même avec l’aide des migrants. « Sans les valeurs morales enracinées dans le christianisme et les autres religions du monde, sans les règles et les valeurs morales qui ont été établies et mises en valeur au cours des millénaires, les gens perdront inévitablement leur dignité humaine. » Poutine est inébranlable quant à la détermination de la Russie à défendre les valeurs occidentales. « Et nous pensons qu’il est juste et naturel de défendre et de préserver ces valeurs morales (chrétiennes). » La tentative de créer un gouvernement mondial unique Poutine a aussi évoqué la tentative de créer un gouvernement mondial qui ferait disparaître les États souverains – un aboutissement qui conduirait « à l’abandon de sa propre identité » et à la perte de la « diversité créée par Dieu ». « À l’Ouest, en même temps que ce processus au niveau national, on observe au niveau international des tentatives visant à relativiser et supprimer les institutions de droit international et la souveraineté nationale, pour créer un modèle de monde unipolaire unifié. « Dans ce genre de monde unifié et unipolaire, il n’y a pas de place pour les États souverains. Ce genre de monde n’a besoin que de vassaux. « Du point de vue historique, ce genre de monde unipolaire impliquerait l’abandon de sa propre identité et de la diversité créée par Dieu. » Your News Wire, Baxter Dmitry

mardi 15 novembre 2016

Comment-les-maîtres-du-monde-vont-ils-neutraliser Donald-Trump extrait d un article intéressant...

MamAfrika TV | Gabriel Makang pour le Sphinx Hebdo WASHINGTON DC, Etats-Unis – Trump a été élu président à la surprise de presque tous. Les gens réagissent différemment à cette élection. Alors que certains protestent en expriment leur chagrin par des protestations, d’autres, des hommes politiques de l’establishment spécialement, ajustent leur positions et corrigent les propos désobligeants qu’ils ont tenus à l’encontre du candidat paria devenu président des Etats-Unis. Il y a cependant un groupe de personnes qui ne s’est pas exprimé. Il n’a pas l’habitude de le faire. Mais son avis compte énormément. C’est à la réaction de ce groupes d’individus très puissants que nous devrions prêter attention car ils ont le pouvoir d’influer sur les événements : Ce sont les Maitres du monde. Il est en effet intéressant de savoir comment ils prennent la chose. Ils n’avaient pas prévu cette tournure des choses. Leurs candidats étaient Jeb Bush, Hillary ou un autre politicien marionnette comme Mark Rubio ou Ted Cruz. Au lieu de cela, ils ont affaire au truculent Donald Trump, tombé comme un gros cheveu dans leur soupe. Comme nous l’avions déjà dit dans notre article sur les élections américaines de 2016 intitulé Pourquoi Donald Trump Fait-il Peur à l’Establishment Américain ? , le nouveau président a un agenda en conflit avec celui des Maitres du Monde : Il veut arrêter le Transpacific Partnership (TPP), cette sorte d’agrément qui lie les économies des pays Occidentaux à ceux des pays asiatiques et du pacifique donnant au passage la souveraineté des nations aux multinationales. L’un de ses conséquences est la délocalisation des emplois au Etats-Unis vers des pays en voie de développement au nom du profit. C’est un projet très cher aux Maitres du Maitres car il constitue une étape majeure dans la mise en place du Nouvel Ordre Mondial. De la même façon, il a exprimé l’intention d’arrêter les engagements militaires des Etats-Unis à travers le monde pour s’occuper des problèmes internes du pays. Ces interventions ont pour but de refaire la carte des géopolitiques des régions du monde et de soumettre à l’ordre financier mondial des pays comme la Libye, la Syrie ou l’Iraq qui ne l’étaient pas encore. Il veut réviser le rôle de l’Otan qui après avoir prétendu être une protection contre la « menace » soviétique assume maintenant son véritable rôle de bras armé dans le plan de conquête du monde par l’oligarchie financière. Il veut créer un rapprochement avec le président Russe Vladimir Putin. Ce projet se met en travers du complexe militaro-industriel qui a besoin d’ennemi pour justifier ses dépenses. Les Maitres du Monde détestent la Russie parce qu’elle est la seule grande puissance qu’ils ne contrôlent pas entièrement et qui s’oppose malgré elle à leurs plans de conquête de la planète. Donc, Donald Trump pose un problème aux Maitres du Monde auquel ils ne peuvent rester indifférents. Mais ce n’est pas la première fois qu’ils aient face à eux un homme politique enthousiaste qui croit pouvoir changer le monde contre leur avis. Et ils ont prévu pour cela différents scenarios en fonction du contexte social et politique et de la personnalité du président. Ils vont procéder par l’une des trois méthodes suivantes L’intimidation Auquel cas, on le verra perdre sa verve, s’assagir et changer complètement son discours comme Barack Obama l’a fait et comme nous l’avons décrit dans un autre de nos articles intitulé : Barack Obama ou Le Rêve Brisé : Qu’est Ce Qui s’est Passé ? Celui-ci est passé d’un langage humble et rassembleur à un discours prédateur après un rappel à l’ordre des centres de pouvoirs qui contrôlent l’exécutif américain. Mais Donald Trump est d’une personnalité différente : bagarreur, fougueux et gueulard. On a vu comment il a tenu haut la main et gagné une élection dans une adversité qu’aucun des hommes politiques de premier plan n’aurait pu supporter. Il avait contre lui tous les medias de la presse dominante, les deux partis politiques les plus importants, l’élite financière, des hommes d’affaires de son propre parti et pratiquement la moitie de l’électorat. Malgré cela, il a gagné dans une incroyable hostilité. Il est le seul homme politique à avoir osé mettre l’establishment en garde contre la fraude électorale en les menaçant d’émeutes. Ce n’est donc pas le genre de personnes qu’on intimide facilement et cela peut même s’avérer dangereux. Contrairement au président Obama mis au pas dans le secret d’un bureau ou d’un salon, Donald Trump est le genre qui pourrait venir déballer cette manœuvre à la télévision. L’élimination Physique Cette méthode ne poserait pas un problème dans son exécution pratique car les Maitres du Monde ont des agents dans toutes les institutions de l’Etat, spécialement dans la haute hiérarchie de l’appareil sécuritaire. Ce sont les conséquences d’un acte pareil qui seraient catastrophiques. Contrairement au président Kennedy, Donald Trump a, en tant qu’homme d’affaires des connections et des alliés puissants dans l’appareil de l’Etat. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle on n’a pas pu le faire tomber par des accusations de viol ou de harcelement sexuel, de fraudes fiscales ou de poursuites judiciaires d’un autre ordre. Il est soutenu par des milices de l’extrême-droite capables de créer des troubles sérieux dans le pays si quelque chose lui arrivait. Près de 200 généraux et amiraux lui ont donné leur soutien officiel en plus du soutien officieux qu’il a dans tous les secteurs de l’Etat de la part des patriotes qui comprennent que Madame Clinton, au service de l’oligarchie financière allait conduire le pays vers sa destruction. Ces généraux se plaignent de ce que le pouvoir politique détruit l’armée dans des guerres sans fin et sacrifie au passage les vies de jeunes américains pour l’enrichissement des multinationales. Donald Trump a probablement quelques alliés secrets parmi les hommes politiques qui n’attendaient qu’un leader courageux pour défier le système. Cependant il faut signaler que même comme ce scenario est contre-productif il ya des gens qui y pensent. La Technique du Containment C’est une méthode qui consiste à empêcher le président rebelle de réaliser son agenda sans l’éliminer. C’est probablement la méthode qu’ils utiliseront. Les Maitres du Monde contrôlent le Congrès et presque tous les élus qui dépendent de leurs contributions financières pour se faire élire. Ils pourraient donc utiliser leurs agents au Congrès pour bloquer ses projets de loi et rendre sa présidence impopulaire. Déjà, ils continuent à le salir et veulent le mettre sur la défensive à travers les protestations qui se déroulent à travers le pays. Celles-ci seraient, d’après Wikileaks, en partie financées par Georges Soros, le soi-disant philanthrope qui n’est rien que l’une des faces visibles du gouvernement secret qui tire les ficelles et aimerait continuer à contrôler l’exécutif américain. Le but de cette manœuvre est de forcer le nouveau président à tempérer ses ardeurs et le disposer à négocier. La presse dont les ténors n’ont pas caché leur déception après la défaite d’Hillary s’en donne à cœur joie et se plait à montrer à quel point le nouveau président serait impopulaire. C’est dans ce chapitre qu’il faut inclure la fabrication des scandales financier, sexuel ou politique du genre Watergate qui fit démissionner le président Nixon par un impeachment. Ils exploiteront toutes ses maladresses ou erreurs pour entretenir sa mauvaise image. Le président Donald Trump qui n’est pas né de la dernière pluie sait certainement ces choses. N’empêche que ceux qui le peuvent doivent prier pour lui car le président élu Donald Trump a contre lui un monstre qui a assassiné des présidents et détruit des pays entiers. Gabriel Makang pour le Sphinx Hebdo

vendredi 11 novembre 2016

Donald Trump a fourni une longue liste de promesses qu’il tiendrait s’il était élu. Lors d’une apparition à Gettysburg, en Pennsylvanie, il jure de les appliquer dans les 100 premiers jours de son mandat.

“Le 8 novembre, les Américains vont voter pour ce plan de 100 jours pour restaurer la prospérité de notre pays, sécuriser nos communautés, et l’honnêteté de notre gouvernement », a dit Trump. “Ceci est mon engagement envers vous et si nous suivons ces étapes, nous allons avoir, une fois de plus, un gouvernement du, par et pour le peuple et surtout nous ferons que l’Amérique retrouve sa grandeur. Croyez-moi.” Voici la liste des actions politiques, appelée « Contrat avec les électeurs américains”, détaillée par Trump : 1. Proposer un amendement constitutionnel pour imposer une limite de durée à tous les membres du Congrès 2. Instituer un gel à l’embauche de tous les employés fédéraux pour réduire les effectifs fédéraux par attrition (départs en retraite) (sauf pour les militaires, la sécurité publique et la santé publique) 3. Exiger que pour chaque nouvelle régulation fédérale, deux régulations existantes soient éliminées 4. Instituer une interdiction de cinq ans aux fonctionnaires de la Maison Blanche et du Congrès de devenir lobbyistes après avoir quitté le gouvernement 5. Créer une interdiction à vie pour les fonctionnaires de la Maison Blanche leur interdisant de faire du lobbying pour le compte d’un gouvernement étranger. 6. Instaurer une interdiction complète pour empêcher les lobbyistes étrangers de fournir des fonds pour les élections américaines. 7. Annoncer l’intention de renégocier l’ALENA ou de se retirer de cet accord en vertu de l’article 2205. 8. Annoncer le retrait du Traité Trans-Pacifique. (TTP) 9. Demander au Secrétaire du Trésor de classer la Chine dans les pays manipulateurs de devises. 10. Demander au Ministre du Commerce et au Représentant des États-Unis pour le Commerce extérieur d’identifier tous les abus en terme d’échanges commerciaux profitant à l’étranger qui ont un impact injuste sur les travailleurs américains et les obliger à utiliser tous les outils du droit américain et international pour mettre fin à ces abus immédiatement. 11. Lever les restrictions sur les exploitations des réserves énergétiques américaines, productrices d’emplois, d’une valeur de 50 000 milliards de dollars, y compris le pétrole de schiste, le gaz naturel et le charbon propre. 12. Supprimer les blocages Obama-Clinton et permettre à des projets d’infrastructures énergétiques vitales, comme le pipeline Keystone, d’être lancés. 13. Annuler les versements de plusieurs milliards aux programmes de changement climatique de l’ONU et utiliser cet argent pour réparer les infrastructures environnementales et le réseau d’eau. 14. Annuler toutes les actions non constitutionnelles de l’exécutif, les mémorandums et les ordres du président Obama. 15. Commencer le processus de sélection pour remplacer le juge Scalia de la Cour suprême, à partir de ma liste de 20 juges, qui fera respecter et défendra la Constitution des États-Unis. 16. Annuler tout financement fédéral des villes sanctuaires. [NdT. : villes ne poursuivant pas les clandestins au seul motif de pas disposer pas de papiers] 17. Commencer à retirer plus de 2 millions d’immigrants illégaux criminels du pays et à annuler des visas pour les pays étrangers qui voudront par les récupérer. 18. Suspendre l’immigration en provenance des régions enclines au terrorisme où des enquêtes ne peuvent pas être réalisées en toute sécurité. Toute sélection de personnes venant dans notre pays devra être extrêmement rigoureuse. 19. Travailler avec le Congrès sur une loi de simplification et d’allégement fiscal de la classe moyenne. Ce plan économique visera à faire croître l’économie de 4% par an et à créer au moins 25 millions de nouveaux emplois grâce à la réduction massive des impôts et à des simplifications, en combinaison avec une réforme du commerce, un allégement réglementaire, et la levée des restrictions sur l’énergie américaine. Les plus fortes réductions d’impôt seront pour la classe moyenne. Une famille de la classe moyenne avec 2 enfants obtiendra une réduction d’impôt de 35%. Le nombre actuel de tranches sera réduit de 7 à 3, et les formulaires d’impôt seront également grandement simplifiés. L’impôt sur les sociétés sera abaissé de 35 à 15 %, et les milliers de milliards de dollars des entreprises américaines à l’étranger pourront être rapatriés à un taux de 10 %. 20. Travailler avec le Congrès sur une loi « Fin de l’Offshoring », en établissant des droits de douane pour dissuader les entreprises de licencier leurs travailleurs afin de déménager dans d’autres pays puis d’expédier leurs produits vers les États-Unis sans payer de taxes. 21. Travailler avec le Congrès sur une loi « Énergie et infrastructures américaines ». Elle utilisera des partenariats public-privé et des investissements privés par le biais d’incitations fiscales, pour injecter 1000 milliards de dollars d’investissements dans les infrastructures sur dix ans. Cela ne coutera rien de plus. 22. Travailler avec le Congrès sur une loi « Choix de l’école et Opportunités d’éducation ». Pour rediriger les dollars de l’éducation pour donner aux parents le droit d’envoyer leur enfant à l’école de leur choix : publique, privée, à charte, ZEP, religieuse ou à la maison. Cesser le noyau éducatif commun, déléguer la supervision de l’éducation au niveau local. Elle élargira l’enseignement professionnel et technique, et créera des universités de 2 à 4 ans plus abordables. 23. Travailler avec le Congrès sur une loi « Abrogation et remplacement de la loi Obamacare ». Abroger entièrement l’Obamacare et le remplacer par des comptes d’épargne santé, la possibilité d’acheter une assurance santé dans un autre État, et laisser les États gérer les fonds de Medicaid. Les réformes prévoiront également de réduire la paperasserie de la FDA : il y a plus de 4000 médicaments en attente d’approbation, et nous voulons en particulier accélérer l’approbation des médicaments qui permettent de sauver des vies. 24. Travailler avec le Congrès sur une loi « Garde abordables des personnes agées et des enfants ». Permettre aux Américains de déduire la garde des enfants et des personnes âgées de leurs impôts, inciter les employeurs à fournir des services de garde d’enfants, et créer des comptes d’épargne défiscalisés de soins pour les personnes dépendantes, pour les jeunes et les personnes âgées, avec des subventions pour les familles à faible revenu. 25. Travailler avec le Congrès sur une Loi pour la fin de l’immigration illégale. Financer entièrement la construction d’un mur sur la frontière sud, avec le pleine soutient du Mexique qui remboursera aux États-Unis le coût total de ce mur ; établir une peine plancher obligatoire de 2 ans minimum dans les prisons fédérales pour les expulsés récidivistes, portée à 5 ans minimum pour ceux qui auront en outre été condamnés pour crime, pour plusieurs délits ou qui auront déjà été expulsés deux fois ou plus ; réformer également les règles de visa pour augmenter les sanctions pour dépassement des limites du visa et s’assurer que les emplois soient donnés en priorité aux travailleurs américains. 26. Travailler avec le Congrès sur une loi « Restauration de la sécurité des communautés ». Réduire la flambée de la criminalité, du trafic de drogue et de la violence en créant un groupe de travail sur les crimes violents et en augmentant le financement des programmes qui forment et aident la police locale ; augmenter les financements des organismes d’application de la loi fédérale et des procureurs fédéraux pour démanteler les gangs criminels et mettre les délinquants violents derrière les barreaux. 27. Travailler avec le Congrès sur une loi « Restauration de la sécurité nationale ». Reconstruire notre armée en éliminant le séquestre de la défense et en augmentant notre investissement militaire ; fournir aux anciens combattants la possibilité de bénéficier d’une couverture santé publique ou de choisir le médecin privé de leur choix ; protéger notre infrastructure vitale de cyber-attaques ; établir de nouvelles procédures d’évaluation en matière d’immigration pour assurer que ceux qui sont admis dans notre pays soutiennent notre peuple et nos valeurs. 28. Travailler avec le Congrès sur une loi « Nettoyer la corruption à Washington ». Promulguer de nouvelles réformes éthiques visant à « nettoyer les écuries d’Augias » et à réduire l’influence corruptrice des intérêts particuliers sur notre politique. Source : Breibart, 22/10/2016

jeudi 3 novembre 2016

samedi 15 octobre 2016

En Date un Accord et décret Signé


SeneNews retrace l’affaire Petro-Tim avec l’ensemble des personnes citées dans cette affaire. En passant par Pierre Atépa Goudiaby, Franck Timis, Eddie Wong, Aliou Sall, Abdoulaye Wade, Karim Wade, Aly Ngouille Ndiaye … Retrouvez cette timeline Inédite réalisée par SeneNews.com (Merci à tous pour votre participation pour nous aider à améliorer, amender ou alimenter la timeline en fournissant des informations en commentaire de cette publication) En 2010 Lors d un cocktail le célèbre architecte pierre atepa goudiaby qui a un bureau de représentation a pékin présente l australo roumain franck timis a aliou sall. Ce dernier occupant à l époque le poste de charge du bureau des affaires économiques au sein de l ambassade du Sénégal en chine. Frank timis lui présentera a son tour wong jong kwang, dit Eddie wong un business man chinois qui exerce dans le domaine du pétrole. 03 octobre 2011 première contact de wong jong kwang apele eddie wong qui envoi une lettre de demande d explorations des blocs de kayar offshore profond adressé a l ancien ministre de la coopération internationale karim wade. 10 octobre 2011 karim wade donne instruction a l ancien directeur de petrosen ibrahima mbodj d étudier la demande de eddie wong. 14 octobre wong jong kwang obtient un échange téléphonique avec le directeur de petrosen pour venir négocier au senegal des contrats pétroliers 02 novembre 2011 abdoulaye wade accorde une première concession par decret n02011-1808 micitie/mde/ a franck timis a travers sa société african petrleum corporation (apc). Il portait approbation du contrat de recherche et de partage de production d hydrocarbures conclu entre l Etat du senegal petrosen et apc pour le bloc de rufisque offshore profond et sangomar offshoreultra profond. 10 novembre 2011 par décret contre signe par son ancien premier ministre souleymane ndene ndiaye, wade wade benissait un autre contrat de franck timis mais cette fois ci, pour le bloc de rufisque offshore profond. 08 décembre 2011 signature a dakar d un agreement entre wong joon kwang et les autorites du senegal . Information confirme par le premier ministre mahamad boun adallah dionne. 17 janvier 2012 signature des contrats de recherche et de partage pour kayar et saint louis profond. (petrotim 90% petrosen 10%) 19 janvier 2012 creation de la société petrotim limited, donc 2 jours apres la signature du contrat de recherche et de partage de production (crpp) Avril 2012 eddie wong annonce sa satisfaction sur les négociations et les accords. 05 juin 2012 signature par le premier ministre aly ngouille ndiaye du projet de décret portant approbation du contrat de recherche et de production d hydrocarbures conclu l etat du Sénégal et la société petrotim limited pour le bloc de saint-louis offshore (document publie par le journaliste baba aidara) 19 juin 2012 signature par le président macky sall et son premier ministre abdoul mbaye du décret portant approbation du contrat de recherche et de production d hydrocarbures conclu entre l Etat du Sénégal et la société petrotim limited pour le bloc de saint louis offshore (document publie par le journaliste baba aidara) 09 Juillet 2012 création de petrotim senegal sau (societe anonyme unipersonnelle) registre de commerce numéro sndkr2012b9438 pour dire que son seul actionnaire est timis a pour gérant aliou sall et son objet social est l exploration et la recherche pétrolière, la prise de participation dans tous titres miniers et pétroliers l exploitation la production le stockage temporaire le traitement le transport le raffinage la distribution le marketing et la commercialisation. 25 octobre 2012 obtention des licences définitives d exploration. 03 juillet 2014 petrotim limited a cede a timis corporation, la totalité de ses parts (détenus par petrotim limited) timis corporation 90% petrosen 10%) 04 aout 2014 approbation par le ministre des finances de la cession totale au profit de timis corporation 19 aout 2014 par un acte dénommé farmout agreement accort de sous traitance timis corporation a cédé a kosmos energy 60% de ses parts ce type d accord est courant dans le secteur pétrolier après des découvertes de gisements. C est par ce mécanisme que les majors disposant de plus de capacité financière et de moyens au fur et a mesure que potentiel se confirme. Cette nouvelle cette nouvelle cession repartit les pourcentages ( timis corporation 30% kosmos energy 60% petrosen 10%) 04 septembre 2014 approbation par le ministre des finances de la cession partielle au profit de kosmos. 15 septembre 2016 the hong kong general chamber of commerce annonce la dissolution de petro asia selon baba aidara.

PETRO TIM : Le Gouvernement américain dément le PM : 230 milliards perdu par le Trésor public Sénégal

Le premier Ministre Mohamed Dione a été trahi et nous le répétons ici. Il a été envoyé au charbon par son patron qui ne lui a pas fourni tous les détails dans cette affaire rocambolesque. Le dossier de PétroTim a connu des rebondissements aux Usa sans que le Chef du Gouvernement n’en soit informé.  Il y a de l’évasion fiscale orchestrée par deux sociétés écran « PétroTim Sénégal », « PétroTim Limited » créée uniquement pour décrocher la licence de recherches pour la revendre ensuite à la société américaine « Kosmos Energy Senegal ». Donc Alioune Sall et Franck Timis ont joué un rôle de courtier dans cette affaire pour amasser de l’argent. Ils ont réuni toutes les conditions pour décrocher cette licence avant de se retirer du deal. Le Trésor public Sénégalais a perdu plus de 230 milliards de FCFA.  L’entreprise américaine « Kosmos Energy » a remis au Gouvernement des Usa les détails de ses activités au Sénégal. Sur ce document dont nous détenons copie et qui sera l’objet d’une vidéo réalisée par Baba Aidara, les américains ont révélé tout ce que le Gouvernement sénégalais a caché jusqu’ici dans cette affaire. Le premier Ministre allait se taire s’il était au courant de l’existence de ce document.  Un acte de transfert a été signé entre « PETROSEN », « TIMIS CORPORATION LIMITED » et KOSMOS ENERGY SENEGAL. Il concerne les prospections d’hydrocarbures et les Contrats de production dans les blocs de Saint-Louis Offshore et Cayar Offshore.  L’acte de transfert est signé par ACTE DE TRANSFERT PETROSEN en faveur de l’entreprise « PétroTim Limited », une Société anonyme conformément à la Loi des Îles Vierges britanniques, enregistrées dans la Ville de Route avec le Registre du commerce sous les 07772 numéro 18, dont le siège social est placé(localisé) dans des Chambres de Trident, Wickhams le Récif, la BP 146, la Ville de Route, Tortola, mentionné ci-après comme « TIMIS la SOCIÉTÉ Limitée » et en ceci représenté par M. Guy Blakeney, agissant sous une Procuration (POA) pour la SOCIÉTÉ TIMIS Limitée, avec des pouvoirs pleins(complets) dans ce but, Et  L’Entreprise KOSMOS l’ÉNERGIE LE SÉNÉGAL, une Société anonyme conformément à la Loi des Îles Caïmans, enregistrées dans les Îles Caïmans dans le Registre du commerce sous le Wt de Nombre(Numéro) 290078, dont le siège social est au 4ème Plancher(Étage), la Cour(le Yard) de Siècle, la Place(le Carré) de Cricket, Hutchins l’Énergie(la Promenade en voiture), Elgin l’Avenue, George Town, le Grand Caïman KY1-1209, des Îles Caïmans, ci-après mentionnées comme « KOSMOS l’ÉNERGIE LE SÉNÉGAL » et en ceci représenté par M. Ragnar Fredsted, agissant sous une Procuration (POA) pour l’ÉNERGIE KOSMOS LE SÉNÉGAL, avec des pouvoirs pleins(complets) dans ce but. Ce protocole a été signé par le régime du président Abdoulaye Wade le jour du 17 janvier 2012. Il est approuvé par le Décret Non. 2012-596 et le Décret Non. 2012-597 du 19 juin 2012 et concerne Cayar Offshore(En mer) et Saint Louis Offshores(En mer). Mais selon les américains, un autre contrat a été signé le 26 septembre 2012 entre PETRO TIM Ltd et PETROSEN et approuvé par le Ministre l’Énergie le 25 octobre 2012. Ce contrat a du coup rendu caduque celui signé par le régime libéral tombé par la suite.  Le document publié par les autorités américaines a précisé que ce contrat signé le 19 juin 2012 et approuvé par le Ministre l’Énergie le 25 octobre 2012, « reste l’unique document valable ». Par conséquent, il annule celui signé par l’ancien régime.  Lorsque le pétrole est découvert, « PETRO TIM Ltd » (société écran et marraine de PétroTim Sénégal) a obtenu 90 % des parts et PETROSEN 10 % des parts.  Ensuite, par un acte appelé « l’Accord d’achat d’actif » daté le 3 juillet 2014, PETRO TIM Ltd (société écran et parrain de PétroTim Sénégal) a transféré à TIMIS CORPORATION Ltd (qui appartient à Franck Timis) ses 90 %. Ce transfert total des actions a été approuvé par l’Arrêté ministériel Numéro : 12328 de 4 août 2014.  Il faut retenir que PétroTim Sénégal, PétroTim Limited, Timis Corporate c’est toujours la même personne Franck Timis l’ami d’Alioune Sall.  Ensuite, le 19 août 2014 « TIMIS CORPORATION Ltd » qui appartient à Franck Timis transfère à « KOSMOS Energy SÉNÉGAL » 60 % des actions (90 %) qu’il avait acquises de PétroTim Limited. Et il garde les 30 %. Ainsi la nouvelle répartition des actions devient : Kosmos 60 %, Timis Corporate 30 %, Pétrosen 10 %.  Il y a eu donc deux transferts : PétroTim Limited a cédé 90 % des parts à Timis Corporated. Dans cette transaction, l’Etat du Sénégal devait exercer son droit de prééemption estimé à prés de 230 milliards de FFCA. Cet argent n’a pas été viré au Trésor public. Aucune explication n’a été fournie aux sénégalais. Où sont passé ces 230 milliards de FCFA ? L’autre transfert d’actions c’est quand Timis Corpored cède 60 % de ses parts à Kosmos Energy. Là, l’entreprise américaine a versé 200 milliards de FCFA. Le premier Ministre ne s’est pas prononcé sur cet argent donné par les américains. Seuls Alioune Sall, Franck Timis et le Directeur de Pétrosen peuvent nous édifier. Nous attendons la sortie de la vidéo de Baba Aidara pour publier les documents du Gouvernement américain. Mediafrik «PANAMA PAPERS» : Frank Timis, client de Mossack Fonseca dès... 1997 Libération appris de sources autorisées que le DIICOT, chargé de lutter contre le crime organisé en Roumanie, a annoncé l’ouverture d’une en- quête à la suite des «Panama papers» mettant en cause l’homme d’affaires Frank Timis et d’autres ressortissants roumains dont Cornelius Lacobov. Comme nous l’écrivions, Frank Timis dont le nom est associé à Pétrotim au Sénégal, a sollicité les services du cabinet panaméen Mossack Fonseca pour ouvrir des sociétés offshore au Bahamas et dans les Iles Caïmans.  Si le cas Timis intéresse particulièrement les autorités roumaines, c’est que Frank Timis, qui a aussi la nationalité australienne, a commencé à solliciter les services du fameux cabinet panaméen dès... 1997. Comme l’attestent les documents obtenus par Libération, Frank Timis avait, à cette date, sollicité Mossack pour le montage d’une société offshore Castle Europa Limited. Combien de sociétés ont suivi après ? Difficile de le dire.  Dans tous les cas, le bureau roumain de lutte contre le blanchiment a décidé aussi de son côté d’y voir plus clair. Pour rappel, c’est par décret n° 2011-1808 micitie/mde/dhcd du 02 novembre 2011 que l’ancien Président Abdoulaye Wade avait accordé une première concession à Timis à travers sa société African Petroleum corporation (APC). Ce décret portait approbation du contrat de recherche et de partage de Production d’hydrocarbures conclu entre l’Etat du Sénégal, la société des Pétroles du Sénégal (PETROSEN) et APC pour le Bloc de Rufisque offshore profond et Sangomar offshore ultra profond. Le rapport de présentation disait : «African Petroleum corporation est une compagnie de droit australien cotée à la bourse nationale d’Australie (NSx) à la date du 29 juin 2010 et opère dans deux permis de recherche d’hydrocarbures au Libéria, depuis 2005 ; et en Sierra Léone, depuis février 2011. En 2010, elle a également conclu un accord avec la compagnie ‘’Buried Hill’’ pour l’acquisition de 60 % de parts d’intérêts dans des permis en Gambie».  «Ce contrat de recherche et de Partage de Production d’hydrocarbures est signé pour une période initiale de recherche d’une durée de quatre (4) ans, renouvelable deux fois ; pour une durée de deux (2) ans aussi bien pour le premier renouvellement que le second renouvellement ; soit une période de recherche totale de huit (8) ans. Durant la phase de recherche, Africain Petroleum corporation procédera au forage d’au moins trois (3) puits d’exploration», ajoutait-il. Aussi, «à la fin de la phase de recherche, un investissement mini- mum de soixante deux millions de Us dollars (62 000 000 Us) sera réalisé par la compagnie ; soit l’équivalent d’au moins trente et un milliards (31 000 000 000) de francs Cfa. PETROSEN était consignataire de ce contrat, à titre d’associé à part entière d’Africain Petroleum corporation.»  A ce titre, «elle possède 10% des parts de la zone contractuelle pendant toute la période de recherche. Africain Petroleum corporation supportera la totalité des investissements pendant la phase de recherche. En cas de découverte commerciale d’hydrocarbures, PETROSEN aura la latitude de porter sa participation à 20 % dans tout le périmètre d’exploitation. En cas d’exploitation commerciale d’une découverte, une part maximale de soixante quinze pour cent (75%) des hydrocarbures produits dans le périmètre d’exploitation sera destinée au remboursement des coûts pétroliers engagés par le contractant», selon le décret qui précise que «le reste de la production est partagé entre l’Etat du Sénégal et le contractant, suivant les tranches de production journalière arrêtée dans le contrat. Ainsi, selon la tranche de production, la part revenant à l’Etat du Sénégal varie entre 35 % et 58 %».  Le 10 novembre 2011, toujours par décret contre signé par son ancien Premier ministre, Souleymane Ndené Ndiaye, Wade bénissait un autre contrat pour Franck Timis mais, cette fois-ci, pour le bloc de Rufisque offshore profond. Le décret disait : «Ce contrat de recherche et de Partage de Production d’hydrocarbures est signé pour une période initiale de recherche de quatre (4) années ; renouvelable deux fois, pour une durée de deux (02) ans aussi bien pour le premier renouvellement que pour le second renouvellement ; soit une période de recherche totale de huit (8) ans. Durant la phase de recherche, African Petroleum corporation procédera au forage d’au moins trois (3) puits d’exploration. (...) En cas de découverte commerciale d’hydrocarbures, Petrosen aura la latitude de porter sa participation à 20 % dans tout Périmètre d’exploitation.»  UNE POLEMIQUE SANS FiN  Plus tard, Aliou Sall a été nommé gérant de Petrotim, filiale de APC. Selon l’acte déposé à l’APIx et dont nous détenons copie, Petrotim Sénégal SAU a été créée, le 9 juillet 2012, avec un registre de commerce numéro Sndkr2012B9438. Cette société anonyme unipersonnelle (SAU) avait pour gérant Aliou Sall et son objet social est «l’exploration et la recherche pétrolière, la prise de participation dans tous titres miniers et pétroliers, l’exploitation, la production, le stockage temporaire, le traitement, le transport, le raffinage, la distribution, le marketing et la commercialisation.»  PETROSEN a signé pour des financements de 400 millions de dollars avec Komos Energy et Timis Corps - maison-mère de African Petroleum - pour l’exploitation des blocs offshore de Kayar et de Saint-Louis. Une transaction qui nourrit la polémique depuis les graves accusations de Wade et la contre-attaque de Aliou Sall. Depuis, l’affaire fait l’objet d’une enquête de l’Office national de lutte contre la fraude et la concussion (OFNAC). Parlant tout récemment de cette trans- action, le vice-président chargé de la communication de Kosmos affirmait : «Lors de cette trans- action, Kosmos/Energy n’a déboursé aucun sou en direction de Timis Corporate. Et, c’est le lieu de vous dire qu’on a entendu beaucoup parler du frère du Président Macky Sall dans ce dossier. Mais, il n’y a jamais eu d’interaction entre Kosmos/Energy et Aliou Sall. Kosmos/Energy n’a jamais remis de l’argent à Aliou Sall d’autant qu’on ne le connait pas. Je défie quiconque dans ce pays de prouver qu’il y a eu une transaction entre le frère du président et nous. D’autant qu’il n’est pas possible chez nous de ne pas faire dans la transparence, notre société était cotée en bourse à New-York. Ce qui fait qu’elle remplit toutes les conditions de transparence pour nous accompagner dans notre présence au Sénégal. La législation américaine est très sévère quand une grande entreprise, comme nous, travaille avec une autre mise sur liste rouge. Kosmos/Energy est très regardante en termes de mœurs avec les entreprises avec qui elle travaille.»

vendredi 30 septembre 2016

La question que se pose Maitre Ibrahima DIAWARA sur l'affaire du pétrole au Sénégal

La déclaration de presse du Premier Ministre sur la gestion des permis pétroliers pour apporter des éclaircissements à l’opinion publique, suite aux diverses interpellations nous donne l’occasion de revenir sur ce qui est devenu désormais « l’affaire pétrotim ». Nous inspirant d’une émission populaire de Radio France Internationale intitulée « le journal en français facile », nous allons aborder l’affaire en « un journal en droit facile » pour permettre aux citoyens sénégalais appelés souvent par nos politiques, citoyens ordinaires de pouvoir comprendre l’affaire «Pétrotim ». Notre pays a voté la loi du 08 janvier 1998 qui pose les conditions à remplir pour les sociétés qui veulent faire de la recherche pétrolière au Sénégal, parce que l’Etat du Sénégal ne dispose pas des capacités financières et techniques pour mener les activités de prospection. Ces sociétés ne peuvent donc être habilitées à procéder à cette recherche qu’en bénéficiant d’un titre qui s’appelle permis de recherche d’hydrocarbures qui autorise le titulaire « dans les limites de son périmètre, le droit exclusif d’exécuter tous les travaux, y compris le forage, ayant pour objet la recherche et la mise en évidence de gisements d’hydrocarbures dans le respect des conditions fixées ». Cependant, comme dans tout Etat de droit, la loi du 08 janvier 1998 a détaillé les conditions que doivent remplir ces sociétés qui souhaiteraient bénéficier d’un permis de recherche d’hydrocarbures, sous peine de sanctions. Cette loi dispose qu’une société ne peut être titulaire d’un titre minier d’hydrocarbures ou d’un contrat de services que s’il justifie de capacités techniques , financières et technologiques nécessaires pour mener à bien les opérations pétrolières. Au vu de ce qui précède, l’affaire Pétrotim n’est pas une question de publication des contrats pétroliers conclus par le Sénégal mais du respect ou non des conditions d’octroi des permis de recherche d’hydrocarbures concernant les puits Saint Louis Offshore Profond et Cayar Offshore Profond à Pétrotim Limited, leur transmission à Timis Corporation et enfin à Cosmos Energy. I- Quelles sont les conditions d’octroi des permis à Pétrotim Limited L’Etat du Sénégal , la société Pétrosen, et Pétrotim ont signé un contrat en date du 17 janvier 2012 qui lui confiait les prestations de tous services nécessaires à la recherche d’hydrocarbures en affectant à ces opérations tous moyens techniques, technologiques, financiers, équipements et matériels ainsi que tout le personnel nécessaire. La société Pétrotim avait déclaré expressément dans le contrat posséder les capacités techniques et financières pour mener à bien les opérations pétrolières. Ce contrat qui a été signé durant la présidence de maître Abdoulaye WADE ne confère aucun droit, seul un décret d’approbation du Président de la République publié au Journal Officiel est constitutif de droits et d’obligations pour les parties signataires. Seulement, sous la présidence d’Abdoulaye WADE, aucun décret d’approbation n’a été signé et publié. C’est le président Macky SALL qui a signé deux décrets N° 596 et 597 du 19 juin 2012 portant approbation du contrat du 17 janvier 2012 et publiés dans un Journal Officiel Spécial N°6692 du 19 octobre 2012 qui ont conféré des droits à PetroTim Limited. La seule justification avancée a été la continuité de l’Etat. Cela pose une question importante, ce principe s’applique t- il lorsqu’il existe une violation de la loi et des règles de bonne gouvernance. Pourtant, le principe de la continuité de l’Etat n’a pas empêché le Président Macky SALL de retirer le décret signé par le Président Abdoulaye WADE portant approbation du contrat d’opérateur d’infrastructure de télécommunication accordé à MTL Group, créé par des sénégalais. Il était manifeste avant la signature des deux décrets que la société Petrotim contrairement à ces engagements dans le contrat du 17 janvier 2012 n’avait ni les capacités techniques ni financières pour mener à bien les opérations de recherche. Pour preuve, Pétrotim a été créée le 19 janvier 2012. Le contrat signé le 17 janvier 2012 avec elle pose un sérieux problème. En effet, la société censée s’être engagée avec l’Etat du Sénégal a été créée le 19 janvier 2012 soit deux jours après la signature. Comment a – t – on pu vérifier que Petrotim à la date de signature possédait les capacités exigées par la loi? Comment expliquer alors ces décrets d’approbation pour un contrat qui contenait dès l’origine des irrégularités et violation flagrante de la loi. La société Petrotim Limited qui a signé le contrat du 17 janvier 2012 est – elle la même que celle qui a été créée le 19 janvier 2012 aux iles Cayman? Existe t – il un rapport de l’Inspection Générale d’Etat qui aurait recommandé au Président Macky Sall de ne pas approuver le contrat du 17 janvier 2012 à cause des irrégularités constatées. ? Pourquoi, au nom de la continuité de l’Etat , le Président Macky SALL a approuvé le contrat du 17 janvier 2012 qui confiait les permis de recherche à Petrotim Limited alors qu’à cette date, elle ne pouvait justifier d’aucune capacité technique ou financière? Ces questions légitimes méritent explications aux citoyens ordinaires afin de leur permettre de pouvoir apprécier les interpellations de l’opposition et se forger une opinion. II- La cession des titres par pétrotim à Timis Corporation est – elle régulière ? Au cours de sa déclaration de presse, le premier ministre nous a appris que la société Pétrotim Limited a cédé à Timis Corporation 90% de ses droits sur les permis, avant qu’elle ne transfère 60% à Cosmos Energy. Le premier Ministre a aussi ajouté que ce transfert de droits n’a entraîné aucun transfert financier. Seulement , nous estimons que le chef du gouvernement devait nous expliquer pourquoi, l’Etat du Sénégal n’a pas retiré les permis à Petrotim Limited lorsque cette société lui a demandé l’agrément pour céder ses 90% à Timis Corporation le 03 juillet 2014, preuve manifeste que Pétrotim Limited n’avait pas respecté ou ne pouvait plus respecter ses engagements techniques et financiers souscrits dans le contrat du 17 janvier 2012.? Pourquoi, l’Etat du Sénégal n’a pas exercé son droit de préemption (c’est-à-dire le droit de se substituer à l’acquéreur dans les mêmes conditions de la vente envisagée) lorsqu’il a été saisi pour autoriser la cession à titre gratuit (asset purchasse agreement) des 90% de Petrotim Limited à Timis Corporation? Cette mutation de propriété qui n’est pas un affermage (Farm out) a – t -il été fiscalisé conformément au code général des impôts. Comment les sénégalais doivent – ils comprendre qu’un étranger, en l’espèce Frank TIMIS puisse aujourd’hui détenir 30% de leur pétrole sans avoir déboursé un seul petit dollar? Qui sont ceux qui ont favorisé cet enrichissement illicite au profit de Frank TIMIS. Monsieur Aliou SALL a avoué au cours d’une émission que ce sont les avocats de Cosmos Energy, qui après l’avoir interviewé plusieurs fois en Angleterre ont exigé son départ de la gérance de pétrotim avant tout achat des 60 % à Timis Corporation. S’est – il posé la question : pourquoi ? Parce que simplement pour une société américaine faire des affaires à l’étranger avec une société sur des affaires qui relèvent des biens publics dans lesquelles les membres de la famille du Président sont impliqués est un délit fédéral. ? Il en est de même au Sénégal quand un fonctionnaire à savoir Monsieur Aliou SALL reconnait que c’est en sa qualité de conseiller commercial à l’ambassade du Sénégal en Chine qu’il a pu mettre en rapport Mr Wong Joon KWANG connu sous le nom de Eddy WONG avec l’Etat du Sénégal, pour ensuite possèder des intérêts dans l’affaire en qualité de gérant de Petrotim. Cela s’appelle dans notre code pénal le délit de trafic d’influence. Lorsque le premier ministre aura répondu a à toutes ses questions en français facile, il mettra fin aux diverses interpellation. Ce qui lui éviterait de recourir à la justice simplement parce que les sénégalais s’interrogent légitimement sur la manière dont est gérée leur richesse pétrolière.

lundi 26 septembre 2016

Affaires Arcelor Mittal et Petro-Tim: Voici la lettre de l’oppositon adressée au Président Macky Sall

Monsieur Macky SALL Président de la République Palais de la République Avenue Léopold Sédar Senghor DAKAR DAKAR, le 5 janvier 2015 Objet : Recours gracieux pour abrogation des décrets n° 2012-596 du 19 juin 2012 et n° 2012-597 du 19 juin 2012 Monsieur le Président de la République, Par décret n° 2012-596 du 19 juin 2012, vous avez approuvé un premier contrat de recherche et de partage de production d’hydrocarbures conclu entre l’Etat du SENEGAL, la SOCIETE DES PETROLES DU SENEGAL (ci-après « PETROSEN ») et la société PETRO-TIM Limited (ci-après « PETRO-TIM Ltd. »), lequel porte sur le bloc de CAYAR offshore profond. Par décret n° 2012-597 également du 19 juin 2012, vous avez approuvé un second contrat de recherche et de partage de production d’hydrocarbures conclu entre l’Etat du SENEGAL, PETROSEN et PETRO-TIM Ltd., lequel porte sur le bloc de SAINT-LOUIS offshore profond. Nous sollicitons de votre bienveillance l’abrogation de ces deux décrets entachés d’excès de pouvoir, selon l’expression consacrée par le droit administratif. Même si les délais de recours sont passés, les décrets sont devenus illicites au vu des circonstances de fait survenues postérieurement à leur adoption. 1. LES FAITS M. Aliou Sall, s’appuyant sur l’homme d’affaires Frank Timis bien connu en Afrique de l’Ouest a construit des sociétés écrans, emboîtées les unes dans les autres comme les poupées russes, sous la forme juridique de Société Anonyme Unipersonnelle, SAU, dont il détient seul tout le capital, au demeurant bien modeste. La société PETRO TIM LIMITED signe d’abord un contrat d’exploration-exploitation en janvier 2012 sur la présentation de M. Karim Wade Ministre de l’énergie mais les décrets d’approbation ne sont pas signés par le Président Wade lorsque M. Macky Sall arrive au pouvoir en mars 2012. Votre Ministre chargé de l’énergie, M. Aly Ngouille Ndiaye, présente à votre signature deux décrets n° 2012-596 du 19 juin 2012 et n° 2012-597 du 19 Juin 2012 pour exploration-exploitation sur les sites Cayar Off Shore profond et Saint-Louis Off Shore profond en faveur de la société PETRO-TIM SENEGAL créée par votre frère sur mandat de PETRO TIM LIMITED. Grâce à ce montage, Monsieur Aliou SALL et Cie contrôlent finalement trente pourcents du capital de la société exploitant les blocs pétroliers de CAYAR offshore profond et SAINT-LOUIS offshore profond, dont les réserves sont estimées à au moins deux cent milliards de francs CFA. 2. EN DROIT Obligation est faite au Président de la République d’abroger un décret dont il est le signataire lorsque survient (i) une circonstance de droit ou de fait nouvelle postérieurement à son adoption (ii) de nature à le rendre illicite. Tel est bien le cas en l’espèce. Mais avant tout il s’agit d’une question d’Ethique car il n’est pas moral que le Président de la République avantage ses parents. En l’espèce on ne voit pas pourquoi votre frère est ainsi privilégié par rapport aux millions d’autres Sénégalais. En deuxième lieu il apparaît très clairement que ces deux décrets n’ont pas été pris dans l’intérêt du service mais dans un intérêt familial. Il en résulte qu’ils sont entachés d’excès de pouvoir. En troisième lieu, la mise en place du montage décrit ci-avant constitue à l’évidence une circonstance de fait nouvelle intervenue postérieurement à l’adoption des décrets n° 2012-596 et 2012-597 ce qui rend notre recours recevable. Enfin ce montage est bien de nature à rendre illicite les décrets n° 2012-596 et 2012-597. En effet, la combinaison dudit montage avec les décrets contestés ainsi que les premiers investissements aboutissent à doter Monsieur Aliou SALL et Cie de 30% des réserves pétrolières d’une valeur minimale de deux cents milliards de francs CFA, soit la somme de soixante milliards de francs CFA. Cette somme devrait être, au terme de l’exploitation des blocs CAYAR offshore profond et SAINT-LOUIS offshore profond, être de loin supérieure à cette estimation. M. Aliou SALL ne dispose pourtant d’aucune compétence particulière dans le domaine pétrolier et n’a investi aucun capital dans le développement et l’exploitation de ces blocs. Une telle combinaison est donc constitutive de conflit d’intérêts car elle crée une situation dans laquelle vous avez un intérêt personnel de nature à influer ou paraître influer sur l’exercice impartial et objectif de vos fonctions officielles. Cette combinaison est également contraire au principe d’égalité entre les citoyens tel que prévu à l’article 1er de notre Constitution Pour ces motifs, les décrets n° 2012-596 et 2012-597 doivent être abrogés et nous vous suggérons respectueusement d’inviter votre frère Aliou Sall à transférer à PETROSEN (Etat) sa part du capital de la société PETROTIM SENEGAL exploitant les blocs CAYAR offshore profond et SAINT-LOUIS offshore profond qu’il s’est appropriée indûment, ainsi que tous ses intérêts issus du montage financier ci-devant décrit. En droit l’acte commis est d’abord un vol de droits pétroliers, voire une escroquerie, vu les manouvres qui lui ont permis de s’en emparer. Il n’est pas un vol de pétrole puisque la ressource est toujours sous terre, le magasin de l’Etat propriétaire du Sous-sol, mais peut être qualifié de tentative de vol. Par contre le délit de vol de droits pétroliers est consommé puisque PETRO-TIM SENEGAL a affermé les deux sites à la société américaine COSMOS ENERGIE qui aurait payé 4 milliards CFA déjà encaissés. Sous les pressions du Gouvernement américain qui a rappelé une loi américaine sur la sécurité qui interdit aux citoyens américains de traiter avec des Personnes Politiquement Sensibles (PPS), COSMOS ENERGY se serait retirée mais nous ignorons les détails de ce retrait ainsi que les conséquences car il faudra bien rembourser COSMOS ENERGY, s’il est exact que le prix a été versé et encaissé. Pour l’instant, au lieu de la voie pénale, nous avons choisi la voie du recours pour excès de pouvoir dont la présente lettre constitue la première étape, le recours gracieux. Tout ceci sans préjudice de notre droit de porter plainte auprès du Procureur Général. En conséquence de tout ceci nous vous demandons respectueusement de recevoir notre recours gracieux et rapporter les deux décrets. Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président de la République, l’expression de nos sentiments respectueux. Oumar SARR Député à l’Assemblée nationale Mamadou DIOP Député à l’Assemblée nationale Mme Ndèye Bakhaw NDIONGUE Secrétaire Général de la Centrale Syndicale CNTS/FC

samedi 24 septembre 2016

L’ analyse financiere des etats financiers de Kosmos confirme un payment à Timis par Alioune Gueye

Dans son exercice de défense du Président de la République et de son frère devant leur gestion népotique et obscure de nos ressources pétrolières et minières, le Premier Ministre a demandé aux Sénégalais de prendre des cours de droit pétrolier, spécialement en ce qui concerne le terme “Farm-out” ou “Farm-in”. J’ai bien entendu suivi son conseil. Ainsi après avoir recherché dans Google le terme Farm in et Farm out, je me suis aussi permis de faire une analyse financière des états financiers de Kosmos Energy en comparant le second trimestre 2014 au troisième trimestre 2014. Cette recherche me permet de démentir formellement le Premier Ministre quand il dit qu’il n’y a pas eu d’échanges de liquidités (cash) dans la transaction entre Timis Corporation et Kosmos Energy. Voici ma démarche et mes résultats : Tout d’abord revoyons la définition que Kosmos a de Farm-in et Farm-out (obtenu des états financiers cites ci-dessous page 4) : Farm-in : “An agreement where an oil company acquires a portion of the participating interest in a block from the owner of such interest, usually in return for cash and for taking on a portion of the drilling costs of one or more specific wells or other performance by the assignee as a condition of the assignment”. En français (excusez ma traduction littérale): « Un accord (d’affermage) où une entreprise de pétrole acquiert une portion participative dans un bloc d’un propriétaire, généralement en contrepartie de cash et de la prise en charge d’une partie des coûts d’exploration d’un ou d’autres puits plus spécifiques, ou de la performance par l’acheteur de toute autre fonction comme condition de l’assignation. » Farm-out: « An agreement whereby the owner of the participating interest agrees to assign a portion of its participating interest in a block to another party for cash or for the assignee taking on a portion of the drilling costs of one or more specific wells and/or other work as a condition of the assignment. En français: “ Un accord (d’affermage) ou le propriétaire d’un intérêt participatif assigne à une autre partie une portion de son intérêt dans un bloc, en contrepartie de cash ou de la prise en charge par l’acheteur d’une portion des coûts d’exploration d’un ou d’autres puits plus spécifiques, et/ou d’autres travaux comme conditions de l’assignation. » Le mot clé dans ces définitions est à mon sens le mot cash. En termes clair, le Farm out (pour Timis) et le Farm-in (pour Kosmos) revêtent la possibilité d’un échange de liquidités (cash) en plus de l’assignation des coûts de travaux. Le Premier Ministre nous dit qu’il y’a pas eu d’échange de cash entre Timis et Kosmos dans cette transaction de Farm-In pour Kosmos et Farm-Out pour Timis. Il affirme dans son allocution du Mardi 21 Septembre 2016, qu’il s’agit tout simplement d’assignation de coûts d’exploration de Timis à Kosmos. Si le Premier Ministre et le gouvernement (comme il l’indique) tiennent vraiment à la transparence, il doivent alors publier le contrat d’acquisition entre Timis et Kosmos, comme ils ont publié les contrats pétroliers, afin que le Sénégalais lambda se fasse une religion une bonne fois pour toute. Et pendant que nous y sommes, il devront aussi publier le document de transfert de titre de Petrotim a Timis Corporation, ainsi que les Etats financiers de Petrotim depuis sa création en 2012 jusqu’à sa vente en liquidation a Timis Corporation en 2014. Ces documents doivent être en possession du gouvernement comme l’exige le Code pétrolier et la convention entre Petrotim et Petrosen. Rappelons que pour ces deux transactions, la Petrosen a choisi de ne pas exercer son droit de préemption. En attendant la publication de tels documents, je me suis permis de visiter les états financiers de Kosmos Energy obtenus avec le SEC (Securities and Exchange Commission) aux Etats Unis. Je me suis intéressé plus particulièrement aux états financiers trimestriels de Juillet à Septembre 2014. La raison en est que Kosmos a acquis les 60% de parts de Timis au mois d’Aout 2014. S’il y a pas eu de transactions en cash, il serait facile de le voir en analysant ces états financiers et en les comparant avec ceux précédents. Voici le lien internet pour ceux qui veulent voir le document pour la période de Juillet à Septembre 2014 (désolé pour les non-anglophones) : https://www.sec.gov/Archives/edgar/data/1509991/000110465914075847/a14-19714_110q.htm Voici le lien internet pour la période d’Avril à Juin 2014 : https://www.sec.gov/Archives/edgar/data/1509991/000110465914056282/a14-13979_110q.htm En analysant le Consolidated Statements of Cash Flows (Etats Consolidés des Flux de Trésorerie), qui indique tous les flux de cash (entrées et sorties), on note en comparant les deux documents que : (Page 10 dans chaque document) Pour la période de Janvier à Juin 2014 (6 mois), Kosmos a acquis ou dépensé $186 millions de dollars dans ses actifs immobilisés de pétrole et gaz (Oil & Gas Assets) (blocs, puits, etc…). Notez que c’est bien avant l’acquisition des 60% de Timis. Pour la période de Janvier à Septembre 2014 (9 mois) (qui inclut la période de l’acquisition des 60% de Petrotim), Kosmos a acquis ou dépensé $290 millions de dollars dans ses actifs immobilisés de pétrole et gaz. Pour voir combien Kosmos a dépensé en cash (dans ses actifs immobilisés de pétrole et gaz) pour la période Juillet 2014 à Septembre 2014, il suffit de faire la différence entre les $290 millions et les$ 186 millions : soit $104 millions de dollars. La question est donc maintenant à qui ces 104 millions de dollars ont été payés ? Pour y répondre, il faudrait d’abord aller à la page 12 du document dans les « Notes to the Consolidated Financial Statements » (Notes afférentes aux Etats Financiers Consolidés) : La aussi en comparant les deux états financiers on peut voir que les actifs réserves non-prouvées (unproven properties dans le document) sont passés de $628 millions de dollars à $716 millions de dollars en Juillet et Septembre 2014, soit une augmentation de $88 millions de dollars. Je me limite à ces actifs réserves non-prouvées parce qu’en ce moment (Septembre 2014), aucune exploration n’avait encore commencé pour les blocs de Cayar et Saint Louis Offshore, et par conséquent, tout achat d’actifs relatif à ces deux blocs est comptabilisé sous les actifs réserves non-prouvées. Un actif immobilisé est un actif destiné à rester durablement dans l’entreprise. Pour Kosmos, son intérêt participatif dans un bloc pétrolier est considéré comme un actif immobilisé. Kosmos distingue aussi ces genres d’actifs en réserves prouvées (par une exploration qui a déjà eu lieu), et non-prouvées (pas encore d’exploration). Notez aussi que les règles comptables exigent l’évaluation de tout actif au prix d’acquisition. Qu’est ce qui peut alors bien justifier cette hausse de l’actif ($88 millions) et les correspondants décaissements ($104 millions) notés un peu plus haut lors de l’analyse des flux de trésorerie ? Les états financiers trimestriels de Septembre 2014 nous l’expliquent : A la page 13, juste après le tableau des actifs (réserves prouvées, non-prouvées etc…), l’explication de Kosmos est la suivante (4eme paragraphe page 13) : “In August 2014, we entered into a farm-in agreement with Timis Corporation Limited, whereby we acquired a 60% participating interest and operatorship, covering the Cayar Offshore Profond and Saint Louis Offshore Profond blocks offshore Senegal. As part of the agreement, we will carry the full costs of a planned 3D seismic program. Additionally, we will carry the full costs of two contingent exploration wells, subject to a maximum gross cost per well of $120.0 million, should Kosmos elect to drill such wells. We also retain the option to increase our equity to 65% in exchange for carrying the full cost of a third contingent exploration or appraisal well, subject to a maximum gross cost of $120.0 million.” En français, l’explication est la suivante: « En Août 2014, nous avons conclu un accord de Farm-In (affermage) (n’oubliez pas la définition d’en haut), avec Timis Corporation Limited, dans lequel nous avons acquis un intérêt participatif de 60%, couvrant les blocs Cayar Offshore Profond, et Saint Louis Offshore Profond au Sénégal. En contrepartie de l’accord, nous allons supporter le coût total du programme séismique 3D. Nous allons également supporter le coût total de deux puits d’exploration contingents, jusqu’à hauteur d’un coût total par puits de $120 millions, au cas où Kosmos choisit de creuser ces puits. Nous avons aussi retenu notre option d’augmenter notre part d’intérêt jusqu’à 65% en échange du coût d’un troisième puits d’exploration contingent ou d’un puits d’appréciation, jusqu’à un coût maximum de $120 millions de dollars. » Si on compare les Etats financiers des deux trimestres Avril à Juin et Juillet à Septembre 2014, seule la variante Timis a changé dans la période, ce qui explique en grande partie les $104 millions de dollars de sortie de trésorerie (liquidités) et l’augmentation correspondante des actifs immobilisés de réserves non prouvées (unproven reserves properties) de $88 millions. L’analyse de ces états financiers révèle donc que Kosmos a payé cash ses 60% d’intérêts participatifs pour les deux blocs (Cayar et Saint Louis Offshore) en raison d’au-moins $88 millions de dollars. Cette somme est directement traçable, dans les états financiers, à l’acquisition par Kosmos des 60% d’intérêts participatifs de Timis Corporation. Ce qui contredit formellement la version du Premier Ministre et à travers lui celle du Gouvernement. Alioune Gueye, CPA Expert Comptable Columbus, Ohio

lundi 19 septembre 2016

AFFAIRE PETRO TIM : Le ministre des Finances lève un petit coin du voile

Le Bureau Politique de l’ACT a pris connaissance avec intérêt du communiqué de presse du Ministre de l’Economie, des Finances et du Plan tentant d’apporter non sans peine des éclaircissements sur les cessions de parts, quelque peu opaques, autour du pétrole sénégalais, entre Petro Tim Limited, Timis Corporation et Kosmos Energy. Ces cessions ont été faites sous l’œil approbateur des Autorités Sénégalaises. La gestation de la réponse (partielle) aura été longue et laborieuse pour des Sénégalais qui s’interrogent, à juste titre, depuis de longues semaines, sur les intentions et les actes de tous ceux qui s’affairent autour de leur pétrole. Mais mieux vaut tard que jamais. Ce communiqué appelle de notre part quelques remarques et questions, qui permettront aux Sénégalais de se faire leur propre opinion sur la gestion par le Pouvoir actuel et ses alliés des richesses nationales. Le communiqué du Ministre n’éclaire malheureusement pas sur l’essentiel même s’il contient des informations fort intéressantes sur le détail de l’opération de transfert de droits entre Petro Tim Ltd, Timis Corporation Ltd et Kosmos Energy. Mais il convient d’abord de souligner que le Ministre insiste sur l’exonération fiscale d’une opération, alors qu’il devait apporter avant toute chose précisions sur sa nature et son montant avant de justifier son exonération. Le Ministre avance laborieusement des motifs d’exonération fiscale pour expliquer que le montant de 90 milliards de F CFA n’est pas dû, mais on n’y trouve nulle réfutation de ce montant. Cette acceptation tacite du montant de 90 milliards de F CFA aura au moins le mérite de faire taire ceux qui, il y a quelques semaines, trouvaient ce montant exagéré et même fantaisiste. Il convient tout d’abord de bien noter qu’il y a eu deux transactions de cession de droits : Timis Corporation a acquis les droits de Petro Tim Ltd le 03 juillet 2014, et les a revendus à Kosmos Energy le 19 août 2014. Timis Corporation n’a donc possédé les parts de Petro Tim Ltd que durant 46 jours avant de les céder à Kosmos Energy. Cette opération de cession n‘est pas, à proprement parler, une opération de « recherche et de développement » entrant dans le champ des opérations minières. Elle est purement spéculative et a ajouté à l’opacité qui a caractérisé toutes les opérations sur les permis concernés. Elle aurait donc dû, en toute rigueur, faire l’objet d’une imposition normale et même donner lieu à un redressement fiscal. Le communiqué précise que c’est un « Farmout Agreement » (sous-traitance) qui lie Timis Corporation Ltd et Kosmos Energy. En clair, le groupe Petro Tim n’a jamais eu les moyens de financer la recherche et l’exploration. En octroyant des permis qui ont pu être ensuite cédés en l’état, sans investissement de la part du Groupe Petro Tim qui n’a été que dans un rôle d’intermédiaire-courtier, l’Etat du Sénégal a permis à ce Groupe de se faire de l’argent à sa place. Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi aussi cette transaction sur 46 jours, économiquement inutile et inexplicable, qui a consisté à simplement ajouter un intermédiaire supplémentaire ? La réponse pourrait se trouver dans le souci de Kosmos Energy, société américaine soumise à des contraintes de bonne gouvernance, de ne pas être liée à certains actionnaires de Petro Tim Ltd. Il aurait donc été nécessaire de trouver comme société contractante une autre entité immatriculée dans un paradis fiscal. Le Ministre de l’Economie, des Finances et du Plan nous édifiera peut-être. Ces deux transactions de cession de parts, la première entre Petro Tim et Timis Corporation et la seconde entre Timis et Kosmos Energy, ont-elles fait l’objet de déclaration auprès des autorités fiscales et de traitement de leur part ? En effet, une éventuelle exonération ne dispense pas d’une déclaration des plus-values réalisées. Cette déclaration notamment aurait permis de valoriser le droit de préemption du Sénégal et de le négocier, dans le souci de défendre les intérêts du Sénégal. Mais, les interlocuteurs de Petro Tim et de Timis Corporation au niveau de l’Etat avaient-ils pour unique souci dans cette affaire la défense des intérêts de la nation sénégalaise? Le communiqué du Ministre de l’Économie, des Finances et du Plan porte également à la connaissance des Sénégalais que le Ministre de l’Energie a approuvé sans réserve ces deux transactions et a de ce fait acté à deux reprises la renonciation du Sénégal à ses droits de préemption. Or, les Sénégalais n’ignorent pas que le droit de préemption est, comme son nom l’indique, un droit et qu’il a une valeur marchande. Il est donc important que le Ministre de l’Économie, des Finances et du Plan approfondisse l’information des Sénégalais et indique la base légale ou règlementaire qui donne pouvoirs au Ministre de l’Energie de renoncer à un tel droit du Sénégal, et de surcroît sans contrepartie financière. Il est tout aussi important de donner la justification économique de ces deux renonciations qui ressemblent à des largesses incompréhensibles. Mais, le Sénégal n’a pas seulement perdu en impôts et en droits de préemption qui auraient pu être cédés. Petro Tim et Timis étant dans ces opérations de simples intermédiaires économiquement inutiles pour le Sénégal, il est aisé de comprendre que tout ce qu’elles possèdent ou ont perçu dans cette affaire, l’est aux dépens du Peuple Sénégalais. Le Sénégal a en effet perdu la valeur de la première transaction (vente des 90% donnés gracieusement par l’Etat du Sénégal à Petro Tim et revendus par ce dernier) ; il aurait aussi pu continuer de détenir les 30% de droits détenus par le groupe Petro Tim sans le moindre décaissement. Une estimation minimale de ces 30% peut être faite par tout citoyen sénégalais, étant donné que Kosmos Energy a annoncé avoir acquis les 60% des droits pour 400 millions US$ d’investissements à réaliser pour l’ensemble des parties. Ce « cadeau » au Groupe Petro Tim est d’au moins 120 millions US$ (60 milliards de FCFA). Il prendra davantage de valeur au fur et à mesure que les réserves mises en évidence gagneront en ampleur. Telle est selon nous une première estimation, hors fiscalité, des largesses faites au Groupe Petro Tim, dont les relations avec M. Aliou SALL sont notoirement connues. Le scandale est énorme : 10% pour 15 millions de Sénégalais, et 30% (3 fois plus) pour Frank Timis, ses amis et associés à découvrir… La bonne gouvernance est décidemment la « mère des batailles » du Sénégal. Dakar le 17 septembre 2016 Le Bureau Politique de l’ACT

mardi 5 juillet 2016

Les réalisations de Macky SALL 4 Président du Sénégal

Le 25 mars 2012, le Sénégal a vécu sa seconde alternance politique au pouvoir, en élisant Macky SALL. Qu´ont fait le Président Macky Sall et son Gouvernement depuis 2012 ? Le présent document s´articule sur les réalisations du Président Macky Sall de 2012 á 2015. La principale source émane des ministères, directions et les créanciers internationaux. Volet social • Réduction des inondations á travers des infrastructures installées dans beaucoup de localités même si le problème persiste toujours en banlieue Dakaroise ; • Un programme de plus de 70 millions de dollars (54 millions d’euros) visant à améliorer le drainage dans les quartiers périphériques est financé par l´Etat du Sénégal avec la Banque mondiale ; • Plus de 2800 logements sont construits et octroyés à des sinistrés dans des conditions de transparence remarquables ; • Politiques novatrices de protection sociale financées par une forte réduction du train de vie de l´Etat ; • une Couverture maladie universelle et une Bourse de sécurité familiale sur le modèle des pays émergents • Une politique sociale englobant un budget de 120 milliards de francs CFA est disponible depuis 2015 ; • 40.000 logements sociaux qui seront réalisés á long terme á Diamniadio ; • Instauration de la carte d’égalité des chances pour les citoyens en situation de handicap ; • Signature le 02 octobre 2012 du décret d´application de la loi d´orientation sociale en faveur des personnes handicapées portant sur les commissions techniques départementales chargées des dossiers de demande de la Carte d´Egalité des Chances permettant á son titulaire de bénéficier des droits et avantages en matière d´accés aux soins de santé, de réadaptation, d´aide technique, financiére, d´éducation, de formation, d´emploi, de transport, ainsi qu´á tout autre avantage susceptible de contribuer á la promotion et á la protection des droits des personnes handicapées ; • Une politique de réduction des loyers a été initiée. Les prix des denrées alimentaires diminués : le kilo de riz est á 280 FCFA au lieu de 325 FCFA. Le kilo du riz parfumé est à 435 FCFA au lieu de 475 FCFA, le kilo du sucre se vend à 580 CFA au lieu de 690 FCFA, alors que le litre d’huile est à 960 FCFA contre 1 200 FCFA ; • La baisse de l’impôt sur les salaires a augmenté de manière significative, les revenus des travailleurs jusqu’à 90 000 francs de plus sur les bulletins. La portée sociale est d’autant plus importante que la mesure concernait les agents de la fonction publique comme ceux du secteur privé ; • Electrification et installation de forages dans des centaines de villages : les données passent de 8500 á 20.000 ; • Dans le domaine énergétique il faut souligner le programme Mix énergie qui prévoit de doter d´électricité scolaire des infrastructures scolaires et sanitaires de 1000 villages et zones périphériques des villes ; • Redémarrage des travaux de la Convention 20 qui concerne 373 villages ainsi que l´octroi d´agrément pour 74 projets d´énergie renouvelables dont 47 solaires, 15 de biomasse, 8 projets éoliens et 4 projets hydrides solaire/éolien ; • Mobilisation de 8 milliards FCFA pour soutenir la réduction des prix des denrées ; • Baisse puis maintien du prix du gaz sur une longue période malgré une hausse continue des cours sur le marché international ; • Dotation budgétaire annuel de 27 milliards FCFA du Fonds de Soutien au secteur de l´Energie (FSE) pour soutenir les prix de l´électricité ; • Revalorisation de 10% des pensions de retraite ; • Allégement de l´impôt sur le revenu des Sénégalais et pour accroître leur pouvoir d´achat (avec un coût de 29 milliards pour l´Etat) ; • Organisation du Pèlerinage aux lieux Saints de l´Islam avec une réduction sensible sur le billet d´avion (de 1.235.000FCFA en 2011 á 990.000 FCFA en 2012, soit une baisse de prés de 20%). • Allocation dans le budget 2013 de 10 milliards FCFA pour la mise en place de la Caisse Autonome de Protection Sociale Universelle (CAPSU) et la Bourse de Sécurité familiale dont les premiers transferts sont effectifs depuis 2013. Sur le plan sanitaire • Gratuité des soins pour les enfants de 0 á 5 ans et les personnes âgées ; • Gratuité de l´hémodialyse et de la césarienne ; • Gratuité des antirétroviraux. Un traitement du cancer grâce á la construction de nouveaux centres de traitement. Depuis 2012 des hôpitaux, des centres de références dans les districts sanitaires, centres de santé sont en cours de réalisation. Cela découle de la volonté politique réelle du Président Macky Sall qui souhaite avec l´aide du Gouvernement mettre á la disposition des populations sénégalaises des infrastructures sanitaires de proximité. • Organisation fructueuse des Concertations nationales sur la Santé et l´Action sociale en date du 18 et 19 Janvier 2013 pour une meilleure gestion du secteur ; • Accord obtenu avec les syndicats et levée du mot d´ordre de rétention des données sanitaires ; • La poursuite de la gratuité de l´hémodialyse avec une inscription d´un montant de 3,3 milliards de FCFA ; • Obtention de réduction, sur une base conventionnelle, des tarifs de séance de dialyse dans les établissements de santé privés et au niveau du centre d´hémodialyse de la ville de Dakar ; • Acquisition de 76 générateurs d´hémodialyse, installés dans les hôpitaux de Kaolack, Touba, Ziguinchor et Grand Yoff (Dakar) ; • Acquisition de scanners destinés aux hôpitaux de Grand Yoff, Saint-Louis, Kaolack, Tamba, Touba, Ourossogui et Kolda ; • Acquisition de plusieurs ambulances distribuées dans les hôpitaux du pays ; • Equipement des blocs opératoires des centres de santé de Khombole, Dahra et Darou Mousty ; • Démarrage des activités de l´hôpital d´enfants de Diamniadio ; • Ouverture des centres de santé de Dianké Makhan et de Makakcolibantang ; • Remplacement de la source bombe cobalt de l´hôpital Aristide de Dantec ; • Autonomisation de la disponibilité en oxygène de 11 hôpitaux du Sénégal ; • Equipements des Services d´Accueil et d´Urgence (SAU) des hôpitaux de Saint-Louis, Ndioum et Matam; • Réception des infrastructures et des équipements des structures de base sept (7) postes de santé, douze (12) maternités, cinq (5) logements dans les régions de Saint-louis et Matam et des infrastructures et des équipements du Centre de Santé de référence de Pété ; • Inauguration de Poste de Transfusion sanguine (PTS) á l´hôpital Roi Beaudouin de Guédiawaye ; • Acquisition de plusieurs tables de radiologie conventionnelle pour certains hôpitaux du Sénégal ; • Mise en place, dans le cadre de la couverture maladie universelle, d´un fonds d´équité pour la prise en charge gratuite des personnes indigentes et des groupes vulnérables ; • Lancement du projet pilote de « développement de la couverture universelle par l´assurance maladie dans les départements de Saint-Louis, Louga, Kolda et Kaolack ; • Mise en œuvre d´une politique de prévention, de renforcement de l´offre de santé, de relévement des plateaux techniques, de mise en place de services d´urgences et de renforcement de l´équité et de l´accessibilité des soins ; Sur le plan agricole et promotion du développement rural • Subvention du matériel agricole. Le Président Macky Sall rappelle l’importance qu’il accorde au développement de la riziculture. Pour cette raison, il a fixé des objectifs clairs pour réussir l´autosuffisance alimentaire á long terme: Il s´agit d´une production de 1,600 millions en 2017 et 1,800 millions de riz blanc au Sénégal. Le Président Macky Sall insiste sur le « consommer local » qui doit être le fer de lance pour une vraie émergence. Pour y arriver il compte soutenir les agriculteurs. L´Etat va suspendre la Taxe sur la valeur ajoutée (Tva) de l´activité rizicole dans la Vallée et le reste du Sénégal. Cet argent pourra compenser au prix fixe de l´électricité qui serait un bénéfice pour tout le monde. Plus de 1000 tracteurs ont été commandés des Pays-Bas au profit des paysans sénégalais. Un programme agricole 2012 sans couverture budgétaire, les crédits d´un montant de 27,3 milliards FCFA inscrits dans la Loi de Finances Initiale de 2012 étant destinés á payer partiellement les arriérés des campagnes antérieures. • Volet irrigation et de gestion des ressources en eau pour aménager prés de 10.000 hectares et d´exploiter 26.000 hectares de terres déjá irrigués ; • Mobilisation de 29 milliards FCFA pour l´appui en vivres au monde rural ; • Octroi de 34,2 milliards francs CFA pour la subvention des intrants agricoles de la campagne agricole pour l´année 2012-2013 ; • Mise en place de plus de 48.000 tonnes de semences dont plus de 7300 pour les cultures vivrières et le reste pour l´arachide ; • Distribution de 19.350 tonnes d´aliments dans le cadre de l´Opération Sauvegarde du Bétail pour un côut global de 3,9 milliards FCFA ; • Paiement des arriérés dus aux acteurs du monde rural pour les campagnes agricoles (opérateurs semenciers, industriels huiliers) pour 54 milliards FCFA ; • Accroissement des montants du programme d´équipement du monde rural qui passent de 200 millions en 2012 á 4,8 milliards de FCFA en 2013 (24 fois plus) ; • Les Dotations du programme de reconstitution semencier passent de 150 millions de FCFA en 2012 á 5 milliards de FCFA en 2013 ; • Allocation d´une enveloppe financiére de 3,5 milliards FCFA au titre de la dotation des Fonds de sécurisation du crédit rural qui n´ont point été dotés ces derniéres années ; • Fixation du prix au producteur d´arachide á 190 FCFA et libéralisation de la commercialisation qui a permis aux prix d´atteindre parfois 275FCFA ; • Augmentation des dotations du Programme national de Développement local, qui passent de 332 millions de FCFA á 4,2 milliards, soit une multiplication par 12 ; • Financement de l´hydraulique rurale pour une enveloppe de 24,4 milliards FCFA pour 55 forages neufs, 5 forages réhabilités, 2253 km d´extension de réseau, 98 nouveaux châteaux d´eau, 1394 bornes fontaines ; • Hydraulique urbaine : réalisation de 5 forages et de 2 châteaux d´eau, de 82460 d´extension de réseau et de 19100 branchements sociaux. Démarrage de la réalisation de 11 forages, 2 stations de traitement, 2 stations de pompage, 15 châteaux d´eau, 33000 branchements sociaux réalisés en 2014 et 270.000 km d´extension de réseaux réalisées en 2013 ; Sur le plan éducatif • Construction d´une deuxiéme université á Dakar et d´autres universités dans les régions de Thiés, Kaolack, Fatick, Ziguinchor ; • Construction des centres de formation professionnelle ; • Rénovation de l´Université Cheikh Anta Diop de Dakar avec des pavillons bâtis ; • Des universités privées au profit des bacheliers non orientés ; • Recrutement de nouveaux enseignants. L’Education connait une certaine pacification avec des grèves moins cycliques. La concertation Nationale sur l’avenir de l’Enseignement Supérieur a dégagé les voies d’une Université Sénégalaise performante et développante avec comme toile de fond l’orientation aux STERN (Sciences, Technologies, Ingénierie et Mathématiques) ; • 302 milliards FCFA sont en train d’être investis pour le financement du Programme de Développement Stratégique de l’Enseignement, • Les arabisants ont pu obtenir en deux ans ce qu’ils ont revendiqué, en vain, durant plus de 52 ans. Il s’agit de l’unification et la reconnaissance du Baccalauréat en langue arabe. Il s’y ajoute que les arabisants peuvent désormais accéder à l’Ecole Nationale d’Administration (ENA) et y sortir comme Hauts-Fonctionnaires ; • Le programme des Dara modernes ; • Le décret historique faisant du Magal de Touba jour férié, chômé et payé finisse d’attester toute la considération que le Président Macky Sall donne à la religion locale, bouillon de cultures spirituelles et de valeurs humanistes indispensables à la société sénégalaise. • Sauvetage de l´année scolaire après négociation avec les syndicats, élaboration d´un calendrier consensuel après une gréve de plusieurs mois ; • Achèvement de la réhabilitation des lycées techniques Abdoulaye Niasse, André Peytavin, Limamoulaye et d´autres lycées du Sénégal ; • Elaboration du Projet d´Amélioration de la Qualité et de l´Equité au niveau de l´Education de Base (PAQUEEB) ou PAQUET (Projet d´Amélioration de la Qualité et de la Transparence) avec l´adhésion de tous les partenaires techniques et financiers ; • Mise en œuvre du programme des daaras modernes (Financement déjá obtenu) • Nouveau sytéme d´évaluation certificative disponible depuis 2014 ; • Mise en place d´une nouvelle politique d´édition des manuels scolaires, basée sur un choix multiple déconcentré et un partenariat public-privé ; • Réhabilitation et renforcement des équipements des centres d´enseignement technique des régions de Louga, Saint – Louis; • Réalisation de formations pour les professionnels du secteur de l´agriculture et des acteurs du secteur informel ; • Poursuite du programme de renforcement des infrastructures pédagogiques et sociales des universités ; • Amélioration de la gouvernance de l´enseignement supérieur avec la signature des Contrats de Performance de l´Université Cheikh Anta Diop, de l´Université Alioune Diop de Bambey, de l´Université Ziguinchor et de l´Université de Thiés ; • Mise en place de l´Autorité nationale d´Assurance Qualité (ANAQ) sur la licence, le Master et le Doctorat ; • Mise en place du Comité de pilotage de la Concertation nationale sur l´enseignement supérieur (CNAES); • Implantation de l´Université du Sine Saloum de Kaolack ; • Création et implantation de nouveaux Centres de Recherche et d´Essai (CRE) á Ouakam et Louga ; • Renforcement de l´ouverture des universités vers le secteur public-privé et les autres structures publiques avec la signature de conventions et partenariat avec des projets et instituts de recherche ; • Développement d´une offre éducative avec des filiéres scientifiques techniques et professionnelles plus adaptées á la demande á tous les niveaux de la pyramide scolaire ; Création d´emplois • Recrutement de 8000 agents dans la Fonction Publique ; • 10.000 agents de sécurité de proximité donnant du coup l´exemple au privé pour la promotion de l´emploi; • L´audit physique et biométrique des agents de l´Etat a assaini le fichier des fonctionnaires de la Fonction Publique qui comptait des salariés irréguliers (fictifs) ; • Les statistiques en matière d’emplois recensés au Sénégal entre 2012 et 2014 donnent «un cumul de 135.629 contrats visés par les inspections régionales du Travail et de la Sécurité sociale, soit 37.114 en 2012, 44.695 en 2013 et 53.820 en 2014». C’est le chef de l’Etat Macky Sall qui se réjouit ainsi des progrès de son gouvernement en matière d’emploi en trois ans ; • Lancement de l´Agence Nationale pour la Promotion de l´Emploi des Jeunes (ANPEJ) qui est le fruit de la politique de rationalisation des structures en charge de l’emploi des jeunes initiée par le président Macky Sall et qui abouti à la suppression de l’Agence nationale pour l’emploi des jeunes (ANEJ), du Fonds national de promotion des jeunes (FNPJ), de l’Office pour l’emploi des jeunes des banlieues (OFEIJBAN) et de l’Agence nationale d’appui aux marchands ambulants (ANAMA) ; • Obtention d´une ligne de crédit de 10 milliards de FCFA avec la BAD pour le financement des activités des femmes et des jeunes filles ; • Mise en place du Fonds de Garantie des Investissements Prioritaires dotés de 5 milliards FCFA afin de financer les projets des jeunes et des femmes ; • Un financement de 17 milliards de FCFA accordé par la BAD pour l´emploi des jeunes ; • Programme de création de Domaines Agricoles Communautaires pour créer 300.000 emplois dans le domaine agricole (100 milliards de FCFA) ; Projets d´infrastructures avec l´ambitieux Plan Sénégal Emergent (PSE) • Réhabilitation et élargissement de 120 km de routes entre Richard Toll et Ndioum (RN2); • Reconstruction du pont de Ndioum long de 150 m en 2012 ; • Réhabilitation et l´élargissement de 287 km de routes entre Ziguinchor et Vélingara (RN6) ; • Reconstruction du pont de Kolda long de 91 m, travaux lancés en 2013 ; • Réhabilitation de la RN2: Saint-louis-Rosso y compris 65 km de voies de désenclavement ; • Travaux de réparation du pont de Kalakalouse ; • Travaux de construction du pont de Falémé ; • Travaux de construction du pont de Fanaye ; • Travaux de réhabilitation de la route wack Ngouna-Keur Madiabel ; • Travaux complémentaires de la ville de Touba dans le cadre du Programme de Modernisation ; • Travaux de réhabilitation de la route Cap Skiring-Djembering ; • Travaux de réhabilitation de la route Diouloulou-Kafoutine ; • Travaux de la réhabilitation de la route Km 50-Kayar-Fatick-Bambey ; • Travaux de la construction de la route Linguére-Matam section Patouki-Ourossogui ; • Travaux de construction des trois (3) ponts de Matam ; • Travaux de la construction de la route Vélingara-Badiara ; • Travaux de construction de la route Gossas-Mbar ; • Travaux de construction de la route Passy-Foundiougne ; • Travaux de construction de la route Linguére- Matam section Boula-Ranérou-Patouki ; • Travaux de construction de la route Touba Toul-Khombole ; • Travaux d´aménagement de la Boucle du Blouf, section Thionk Essyl Balingor ; • Travaux d´aménagement et de bitumage de la route Tivaoune Touba Toul-Khombole environ 37Km ; • Travaux de construction d´autoponts aux carrefours de Thiaroye et Keur Massar ; • Travaux de construction de l´autoroute Aéroport International Blaise Diagne (AIBD) – Mbour y compris les bretelles ; • Travaux de construction des ponts de Fanaye et de Gêole ; • Construction du pont de Kédougou ; • Travaux de construction et d´aménagement de la VDN section 3 : tronçon Golf-Tivaoune Peulh y compris bretelle d´accés au village de Tivaoune Peulh ; • Construction de la route Fatick-Bambey ; • Réhabilitation de la route Mako-Kédougou/Volet sensibilisation aux problémes de santé et sécurité routiére ; • Remise en état de la grande Niaye entre Rufisque et Loumpoul Lot 1, Lot 2, Lot 3; • Remise en état de la RN1 entre Rufisque et Bargny 2 x 2 voies ; • Travaux d´entretiens des aménagements paysagers de la corniche Ouest entre Bloc des Madeleines et Pharmacie des mamelles ; • VDN lot 2 : CICES-Golf Club Dakar ; • Projet de modernisation de Touba ; • Pont Emile Badiane ; • Projet de construction, route connectivité autoroute á péage/Rufisque ; • Travaux de réhabilitation de la RN6, tronçon Ziguinchor-Tanaff ; • Réhabilitation de la route Manda Douane-Vélingara ; • Réhabilitation du parking gros porteur á Tambacounda ; • Travaux d´aménagement du contournement de la ville de Médina Gounass ; • Réhabilitation de la route Tambacounda-Dialacoto ; • Aménagement de la route Joal Samba Dia Djiffer ; • Aménagement de la route Passy-Sokone ; • Travaux de construction des postes juxtaposés de Boundou Foudou ; • Travaux de construction des postes juxtaposés de Moussala ; • Travaux de construction du pont de HALWAR (tranche conditionnelle) ; • Autoroute AIBD-Somone-Mbour ; • Programme de la modernisation de la ville de Tivaoune ; • Pont de la Gambie et Postes de contrôle juxtaposés ; • Autoroute « Ilaa » Touba ; • Autoroute Diamniadio-Blaise Diagne • Aéroport International Blaise Diagne ; • Echangeur de l´Emergence á Dakar ; • Cité de l´Emergence avec ses 17 tours en centre-ville de Dakar ; • Train Express régional Aéroport Blaise Diagne-Gare ferroviére de Dakar ; • Tramway Blaise Diagne-Dakar ; • Projet de Bus rapide sur voies réservés entre Guediawaye et Dakar-centre ; • Construction du Quai de pêche de Soumbedioune ; • Chaloupe Dakar-Rufisque-Aguene et Diambogne ; • Agrandissement du Stade Alioune Sitoe Diatta ; • Construction de l´aréne Nationale á Dakar ; • Construction des Salles de Conférence pour le Gamou á Tivaoune et le Magal á Touba ; • Construction du Centre International de Conférence Abdou Diouf á Diamniadio ; • Réhabilitation du pont Patte d´oie Sénégal 92 ; Diaspora sénégalaise • Renforcement du dispositif d´établissement de passeports pour les sénégalais de l´Extérieur ; • Démarrage d´études sur l´évaluation des conventions bilatérales et multilatérales pour la sécurité sociale de nos compatriotes émigrés ; • Etude pour la création d´un fonds pour le rapatriement des dépouilles des sénégalais décédés á l´étranger, l´aide aux familles endeuillées, les malades nécessitant une intervention chirurgicale lourde et le rapatriement des sénégalais en situation de détresse grave avec un budget de 800 millions de francs CFA en 2015; • Saisine de postes diplomatiques et consulaires pour le recensement de tous les sénégalais détenus dans leur juridiction, á l´effet de leur fournir l´assistance consulaire nécessaire ; • Politique sociale permettant aux sénégalais de l´Extérieur de bénéficier des logements ; • Financement des projets par le Fonds d´Appui á l´Investissement des Sénégalais de l´Extérieur (FAISES) de 340 millions en 2012 á 1 milliards Cinq cent millions de FCFA en 2015 ; • Prise de mesures de baisse des prix sur les tarifs des appels téléphoniques entrants, á la suite de la suppression surtaxe qui y étaient appliqués ; • Décret 2012-444 du 12 avril 2012 relevant l´âge de l´importation des véhicules qui passe de 5 á 8 ans; • Modification du code de nationalité sénégalaise pour permettre aux femmes sénégalaises de transmettre la nationalité sénégalaise á leurs enfants ; Gouvernance sobre • Réduction du nombre d´agences ; • Réalisation d´audits des organismes publics ; • Adoption d´une loi créant un Office national Anti-Corruption (OFNAC) ; • Activation de la Cour de répression de l´enrichissement illicite (CREI); • Adoption de loi transposant le Code de transparence des finances publiques de l´UEMOA et de la Loi portant réforme de la Cour des Comptes ; • Mise en œuvre de la norme mondiale qui promeut la transparence des revenus issus des ressources naturelles : Le Sénégal est membre depuis 2012 de l´Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) ; • Programme de réforme de l´enseignement des affaires et de la compétitivité (PREAC) pour relancer l´économie sénégalaise; • Restauration d´un Etat protecteur des populations, le rétablissement d´un Etat transparent et efficient ; • Mettre fin aux injustices sociales ; • Assurer les bases du développement ; • Devenir un modèle de démocratie efficace ; • Garantir la paix, la sécurité, la stabilité et l´intégration régionale ; • Œuvrer pour une presse indépendante et libre ; • Maîtriser les déficits publics et le train de vie de l´Etat : une annulation de dépenses jugées non prioritaires d´un montant de 61,2 milliards FCFA a été réalisé depuis 2012 ; • Résiliation de toutes les lignes téléphoniques utilisées par des non ayants-droits et rationalisation de la gestion des lignes téléphoniques dans l´administration avec la mise en place de restrictions pour les bénéficiaires et de plafonds pour les abonnements ; • Réduction de 1,2 milliards de FCFA des facteurs de téléphone ; • Réduction de 608 millions de FCFA des factures d´eau de l´Administration entre juillet et décembre 2012; • Suppression de 358 polices d´abonnement de non ayants droit á l´eau dont la consommation était payée sur le budget de l´Etat ; • Réduction des polices d´abonnement á la SNELEC de 7719 á 3791 polices et poursuite du processus d´audit du fichier d´abonnement ; • Suppression du Senat (prés de 8 milliards de FCFA d´économies) ; • Suppression de 59 directions et agences non nécessaires ; • Rationalisation des effectifs et du nombre de missions diplomatiques et consulaires ;

samedi 25 juin 2016

La première déclaration de Karim Wade apres sa sortie

1 DECLARATION DE KARIM WADE ----- Je rends grâce au Tout Puissant et le remercie de m’avoir permis de traverser l’épreuve qu’il m’a fait subir en gardant la foi, la sérénité et la santé. Je remercie mon père et ma mère qui m’ont accompagné et témoigné leur affection. Je salue respectueusement et remercie chaleureusement le Khalife Général des Mourides, Serigne Cheikh Sidy Makhtar MBACKE à qui j’exprime ma plus profonde reconnaissance. Je salue respectueusement et remercie particulièrement le Khalife Général des Tidjanes, Serigne Cheikh Tidjane SY ainsi que son porte-parole Serigne Abdoul Aziz SY Al IBN. Je salue respectueusement et remercie l’Archevêque de Dakar Monseigneur Benjamin NDIAYE pour ses prières et la visite qu’il m’a rendue durant mon incarcération. Je salue tous les chefs et guides religieux du Sénégal et les remercie pour leurs prières. Ma gratitude va à toutes les personnes qui m’ont exprimé leur soutien pendant ces années de privation, particulièrement toutes les personnes que je ne connais pas et qui ont tenu à être à mes côtés dans les moments difficiles, venant souvent de très loin et, parfois, passant la nuit devant la porte de la prison pour pouvoir me manifester leur solidarité. Ma gratitude va également aux militants et responsables du Parti Démocratique Sénégalais (PDS), du Front Patriotique pour la Défense de la République (FPDR), tous les partis, les mouvements de soutien et les citoyens de tous horizons qui m’ont permis de subir l’enfermement avec moins de rigueur et de maintenir intacte la flamme de l’espérance et mon ambition pour un Sénégal réconcilié avec lui-même, attaché aux valeurs de progrès et de justice. J’associe à ces remerciements toutes les organisations de la société civile ainsi que tous les défenseurs des droits de l’Homme qui ont condamné une juridiction d’exception qui ne respecte pas les exigences d’un procès équitable et qui a violé les droits de la défense ainsi que les droits de l’homme comme l’ont déclaré les Nations Unies en affirmant avec force que ma détention était arbitraire. Ma reconnaissance va plus particulièrement à la Rencontre Africaine des Droits de l’Homme (RADDHO), à AMNESTY INTERNATIONAL, à la Ligue Sénégalaise des Droits de l’Homme (LSDH) et à la Fédération Internationale des Droits de l’Homme (FIDH). J’exprime aussi toute ma gratitude et ma plus profonde reconnaissance à mes avocats qui ne cessent de me défendre avec conviction. J’ai la conscience de celui qui a fait son devoir et exercé avec vertu et honneur les responsabilités d’Etat qui lui étaient confiées. L’endurance prescrite par le Créateur a fortifié un cœur ignorant la haine et adossé aux enseignements de son guide, le Vénérable Saint Homme de Touba, Cheikh Ahmadou BAMBA dont 2 le Khalife Général des mourides, Serigne Cheikh Sidy Makhtar MBACKE perpétue l’œuvre avec sagesse et humilité. Ils m’ont permis d’affronter l’injustice avec humilité et sans rancune. Je remercie l’Émir du Qatar, Sheikh Tamin ben Hamad AL THANI, qui par amitié pour moi, n’a cessé d’intervenir pour permettre qu’il soit mis fin à l’injustice que je subis depuis quatre ans. Je lui exprime ma profonde reconnaissance pour sa sollicitude. Mon vœu le plus cher était d’aller, dès ma libération, dans nos villages et dans nos villes, à la rencontre des millions de Sénégalais qui m’ont assuré de leur soutien, m’ont accompagné de leurs prières et qui n’ont jamais douté de mon innocence pour les en remercier. J’imagine leur peine mais, malheureusement, les conditions de ma sortie de prison en ont décidé autrement. C’est également avec une profonde affliction que je regrette, du fait de ces mêmes conditions, de n’avoir pu me rendre à Touba, La Sainte, renouveler mon allégeance à Serigne Touba, fortifier ma foi, exprimer de vive voix mes condoléances à Serigne Cheikh Sidy Makhtar MBACKE. Je le remercie vivement de m’avoir envoyé une forte délégation conduite par son fils aîné Serigne Moustapha MBACKE qui a tenu à me saluer et à prier pour moi avant mon départ. Je réaffirme toute ma confiance au Parti Démocratique Sénégalais (PDS), renforcé par le soutien de ses alliés. J’ai la ferme conviction que ce parti, mon parti, a besoin de la confiance et de l’adhésion du plus grand nombre de nos concitoyens à qui je demande de venir nous y rejoindre, pour assurer les victoires à venir, notamment lors des prochaines élections législatives, et porter encore plus haut l’ambition et la vision de Me Abdoulaye WADE. La confiance de ses militants et l’espérance des sénégalais méritent tous les sacrifices et privations. En ces moments de ma vie, je regrette de n’avoir pas vu mes filles grandir et se fortifier dans les dures épreuves qui les ont privées de l’affection de leur père et jetées si tôt déjà dans la dure réalité d’un monde de souffrance et d’endurance. Je leur exprime toute ma fierté pour le courage avec lequel elles m’ont accompagné durant ces quatre longues années. Je ne pourrais terminer sans avoir une pensée pour mes compagnons Ibrahim Aboukhalil, Mamadou POUYE, Alioune Samba DIASSE et tous les autres à qui l’amitié et le sens de l’honneur ont valu tant d’injustes et de privations. Je pense enfin à tous les autres détenus qui restent en prison. Je vous remercie et vous souhaite un bon ramadan. DEWENATI !!!